24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Grand Delta Habitat, édition du nouveau livret social et solidaire

Lors d’un Delt’apéro, réunion d’information ponctuelle conviant ses partenaires sur un sujet choisi, Grand Delta Habitat a présenté son nouveau livret social et solidaire. Celui-ci aborde les divers programmes de la coopérative tels que l’accès sécurisé à la propriété, l’accompagnement social et l’insertion des jeunes par le logement, la lutte contre l’isolement des séniors et les familles en difficulté. Créé en 1966, Grand Delta Habitat a constitué un patrimoine de 39 375 logements accueillant 94 000 personnes.

«C’est vrai, nous faisons partie du monde économique dans lequel, bien entendu, nous devons réaliser des résultats, d’abord pour les gens que nous accueillons et ensuite parce que nous nous impliquons dans le pacte social et le contrat de solidarité, » a rappelé Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat.

157 ménages devenus propriétaires
Dans le détail, on y trouve le parcours résidentiel sécurisé qui permet, chaque année, à 120 locataires d’accéder à la propriété, grâce à un programme d’accession sociale sécurisé pour prévenir les accidents de la vie. Cette année, 157 ménages sont devenus propriétaires. Actuellement plus de 1 500 logements sont proposés à la vente aux locataires occupants –notamment avec les dispositifs en Prêt social location-accession (PSLA) et du bail réel solidaire (BRS)- grâce à un suivi personnalisé et à la sécurisation des conditions d’achat pour les acquéreurs. La coopérative a aussi pour objectif de développer son portefeuille de lots en gestion de syndic.

Au chapitre de l’aide aux jeunes
la coopérative a conçu un dispositif d’insertion qui se concrétise par des partenariats avec des associations en direction de jeunes fragiles en direction de logements relais et à des baux glissants. Il s’agit, plus précisément, de personnes en rupture de logement, ou victimes de violences, ou souffrant de troubles de la santé mentale, ou demandeurs d’asile, ou de mineurs non-accompagnés. Près de 417 logements leur sont ainsi dévolus.

1 491 familles accompagnées
Ces familles sont accompagnées en cas de vulnérabilité économique et/ou sociale par 15 chargées de développement social via un process de diagnostic, d’utilisation des dispositifs d’aide et de demandes de mutation. 52 ménages vulnérables ont ainsi été pris en charge en 2023.

Faire face aux ruptures de la vie
Qu’il s’agisse d’un départ rapide du foyer ou de précarité, la Ressourcerie Delta Collect’, lieu de récupération et de stockage de mobilier et d’électroménager d’occasion, a permis d’équiper 50 familles et de redistribuer 650 éléments mobiliers en parfait état de fonctionnement. Delta Collect a ainsi réalisé, en 2023, le déménagement de 51 logements -dont les mobiliers et objets ont été laissés sur place puis déménagés et stockés dans un hangar de GDH de 1 290m2.

Les différents outils d’aide de Grand Delta Habitat totalisent 790 000€
Pour faire face à la hausse du prix de l’énergie, Delta énergie soutient 1 813 locataires pour un montant de 280 000€ via également les Chèques énergie.
Soli’aide est un dispositif d’aides à la quittance co-financé par Soli Al et GDH. En 2023, 319 locataires ont ainsi été aidés à hauteur de 257 000€.

Le fonds social & solidaire prend en charge jusqu’à 30% d’un impayé au départ du locataire qui respecte son échéancier. Le Siil, Secours interne aux impayés de loyer traite, lui, des dettes élevées et permet un montage financier global avec d’autres partenaires financiers. Egalement, GDH étudie avec la Caf (Caisse d’allocations familiales), des solutions pour éviter les suspensions d’APL (Aide personnalisée au logement).

Plus de 11 900 locataires GDH ont plus de 65 ans
GDH dédie, chaque année, 300 logements aux seniors. Dans ceux-ci, les baignoires y sont remplacées par des douches, les volets y sont motorisés, et des systèmes de domotiques installés afin de préserver, le plus longtemps possible, l’autonomie des locataires. Ces logements sont placés, de préférence, en rez-de-chaussée et à proximité des commerces, transports, services de santé, et des dispositifs de lien social. Ces habitats sont désormais programmés dans toutes les opérations de réhabilitation et programmes neufs. Un animateur Alter senior a été embauché pour animer deux résidences Alter senior. Il travaille, d’une part, à être en lien avec les seniors et ainsi les aider à lutter contre l’isolement social et favorise, d’autre part, le lien entre les locataires.

Végétalisation, jardins partagés, vergers
La coopérative travaille à un environnement embelli et apaisé des bas d’immeubles avec le développement de forêts comestibles –plantations d’arbres fruitiers- dans des espaces urbains végétalisés et à la création de jardins partagés qui permettent aux habitants de se rencontrer. Près de 300 personnels ont ainsi été déployés sur le terrain pour maintenir le dialogue des locataires avec GDH et les territoires partenaires. Depuis 2022, les équipes de proximité proposent également des visites de courtoisie à domicile pour créer du lien, anticiper les dysfonctionnements techniques et les conflits, les mutations, identifier les publics vulnérables, encourager le maintien à domicile.

Insécurité et incivilités, 523 caméras de surveillance
GDH a augmenté son arsenal lié à la sécurité via des interphones, des accès contrôlés et des caméras de surveillance. La coopérative a signé des conventions avec la Préfecture du Var, les Tribunaux judiciaires de Toulon et Draguignan, la Direction départementale de la sécurité publique du Var et entre bailleurs sociaux. Objectif ? Prévenir les atteintes aux personnes et aux biens, tout en responsabilisant les locataires.

19 associations subventionnées
La Fondation GDH est dotée de 150 000€ pour soutenir ses partenaires associatifs. Près de 13 des 19 projets subventionnés en 2023 concernent les Quartiers prioritaires de la Ville (QPV) pour intervenir sur l’Amélioration de la qualité de la vie ; la Culture et l’éducation ; la Convivialité et le sport et l’Insertion sociale et économique.

Les 14 agences GDH
se situent à Bollène, Orange, Carpentras, Sorgues, Avignon-Saint-Jean, Avignon-les-Sources, Le Pontet, L’Isle-sur-la-Sorgue, Apt, Cavaillon, Nîmes, Salon-de-Provence, Marseille et Nice. Le livret social et solidaire ici.

Rémi Marti, directeur de la proximité et Michel Gontard, président de GDH, Copyright GDH

Grand Delta Habitat, édition du nouveau livret social et solidaire

Face, la Fondation agir contre l’exclusion, de Vaucluse met les bouchées doubles pour une société encore plus inclusive et solidaire. Bilan de l’activité de la structure suite à son AG annuelle.

L’Assemblée générale de l’association Face Vaucluse (Fondation agir contre l’exclusion) de Vaucluse vient de se tenir dans les locaux du Rouge-Gorge à Avignon où le président, Pierre-Hubert Martin (Délégué Territorial du Groupe la Poste 84) et la directrice, Carol Isouard-Pauleau ont accueilli les adhérents (qui ont doublé en un an). Ils font tous partie de grandes entités (Enedis, Engie, GRDF, Veolia, GSE, AFPA, Suez, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la CAF, la MSA, la Préfecture, le Trésor Public, McCormick, Manpower).

Un engagement vers les autres
Mécènes, bénévoles, ils et elles sont des acteurs incontournables du département (Grand Deltat Habitat, Eiffage, Colas, Saint-Gobain, ASF Vinci, Carrefour, Auchan, Moscatelli, Chocolaterie Castelain, Agis, Chabas, Ecomin d’Avignon…) engagés vers les autres, les chômeurs, les étudiants précaires, les retraités, les habitants des quartiers éloignés de l’emploi ou de la vie sociale et ils font tout pour qu’ils se rapprochent du monde de l’entreprise ou qu’ils ne restent pas seuls dans leur bulle.

Les entreprises partenaires de Face Vaucluse

Près de 2 000 collégiens à la rencontre des entrepreneurs locaux
Régulièrement, ils organisent des visites de leur société, parlent des filières, de la formation, des métiers qu’elle propose, de leurs besoins en main d’œuvre. Par exemple lors du dernier « Forum de l’Emploi par l’Alternance » au MIN de Saint-Chamand, 12 entreprises et 95 candidats étaient présents. En 2023, 1 869 collégiens et lycéens ont pu avoir une rencontre avec des chefs d’entreprises mais aussi avec l’Armée de l’Air et de l’Espace. En tout, les 52 actions menées par Face Vaucluse, en partenariat avec 72 entreprises, ont concerné 12 111 bénéficiaires en 2023.

Eviter aussi la fracture numérique
Avec la dématérialisation des démarches (Impôts, Caisse d’Allocations Familiales, paiement en ligne des factures d’électricité, du gaz, de la téléphonie), nombre de particuliers, victimes d’une fracture numérique, démunis face à internet, sont guidés par Face 84. Ils sont aidés dans leurs accès aux droits à la santé, au logement, à l’énergie et peuvent ainsi sortir de leur isolement social. Deux écrivains publics apportent leur aide dans la rédaction de lettres aux services publics. Par exemple, l’an dernier, chaque semaine, 4 permanences étaient dédiées (2 à Avignon, 2 à l’AFPA du Pontet) et 600 personnes, dont 43% de femmes ont été reçues par les médiateurs de la Face pour remplir leur dossier de désendettement ou une démarche de santé, car tout le monde ne connait pas forcément ses droits en matière de santé.

Pierre-Hubert Martin, président de Face 84, et, Carol Isouard-Pauleau, directrice de structure.

Comme Pierre-Hubert Martin est ‘patron’ de La Poste en Vaucluse, 51 310 personnes ont reçu un coup de pouce, tout au long de l’année, dans 9 bureaux d’Avignon (République – Place Pie -Olivades, Pont-des-2-Eaux, Saint-Jean), Le Pontet, Cavaillon, Carpentras et Orange face aux automates qui délivrent un timbre ou un accusé de réception pour une lettre envoyée en recommandé.

« Œuvrer en faveur d’une société responsable, inclusive et solidaire. »

Pierre-Hubert Martin, président de Face 84

Lors de l’Assemblée Générale, il a d’ailleurs évoqué les ‘30 ans de la Face’ au plan national, que préside l’ancien premier ministre Jean Castex, célébrés à Marseille au cours desquels a été signée une convention avec le Président de la Région Sud, Renaud Muselier. Il a aussi parlé d’un partenariat avec l’Université d’Avignon pour se rapprocher des étudiants qui, depuis le Covid et l’inflation traversent des moments de plus en plus difficiles pour se nourrir, se chauffer ou pour les aider à combattre discrimination, exclusion et inégalités.

« Les financement publics et privés ont nettement diminué en 2023. explique le président de Face 84. Nous devons donc mener des actions d’urgence, dans la recherche d’un emploi pour les uns, ou pour sortir les autres de la précarité financière, numérique, énergétique ou sociale. Nous espérons pouvoir compter sur votre présence, votre soutien et votre détermination inextinguibles pour œuvrer en faveur d’une société responsable, inclusive et solidaire » a-t-il conclu.


Grand Delta Habitat, édition du nouveau livret social et solidaire

Insercall, La Cité de l’emploi et Avignon Musées proposent ce vendredi 19 avril, au Palais du Roure, une rencontre professionnelle ludique et culturelle qui s’intitule « le CV des légendes. » Avec ce format qui est réédité pour la seconde fois, les deux entités qui sont également rejointes par l’association Passerelle sur ce projet, souhaitent optimiser les candidatures des participants, élargir leur réseau professionnel tout en favorisant un accès libre à la culture. 

Un « serious game » pour mieux appréhender les démarches liées à l’emploi 

L’exercice de l’entretien d’embauche est redouté par l’ensemble des chercheurs d’emplois. Le stress lié à l’envie d’obtenir un « job » tétanise souvent les candidats. La présentation d’un CV clair, concis et percutant est tout aussi important et cela nécessite un travail en amont qui est capital. 

C’est dans cette optique de préparation que le « CV des légendes » a mis en place une expérience très innovante sous la forme d’un jeu grandeur nature. Ce format consiste à enlever toute forme de pression au candidat en le plaçant en acteur, et non en sujet. Une manière plus éducative et divertissante d’appréhender les étapes de la création du C.V et de l’entretien d’embauche.

Un bon moyen également de gagner en performance et en confiance en soi sans contourner la recherche d’excellence, car en déplaçant l’enjeu, on ne le dissout pas, mais on apprend à le contrôler. Ce jeu se déroulera en plusieurs étapes avec une épreuve finale qui permettra aux candidats de se confronter avec des entreprises et des partenaires. Un test en grandeur nature qui offrira aussi aux candidats la possibilité de renforcer leur réseau professionnel. 

La possibilité d’incarner Frédéric Mistral 

Toujours dans l’optique d’apprendre et de s’améliorer de manière ludique, « le CV des légendes » a mis en place un dispositif tout aussi ludique qu’éducatif. Les candidats auront l’opportunité, après une visite d’un musée créée pour l’occasion de se replonger dans l’époque du XIXᵉ siècle et de Frédéric Mistral. L’idée sera pour les participants de se poser les interrogations : « Et si Frédéric Mistral s’était téléporté en 2024 ? Quels postes pourrait-il viser ? Comment l’aider à préparer sa candidature ? ». 

Un rôle de conseiller envers le prix Nobel provençal qui se fera par deux afin de renforcer la cohésion et l’esprit d’équipe. Les candidats auront le loisir de choisir parmi un éventail de noms célèbres qu’ils devront aider dans leurs étapes de recherche d’emploi en 2024. On retrouve par exemple Jeanne de Flandresy, John Stuart Mill, etc. Trois niveaux seront nécessaires pour compléter cette étape du jeu et à l’issue de celle-ci, chaque équipe se verra attribuée une mention spéciale par le jury. 

Mélanger insertion et culture sur le long terme 

Adeptes des « pas de côtés », insercall,pilote du projet, et la Cité de l’emploi sont aussi friandes de projets collaboratifs et de mises en synergies. La première édition qui s’était déroulée au printemps 2023 au Palais du Roure, avec un accueil au musée Calvet dès l’automne suivant, avec les rencontres professionnelles poétiques et ludiques « Ces mots qui me dessinent ».

En 2024, Avignon Musées réaffirme son engagement pour l’accès à la culture pour tous, sa sensibilité sur le sujet de l’insertion professionnelle, et sa capacité à inventer de nouvelles formes de médiation culturelle. 

Pour cette nouvelle édition, l’association Passerelle rejoint l’aventure avec quelques salariés participants. Elle se tiendra aux côtés de Face Vaucluse et le club vauclusien « les entreprises s’engagent » qui seront aussi de la partie aux côtés d’entreprises partenaires et d’acteurs locaux.

Un concept né à Lens 

C’est en 2022 que Gwenaël Bourboulon, directrice d’insercall, tombe par hasard sur une émission de radio qui relate l’expérience originale menée, trois ans plus tôt, par Pôle Emploi Hauts-de-France et le musée du Louvre-Lens.

Le déplacement opéré pour les chercheurs d’emploi grâce à la rencontre des mondes de l’insertion et de la culture avait donné des résultats très positifs en termes d’engagement, d’outillage et de capacité à se recentrer ensuite sur son propre projet.

Emballée par ce concept, la directrice contacte le chargé de projets de médiation du musée : Ludovic Demathieu. Ravi d’imaginer que le projet pourrait « s’exporter », il accepte de partager son expérience. C’est ainsi que naîtra quelques mois plus tard la première édition du CV des légendes, une version remaniée du projet lensois, librement adaptée pour le territoire avignonnais.

Infos pratiques : « CV des légendes. » Samedi 18 mai à 18h. Exposition des CV des légendes lors de la nuit européenne des musées, Palais du Roure, 3 rue du collège du Roure, Avignon. Vendredi 19 avril de 10h à 13h. Candidatures des personnages historiques devant des entreprises et partenaires et remise spéciale aux joueurs, Palais du Roure, 3 rue du collège du Roure, Avignon. 


Grand Delta Habitat, édition du nouveau livret social et solidaire

Le club de BMX de Sarrians vient de signer une convention avec le Ministère de la Justice afin d’accueillir des jeunes condamnés à des Travaux d’intérêts généraux (TIG). Si une centaine de structures vauclusiennes ont déjà mis en place ce type de partenariat, il s’agit seulement du second club sportif à faire de même dans le département.

« Nous avons eu la chance de recevoir beaucoup pour faire grandir ce club afin qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui. En retour, il nous a semblé normal de redonner à ce territoire », insiste Stéphane Garcia, le président du club de BMX de Sarrians pour expliquer la convention qu’il vient de signer avec le Ministère de la Justice afin d’accueillir des jeunes condamnés à des Travaux d’intérêt généraux (TIG).

Après l’Orange football club, il s’agit seulement du second club du département à signer ce type de partenariat dans lequel une centaine de structures se sont déjà engagées en Vaucluse.

Dans ce cadre de cette convention, 3 jeunes du Comtat Venaissin accompagnés par le SPIP 84 (Service pénitentiaire d’insertion et de probation de Vaucluse) vont être accueillis simultanément dès cette semaine au sein du club sarriannais. Pris en charge par 3 parrains, ils participeront à l’entretien, au nettoyage et au fonctionnement du site sportif figurant parmi les 4 CPJ (Centres de préparation aux jeux) de Vaucluse désigné dans le cadre des ultimes préparatifs des JO Paris 2024. Deux jeunes aideront des entraineurs, notamment dans la mise en place des ateliers de travail, et un autre jeune sera sous les ordres du responsable logistique du site.

Bien évidemment, ces jeunes, dont la sanction la plus lourde s’élève pour l’un à 210 heures de TIG, ont été seulement condamnés pour de petits délits (circulation sans permis, conduite sous l’empire de l’alcool ou de stupéfiants, outrages et rébellion…). Cette alternative à l’incarcération a donc pour objectif de donner une seconde chance à ces jeunes Vauclusiens.

« Notre but est d’essayer d’accompagner avec bienveillance ces jeunes vers la réussite. »

Stéphane Garcia, président du club de BMX de Sarrians

« Notre but est d’essayer d’accompagner avec bienveillance ces jeunes vers la réussite, d’offrir des perspectives, espère le président du club de BMX. Et si on arrive à ce qu’un seul d’entre eux devienne bénévole ou s’investisse dans une association alors nous aurons gagné. »

Comme à l’accoutumé, si l’annonce de ce type de démarche a généré une série de commentaires désobligeant sur les réseaux sociaux, « l’ensemble des membres du club est ravi de cette initiative » se félicite Stéphane Garcia.

L’actuelle convention, signée notamment en présence de Bernard Roudil, sous-préfet de Carpentras, et Annie Perez, référente territoriale du travail d’intérêt général Vaucluse pour le SPIP est valable pour une durée de 5 ans, renouvelable.

« De quoi atteindre les JO de Los Angeles », annonce Stéphane Garcia, heureux d’offrir cette nouvelle chance dans le cadre d’un club accueillant l’équipe de France de BMX ainsi qu’un champion du monde de la discipline qui a tout pour devenir un modèle référence.


Grand Delta Habitat, édition du nouveau livret social et solidaire

Face, c’est l’acronyme de la Fondation agir contre l’exclusion. La semaine dernière, au siège de McCormick France (herbes aromatiques et poivres Ducros ainsi que les aides à la pâtisserie Vahiné), sur le Pôle d’Agroparc à Avignon, Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse est venue signer le Paqte (Pacte avec les quartiers pour toutes les entreprises).

Ce dispositif, qui date des années 2010, avait été lancé par l’ancien patron d’Enedis dans le département, Patrice Perrot. Il s’agissait d’une charte entre les entreprises, les quartiers difficiles d’Avignon (Saint-Chamand et Monclar) les écoles et l’Etat, pour « Réaffirmer des valeurs de solidarité, de cohésion sociale, d’égalité des chances et de traitement ». Une façon d’aider les personnes en difficulté à se réintégrer dans le monde du travail.

Une passerelle entre le monde de l’école et celui des entreprises
Petit à petit, plusieurs entreprises ont adhéré : La Poste, GRDF, Veolia, Suez, Colas, Chabas, Mc Cormick, BNP Paribas, le groupe Berto. Un suivi individuel auprès des jeunes en difficulté a été mis en œuvre pour les former puis leur proposer un emploi durable, même s’ils n’avaient ni qualification ni diplôme. Une sorte de passerelle entre le monde de l’école et celui de l’entreprise, entre l’offre et la demande. Une façon de favoriser l’ancrage de l’entreprise dans son environnement social local et pas seulement économique.

Cette signature, c’était donc le moment de renouveler cet engagement pour 4 ans et d’accueillir de nouvelles entreprises impliquées dans cet acte de solidarité sociale pour retisser des liens de proximité et de confiance. Par exemple, pour les adultes, faciliter le règlement de contraventions ou de factures impayées, mieux identifier les carences dans les quartiers. Pour les jeunes, leur faire découvrir le monde de l’entreprise et ses métiers et enfin pour les filles leur montrer qu’elles peuvent être actrices de leur vie professionnelle. Un cursus global pour lutter contre l’exclusion, la discrimination et la pauvreté.

« Nos entreprises s’engagent. »

Arnaud Ronssin, nouveau directeur général de Mc Cormick France

« Nos entreprises s’engagent, » martèle le nouveau directeur général de Mc Cormick France, Arnaud Ronssin*, lui qui est à la tête de 600 salariés en Vaucluse sur les plateformes d’Avignon, Monteux et Carpentras. « Elles sont inclusives, elles permettent l’émancipation par le travail et la dignité retrouvée » ajoute la Préfète.
La directrice de Face, Carol Pauleau insiste sur la montée en puissance de l’association : «A ce jour, nous recensons 4 617 bénéficiaires de ce pacte, dont 906 jeunes, même si tout n’a pas été comptabilisé. Grâce aux interventions dans les écoles et les collèges pour faire connaître les métiers, grâce aux stages en entreprises pour les élèves de 3e, grâce à l’apprentissage, un bon nombre ont été recrutés et ont signé un CDI. »

Témoignages et soutiens des entreprises de Vaucluse
Robert Bonnefoy, le patron de la scierie ouverte par son grand-père en 1932 témoigne : « Nous faisons de la RSE – Responsabilité sociétale de l’entreprise – sans le savoir depuis des années ». Le président du directoire du Groupe Berto (spécialisé dans la location de camions), Norbert Zoppi insiste : « Nous avons 5 000 salariés, dont 400 en Vaucluse, nous avons besoin de mécaniciens ou de directeurs d’exploitations, nous proposons une progression de carrière, nous sommes tous convaincus que nous devons donner une 2e chance aux jeunes. »

« Nous sommes tous convaincus que nous devons donner une 2e chance aux jeunes. »

Norbert Zoppi, président du directoire du groupe Berto

Le directeur territoire Avignon de la BNP, Nicolas Tournois ajoute : « Quand un réfugié trouve un emploi, nous lui ouvrons immédiatement un compte pour qu’il puisse voir son salaire versé en toute sécurité ».  Pierre Chabas pour la société éponyme précise : « Nous existons depuis 120 ans, nous travaillons dans un milieu sale, bruyant et polluant avec des camions utilitaires et industriels, mais je vous assure qu’on peut s’y épanouir ! ». Même son de cloche pour François-Xavier Deshorgue chef d’agence de l’entreprise de travaux publics et de génie civil Colas: « Nous sommes une filiale de Bouygues, nous sommes leader de la construction de routes. En ce moment, nous avons 40 chantiers dans le département, c’est une palette de vrais métiers, une aventure humaine quand on travaille par – 5° en hiver et + 40° l’été. Nous prenons environ 30 stagiaires par an et la plupart du temps, on les embauche à la fin. »
La préfète, Violaine Démaret conclura à l’adresse des entrepreneurs engagés et de la Mission locale : « Vous êtes au service du pays, vous valorisez cette action de politique publique envers les plus éloignés du monde du travail pour leur remettre le pied à l’étrier ».
Contact : Face Vaucluse – 1, Rue Mozart – Avignon. 04 90 87 77 50. www.facevaucluse.com

*Arnaud Ronssin, 44 ans, diplômé de l’ESC Rennes et d’un MBA de l’université de Texas A&M, a fait toute sa carrière dans le secteur de l’agroalimentaire. Il débute, en 2002, chez Danone en tant que commercial pour accompagner le développement de la marque Lu pendant 7 ans. Après le rachat par Mondelez International de la branche biscuits de Danone, il est responsable pendant 7 ans du développement commercial de la catégorie café, chocolat et confiserie en France et au Benelux. En 2017, il rejoint le groupe MOM (Materne et Mont-Blanc) en tant que directeur des clients nationaux, avant de prendre, en 2021, le poste de directeur des ventes McCormick France.


Grand Delta Habitat, édition du nouveau livret social et solidaire

A l’occasion de la 26e édition de la semaine européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap « SEEPH », qui s’est déroulée du 14 au 18 novembre, les équipes Orano Tricastin se sont engagées pour promouvoir les initiatives permettant d’avoir un autre regard sur le handicap et l’accueil à la différence au sein de l’entreprise.

« Valoriser l’insertion professionnelle, l’inclusion et l’égalité des chances font parties des engagements d’Orano. Au sein du groupe se sont près de 700 personnes qui bénéficient de la reconnaissance de qualité de travailleur en situation de handicap. A l’échelle de la plateforme industrielle Orano Chimie-Enrichissement, le taux d’emploi de salariés en situation de handicap est de 6,01% » explique Christine Koutcherawy, référence handicap du site.

Au cours de la semaine européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap (SEEPH 2022), qui s’est déroulée du 14 au 18 novembre, différentes actions ont été organisées à l’attention des salariés sur le site Orano Tricastin, comme par exemple, une collecte de matériaux recyclables au profit de l’association « Les Ailes de mon cœur » à Pierrelatte dont les fonds issus du recyclage sont reversés à des associations de soutien aux personnes en situation de handicap et pour la lutte contre le cancer.

Des témoignages de salariés en situation de handicap ont également été partagés auprès des équipes pour leur permettre de mieux découvrir les dispositifs d’aménagement réalisés au poste de travail grâce à l’accompagnement d’une équipe sur site multidisciplinaire composée d’une référente handicap, d’une ergonome et du Fablab (laboratoire innovant d’impression 3D).

Autre temps fort de cette semaine, les DuoDays : trois salariés ont accompagné trois personnes en situation de handicap pour leur faire découvrir leur métier durant une journée en immersion.

J.R.


Grand Delta Habitat, édition du nouveau livret social et solidaire

Quel est le point commun entre un restaurant traditionnel et le restaurant d’insertion ‘Graines de piment’ qui a ouvert ses portes le mois dernier à Avignon ? Dans les deux cas les femmes et les hommes qui y travaillent sont au cœur du sujet. Mais pas tout à fait pour les mêmes raisons. Dans le premier cas tous les établissements vous le diront : ils ont beaucoup de difficultés à trouver du personnel. Certains réduisent leurs nombres de tables ou leurs amplitudes d’ouverture faute de main d’œuvre. 

Des difficultés à recruter
Avec la crise sanitaire et la fermeture prolongée des établissements beaucoup d’employés sont allés chercher du travail ailleurs. Souvent pour des horaires moins contraignants, voire de meilleures conditions de salaire… Moins nombreux, les candidats sont aujourd’hui devenus plus exigeants. On estime ainsi qu’un emploi de saisonniers sur trois reste encore à pourvoir pour cet été.  De l’autre côté, le restaurant Graines de piment, met des jeunes au centre de son projet en proposant à certains, sous mandat de justice, des jobs en cuisine ou en salle. Le restaurant comme un lieu d’accueil, de remobilisation et de valorisation des compétences acquises.  

Pour se remettre debout !
Pour les amateurs d’étymologie, il est intéressant de noter que le mot restauration vient du verbe restaurer – jusque-là rien de bien surprenant- mais au XIIe siècle restauration signifiait « remettre en état », « remettre debout ». On est bien dans le sujet comme on dit ! Pour revenir à nos restaurants  nous avons  donc d’un côté des restaurants qui cherchent du personnel et de l’autre un restaurant qui en forme. Peut-être qu’en se mettant en relation les deux pourraient s’entendre ? Cela ne pourrait sans doute pas satisfaire tous les besoins mais c’est une première étape qui pourrait créer une dynamique. On pourrait aussi proposer à d’autres cabossés de la vie de retrouver du travail et une place… à table ! 

Pas uniquement des endroits pour se sustenter
Du potentiel sur Avignon il n’en manque pas. On ne dénombre pas moins de 675 points de restauration (fast-food et ventes à emporter compris). Si on ne compte que les restaurants ça fait un établissement pour 135 habitants, ce qui place la cité papale en troisième position dans le classement départemental. La première place revient à Vaison-la-Romaine et la deuxième à l’Isle-sur-la-Sorgue. N’oublions pas que les restaurants ne sont pas uniquement des endroits pour se sustenter mais qu’ils sont aussi porteurs de convivialité, de partage et de mixité sociale. Des valeurs aujourd’hui, en ces temps difficiles, plus que nécessaires. 

En tout cas si vous êtes en quête d’une bonne table, dans un endroit magnifique (4, place de la principale) avec un accueil au top et tout cela à des prix légers, n’hésitez à faire une halte gourmande aux Graines de piment. Vous œuvrez pour ces jeunes et pour les autres restaurants de la ville. C’est aussi le moyen de saluer le travail fantastique que font tous ceux qui les encadrent. C’est aussi cela la solidarité.

Didier Bailleux

Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.


Grand Delta Habitat, édition du nouveau livret social et solidaire

Le groupe NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs) vient d’accueillir une dizaine de jeunes en Service militaire volontaire (SMV) afin de leur présenter son offre de formation. Ces derniers ayant ensuite la possibilité d’intégrer son école interne où l’entreprise de BTP, dont le siège est basé à Saint-Etienne-du-Grès, dispose de 4 centres et de 2 plateaux techniques.

Formation ‘maison’
Au programme pour ces jeunes en SMV : visite de l’école, de l’atelier matériel et ensuite entretiens individuels qui font suite à des réunions d’information collectives pendant lesquelles les jeunes se sont déclarés intéressés par le BTP. Ils seront ensuite intégrés dans une formation dédiée aux fondations et sécurisation des sols avant de venir en renfort des équipes NGE spécialisées dans ce métier et présentes partout en France. A terme, le groupe de travaux publics fondé en 2002 (anciennement Guintoli créé en 1947) souhaite proposer 30 postes (contrats de professionnalisation, contrats d’apprentissage et/ou contrats à durée indéterminée) à ces jeunes issus des centres du SMV.

« Allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi. »

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du partenariat signé en février 2021 entre NGE et le SMV afin de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi. A l’issue de ces 11 mois de coopération, NGE a déjà intégré une douzaine de jeunes qui ont bénéficié d’un dispositif de formation sur-mesure aux métiers du BTP, assuré par ‘Plate forme’ son école interne, reconnue CFA (Centre de formation pour les apprentis) depuis 2 ans dans les métiers de maçons VRD et d’aides monteurs caténaires notamment.
Un rythme que le groupe employant plus de 14 500 personnes (dont 8 000 sont actionnaires !) entend accélérer en faisant encore davantage appel aux jeunes du SMV.

« Cette convention de partenariat avec le SMV nous permet d’allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi, explique Bruno Pavie, directeur des ressources humaines de NGE. Notre groupe est depuis longtemps investi dans des dispositifs d’intégration de personnes exclues de l’économie avec un corps tutoral important et une culture de formation très ancrée. Nous aurons à cœur de leur faire découvrir et aimer nos métiers. »

« L’immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »

« NGE vient agrandir la famille des entreprises qui nous accompagnent dans notre mission et nous en sommes d’autant plus ravis que c’est la première entreprise de BTP, se félicite pour sa part Nicolas Madrigal, chef du Centre du Service militaire volontaire d’Ambérieu-en-Bugey. Les jeunes en difficulté ont du mal à se projeter dans un métier, leur immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »
Pour NGE, qui a déjà recruté 4 000 personnes par an en 2020 et 2021, ce partenariat permet ainsi de multiplier les sources de recrutement tout en entrant parfaitement en résonnance avec ses valeurs d’inclusion.
Avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros, NGE participe à la construction des grandes infrastructures et à des projets urbains ou de proximité en France et dans 16 pays à l’international.

A la découverte de la Plate forme, l’outil de formation de NGE.

Grand Delta Habitat, édition du nouveau livret social et solidaire

Les ‘journées CCMA’ (Caisse de Crédit Municipal d’Avignon) se sont déroulées il y a peu. Objectif ? Echanger avec les partenaires sociaux sur les missions de l’établissement et sur l’insertion.

La CCMA, sous la direction de Jean-Dominique Faedda, est le descendant direct des Monts de Piété. Celui d’Avignon est le plus ancien en France avec plus de 400 ans d’existence. L’établissement poursuit encore aujourd’hui son activité de service public avec le prêt sur gages, ce qui explique son caractère d’établissement public communal de crédit et d’aide sociale.

En parallèle, le Crédit Municipal d’Avignon, avec Philippe Blanc en tant que directeur adjoint, exerce une activité bancaire classique avec la gestion des comptes bancaires pour les particuliers, le financement de prêts à la consommation et de rachats de crédit. L’établissement compte 45 partenaires dont de nombreux CCAS (Centre communal d’action sociale) ou d’autres structures comme le Secours Catholique, l’UDAF30, l’association de consommateurs CLCV ou la Mission locale jeunes du Grand Avignon.

Un partenariat pour l’insertion des jeunes précaires

La dernière réunion a ainsi permis de mettre en exergue les difficultés de certains jeunes en précarité pour ouvrir un compte. Isabelle Gineste, directrice de la Mission locale jeunes Grand Avignon, attire l’attention sur le fait que pour percevoir des aides, notamment le PACEA jeunes (Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie), un dossier doit être constitué avec nécessité d’une domiciliation bancaire pour effectuer le versement de l’aide. La difficulté réside dans le refus des banques d’ouvrir des comptes bancaires pour ces jeunes sans revenus.

Un partenariat avec le Crédit Municipal a été mis en place, permettant ainsi l’ouverture de comptes bancaires et le déblocage de situations dramatiques. Ce partenariat a été encouragé par les élus locaux qui administrent la Mission locale et le Crédit Municipal et notamment Isabelle Portefaix, adjointe au maire d’Avignon. Une convention de partenariat avec le Crédit Municipal existe aussi pour les mineurs étrangers non accompagnés gérés par le Conseil départemental.

Lire aussi : Banques et Mission locale jeunes Grand Avignon : ensemble pour l’insertion durable

Le Droit au compte

Gilles Duquénois, directeur départemental de la Banque de France Vaucluse, a tenu à rappeler la procédure de Droit au compte. Celle-ci permet à une personne qui s’est vu refuser l’ouverture d’un compte bancaire de saisir la Banque de France. Cette dernière désigne un établissement bancaire qui aura l’obligation d’ouvrir un compte bancaire fonctionnant avec des conditions particulières et des services minimums gratuits. Ce recours auprès de la BDF peut se faire en ligne sur le site internet, sur place ou par courrier. Il suffit de compléter un imprimé spécifique, ne pas posséder de compte bancaire et produire un justificatif d’identité en cours de validité, un justificatif de domicile récent, ou à défaut un certificat d’hébergement avec pièce d’identité de l’hébergeur. Par ailleurs, l’établissement bancaire qui refuse l’ouverture a l’obligation de proposer de s’occuper des démarches auprès de la BDF.

CCAS du Pontet, d’Orange, Secours Catholique…

Le microcrédit est une solution qui permet aux personnes ne pouvant pas accéder aux crédits classiques de financer des besoins indispensables à leur insertion sociale ou professionnelle. Les partenaires sociaux sont unanimes sur l’utilité du dispositif. Le CCAS du Pontet donne l’exemple d’un financement de la réparation d’un véhicule nécessaire pour une promesse d’embauche. Le Secours catholique évoque le financement d’un permis de conduire. Le CCAS d’Orange indique qu’en relation avec le Crédit Municipal, il suit également un dossier impayé afin d’accompagner la personne. La dispositif peut également servir pour régler des frais médicaux (frais dentaires,…) ou la réparation ou l’achat d’une machine à laver.

Le Microcrédit personnel accompagné a été mis en œuvre par le Crédit Municipal d’Avignon il y a 5 ans. Cependant, le prêt sur gage depuis 1610, représente déjà une forme de microcrédit. Le montant moyen est de 600€. Le montant prêté dépend de la valeur estimée de l’objet déposé en gage au Crédit Municipal. La personne récupère son objet lorsqu’elle rembourse le prêt. Elle peut choisir de prolonger le prêt en réglant uniquement les intérêts. Le prêt d’argent est immédiat après estimation de l’objet et peut être versé en espèces jusqu’à 3000€.

Aller au-delà de la commune

Les CCAS gèrent uniquement les demandes des administrés de la commune ce qui pose un problème pour ceux qui dépendent de CCAS de communes non partenaires. Pour le Crédit Municipal, la solution réside dans le partenariat avec des associations couvrant une zone plus large que le territoire communal. C’est ce qui est possible, notamment avec le Secours Catholique et l’UDAF30.

Les partenaires sociaux prennent en charge les demandes de microcrédit et recueillent les pièces nécessaires. Les demandes sont transmises au Crédit Municipal pour validation. Tous félicitent la réactivité du Crédit Municipal dans le rendu des décisions. Le partenaire social peut être sollicité en cas de problème. Le CCAS de Morières rembourse les ¾ des intérêts du prêt à la fin du prêt lorsqu’il est remboursé.

Offre spécifique pour clients fragiles

Dans le cadre de l’inclusion bancaire, une proposition d’offre spécifique de services doit être proposée aux clients fragiles financièrement. L’offre prévoit un montant mensuel de frais de tenue de compte plafonné à 3€. Pour les clients qui acceptent cette offre, le montant des frais d’incidents et plafonné à 20€ par mois ou 200€ par an. Ceux qui n’ont pas accepté l’offre voient ces frais plafonnés à 25€ par mois.

Cependant, certains clients n’acceptent pas cette offre, car ils veulent conserver la possibilité d’utiliser un découvert ou une carte bancaire classique plutôt que celle à autorisation systématique du compte. Cette offre est toutefois temporaire, un retour à des services bancaires classiques est réalisé dès l’amélioration de la situation du client.

Un ‘Comité départemental de l’inclusion bancaire

Le Crédit Municipal va prochainement proposer un ‘Point conseil budget’ dans ses locaux à Avignon avec l’UDAF30 et à l’agence d’Arles avec l’association CLCV. L’objectif est notamment de donner des conseils en gestion budgétaire pour éviter les incidents, les frais et prévenir des situations de surendettement.

Par ailleurs, M. Duquénois créera au 1er semestre 2022 un ‘Comité Départemental de l’inclusion bancaire’. Ce comité regroupera des représentants des PCB, CCAS, du Comité Local des Banques. Il se réunira deux fois par an, afin d’échanger sur les mesures mises en place pour répondre à la fragilité financière et des difficultés rencontrées ou des perspectives d’amélioration, afin d’en informer l’Observatoire de l’inclusion bancaire.

https://echodumardi.com/tag/insertion/   1/1