26 novembre 2024 |

Ecrit par le 26 novembre 2024

Sainte Catherine, L’ascension du Mont Ventoux pour lutter contre le cancer ce samedi 4 septembre

Samedi 4 septembre 191 personnes feront l’ascension du Mont Ventoux à pied ou à vélo. Objectif ? Récolter des fonds pour la recherche et l’amélioration de la qualité de vie des patients pendant et après leur traitement contre le cancer.

Les inscriptions sont closes depuis le 15 juillet mais la collecte de dons est possible jusqu’au 3 septembre. Les inscrits devront parcourir 26 km, au départ de Sault jusqu’au sommet du Géant de Provence et rapporteront chacun au moins 275€ pour un adulte et 100€ pour les plus jeunes et accéder à la ligne de départ.

Trois établissements

Les dons collectés seront reversés à trois organismes œuvrant contre le cancer : Sainte-Catherine, institut du cancer – Avignon-Provence implanté à Avignon ; l’Hôpital La Timone à Marseille et Cami Sport & Cancer à Aix-en-Provence.

Comment participer ?

Les dons sont possibles jusqu’à la veille des 2 courses ici , dans la rubrique ‘faire un don’. Choisissez de sponsoriser une équipe ou un sportif, puis sélectionnez votre bénéficiaire et le projet.

En savoir plus ?

191 personnes seront sur la ligne de départ : 78 marcheurs, 32 coureurs et 81 cyclistes, ainsi que 64 bénévoles. Résultat ? Déjà 68 000€ ont été collectés à ce jour 30 juillet 2021. Ces dons consisteront, pour Sainte-Catherine en achat de pousse-seringues automatisés et sécurisés pour les unités d’hospitalisation. Il sera aussi question d’acquérir d’un logiciel d’Intelligence Artificielle (IA) qui va permettre de délivrer le meilleur plan de traitement en radiothérapie.

Sainte-Catherine aussi !

Sainte-Catherine participe aussi sportivement à l’événement avec 2 équipes en lice : Sainte-Catherine Runner et Sainte-Catherine cycliste. L’équipe Runner comporte 35 inscrits dont 13 salariés, 19 membres d’entreprises partenaires, des proches. Chef d’équipe : Patrice Sapey, Directeur général administratif de Sainte-Catherine. La team cycliste accueille quant à elle 13 inscrits dont un médecin de Sainte-Catherine, un médecin extérieur, 3 patients ainsi que des proches. Le Chef d’équipe est Laurent Mineur, Médecin oncologue radiothérapeute et coordonnateur de l’Unité fonction­nelle digestif.

Les résultats sont là

En tout plus de 110 000€ ont été collectés en 4 ans pour la recherche clinique et l’amélioration de la qualité de vie des patients pendant et après leur traitement. L’édition 2019 avait accueilli 135 inscrits et 88 159€ collectés pour les 3 bénéficiaires, dont 55 508€ récoltés pour Sainte-Ca­therine. En 2018 ils étaient 103 et avaient récolté 66 822€ pour les 3 bénéficiaires, dont 39 886€ pour Sainte-Catherine pour la recherche clinique et l’amélioration de la qualité de vie des patients. En 2017, il y avait 40 inscrits pour 24 249€ collectés dont 14 549 € pour Sainte-Catherine.


Sainte Catherine, L’ascension du Mont Ventoux pour lutter contre le cancer ce samedi 4 septembre

Avignon, Sainte-Catherine accueille une nouvelle unité de soins palliatifs (USP) d’une surface de 1 000m2, dans l’ancien hôpital de jour qui sera inaugurée en mai prochain. L’espace se compose  de 12 lits de soins palliatifs et de 8 lits de médecine d’hospitalisation de séjours longs, d’un salon pour favoriser les annonces entre l’équipe médicale, les patients et leur famille ; de deux bureaux dévolus aux médecins ; d’une salle de soins ; d’une salle d’activités ; d’une salle de réunion ; d’un bureau accessible aux bénévoles d’associations partenaires d’accompagnement à la fin de vie comme L’Autre rive, Regain et JALMALV (Jusqu’à la mort accompagner la vie)… et enfin, d’un espace dédié à la balnéothérapie. Le montant des travaux, hors mobilier est de 1,6M€ tandis que les équipements mobiliers et biomédicaux atteignent les 420 000€.

Une organisation humaine

Les chambres sont plus grandes que les chambres d’hospitalisation actuelles. Le lit médicalisé sera plus hôtelier. Des rails lève personne ont été mis en place dans les 12 chambres de soins palliatifs pour un transfert des patients facilité. L’Unité de soins palliatif est organisée autour de 3 médecins, une infirmière cadre et 11 infirmières, 14 aides-soignantes, une secrétaire, 5 personnes dédiées au nettoyage des locaux et équipements, un psychologue, un kinésithérapeute, une assistante sociale, un diététicien et un ergonome.

Des événements caritatifs pour financer la réalisation de projets

Les dons collectés dernièrement grâce au ‘Dîner des chefs à la maison’ ont été utilisés pour l’achat, en partie, d’équipements mobiliers et biomédicaux. D’autres événements, organisés par l’Institut contre le cancer ou des associations, ont été réalisés avec une orientation, depuis 2 ans, des dons vers ce projet, si les donateurs avaient choisi ‘l’amélioration de la qualité de vie des patients’ plutôt que ‘la recherche clinique’.

Les chiffres

L’Institut du cancer Sainte-Catherine Avignon Provence fait partie des 5 pôles d’excellence français en radiothérapie avec 55 000 séances de radiothérapie par an (soit 100% des séances de radiothérapie en Vaucluse et 33% en Paca) ; 18 500 cures de chimiothérapie par an (soit 75% des séances de chimiothérapie dans le Vaucluse et 10% en région Paca) ; 22 000 patients pris en charge par an ; 4 019 heures de formation professionnelle dévolues aux collaborateurs ; 3 150  nouveaux patients par an ; dont plus de 300 nouveaux patients participant à des essais cliniques et 460 inclusions de patients dans des essais en 2020. Enfin, le nouvel hôpital de jour propose 54 places, devenant l’un des plus grands de France.

Toujours à la pointe

L’Institut Sainte-Catherine doit sa position d’excellence pour s’être, depuis des décennies, toujours placé à la pointe de l’innovation et à l’accompagnement humain de la personne, notamment avec l’ouverture, en mai 2021, de cette nouvelle unité de soins palliatifs proposant 20 lits. En 2019-2020 les locaux ont été agrandis au profit de l’hôpital de jour, des salles de consultations et pour la création de 2 bunkers supplémentaires en radiothérapie le tout totalisant un nouvel investissement de 22M€. En 2018, le service de Recherche clinique a reçu la certification Iso 9001. En 2011 l’établissement ouvre la Maison Sainte-Catherine de l’après-cancer, la 3e de France. En 2006, création du programme anti-fatigue (3e de France). En 2005, il est le 1er centre à utiliser la radiothérapie couplée à la respiration. En 2000, il est le 1er centre en développement de la radiothérapie en modulation d’intensité. En 1994, il est le 3e centre, en France, à procéder à du soutien psychologique. En 1970 il accueille le 1er accélérateur de particules, aujourd’hui il en propose 7 ! En 1956, il est le 1er centre à installer, toujours en France, une bombe au Cobalt.

Sainte Catherine

Créé par le Docteur Georges Reboul en 1946, Sainte-Catherine est un établissement de santé spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses. C’est aujourd’hui un Espic (Etablissement de santé privé d’intérêt collectif) qui développe 4 missions : les soins, l’enseignement, la formation, la recherche et la prévention. L’institut du cancer propose aujourd’hui 88 lits d’hospitalisation, emploie 450 salariés et reçoit 25 intervenants dévolus à la pratique de soins supports.


Sainte Catherine, L’ascension du Mont Ventoux pour lutter contre le cancer ce samedi 4 septembre

C’était un pari et ils ont réussi. Qui ? En premier lieu l’Institut contre le cancer Sainte-Catherine d’Avignon avec 32 chefs réunis sous la houlette du maître cuisinier Christian Etienne. Leur idée ? Concocter Le dîner des chefs en click and collect puisqu’il ne pouvait pas se faire ‘en présentiel’. Une sacrée bonne idée aussi que de réunir des chefs dont le métier tourne au ralenti pour cause de crise sanitaire. Et, au final, le bénéfice d’une belle opération, qui en plus de nous avoir régalé, aura participé à aménager la nouvelle unité de soins palliatifs ‘Ventoux’.

Ventoux, l’unité de soins palliatifs sera inaugurée en mai

«Nous sommes très contents d’aider Sainte-Catherine en ayant confectionné, pour la 1re fois dans cette configuration, 651 paniers gastronomiques,» sourit Christian Etienne, le leader des 32 chefs attachés à leur fourneaux pour la confection des paniers gastronomiques proposés vendredi 19 et samedi 20 avril derniers. «Avec cette opération ‘Le dîner des chefs à la maison’, nous avons fait appel à la générosité des particuliers, cela nous permettra d’ajouter quelques aménagements à la nouvelle unité détaille le médecin-oncologue Daniel Serin. En donnant 100€ pour ce repas gastronomique c’est notre entourage, notre famille, nos amis et nous-mêmes, peut-être, que nous aidons. On se fait plaisir en dégustant des plats raffinés mais aussi en faisant une bonne action.»

20 lits supplémentaires

«Dans une période où tous les hôpitaux se voient contraints de fermer des lits, Sainte-Catherine est le seul établissement, dans toute la région Paca, à avoir obtenu l’autorisation de l’ARS (Agence régionale de santé) d’augmenter son nombre de lits. De 85 lits nous passons à 105. Sur ces 20 lits supplémentaires 12 sont dévolus aux soins palliatifs et 8 en médecine de long séjour. Nous avions des lits de soins palliatifs mais ils étaient, jusqu’alors, dispersés dans l’établissement.»

Accompagner la dernière expérience de vie

«Nous avons de plus en plus besoin de soins palliatifs. C’est devenu un critère de qualité pour les établissements et une réelle demande de la part des citoyens. Personnellement, je suis soignant, je ne suis pas là pour faire mourir les gens, je fais là référence à la demande de certains de légiférer sur l’euthanasie. Seules des structures dotées de médecins, d’infirmières, d’aides-soignantes spécialisées, d’accompagnants sont aptes à assurer, à ces personnes en fin de vie, une fin digne, de qualité, et non pas indigne comme certains voudraient le faire croire. Pour cela, nous bénéficions de financements de l’Etat.»

Sait-on accompagner la mort en France ?

«Si nous avons été, un certain temps, en retard, dans les années 1980-90, depuis Bernard Kouchner (Ministre des Affaires étrangères et Européennes, Ministre délégué à la santé puis secrétaire d’Etat chargé de la santé, puis Ministre de la Santé et de l’Action humanitaire) représentant  spécial du Secrétaire général de l’Onu au Kosovo, Député Européen) ; Jean-François Mattei (Président de la Croix rouge française, Ministre de la Santé, de la famille et des Personnes handicapées, Député, Conseiller général) ; les ministres qui se sont succédé et celui que l’on a actuellement, Olivier Véran ; l’accent est mis sur l’accueil des malades en soins palliatifs. Les budgets sont ouverts, les unités se créent, les personnels sont en formation médicale continue, en accompagnement, notre pays est dans le ‘coup’.»

Le problème ?

«Faire comprendre aux gens, aux soignants, que les soins palliatifs sont aussi sophistiqués que les meilleurs soins de chimiothérapie ou de chirurgie et, surtout, qu’ils existent. En entendant les médias on a l’impression que les soins palliatifs n’existent pas, pourtant tout est là. Dans notre société, depuis 25, 30 ans, en France et en Europe, le rapport à la mort a complètement changé. Ce n’est pas comme en Afrique ou d’autres pays. On évacue la mort, on ne veut pas en entendre parler. Il y a un siècle, les corbillards traversaient les villages, maintenant, on cache la mort. La mort doit être escamotée. Pourtant redouter la mort est humain, quitter cette vie qui peut être aussi lourde qu’agréable, surtout en période de Covid. Arrivé à un stade, il est bien d’être accompagné en soins palliatifs. Les directives anticipées, inscrites dans la Loi française, nous permettent, en phase de maladie, lorsque le pronostic n’est pas excellent de dire ce que l’on souhaite ou ce que l’on ne souhaite pas. Le document est à transmettre à son médecin traitant ou à la personne de confiance ou, encore, à l’équipe soignante en charge de vous accompagner. Le plus important : Ce texte s’impose à l’équipe soignante. Ce que vous aurez écrit sera fait. Tout est prévu, il n’y a plus rien à ajouter.»

Dernières volontés médicales

Les directives anticipées permettent, en cas de maladie grave ou d’accident, de faire connaître ses souhaits sur sa fin de vie, et en particulier : limiter ou arrêter les traitements en cours, être transféré en réanimation si l’état de santé le requiert, être mis sous respiration artificielle, subir une intervention chirurgicale, être soulagé de ses souffrances, même si cela a pour effet de mener au décès. On considère qu’une personne est en fin de vie lorsqu’elle est atteinte d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale. Deux modèles de Directives anticipées existent : le modèle A : en cas d’atteinte d’une maladie grave et si l’on pense que l’on est proche de sa fin de vie et le modèle B : si l’on pense être en bonne santé et ne pas être atteint d’une maladie grave.

Précisions

«Avec les soins palliatifs, la loi Léonetti-Claeys, les directives anticipées et la personne de confiance on a tout ce qu’il faut, détaille le docteur Serin. Il y a plusieurs années, j’ai participé à une commission du Ministère de la santé. Nous étions 80 à être réunis dans une grande salle : des hommes de religion, des penseurs, des associations… Lorsque est venue le moment de la conclusion, Robert Badinter (sénateur, président du Conseil constitutionnel, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice) a dit ‘Une loi ne pourra jamais gérer la fin de vie. Il est urgent de ne pas légiférer sur l’euthanasie. Il faut mettre à disposition les soins palliatifs. Chaque cas est différent. C’est au soignant, auquel la société a donné cette lourde mission, que de savoir la gérer.» On nous dit : ‘on est en retard par rapport à la Belgique et la Hollande. ..Pourtant 2% des décès en Hollande et en Belgique sont réalisés en ‘euthanasie’, mais pour quelles véritables raisons ? L’histoire est là pour nous rappeler que les premiers euthanasiés par le régime Nazi étaient les handicapés, les vieillards et les personnes internées en hôpital psychiatrique. Gardons en tête ces éléments de réflexion.»


Sainte Catherine, L’ascension du Mont Ventoux pour lutter contre le cancer ce samedi 4 septembre

L’Institut Sainte-Catherine vient de présenter une nouvelle technique de prélèvement disponible aujourd’hui dans le Vaucluse : la biopsie mammaire sous IRM. Un dispositif devenu possible grâce à l’intervention de la Ligue contre le cancer qui l’a financé pour moitié.

Une nouvelle technique
Cette nouvelle technique présente plusieurs avantages : Elle est rapide à mettre en œuvre, non douloureuse, moins contraignante et mieux tolérée par nos patientes que la biopsie chirurgicale. De plus, la biopsie sous IRM est réalisée sous anesthésie locale et est moins coûteuse. Et surtout, elle est tout aussi efficace qu’une biopsie chirurgicale pour établir un diagnostic, et ne provoque pas de cicatrice visible, ou de modification de l’aspect du sein.

Plus d’efficience à moindre coût
Cette technique de prélèvement permet d’éviter des chirurgies diagnostiques inutiles aux patientes atteintes de cas bénins, ou permet justement d’améliorer les prises en charge des cas plus grave. Le parc français pour cette technique est très limité, environ 15 sites pratiquent ce type d’examen, et seulement 5 en réalisent plus de 35 par an.

Une nouvelle organisation
Sainte-Catherine a mis en place une organisation particu­lière dans le service car ces actes sont longs et de durée aléatoire, ainsi, le personnel a également suivi des formations (ingénieur d’application, visites sur site, e-learning). D’ici 2 ans, Sainte-Catherine espère obtenir les mêmes chiffres que les autres établissements de référence utilisant cette technique.

Grâce à la Ligue contre le cancer
«Nous avons sollicité l’aide de la ligue à hauteur de 50%, soit 18 600€, pour financer ce projet qui rentre pleinement, à notre sens, dans les critères d’innovation en diagnostic des cancers, recherchés par la ligue, ont précisé les directeurs de l’établissement. Les 50% restant ont été pris en charge par Sainte-Catherine. Coût total : 37 200€. Grâce à la participation financière du Comité de Vaucluse de la Ligue contre le cancer, nous avons pu répondre à la demande de nos patientes sur notre territoire Avignon-Provence.»

Le Comité de Vaucluse de La Ligue contre le cancer
La Ligue contre le Cancer est la seule association qui lutte sur tous les fronts du Cancer avant, pendant et après la maladie, partout en France. Depuis 1958, le Comité de Vaucluse s’appuie sur ses forces vives et l’engagement des bénévoles pour mener des actions auprès des malades et de leurs proches.

La générosité des donateurs Vauclusiens
Elle a une participation à la Recherche et aux équipements de diagnostics thérapeutiques dans les établissements de soin du Vaucluse à hauteur de 125 434 € en 2019. Elle accompagne l’Institut du cancer dans la mission sociale à travers des secours financiers attribués à des familles et la mise en place de soins de support et de bien-être sur la presque totalité du territoire à hauteur de 101 608€ en 2019. Une écoute téléphonique du Lundi au Vendredi de 9h à 16h au 04 90 87 63 56 a été mise en place pour les personnes atteintes du cancer et leurs proches.

Sainte Catherine Institut du cancer Avignon-Provence
Fondé en 1946, Sainte-Catherine est un établissement médical spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses. Par son recrutement, son plateau technique et ses activités de recherche clinique, Sainte-Catherine est classé comme l’un des centres les plus performants dans cette spécialité au plan national. Et depuis 2019, un nouvel hôpital de jour a été créé avec 52 places, soit l’un des plus grands de France. Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif, Sainte-Catherine développe une politique d’excellence dans la prise en charge des patients cancéreux qui lui sont confiés.

Son activité est particulièrement importante en :

  • Radiothérapie, 57 000 séances/an, ce qui représente 100% des séances en Vaucluse et 33% des séances en région PACA
  • Chimiothérapie, 18 000 séances/an, ce qui représente 75% des séances en Vaucluse et 10% des séances en région PACA
  • Soins d’accompagnement grâce à des médecins qualifiés et une équipe soignante de 300 personnes

 

Chiffres clés 2019 :
20 000 patients pris en charge par an. 25 000 actes d’imagerie médicale. 3 000 nouveaux patients/an. 57 000 séances de radiothérapie. 40 000 consultations médicales. 18 000 séances de chimiothérapie. www.institut-sainte-catherine.org


Sainte Catherine, L’ascension du Mont Ventoux pour lutter contre le cancer ce samedi 4 septembre

Mardi 13 octobre 2020 à 19h30, l’Institut Sainte-Catherine organise pour la 1ère fois une visio-conférence pour Octobre Rose : campagne nationale annuelle destinée à sensibiliser le grand public au dépistage du cancer du sein.

Habituellement, Sainte-Catherine organise cette conférence avec des experts et le grand public en amphithéâtre. Coronavirus oblige, la conférence est maintenue mais en live sur la plateforme YouTube sur le thème : «Les conséquences de la Covid-19 sur la prise en charge des cancers du sein sur notre territoire Avignon-Provence».

La visio-conférence
Elle prendra la forme d’une table ronde avec, pour Sainte-Catherine, les docteurs Alice Mège oncologue radiothérapeute ; Daniel Serin vice-président de l’établissement ; Antoine Arnaud, oncologue radiothérapeute et coordonnateur de l’Unité fonctionnelle onco Sein-Gynéco ; Bertrand Billemont oncologue médical et Patrice Sapey directeur général administratif.

Les invités
L’institut Sainte-Catherine a invité les docteurs Jérémy de Troyer gynécologue obstétricien à la Polyclinique Urbain V ; Claude-Pierre Gauthier médecin coordinateur de l’association Centre régional de coordination des dépistages des cancers Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Clément Larcher directeur de la Polyclinique Urbain V et Jean-Noël Jacques directeur du Centre hospitalier d’Avignon.

Questions-réponses
Chaque expert disposera de10 minutes pour informer le public présent sur leur tablette, ordinateur ou smartphone, des conséquences de la Covid-19 sur l’organisation de la prise en charge des cancers du sein, au niveau médical mais aussi au niveau organisationnel des établissements de santé de notre territoire. Après chaque intervention des orateurs, ils pourront répondre aux questions des participants envoyées par mail en amont ou en direct sur Youtube.

Pour participer
Vous pouvez retrouver le live directement en scannant le QR Code en bas de page, ainsi que sur la page Facebook de Sainte-Catherine. Pour scanner ce QRCode, vous avez 2 possibilités : ouvrir l’application ‘Appareil Photo’ sur votre smartphone et approcher suffisamment votre téléphone pour que celui-ci détecte la présence d’un QRCode ou, pour les smartphones plus anciens, télécharger une application de lecteur de QRCode via Google Play ou App Store, puis l’ouvrir et procéder de la même façon que pour l’appareil photo.

L’Institut Sainte-Catherine
Fondé en 1946, Sainte-Catherine est un établissement médical spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses. Par son recrutement, son plateau technique et ses activités de recherche clinique, Sainte-Catherine est classé comme l’un des centres les plus performants dans cette spécialité au plan national.

Hôpital de jour
Depuis 2019, un nouvel hôpital de jour a été créé avec 52 places, soit l’un des plus grands de France. Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif, Sainte-Catherine développe une politique d’excellence dans la prise en charge des patients cancéreux qui lui sont confiés.

Son activité est particulièrement importante en :
Radiothérapie, 57 000 séances/an, ce qui représente 100% des séances en Vaucluse et 33% des séances en région Paca (Provence Alpes-Côte d’Azur).
Chimiothérapie, 18 000 séances/an, ce qui représente 75% des séances en Vaucluse et 10% des séances en région Paca
Soins d’accompagnement grâce à des médecins qualifiés et une équipe soignante de 300 personnes.

Chiffres clés 2019
20 000 patients pris en charge/an • 25 000 actes d’imagerie médicale/an
3 000 nouveaux patients/an • 57 000 séances de radiothérapie/an
40 000 consultations médicales/an
18 000 séances de chimiothérapie/an


Sainte Catherine, L’ascension du Mont Ventoux pour lutter contre le cancer ce samedi 4 septembre

Thess’ (Therapy smart system) distributeur de médicaments connecté s’apprête à révolutionner le marché de la santé. Ce petit objet intelligent, œuvre de Roland Sicard et de son équipe, sera bientôt testé auprès des patients de 4 établissements spécialisés dans les traitements contre le cancer : Paoli Calmettes et l’Institut Sainte-Catherine respectivement situés à Marseille et Avignon et dans deux établissements de santé aux Etats-Unis.

A l’origine ? Roland Sicard dirigeant hospitalier gérontologue également à la tête de la start-up ‘La Valériane’ à Montpellier. Il est aussi le président de Sainte-Catherine Institut du cancer Avignon-Provence où il a présenté, en avant-première, ce pourrait ébranler le marché du médicament qui s’élève à 1,400 milliards de dollars par an.

Mission ?

Mission ? Concevoir un objet permettant une prise médicamenteuse respectée par le patient de tout âge et son suivi, à distance, par l’équipe médicale. Ce petit bijou de technologie, connecté aux messageries du patient et de l’équipe soignante, en plus de délivrer la bonne posologie, permet de recueillir, via un logiciel, le ressenti du patient ainsi que des données fiables pour les études techniques. L’objet est composé de deux parties : le dispositif de délivrance du médicament dans lequel est inséré le conteneur de gélules et pilules également doté d’un identifiant informatique.

Dans le détail

Le système requiert, pour le patient comme l’équipe soignante, l’utilisation d’un logiciel web de suivi de santé et de pilotage du traitement, des questionnaires, télémesures, résultats de biologie et règles sécuritaires paramétrables afin d’anticiper les effets secondaires et complications, une interface avec le dossier médical partagé et les logiciels des professionnels de santé. En outre, le système propose une traçabilité complète et statistique exploitable des protocoles de recherche clinique. «Le dispositif Thess est inviolable et entièrement personnalisé. Il est dédié au patient pour la durée de son traitement qu’il active de son empreinte digitale», précise le concepteur.

Parcours d’essai

Le dispositif est actuellement testé par plusieurs patients de l’Institut Sainte-Catherine dans le cadre du partenariat de recherche et développement avec la start-up La Valériane. Gérard Pouzol, Vedénais, atteint d’un cancer du rein détecté en mars dernier utilise le dispositif Thess dont il dit «chercher les failles et n’en pas avoir trouvé, mais prévient, il ne faut pas être rétif aux nouvelles technologies, ajoutant «je note scrupuleusement mon ressenti du traitement». Ce nouvel outil demande donc aux établissements de santé de s’adapter à de nouvelles procédures et de libérer du temps pour prendre connaissance des données et messages transmis afin de prendre en compte et de réguler le traitement en fonction du ressenti du patient.

Les établissements pilotes

Les deux premiers établissements de cancérologie français à proposer Thess seront, dès janvier 2021, Paoli Calmettes à Marseille et Sainte-Catherine Institut du cancer Avignon-Provence. Deux autres établissements de cancérologie américains bénéficieront de ce produit innovant français ‘made in France’ sous la supervision du Georgia Tech Research Institute à Atlanta. Les autres hôpitaux pourront découvrir Thess dès juillet 2021.

Plus globalement

Plus globalement, l’usage de Thess permettrait une chasse au gaspi mondiale conséquente car les chiffres convainquent de l’utilité d’une telle révolution puisqu’un médicament sur deux ne sera pas utilisé et finira à la poubelle accroissant les risques de pollution. Les erreurs de prise de médicaments atteindraient, quant à elles, 57% générant 10% de complications chez les patients et conduisant à 10 000 décès par an en France. Quant au marché du médicament, il s’élève à 1,400 milliards de dollars par an tandis que et les contrefaçons atteignent les 200 milliards de dollars, soit un marché plus lucratif que la drogue.

Face à la valse des chiffres

Face à la valse des chiffres, un homme, Roland Sicard et son équipe auront planché pendant cinq ans sur Thess –Therapy smart system- un distributeur de médicaments connecté permettant de sécuriser la prise des traitements oraux complexes ou/et à risque d’effets secondaires à domicile. Une nécessité, rappelle le docteur et oncologue Daniel Serin «parce que les traitements contre le cancer revêtent de plus en plus la forme d’une médication orale et d’une hospitalisation à domicile.»

Un brevet mondial

«Thess dispose d’un brevet mondial, précise Roland Sicard, il est le tout premier système pouvant garantir une dispensiation ajustable à l’unité et à distance des médicaments solides. Les hôpitaux pourront accéder de cette solution numérique dès juillet 2021.» Thess est produit chez SGH Healthcaring à Saint-Marcellin (38), concepteur de dispositifs médicaux innovants, spécialiste de l’administration du médicament et du complément alimentaire de formes sèche et liquide, respiratoire, diagnostique et pré-analytique et e-santé. L’objet connecté coûte entre 600 et 800€ «le prix d’un smart-phone», précise son concepteur pour une durée de vie de 3 à 4 ans, rechargeable sur batterie. Le coût du conteneur jetable est de 5€. Le dispositif «entièrement recyclable» devrait être remboursé par l’Assurance maladie.


Sainte Catherine, L’ascension du Mont Ventoux pour lutter contre le cancer ce samedi 4 septembre

Le Trail de l’espoir est une course nature organisée au profit de l’Institut Sainte-Catherine Avignon Provence en faveur de la lutte contre le cancer. Organisée par l’association ‘Agir pour vous’, cette 2e édition propose, pour les sportifs, un Trail de 14 km avec un dénivelé de 490 m, dans les Gorges de la Nesque. Une marche solidaire de 5 km, destinée à tous, accompagne cette proposition sportive, autour du plan d’eau de Monieux. L’épreuve peut également être tentée en ‘virtual’. Une belle aventure sportive et humaine pour une grande cause au profit des patients atteints du cancer.

C’est entouré de Daniel Serin, cancérologue, radiothérapeute et vice-président de Sainte-Catherine et du parrain de la manifestation, Bruce Codron, le champion du monde, d’Europe et intercontinental de kick boxing s’entraînant à Mazan, que Michel Gendrau, l’organisateur du Trail de l’espoir 2020, a annoncé le report de la manifestation au dimanche 6 septembre à Monieux ainsi que la possibilité de participer d’où l’on veut dès maintenant au Virtual Trail et jusqu’au 30 août.

Une famille touchée par le cancer
«C’est parce que plusieurs membres de ma famille ont été confrontés au cancer et parce que j’ai relevé, au cours de leur traitement, des manques sur lesquels je pensais qu’il serait possible d’agir que j’ai créé le Trail de l’espoir, raconte Michel Gendreau. Je ne savais pas comment fournir plus de moyens à l’Institut Sainte-Catherine pour aider à une prise en charge plus aboutie de la qualité de vie et du confort des patients que j’ai créé le Trail de l’espoir qui fête là à sa deuxième édition. Je remercie l’Institut Catherine qui nous fait confiance et Bruce Codron qui s’investit énormément dans notre organisation aux bénéfices des patients atteints du cancer.»

Trois formules


Le Classic trail propose 14km de course avec 490m de dénivelé à Monieux, dimanche 6 septembre au départ du plan d’eau, à 10h. L’engagement est de 15€ jusqu’au samedi 15 août et de 18€ le jour-même. La course est limitée à 200 dossards. Inscription par Internet sur www.kms.fr. Inscription et retrait des dossards le jour de la course de 9h à 9h45 toujours au plan d’eau. Inscription sur ici

Le Virtual trail a lieu actuellement et jusqu’au dimanche 30 août depuis le lieu que l’on veut. Deux propositions au choix : une course de 14 ou de 10 km. grâce à une montre connectée, les participants seront chronométrés par KMS. L’inscription est de 5€. Pour s’inscrire, cliquez sur :
Virtual 14 km
Virtual 10 km 

Une marche solidaire pour tous
Le départ se fera à 10h30 autour du plan d’eau.

Les infos pratiques
Dimanche 6 septembre à Monieux. Rendez-vous à 8h. Adulte de 15 à 35€. Renseignements : 06 11 36 31 83. Organisateur Michel Gendreau. Page Facebook

https://echodumardi.com/tag/institut-sainte-catherine/page/2/   1/1