25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

C’est grave docteur Google ?

Pour beaucoup de gens de nos jours, le premier réflexe en cas d’éruption cutanée ou de symptôme inhabituel est de consulter Google pour tenter d’établir soi-même un premier diagnostic.

En 2021, plus de la moitié des Français (56 %) ont utilisé Internet pour trouver des informations relatives à leur santé au cours des trois mois précédant l’enquête annuelle d’Eurostat – contre environ un peu plus du tiers en 2011 (36 %). Le développement de cette tendance est assez similaire dans les autres pays européens, à l’exception de l’Allemagne, où la part des personnes qui se renseignent sur le Web à ce sujet a baissé au cours de la période (de 54 % à 45 %). Les Finlandais et les Danois sont les plus nombreux à saisir leur clavier pour des questions de santé, soit respectivement 80 % et 75 % en 2021. Cette pratique est en revanche moins répandue en Bulgarie (36 %) et en Roumanie (40 %).

Bien que des informations fiables et intéressantes puissent être trouvées sur Internet, la multiplication des contenus numériques liés à la santé a entraîné un phénomène nouveau appelé « cybercondrie ». Ce terme décrit l’habitude d’individus qui recherchent de manière compulsive des informations sur le Web et qui développent une anxiété excessive sur leur propre état de santé. En cas d’inquiétude, rien ne remplace donc une traditionnelle visite chez le médecin pour se rassurer.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


C’est grave docteur Google ?

Selon les dernières prévisions d’Ericsson, le marché mondial de la 5G devrait compter un peu plus de 1,2 milliard d’abonnements à la fin de l’année 2022, dont les trois quarts rien que dans la région Asie-Pacifique (environ 900 millions). Avec le déploiement progressif de cette technologie à travers le monde, le nombre d’utilisateurs va continuer d’exploser au cours des prochaines années et le cap des 4 milliards d’abonnements est attendu à l’horizon 2027. À cette date, la 5G devrait être la norme d’accès mobile dominante dans plusieurs régions du monde : économies développées d’Asie (Corée du Sud, Chine,…), Amérique du Nord et Europe.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

Sur le même sujet : l’adoption de la 5G par région (en % des connexions mobiles).


C’est grave docteur Google ?

En restreignant d’abord, puis en bloquant l’accès aux réseaux sociaux et à plusieurs sites d’information russes et étrangers, la Russie a provoqué le blocage d’Internet le plus coûteux de 2022 à ce jour. C’est ce révèlent les données de l’entreprise technologique Top 10 VPN. D’après ces estimations, le coût économique des coupures d’Internet dans le pays s’élève à plus de 1,3 milliard de dollars depuis l’invasion de l’Ukraine. Bien que ces restrictions ne durent que depuis quelques semaines (591 heures au 24 mars), le grand nombre de personnes affectées (113 millions) est à l’origine de ce coût élevé.

Ces chiffres sur l’impact des blocages d’Internet placent la Russie devant le Kazakhstan, qui occupe la deuxième place en 2022, avec des pertes estimées à 430 millions de dollars pendant les coupures qui ont suivi les violentes manifestations contre les prix du carburant dans le pays en janvier. Le Myanmar est le pays dans lequel les blocages durent le plus longtemps : près de 3 900 heures à ce jour. Ces restrictions sont ciblées – principalement dans l’État Chin, à la frontière avec le Bangladesh – et elles n’ont donc pas été jugées aussi coûteuses.

Le Nigeria a levé son interdiction de Twitter en début d’année, mais plus de 100 millions de personnes ont été touchées en janvier et le coût économique a été estimé à 83 millions de dollars. L’Éthiopie a également connu de longues coupures d’Internet cette année, soit près de 2 000 heures cumulées. Là encore, comme les autorités ciblaient la région de Tigray, ravagée par la guerre civile, moins de personnes ont été affectées et les coûts ont été évalués à 30 millions de dollars.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


C’est grave docteur Google ?

De nos jours, les réseaux sociaux sont devenus des médias d’information majeurs dans le monde. En temps de guerre notamment, les journalistes et les civils sur place peuvent informer le monde via ces canaux de diffusion. Dans le même temps, les réseaux sociaux représentent aussi un terrain fertile pour la bataille de l’information entre les belligérants, où s’affrontent manipulation des faits et désinformation.

Suite aux appels lancés pour limiter la diffusion de la propagande de guerre pro-Kremlin, plusieurs géants américains de la tech sont récemment intervenus. Des plateformes comme Facebook, YouTube, TikTok et Twitter ont ainsi bloqué ou restreint la portée de certains médias russes, en particulier Russia Today (RT) et Sputnik en Europe. L’équipe de cybersécurité du groupe Meta (Facebook, Instagram) a également annoncé avoir bloqué plusieurs comptes liés à des campagnes de désinformation.

Comme le montre ce graphique basé sur les enquêtes du Global Consumer Survey de Statista, même s’ils ont leurs propres applications, les Russes sont aussi plutôt actifs sur les réseaux sociaux occidentaux. Après le plus grand réseau social russe VKontakte (В Контакте), sur lequel environ 73 % des internautes interrogés sont inscrits, YouTube est la deuxième plateforme la plus populaire en Russie : 68 % indiquent l’utiliser de façon régulière. Les réseaux sociaux du groupe Meta, Instagram (59 %) et Facebook (37 %), ainsi que la plateforme chinoise TikTok (35 %), sont également très fréquentés par la population russe.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


C’est grave docteur Google ?

Avec plus de 63 % des sites web édités en anglais, la langue de Shakespeare domine sans surprise haut la main sur Internet. Pourtant, elle n’est employée que par environ 26 % des internautes, ce qui témoigne d’une certaine disproportion entre la langue des contenus et celle parlée par les utilisateurs.

À l’inverse, les locuteurs chinois représentent près de 20 % des internautes dans le monde, mais seulement 1,3 % du contenu web est édité en langues chinoises (les divers dialectes partagent le même système d’écriture). Comme le met en avant notre graphique, les sites hispanophones, lusophones et arabophones sont, dans une moindre mesure, également sous-représentés par rapport au nombre d’internautes locuteurs.

Cinquième langue la plus parlée et sixième la plus répandue sur Internet, le français présente en revanche un résultat plus équilibré. La langue de Molière est ainsi parlée par 3,3 % des internautes dans le monde et représente 2,5 % des sites web.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


C’est grave docteur Google ?

En 2010, le taux moyen de pénétration d’Internet n’atteignait que 9,3 % sur le continent africain. Des pays comme le Maroc, les Seychelles et la Tunisie étaient alors des exceptions avec respectivement 52, 41 et 37 % de la population classée comme internautes. Au total, 35 pays avaient un taux de pénétration inférieur à 10 % à l’époque. Le Niger, l’Éthiopie, la RDC, l’Érythrée et la Sierra Leone se situaient même sous la barre des 1 %.

Comme le montre l’analyse de Statista, se basant sur des données de la Banque mondiale, des développements significatifs en matière d’utilisation d’Internet ont eu lieu entre 2010 et 2020 , du moins pour une grande partie du continent.

La plus forte augmentation relative a été observée en Éthiopie, qui est passée d’à peine 0,8 % à 25,0 %, soit une augmentation de plus de 3 200 %. Des progrès tout aussi spectaculaires ont été réalisés dans d’autres pays qui avaient des taux très faibles en 2010, comme la Sierra Leone, la Guinée et la RDC – pour n’en citer que quelques-uns.

Bien que des progrès soient clairement visibles, il est également évident qu’il reste encore du chemin à parcourir. Alors qu’aucun pays n’affiche plus un taux inférieur à 1 %, et seulement sept sont inférieurs à 10 %, le taux moyen n’est toujours que de 31,7.

Sur l’échelle mondiale, le fossé numérique entre l’Afrique et le reste du monde reste encore marqué, le taux le plus proche étant celui de l’Asie du Sud-Est avec 35,3 %. Toutefois, ces chiffres restent de bon augure pour le développement d’Internet sur un continent où la majorité des habitants a moins de 20 ans et où la jeunesse est de plus en plus connectée.

Claire Jenik, Statista


C’est grave docteur Google ?

La ville de Carpentras se distingue cette année encore au sein du ​palmarès du 23e label national ‘Territoires, villes et villages internet’.

Ce label est une marque territoriale matérialisée par un panneau de @ à @@@@@ à afficher en entrée de ville et dans les supports de communication. Une auto-évaluation du projet numérique local confirmée par un jury d’universitaires et revendiquée par plus de 2100 villes françaises.

La Ville maintient ainsi ses ‘4@’ sur 5, qui témoignent du développement de l’internet citoyen et du dynamisme de la politique numérique sur son territoire. Par ailleurs, la Ville à également reçu la mention spéciale « Démocratie locale’. « Cette reconnaissance nationale qui ne concerne que 5 communes en France, vient ainsi récompenser les outils mis en place dans le cadre du ‘Big bang’ de la démocratie locale à Carpentras », précise la municipalité.

Qu’est-ce que le ‘Big bang’ ? Tout simplement l’occasion pour les carpentrassiens de participer activement à la vie citoyenne de la Ville. Ce dispositif permet non seulement de donner la parole aux habitants, mais leur offre surtout la possibilité de s’approprier les projets de la Ville. Le Big bang est un programme qui repose sur quatre outils participatifs permettant à chacun d’agir pour co-construire l’avenir de Carpentras.

L.M.


C’est grave docteur Google ?

Selon l’étude « Digital Quality of Life Index » publiée chaque année par Surfshark, la France fait partie des dix pays qui offrent la meilleure qualité de vie numérique à leurs citoyens. Réalisée dans une centaine de pays, cette analyse se base sur plusieurs critères comme les performances du réseau Internet, la cybersécurité, le développement des infrastructures et des services en ligne, mais aussi l’accessibilité pour la population en matière de prix.

Comme le révèle notre graphique, le coût d’un abonnement à Internet fixe haut débit peut peser très lourd dans les finances personnelles, notamment en Afrique. Au Mali, si l’on se base sur le salaire net moyen, il faut presque une semaine complète de travail (plus de 33 heures) pour pouvoir s’offrir l’abonnement le plus abordable. Et qui dit cher ne veut pas forcément dire de bonne qualité, les infrastructures numériques du pays obtenant l’un des scores les plus faibles de l’étude. L’accès à Internet fixe est également relativement coûteux dans certains pays d’Asie du Sud et d’Amérique latine. Il faut par exemple plus de 10 heures de travail (au salaire moyen) pour se payer l’abonnement le moins cher en Indonésie et en Colombie.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Israël que l’accessibilité financière est la meilleure : seules 20 minutes de travail sont en moyenne nécessaires pour couvrir les frais d’Internet. La Chine et la Japon font également partie des bons élève en la matière. En Europe, on observe de grandes disparités entre les pays : s’abonner à Internet haut débit revient à plus de 2h de labeur en Espagne et en Belgique, alors que ce chiffre descend à une heure en France, et même autour d’une demi-heure en Finlande et en Lituanie. L’Hexagone se classe habituellement parmi les bons élèves en matière d’accès à Internet sur le plan financier, les Français figurant également parmi les mieux lotis concernant les coûts de l’Internet mobile.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


C’est grave docteur Google ?

60 secondes sur Internet, ce n’est pas bien long et pourtant… Pendant ce court laps de temps, une quantité gigantesque de données se crée et s’échange sur la toile. Les chiffres publiés par le site AllAccess, se basant sur les recherches de Lori Lewis, en constituent une bonne illustration.

En 2021, il est par exemple estimé qu’une seule petite minute suffise pour que 500 heures de contenus soient mises en ligne sur YouTube, 69 millions de messages soient envoyés sur Whatsapp et Facebook Messenger et plus d’un 1,3 million d’euros soient dépensés en ligne. Ces chiffres donnent le tournis et ne s’arrêtent pas là, comme le révèle notre infographie, qui offre un aperçu de l’activité sur une sélection de plateformes et d’applications phares, tels que Twitch, Netflix ou encore Instagram.

De Claire Jenik pour Statista

https://echodumardi.com/tag/internet/page/5/   1/1