22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

La start-up avignonnaise Millionroads à Las Vegas

C’est aujourd’hui que débute à Las Vegas, l’édition 2022 du CES (Consumer electronic show). A cette occasion, la start-up avignonnaise Millionroads figure parmi les 15 entreprises de la région présentes bénéficiant du soutien de Rising Sud, l’agence de développement économique du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, lors de cet événement constituant le plus grand salon de l’innovation mondiale.
Si la précédente édition avait été annulée, cette 54e édition à bel est bien lieu jusqu’au 8 janvier prochain même si le nombre des exposants est moins importants cette année (1 200 exposants contre 4 400 en 2019 pour plus 175 000 visiteurs). Pour autant, et malgré l’absence des poids-lourds comme Google, Amazon et autre Facebook, le CES reste le rendez-vous planétaire incontournable de la tech. Un salon où, avec plus de 130 exposants, la France est la deuxième nation la plus représentée après les Etats-Unis durant cette manifestation créée en 1967.

GPS de l’orientation scolaire et professionnelle
Pour Millionroads, société fondée en 2015 dans la cité des papes par Benoît Bonte, le CES constitue une vitrine formidable pour son expertise en matière de ‘data intelligence’, spécialisée dans la collecte et l’analyse des données sur les parcours de formation et les trajectoires professionnelles des individus.
Millionroads, qui a mené avec succès une levée de fonds de 1,5M€ au printemps dernier afin d’accélérer son déploiement technologique et commercial auprès des acteurs de l’enseignement supérieur et professionnel et des organismes de formation, a créé en partenariat avec l’Etudiant ‘Myroad’ : une solution numérique cartographiant des millions de trajectoires scolaires et professionnelles et permet aux utilisateurs de construire leurs propres parcours d’orientation.
Conçue grâce à la puissance de la data et de l’IA, ce ‘GPS de l’orientation scolaire et professionnelle’ se présente sous la forme d’une carte interactive et intelligente adoptée par plus de 50 000 utilisateurs depuis le lancement de l’application.
« Myroad propose d’explorer de manière ludique des aventures académiques et professionnelles qui sont autant d’explorations possibles de métiers et de formations, explique Rising Sud. L’objectif est de donner l’opportunité aux bénéficiaires en formation, en activité ou en recherche d’emploi de clarifier les choix qui s’offrent à eux et d’appréhender leur propre trajectoire le plus librement et sereinement possible. Myroad peut être enrichie à façon et éditorialisée afin de proposer une expérience personnalisée, territorialisée et exhaustive aux publics. L’interface a été conçue dans une logique mobile first, et Myroad s’utilise sur tablette, ordinateur et smartphone afin de correspondre aux usages numériques des publics. »
A noter que l’arlésien, Skincasts, spécialiste en modélisation, simulation et impression 3D dans le domaine de la santé (notamment les orthèses) est également présent à ce salon grâce à Rising Sud.

En amont du salon mondial de l’innovation du CES à Las Vegas, Bernard Kleynhoff, conseiller régional, président de la Commission développement économique et digital, Industrie, export et attractivité, et président de Rising Sud, a accueilli la délégation de la Région Sud de la 54e édition du CES Las Vegas, à l’Hôtel de Région. © Jean-Pierre Garufi

La start-up avignonnaise Millionroads à Las Vegas

« Je crois que l’eau sera un jour employée comme combustible, que l’hydrogène et l’oxygène qui la constituent, fourniront une source de chaleur et de lumière inépuisables que la houille ne saurait avoir »…

C’est Jules Verne qui écrivait ces lignes en 1874 dans « L’île mystérieuse », une phrase reprise par le préfet de Vaucluse lors de la présentation, lundi matin à Monteux, d’un protocole co-signé par la société Hynoé (spécialisée dans le développement de solutions de production d’électricité et d’hydrogène renouvelable).

Auparavant, le dynamique président de la collectivité et maire de Monteux, Christian Gros, s’est félicité de voir sortir un projet qui lui tient à cœur, « qui s’inscrit dans une politique territoriale de développement durable et de transition écologique, puisque l’hydrogène participe à la décarbonation locale ».

Autres avantages mis en exergue par Michel Terrisse, maire d’Althen, en charge de l’environnement des Sorgues du Comtat : la diminution du bruit, la réduction des particules fines et du gaz carbonique pour les véhicules qui fonctionneront à l’hydrogène. Pour l’instant, il est surtout question des poids-lourds, des bus, des bennes à ordures et des chariots-élévateurs qui pollueront moins, provoqueront moins de crises d’asthme et de maladies pulmonaires.

Conférence de presse relative au protocole d’accord entre Hynoé et la Communauté de communes Les Sorgues du Comtat.

Du côté de la société Hynoé, basée à Marseille – La Joliette, qui développe des solutions de production d’électricité, elle a déjà une douzaine d’installations photovoltaïques dans le Vaucluse, à Bedoin, l’Isle-sur-la-Sorgue, Cadenet et Monteux pour une puissance de 2,2 mégawatts (soit 1 000 foyers alimentés). Elle emploie 70 salariés et affiche un chiffre d’affaires de 15M€ qui devrait doubler d’ici 2022. Flavien Pasquet, le directeur du développement l’a expliqué : « pour avoir 1kg d’hydrogène, il faut 15 litres d’eau et 60 kW, la moitié de son prix provient du coût de l’électricité ».

En ce qui concerne le protocole qui vient d’être signé, il prévoit une production d’au moins 400kg d’hydrogène/jour d’ici fin 2024, capables d’alimenter quotidiennement une vingtaine de poids-lourds, ce qui évitera l’émission dans l’air de 3000 tonnes de gaz carbonique par an. Selon nos informations, qui ne sont pas encore confirmées, cette station pourrait être implantée à Sorgues, l’une des 5 communes de l’intercommunalité des Sorgues du Comtat avec Althen-des-Paluds, Bédarrides, Pernes-les-Fontaines et Monteux.

Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse, conclura la séance en insistant sur la fin inéluctable de l’énergie fossile : « C’est une lame de fond. Il faut donc accompagner la transition. Souvenez-vous qu’en été 2019, quand la canicule a atteint 46° ou 47°, la pollution à l’ozone m’a poussé à limiter la circulation et la vitesse des véhicules. Bientôt, pour être autorisé à rouler, il faudra la vignette « Crit’Air » 1, 2 ou 3 qui concerne 85% du parc vauclusien. Certes, les véhicules électriques coûtent encore cher, mais il y a des primes, des bonus, des aides de l’Etat et on arrive à les amortir en 4 ans environ. » L’investissement initial d’Hynoe est de 4M€.


La start-up avignonnaise Millionroads à Las Vegas

Accompagnée par Vaucluse Provence Attractivité, avec l’aide de Business France Canada et Rising Sud depuis maintenant deux ans, la start-up canadienne ‘Stimulation déjà vu’ choisit Carpentras pour implanter sa filiale française.

L’entreprise spécialisée dans la création d’expériences olfactives de destinations mariant créativité et data, a rejoint les locaux de ‘Mon premier bureau‘ à Carpentras, la pépinière d’entreprises de la Cove, où elle a installé son laboratoire des sens. Stimulation déjà vu est née d’une recherche scientifique dans le domaine de la santé visant à comparer l’impact émotionnel de l’aromathérapie et l’odeur née d’un souvenir. L’entreprise développe, grâce aux sciences cognitives, méthodologie et créativité, des expériences générant des émotions ciblées pour les destinations touristiques et culturelles.

Une histoire qui sent bon la réussite. Crédit photo: Stimulation déjà vu.

Le concept s’adresse autant aux offices de tourisme, aéroports, grands restaurants que salles de spectacle, festivals ou grandes marques. « Notre choix d’explorer le tourisme s’inscrit dans notre démarche créative basée sur la data scientifique et culturelle en créant, ou en recréant des odeurs liées à des lieux ou à des évènements. Nous pouvons vous projeter dans des destinations futures ou encore vous faire revivre des moments remarquables et inoubliables », déclare la société. L’inauguration de la filiale France aura lieu le 20 octobre en présence Pierre Gonzalvez, vice-président du Conseil départemental de Vaucluse, Président de la Commission attractivité territoriale, Jacqueline Bouyac, présidente de la CoVe et Audrey Bernard, fondatrice de ‘Stimulation déjà vu’.

La fondatrice Audrey Bernard au Palais des Festivals, Cannes. Crédit photo: Stimulation déjà vu.

La start-up avignonnaise Millionroads à Las Vegas

Près de 50 ans d’innovation ont conduit le groupe vauclusien à devenir en 2022 le premier acteur mondial de la viticulture numérique avec une offre améliorant l’art des vendanges, le commencement de la vinification et la conduite du vignoble. Retraçons le chemin parcouru jusqu’à ‘Pellenc connect’…

Il fût un temps où la conviction qu’un vin avait été récolté à la main ou à la machine hantait les décisions des dégustateurs professionnels du moindre concours de vin ou de vigneron. En cause, une nouvelle méthode fait école. Plutôt que de couper la grappe de raisin à l’aide d’un sécateur, une machine à vendanger secoue chaque pied de vigne afin de faire tomber les baies de raisin dans un collecteur. Le monde viticole, dans les années 90, se divise schématiquement entre deux catégories. Les petites propriétés, gardiennes du temple de la tradition d’exemplarité française. Et les grandes parcelles qui prennent beaucoup trop de temps à vendanger sans aide mécanique, inutilement exposées aux aléas climatiques. Ces mers de vignes, sans relief particulier assurent le passage des premiers ‘enjambeurs’ aux allures grotesques. Elles sont moquées pour la platitude de leur production, sans âme, trop acide.
Que de chemin parcouru : on estime aujourd’hui que 80% du vignoble français est vendangé à la machine, même dans les crus classés. Notre pays est le premier acheteur de ces engins dans le monde. Et le premier exportateur planétaire, puisque 99% des machines à vendanger sont produites par trois constructeurs ayant leurs ateliers de montage et leurs bureaux d’étude en France : Pellenc (Pertuis), New Holland (Coëx, Pays de la Loire) et Grégoire (Cognac, Nouvelle Aquitaine).

Pellenc trace le sillon du numérique
Pour aboutir à ce résultat, les fabricants ont d’abord travaillé d’arrache-pied pour développer des systèmes de tri embarqué, car nul ne fait de bons vins avec des grains qui ne sont pas sains et mûrs : les machines livrent au chai près de 100% de raisins sains et mûrs et peuvent opérer jour et nuit avec précision : le chauffeur n’a même plus à corriger la position de sa machine grâce aux capteurs embarqués.
L’avantage de la vendange manuelle s’est réduit. Un tri optimal n’est pas envisageable si, comme souvent, la main d’œuvre est seulement payée au poids collecté : il faut disposer de vendangeurs expérimentés, bien rémunérés et fidélisés pour garantir une qualité remarquable.
« Les machines ont aussi simplifié la logistique de la récolte », ajoute Mathieu Hamel, le spécialiste ‘Agriculture numérique et précision viticulture’ de Pellenc.
« Il n’y a pas de perte de temps. A chaque instant, le chauffeur connaît la masse de raisin présente dans la benne avec précision, même sur un sol en pente qui en fausse légèrement la mesure (5%). Les apports en cave sont donc maîtrisés au moyen d’une alerte, lorsque le plein est fait ou que le quota journalier est atteint ».

La pesée en continu et en temps réel a d’autres vertus, aujourd’hui explorées par les technologies numériques :

– l’ordinateur de bord, couplé à un GPS, va calculer puis établir une carte des rendements au sein de la parcelle – elles peuvent varier considérablement (5 tonnes à 12 tonnes/ha) – au cours du trajet de la machine.

– un capteur ‘visio’ enregistrant le nombre et le diamètre de chaque sarment réalise une cartographie de vigueur de la vigne.

‘Pellenc connect’ : la cave dans la foulée de la vendange
L’ensemble de ces données agronomiques collectées pendant le travail visualise avec grande précision le vignoble pour en faciliter la conduite. « Il s’agit de mettre des chiffres sur les intuitions des viticulteurs. De vérifier des hypothèses, de revoir les travaux de l’année à venir ou de modifier sa technique par des actions fines sur la taille, la fertilisation, l’irrigation, ou l’éclaircissage », précise Philippe Astoin, directeur de la ‘business unit’» Agri-Machines de Pellenc.
La grande nouveauté présentée par l’entreprise vauclusienne est issue de trois ans de recherche au sein d’une partie du bureau d’étude de 170 personnes et d’une entreprise qui consacre près de 6% de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement. « Pellenc Connect », plateforme numérique, permet de suivre à distance et en direct depuis un ordinateur, téléphone ou tablette, le déroulement de la récolte, les opérations de pressurage, le remplissage des cuves, les températures de fermentation et la production de froid. « Nous serons les seuls à proposer un service aussi complet de la vigne à la cave ». Il sera disponible en 2022 sur tous les marchés.

Innover pour répondre à des attentes
L’autre avantage spécifique de Pellenc connect est de disposer, en cas de panne, d’une localisation et d’un diagnostic précis communiqué par la machine échouée dans les vignes, réduisant les temps d’intervention humains. « On estime qu’un tiers des déplacements pourraient être évités, ce qui n’est pas négligeable en pleine vendange. Il est aussi possible de faire des réglages à distance pour corriger certains dysfonctionnements », ajoute Philippe Astoin.
Ces engins équipés de capteurs et de boîtiers connectés transmettent des paquets de données qui sont encryptés sur la plateforme et rendus anonymes. Les données agronomiques et les cartographies ne sont accessibles qu’au propriétaire. « Nos solutions numériques bénéficient d’une grande sécurité pour en assurer la confidentialité. Mais nous ne les proposons pas dans une offre standard. Parce que nous savons qu’une partie de notre clientèle est réfractaire au numérique et à la connexion des données. D’autre sont très demandeurs, à telle enseigne que nous pensons que 20 à 25% vont s’équiper dès la première année. Nous espérons franchir le cap de 50% de machines en offre connectée d’ici 5 ans. Mais cette innovation n’a de sens que parce qu’elle nous oblige à être très bons et plus ouverts à la demande de service et de conseil à nos clients. Pellenc pourra donc accompagner ses clients y compris sur des projets d’optimisation de sites, de création de vignobles ou de caves sur-mesure », grâce à cette transition numérique qui ouvre une nouvelle voie pour mieux « comprendre et expliciter l’impact des différentes actions dans le vignoble ».

Un industriel face à la réalité des conséquences du Covid
S’il n’est pas inquiet pour l’avenir bien prépare avec une un avantage concurrentiel certain et une politique d’innovation permanente, Pellenc a des doutes sur l’activité future du secteur ‘grosses machines’.
Les vigoureux taux de croissance aujourd’hui claironnés en France laissent perplexe quant à leurs véritables dynamiques dans l’industrie. Passons sur la hausse de l’énergie et des taux de fret maritime mettant le conteneur à plus de 2000 dollars en provenance de Chine contre 500 avant la crise sanitaire. « Le prix de l’inox a bondi de 50% en un an ; de 100% pour l’acier, à 1700 dollars la tonne. Les composants que nous importons ont flambé, certains ont vu leur prix multiplié par 50, faute de disponibilité. Nous avons choisi répercuter cette inflation des coûts par une petite hausse en juillet. La situation reste aujourd’hui préoccupante parce que nos clients connaissent eux-mêmes une situation difficile pour investir », déclare Philippe Astoin. Il faudra donc faire le dos rond – comme tout bon vendangeur – en attendant un retour à meilleure fortune… Jusqu’ici, la croissance du groupe avait atteint un taux de 11% par an en moyenne depuis 2012, son effectif multiplié par deux (1800 salariés pour 280 M€ en 2020).


La start-up avignonnaise Millionroads à Las Vegas

Depuis plus d’une décennie, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) réalise son classement annuel (Global Innovation Index) des pays les plus innovants de la planète. Ce palmarès s’appuie sur divers éléments de mesure tels que la production créative, les demandes de brevet, les investissements en R&D, les infrastructures, mais aussi des données relatives au contexte économique et aux capacités d’innovation propre à chaque pays.

Pour la 11ème année consécutive, la Suisse occupe la tête du classement, suivie de la Suède et des États-Unis. Mis à part la montée en puissance de la Corée du Sud, on observe peu de changements parmi les dix premiers de la liste en comparaison à l’année dernière. La France, qui a fait son entrée dans le top 15 en 2020, poursuit sa progression et grimpe cette année de la 12ème à la 11ème place. Ces progrès permettent notamment à l’Hexagone d’être classé devant deux géants asiatiques de l’innovation que sont la Chine et le Japon, situés respectivement à la 12ème et 13ème place. Dans le détail, l’un des points forts de la France est sa production créative (6ème rang mondial), une catégorie qui regroupe la création de biens et de services innovants, notamment dans le domaine numérique, ainsi que la production d’actifs incorporels.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La start-up avignonnaise Millionroads à Las Vegas

Il y a quelques jours avait lieu l’inauguration du nouvel incubateur de la French tech Grande Provence. Son doux nom ? ‘Start tech’. Les candidatures pour bénéficier de l’accompagnement courent jusqu’au 31 octobre prochain.

La French tech Grande Provence, avec son équipe d’experts, a conçu un programme complet et accessible pour aider les startups et entrepreneurs à augmenter leurs chances de réussite, puis obtenir plus facilement des financements publics et privés. En d’autres termes : les aider à rentrer dans les 10% des créations d’entreprise qui réussissent sur la durée.

1er incubateur généraliste en Grande Provence

« Nous aidons les startups à se lancer avec succès grâce à notre expertise, notre accompagnement et notre réseau. 90% des startups échouent, passez dans les 10% ! » déclare la French tech Grande Provence. Augmenter significativement le taux de pérennité et la création d’emploi pour les startups qui se lancent sur le territoire de la Grande Provence, telle est la mission de l’incubateur Start tech.

« Etienne Laffaire nous a fait part de son rêve le 12 mars et nous avons immédiatement transformé cette envie en boule d’énergie créative avec Bertrand Ventadour. Dans notre atelier de co-création, nous avons utilisé mes techniques rodées pour trouver le bon positionnement : le 1er incubateur pour tester et optimiser la viabilité de son projet en Grande Provence ! Le nom ‘Start tech’ est alors sorti facilement avec également Laure Baudouin. Etienne a conçu un programme de qualité avec des experts complémentaires pour chaque étape, de l’idée au lancement », explique Odile Desbruères, spécialiste en accompagnement marketing et communication des PME et TPE.

La vocation de l’incubateur ? Sécuriser le parcours du porteur de projet, de l’idée à la commercialisation, en s’appuyant sur les outils no-code, le réseau d’experts et un savoir-faire en matière d’accompagnement des startups et des entreprises innovantes.

Crédit photo: French tech Grande Provence

Qui peut participer ?

Les publics sont variés. Vous êtes étudiant, entrepreneur, demandeur d’emploi et porteur d’un projet entrepreneurial innovant ? Vous souhaitez l’implanter sur le territoire de la French Tech Grande Provence (Vaucluse, Nord des Bouches du Rhône, Gard Rhodanien) ? Vous avez une ambition de croissance et de création d’emplois, ou vous êtes une entreprise et vous souhaitez lancer un nouveau projet innovant ou technologique ? Vous êtes inscrit comme demandeur d’emploi à Pôle Emploi Vaucluse ? Les frais de l’incubation peuvent être co-financés via le CPF (compte personnel de formation) par Pôle emploi.

Synergie des partenaires

Pôle emploi Vaucluse, partenaire de la French tech Grande Provence, a souhaité sécuriser le parcours des demandeurs d’emploi se dirigeant vers la reprise ou la création d’entreprise tech ou innovante. À ce titre, le programme d’incubation peut être co-financé par Pôle Emploi. Le Grand Avignon, aux côtés de l’association depuis sa création, met son bel espace le Living Lab le 9 à la disposition des sessions d’incubation. Ces soutiens sont précieux et les porteurs de projets en sont les bénéficiaires directs.

La French tech et sa puissance

La French tech Grande Provence fondée en 2014 et basée à Avignon opère le label French Tech initié par le ministère de l’Économie et des Finances. Elle porte trois missions principales : soutenir et accompagner le développement des startups et des entreprises innovantes jusqu’à l’internationalisation, animer et fédérer l’écosystème autour des entreprises et diffuser l’innovation. Les chiffres donnent le tournis : +140 startups accompagnées, +400 emplois créés grâce aux startups, +20M€ de fonds levés, +40 experts et intervenants et +15 mentors grands comptes et ETI (Entreprise de taille intermédiaire).

Pour en savoir plus et candidater : https://start-tech.fr/


La start-up avignonnaise Millionroads à Las Vegas

C’est une première dans l’hexagone, le marché de Pertuis est à la pointe de la technologie avec le nouveau dispositif d’encaissement carte bancaire ‘Pax A920 pro’, une solution complète et moderne.

Praticité et sécurité

C’est non sans fierté que la ville de Pertuis s’est dotée du premier appareil mobile d’encaissement automatisé en France, pour sa régie de recettes ‘Droits de place et marchés’. Grâce à ce moyen de paiement par carte bancaire, ce système permet de faire disparaître les risques liés à la détention d’espèces. Il facilite améliore et sécurise le travail des régisseurs. En faisant ce choix de matériel, la Ville propose d’enregistrer les recettes droits de place, avec le même terminal en mode de règlement carte bancaire. La ville de Pertuis répond ainsi à une demande forte des commerçants et simplifie le quotidien de ses gestionnaires.

Pix’elles informatique à la manœuvre

Après consultation, le partenaire retenu est une jeune startup, ‘Pix’elles informatique’ garantissant « un outil adaptable, évolutif, fonctionnel, fiable et sécurisé pour les administrateurs au quotidien », avec une assistance 7j/7, 24h/24. « Le dispositif d’encaissement carte bancaire ‘Pax A920 Pro’ répond au confort des régisseurs, aux exigences du métier et aux contraintes du terrain ». Par ailleurs, la Ville salue l’optimisation de la traçabilité des processus de gestion, assurant un haut niveau de sécurité de confidentialité à toutes les données. Une formule innovante qui devrait séduire de plus en plus de collectivités.

L.M.


La start-up avignonnaise Millionroads à Las Vegas

Parti d’un besoin personnel pour protéger les grands-parents d’un des fondateurs, Andrea Pozzo et Matteo Gachon ont développé un outil de veille capable de comprendre et d’identifier des situations à risques chez des personnes âgées isolées. L’Auxiliaire nocturne de la start-up aptésienne ‘EEC technologies’ veille sur les résidents, comprend leur évolution et aide à administrer l’établissement.

Armés uniquement d’un Bac, ce projet a poussé les deux amis à apprendre le développement et la programmation en ligne. C’est en 2021 qu’ils fondent l’entreprise après leur incubation chez l’incubateur Camina dont ils sont les lauréats en 2019. À qui s’adresse la solution d’’EEC technologies’ ? Aux familles qui cherchent une solution de maintien à domicile et à tous les centres d’accueil pour personnes en difficulté d’autonomie souhaitant anticiper et détecter les anomalies.

En Ehpad, la majorité des chutes surviennent la nuit, dans les espaces privatifs. Pendant cette période, les effectifs sont fortement réduits et les chutes sont difficiles à détecter. « Nous proposons un outil facile à installer, qui s’adapte aux méthodes de travail et qui ne demande aucune action pour fonctionner. » Une intelligence logicielle anticipe les risques, en prévenant la famille des changements d’habitudes constitutifs d’un glissement vers la dépendance et prévient l’entourage direct en cas d’urgence. Le dispositif respecte la vie privée puisqu’il n’intègre ni micro, ni caméra.

Prévenir

Lorsque les résidents se réveillent la nuit, ils n’ont pas toujours l’agilité d’appuyer sur l’interrupteur pour allumer la lumière. « Nous avons décidé d’agir sur l’environnement en éclairant automatiquement son chemin, dès le lever. »

Détecter

« On estime à 50% le nombre de chutes nocturnes qui ne sont pas repérées. Un maintien au sol de plus de 45 minutes provoque de sérieuses conséquences sur la santé, même s’il s’agit d’une chute lente. Pour éviter ces complications, nous prévenons immédiatement les équipes afin qu’elles puissent être au bon endroit, au bon moment. »

Comprendre

L’interface de gestion est simple d’utilisation pour comprendre les changements d’habitudes des résidents et anticiper les soins à apporter. « Avec cet outils, la qualité de l’air dans l’établissement peut être contrôlée afin de réduire la circulation des maladies et les reports de température automatisés. » L’avantage de la solution est l’indépendance du dispositif, sa facilité d’installation, son autonomie : il n’a pas besoin d’internet ni de travaux. C’est l’intelligence artificielle qui s’adapte au lieu et à la personne bénéficiaire.

Informations pratiques : 12 place Jules Ferry, 84400 Apt. https://eec-technologies.fr/


La start-up avignonnaise Millionroads à Las Vegas

C’est une première mondiale. Le Vaucluse est site pilote pour tester des panneaux connectés sur ses routes. Conçus par la start-up avignonnaise HD-Signs, ils sont équipés de capteurs qui permettent d’analyser le trafic et de prévoir des phénomènes météorologiques dangereux comme le verglas.

HD-Signs, société créée en 2018 avec Manuel Silva pour président, a développé une gamme de panneaux de signalisation connectés et dotés de capteurs météo. Ces équipements technologiques seront déployés sur toutes les zones météo-sensibles pour former un réseau d’observation météorologique terrestre haute résolution inédit. Les panneaux intelligents de HD-Signs participent ainsi à l’éclosion des véhicules connectés et autonomes, qui interagiront particulièrement avec le mobilier urbain.

Réduire les accidents routiers et l’impact économique associé, informer les usagers de la route de manière efficace, optimiser la viabilité hivernale, améliorer la mobilité, les avantages sont nombreux. Cette innovation 100% française est au cœur des ‘Systèmes de transports intelligents, de la Sécurité routière et de l’inforoute’. Le département de Vaucluse, connu pour sa météo capricieuse, s’est prononcé favorablement sur le déploiement d’un réseau pilote de panneaux connectés qui couvrira l’ensemble de son territoire.

https://echodumardi.com/tag/innovation/page/8/   1/1