23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Palais des Papes : plus de 300 000 recherches mensuelles sur le net

SpaDreams, tour-opérateur spécialiste des séjours bien-être depuis 40 ans, vient de dévoiler le top 500 des attractions et sites touristiques les plus populaires d’Europe en matière de recherche sur internet*. Ce classement repose sur l’analyse des volumes de recherche mondiaux, en tenant compte non seulement de Google, mais aussi de Bing et des principales plateformes sociales telles que Tik tok, Instagram, Pinterest et You tube.

La France trust le podium
En tout, la France place 50 sites parmi les 500 premiers d’Europe sur un total de de 2 300 attractions et sites analysés. L’Hexagone réalise même le triplé avec les 3 premières places. A savoir  Disneyland Paris (13 690 340 recherches mensuelles), la Tour Eiffel (9 185 730) et le Mont-Blanc (8 748 850).

Près de 13,7 millions de recherches mensuelles sur le net pour Disneyland Paris, plus de 9 millions pour la tour Eiffel et 8,74 millions pour le Mont Blanc. La France prend les 3 premières places européennes. Source : SpaDreams.fr Crédit : D-stock/Adobe stock/DR

Quelle ‘e-attractivité’ pour les sites régionaux ?
Près de nous, c’est le Pont du Gard qui affiche la meilleure ‘e-attractivité’ en se classant 169e avec 821 840 recherches mensuelles (21e français). Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est ensuite la cité phocéenne qui est à l’honneur avec Notre-Dame de la Garde (365e et 369 900 recherches – 38e français) et le château-d’If (419e avec 306 920 recherches – 45e français).

En 428e position, le palais des papes à Avignon se positionne en 3e position régionale avec 302 750 recherches mensuelles (46e français). Le plus grand palais gothique du monde devance ainsi la promenade des Anglais à Nice (435e pour 302 460 recherches – 47e français) et le lac de Sainte-Croix, situé entre les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence au cœur du Parc naturel régional du Verdon (500e et 247 910 recherches – 50e français).

Dans la région, le pont du Gard affiche plus de 820 000 recherches mensuelles sur le net. Crédit : Adobe Stock-M. Studio

*Pour établir un classement complet et actuel des attractions touristiques en Europe, SpaDreams a comparé les volumes de recherche des principales attractions européennes. Celles-ci incluent des parcs de loisirs (parcs d’attractions, parcs animaliers, parcs naturels, etc.), des bâtiments (châteaux, palais, hôtels, bâtiments gouvernementaux, etc.), des espaces publics (parcs, rues, marchés, places, quartiers, etc.), des sites religieux (églises, monastères, temples, synagogues, mosquées, etc.), des sites historiques (ruines, mémoriaux, etc.), des statues/sculptures, des attractions naturelles (parcs nationaux, lacs, rivières, montagnes, plages, îles, etc.), des musées (musées, galeries, expositions, etc.) et des structures (tours, ponts, murs, etc.).
Les volumes de recherche mensuels mondiaux sur Instagram, Pinterest, TikTok, YouTube, Google et Bing ont été analysés, puis additionnés pour déterminer un volume de recherche total. Le classement européen comprend plus de 2 300 attractions dans 43 pays. Seuls les pays dont le territoire est principalement situé en Europe ont été pris en compte. L’Ukraine a été exclue du classement en raison de la guerre actuelle. Les petits pays comptent en moyenne 20 à 50 attractions évaluées, tandis que les grands pays en comptent entre 50 et 100.


Palais des Papes : plus de 300 000 recherches mensuelles sur le net

Cet été, nous contribuons à votre album photos de vacances, en vous proposant de découvrir, pour de vrai, les lieux les plus instagrammables de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Que vous soyez selfies ou paysages mémorables, le décor saura vous séduire. Tout d’horizon de la région « dans l’œil d’Insta ».

Le chêne de Venon, l’arbre star des Alpes françaises

Sous la neige, avec ou sans son beau feuillage, à contre-jour en ombre chinoise… Les possibilités de magnifier le chêne de Venon semblent infinies pour les amateurs de photographie. Il faut dire qu’il attire les regards, perché tout en haut d’une colline et parfaitement isolé. On le distingue clairement à des kilomètres à la ronde, en particulier depuis l’A41 dans la vallée du Grésivaudan. Peu surprenant dans ces conditions, qu’il soit considéré comme la 8e merveille du Dauphiné et qu’il entretienne la réputation d’être l’arbre le plus photographié des Alpes françaises.

La 8e merveille du Dauphiné à préserver

Pour s’en approcher, il faut se rendre au lieu-dit Pressembois (à pied depuis Gières en Isère, cela fait une jolie balade) et traverser un pâturage privé tout en pente. Le chemin est indiqué par une pancarte et même naturellement balisé au sol. Un panneau met en garde les visiteurs : l’arbre en péril est à protéger. Autrement dit, les feux de bois sont interdits, de même que le fait de couper ou endommager une branche, de graver sur le tronc ou encore de grimper. Ce chêne, qui serait âgé entre 300 et 400 ans, a su résister à plusieurs épreuves, notamment une tempête en 1992 qui lui a arraché une branche maîtresse ou encore à la foudre à deux reprises dans les années 2000. En février 2017, en lien avec l’Office national des forêts (ONF) et la commune de Venon, l’entreprise Puro Fairtrade Coffee et l’association Arbres ont dispersé sous ses branches, quelque cinq tonnes de matières végétales fraîches pour aider le chêne à développer ses racines. En avril 2017, il a été classé Arbre remarquable de France.

Il est possible de venir à pied depuis Gières jusqu’au chêne de Venon en partant de la rue des Arènes. Le parcours emprunte un chemin à travers bois qui coupe la route départementale en lacets. Il se poursuit dans le village en passant d’abord par la Faurie, puis le Champ-Duret. Le panorama sur la vallée du Grésivaudan et le massif de Chartreuse y est spectaculaire. Puis, on passe par Les Grandes-Vignes et devant les barrières du « château » de Venon. Enfin, sur la gauche, prendre le chemin de Pressembois et l’accès à l’arbre se fera sur la gauche avant la ferme de Pressembois. Il faut compter environ une heure et demie pour arriver jusqu’à l’arbre.

Le chêne de Venon est réputé pour être l’arbre le plus photographié des Alpes françaises © Caroline Thermoz-Liaudy
Une pancarte indique la direction du chêne de Venon © Thomas Richardson

L’escalier Mermet, quand le meilleur angle est celui d’en bas

Après les Alpes, cap sur Lyon. Au détour de la rue René Leynaud, dans les pentes de la Croix-Rousse, le passage Mermet s’est doté, en 2019, d’une fresque aux airs oniriques, réalisée par l’artiste Wenc et les habitants du quartier des pentes. Paré d’un dégradé bleu et blanc, l’escalier est rapidement devenu instagramable. Aujourd’hui encore, les touristes n’hésitent pas à venir découvrir l’œuvre, voire à grimper les 80 marches du passage. Caché, l’escalier est vêtu d’un manteau bleu. Cette fresque semble tout droit sortie d’un conte. Elle est aujourd’hui référencée comme un des lieux à voir lors d’une escapade lyonnaise.

« Un escalier qui était gris et glauque »

Si l’escalier est aujourd’hui une star des réseaux, il n’a pas toujours connu une telle attraction. « Au début c’était gris et un peu glauque, personne ne l’empruntait. Une fois qu’il a été peint, on a tout de suite vu que les gens se réappropriaient l’escalier. Puis ça a amené des touristes dans le quartier« , explique Caroline, ancienne présidente de l’association Quartier Capucins. Cette dernière, a fait appel à Superposition (l’association d’artistes a cessé ses activités en janvier 2022, Ndlr), et à Wenc en 2019. « Il est plus fade que sur les photos qu’on a pu voir mais même si on avait su, on serait venu, ça reste beau » souligne une famille venue de Niort, de passage à Lyon pour quelques jours. Un aspect moins éclatant déploré par les bénévoles, déçus que la Ville n’entretienne pas les contremarches. L’escalier demeure original et pour une fois, la récompense ne se trouve pas au sommet, mais bien en bas des marches.

L’escalier Mermet et ses 80 marches vertigineuses © Mathilda Ruiz-Yeste
 
La montée des carmélites, un autre escalier hautement « instagrammable » © Mathilda Ruiz-Yeste

En arpentant les pentes, d’autres marches se sont parées de couleurs. Les escaliers de la montée des Carmélites, avec ses contremarches fleuries et vives, se lient très bien avec la végétation qui l’encadre. Cette fresque orange, bleu et rose a été réalisée en septembre 2022 par l’artiste Bambi Bakbi, mais aussi par des habitants. Au bout de l’escalier, le plus ancien jardin de Lyon et son amphithéâtre des trois Gaules attendent les visiteurs avec la verdure, le calme et le repos comme récompense. En poursuivant, on peut se rendre rue Saint-Polycarpe, où se cache une micro-brasserie, la Beer Fabrique. « Ici, c’est comme un cours de cuisine mais on fait de la bière« , explique Lorris Martiningo, gérant et brasseur de l’établissement. Dans ces ateliers, les clients apprennent d’ailleurs des techniques de brassages qu’ils peuvent reproduire chez eux. Pour mieux aiguiser les papilles de ses visiteurs, la brasserie propose aussi des événements alliant cuisine et bière. Elle y a, par exemple, déjà décliné les thématiques de la gastronomie, du pâté en croûte ou des desserts.

Le château de la Bâtie d’Urfé digne des plus grands romans

Enfin, on peut terminer son escapade régionale par le Château de la Bâtie d’Urfé, à Saint-Etienne-le-Molard, dans la Loire. A l’origine, le domaine n’est qu’une grange monastique construite par des moines au XIe siècle. Après une reconversion en forteresse à partir du XIIIe siècle par les ancêtres de Claude d’Urfé, ce dernier fait appel à des artistes italiens pour transformer ce lieu dans le style de la Renaissance tel qu’il apparaît aujourd’hui. Fresque de coquillages, peintures murales, boiseries et tapisseries décorent l’intérieur et donnent au lieu un charme très particulier. En plus des décorations atypiques et soignées, le site se compose d’une grotte artificielle (la plus ancienne encore conservée en France), d’une chapelle et d’un sphynx. Cet ensemble offre aux photographes de multiples possibilités de réaliser des clichés remarquables.

Un joyau qui vient sublimer le lieu

En plus du bâtiment, le domaine de la Bâtie d’Urfé se distingue aussi par de magnifiques jardins qui bordent le château. D’inspiration française et italienne, ces jardins s’inscrivent directement dans l’air de la Renaissance. Aujourd’hui reconstitués tels qu’ils étaient à l’époque, les jardins sont entretenus et soignés au peigne fin. En été, la verdure du gazon et des buis contraste avec le blanc lumineux des murs du château. Au centre, une fontaine en marbre blanc équilibre et épure l’ensemble à la perfection. Là encore, la photographie se prête parfaitement au site, d’autant plus en été où la luminosité fait ressortir les couleurs.

Le site offre la possibilité de se rassasier au sein du restaurant installé sur le site même du château. Le restaurant L’Essentiel dispose d’une grande terrasse très adaptée pour la saison estivale avec vue sur les jardins et la bâtisse. A la carte : salades, planches et burgers cuisinés avec des produits locaux. Les clients ont aussi la possibilité de déguster un “menu forézien” à base de charcuterie et de cuisses de grenouilles. Le restaurant est ouvert du mercredi au dimanche midi et du vendredi soir et dimanche soir sur réservation. Les prix du repas varient entre 14 € et 25 €. Il existe également autour de la Bâtie d’Urfé de nombreux sentiers arpentant la plaine du Forez. Pour une petite sortie estivale, le “chemin d’Astrée” – en référence au roman d’Honoré d’Urfé – entre la bâtie d’Urfé et le pic de Montverdun, permet d’allier plaisir et découverte. Des panneaux expliquant le patrimoine forézien et le roman de l’Astrée sont disposés tout au long du chemin. Après avoir traversé le Lignon et arpenté des sentiers forestiers, la balade se termine au pic de Montverdun, offrant une vue à 360° sur la plaine du Forez et ses monts ainsi que sur les monts du Lyonnais. Pour relier les deux sites, il faut compter 45 min à pied.

Le site au charme si particulier © Arthur Chevalier
© Arthur Chevalier

Dossier réalisé par Thomas Richardson (Essor Loire), Mathilda Ruiz-Yeste (Tout Lyon), Arthur Chevalier (Essor Loire) pour Réso hebdo éco.


Palais des Papes : plus de 300 000 recherches mensuelles sur le net

Les offices de tourisme Isle sur la Sorgue Tourisme et Destination Luberon Cœur de Provence viennent d’organiser la première édition de l’événement ‘Instameet en Luberon’ dont l’objectif est d’inviter des influenceurs à faire découvrir le territoire à leur communauté.

Isle sur la Sorgue Tourisme et Destination Luberon Cœur de Provence ont reçu une dizaine d’influenceurs dans le cadre de la première édition de l’événement ‘Instameet en Luberon’, qui a été un véritable succès. Tous influents sur le réseau social Instagram, ils ont découvert les paysages provençaux à bord d’un combi van Volkswagen et l’ont fait découvrir à leurs abonnés par le biais de la caméra de leur téléphone. Le van, très en vogue sur les réseaux sociaux depuis plusieurs mois, les a conduit à la découverte du patrimoine vauclusien.

Après un petit déjeuner à la Forêt des Cèdres de Cabrières d’Avignon, le groupe a pu faire une balade à VTT et en trottinette électrique jusqu’à la Venise Comtadine, l’Isle-sur-la-Sorgue. Les influenceurs se sont ensuite rendus à Oppède pour une pause déjeuner au Domaine de la Garelle. L’occasion idéale de découvrir les vins du Luberon. Pour finir cet ‘Instameet’ en beauté, ils ont pu profiter de la nature et des paysages lors d’une randonnée d’une heure et demi entre Maubec et Oppède-le-Vieux.

En tout lors de cet événement, ce sont plus de 200 stories qui ont été publiées par les influenceurs, qui ont atteint une communauté totale de 37 700 personnes. Pour retrouver les photos de cette journée, rendez-vous sur les profils Instagram des influenceurs : @une_fille_du_soleil, @violaine_pradon, @lescheminsdetraverse, @p._laetitia , @julie__arena, @melou030, et @ninou_mrl

V.A.

https://echodumardi.com/tag/instagram/   1/1