22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Vaucluse : la députée Souad Zitouni interpelle le ministre de l’Economie sur la réouverture des instituts de beauté

Le doute planait depuis plusieurs jours, mais les représentants des instituts de beauté n’ont pas obtenu ce qu’ils espéraient : un traitement égal à celui des coiffeurs, qui peuvent continuer de recevoir des clients en dépit des nouvelles restrictions.

Après avoir expliqué dans un premier temps que seuls les commerces dits essentiels pourraient rester ouverts, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a rapidement précisé que les coiffeurs pourraient bel et bien continuer de recevoir du public. Une annonce qui a provoqué l’incompréhension totale au sein de la Confédération nationale artisanale des instituts de beauté du Vaucluse (Cnaib), qui a très vite réclamé un traitement identique, alors même que les instituts partagent le code de nomenclature commerciale dit ‘Naf’ (Nomenclature d’activités française).

Députée de la 1ère circonscription du Vaucluse, Souad Zitouni a été interpellée par la confédération du Vaucluse et a tenu à adresser un courrier à Monsieur Le Maire, Ministre de l’Economie. « Nos instituts de beauté ne demandent qu’à reprendre le travail, notamment en cette période de printemps qui marque le début de la forte saison pour ce secteur. Alors que la clientèle est là et que la demande de rendez-vous explose, ces professionnels sont dans l’incapacité de travailler. Il est indispensable que ces professionnels puissent continuer leur travail en cette période de confinement. »

Des discussions se sont poursuivies ces derniers jours avec les services de Bercy et le ministre délégué en charge des petites et moyennes entreprises Alain Griset. Des discussions vaines puisque la situation demeure inchangée. Stéphanie Rodriguez, présidente de la Cnaib du Vaucluse ne cache pas son désarroi. « Lorsque nous avons appris que les salons de coiffure pouvaient ouvrir leur porte, notre syndicat national a naturellement pensé que les instituts de beauté étaient également concernés. C’est l’incompréhension, l’injustice et l’incohérence totale. D’autant plus que nous appliquons toutes les mesures sanitaires. Les clients sont reçus individuellement, nous n’avons jamais eu de cluster, et toutes les mesures d’hygiène et de distanciation sont appliquées. »

Une situation d’autant plus frustrante que le carnet de commande est généreusement rempli et la clientèle au rendez-vous. « Les clients ont plus de temps libre en cette période, ils souhaitent prendre soin d’eux et de leur bien-être mental dans une période soumise a beaucoup d’anxiété. On nous a tout simplement coupé l’herbe sous le pied », explique Stéphanie, également gérante de L’Instant Boudoir au Pontet. La profession affiche une profonde incompréhension, notamment portée par Cécile Michel, présidente du Mouvement des esthéticiennes de France (MEF), rapidement devenue porte-parole. Sa tribune publiée sur son compte Facebook souligne une incompréhension totale en France ou « le marché représente 288 465 entreprises, plus de 540 000 emplois, plus de 37 milliards d’euros de chiffre d’affaires. »

Rappelons que l’artisanat en région Paca représentait 350 000 actifs au 1er janvier 2020, 34% des activités portait sur les services. Dans le Vaucluse, les entreprises artisanales représentaient 39% des entreprises employeuses et le département comptait 18 015 salariés en 2019.  Source : Chambre des métiers et de l’artisanat Paca.


Vaucluse : la députée Souad Zitouni interpelle le ministre de l’Economie sur la réouverture des instituts de beauté

Lauréate régionale du concours 2020 ‘Talent des cités’ avec sa société ‘Dermo Beauty by S’, Souad El Boutahiri prodigue conseils et bonnes pratiques pour garder une mine jeune, en étant bien dans son corps et dans son esprit. Basée dans un ‘Quartier prioritaire‘ de Tarascon, la jeune entreprise propose des soins de bien-être basés sur des technologies innovantes.

« J’ai toujours été fascinée par l’univers du bien-être, je m’attache à chaque détail pour que mes client(e)s repartent entièrement satisfaits. Prendre soin de ma clientèle m’épanouit », assise dans le fauteuil molletonné de son institut, Souad nous communique sa passion pour le bien-être et la beauté, au service de la confiance en soi. Cette esthéticienne, également en activité dans le médico-social, a été formée avec exigence pour répondre aux besoins de la clientèle et permettre à tout public de sublimer sa peau. Être bien dans son corps et dans sa tête ne doit pas être un luxe, tel est son mantra.

Talents des cités’ : tremplin de visibilité

A l’annonce de la bonne nouvelle, Souad ne mesure pas tout de suite les conséquences.  « Lorsque j’ai été informée de ma victoire en tant que lauréate régionale du concours ‘Talents des cités’, je n’y croyais pas. J’étais dans une démarche plutôt expérimentale et ludique, je n’attendais rien en particulier. Mon ‘business plan’ à peine finalisé, je suis tombée un jour sur l’appel à candidature qui correspondait en tout point à mes critères de création, alors je me suis lancée ! »

BGE Provence Alpes Méditerranée Accès Conseil, l’agence qui accompagne Souad, ne tarde pas avant de l’informer de son prix dans la catégorie ‘Création’, et de ses chances de concourir pour la finale nationale. « Je n’ai pas été sélectionnée parmi les 14 finalistes, mais je suis ravie d’en être arrivée là. Gagner ce prix était un gage de validation professionnelle et de reconnaissance de ma dynamique entrepreneuriale », explique Souad. Un prix qui confortera sa confiance en elle et impulsera par la suite des projets de développement. 

L’Institut ‘Dermo Beauty by S ‘se situe 32 rue Proudhon à Tarascon. ©Dermo Beauty By S’

Aux attaques et autres remarques la décourageant d’installer son entreprise à Tarascon, Souad réplique fièrement par son attachement à sa ville natale, son charme et son authenticité. La région représente par ailleurs un avantage pour elle, au regard du peu de concurrents positionnés sur le marché des soins de peau technologiques. L’ouverture de l’institut en plein cœur d’une période critique n’a pas non plus découragé notre esthéticienne qui a bénéficié d’un PGE (Prêt garanti par l’État), en collaboration avec le réseau Initiative Pays d’Arles. « Toujours prévoir un plan B, même C, pour être parée à toute situation », voilà la devise du jour.

Outre les 2 000€ défiscalisés obtenus grâce à son prix, la tarasconnaise a bénéficié d’une belle mise en lumière dans les colonnes de la presse locale. La nouvelle se répandant telle une trainée de poudre, l’institut ‘Dermo Beauty By S’ a ainsi pu bénéficier d’une notoriété grandissante résultant du bouche-à-oreille et des quelques 60 clients satisfaits de son travail.

Une nouvelle technologie pour les soins anti-âge

« Je travaille dans un secteur qui évolue rapidement en raison des nouvelles technologies, je dois donc investir pour proposer les dernières tendances et avancées en matière de peau. » Souad n’est pas en reste puisqu’un nouvel équipement proposant « une technologie inédite dans la région » fera son apparition d’ici peu au sein de l’institut. La machine permettra un diagnostic précis de la peau et une expertise sur les différentes étapes de soin.

« Tous les protocoles sont validés par un dermatologue. »

Le procédé est d’une précision d’orfèvre, à l’aide d’une poignée manipulée par l’esthéticienne, la machine photographie le derme et l’épiderme afin d’établir un diagnostic avant et après soin et ainsi constater les bienfaits de la cure. Souad tient à le préciser, aucune injection n’est réalisée. La poignée aspire toutes les impuretés et infuse ensuite de l’acide hyaluronique ou de l’aloé vera afin de redonner souplesse et tonicité à la peau. « Tous mes protocoles sont validés par un dermatologue de Saint-Paul-de-Vence avec qui je travaille étroitement et qui me fournit des produits de la gamme complète Dermaceutic. »

©Dermo Beauty By S’

Pas de bistouri !

La lipocavitation proposée par l’institut est un traitement non-invasif qui aide à mincir, sans faire usage du bistouri. Cette technique indolore permet en moyenne de perdre 1 taille en 2 ou 3 séances sur la même zone.  Le procédé correspond à une émission d’ondes énergétiques qui forment des bulles d’air microscopiques à l’intérieur des cellules graisseuses. Ces cellules vont donc grossir jusqu’à se briser et libérer des lipides et l’eau qu’elles contiennent, qui seront évacués par les urines de façon naturelle. Avant tout traitement, Souad débute par un bilan personnalisé pour un parcours sur mesure et un diagnostic de peau. Chaque peau présente des caractéristiques et une typologie qui lui sont propres et donneront lieu à un soin approprié.

« La radiofréquence travaille sur l’ovale du visage, attenue les rides, apporte du galbe. »

Lisser les rondeurs et les courbes

La radiofréquence permet de traiter les surcharges graisseuses comme la cellulite (ventre, fesses, cuisses) et lutter contre le relâchement cutané du visage, notamment au niveau de l’ovale. La chaleur stimule la peau qui va fabriquer de nouvelles fibres de collagène. En chauffant de façon sélective simultanément la couche de graisse sous-cutanée et profonde, la radiofréquence augmente le métabolisme de la lipolyse des cellules adipeuses. Parallèlement, la chaleur induit la rétraction des fibres de collagène préexistantes. L’effet de rétraction est immédiat, donnant un coup d’éclat visible et une meilleure fermeté de la peau. « La machine permet à notre peau d’apporte le meilleur d’elle-même » aime à le rappeler Souad.

Espace diagnostic de peau. ©Dermo Beauty By S’

La luminothérapie laisse l’acné dans l’ombre

Souad réserve également à sa clientèle un passage en luminothérapie. La luminothérapie par LED (Light-emitting diode), traitement esthétique stimulant la régénération des cellules, permet de lutter contre le vieillissement prématuré des cellules, de favoriser la cicatrisation et d’accélérer la synthèse de collagène pour une meilleure élasticité des tissus. Il permet également de traiter l’acné inflammatoire en rééquilibrant le sébum.

Espace de luminothérapie. ©Dermo Beauty By S’

« Les soins continuent à agir dans les jours qui suivent, donc cela nécessite beaucoup d’hydratation. La radiofréquence travaille sur l’ovale du visage, attenue les rides, apporte du galbe. Je prends systématiquement des photos avant et après le soin, et mes clients sont très satisfaits. »  Vigilance oblige, Souad tient à sensibiliser sur les séances trop régulières qui peuvent entrainer des effets contre-productifs et être dangereux pour la santé. 

Dermo Beauty By S’ propose également la dermopigmentation (maquillage permanent), le lifting colombien galbant et augmentant le volume fessier et un soin innovant tout-en-un Hydra Skin By S, complet et hydratant. L’Institut se situe 32 Rue Proudhon, 13150 Tarascon. Conformément aux dernières mesures gouvernementales, l’institut est momentanément fermé. Téléphone : 06.95.40.55.88

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