23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

La French Tech Grande Provence obtient de nouveau le label Communauté French Tech

Après avoir obtenu la labellisation French Tech en 2015, ainsi qu’en 2019, la French Tech Grande Provence décroche le label Communauté French Tech pour la troisième fois consécutive, et ce, pour les trois années à venir.

Les Communautés French Tech en France ont pour objectif d’animer la communauté entrepreneuriale locale, d’intensifier les collaborations entre start-up, catalyseurs privés et acteurs publics et d’assurer la visibilité de cet écosystème sur tout le territoire national. En recevant de nouveau ce label, la French Tech Grande Provence confirme une nouvelle fois l’excellence de son tissu économique numérique et innovant.

Ces trois dernières années, l’écosystème tech et innovant a mis en œuvre tous ses objectifs tels que : le renouvellement de la gouvernance constituée essentiellement d’entrepreneurs du numérique et de la tech du territoire, l’ouverture à toutes les filières, la création de l’incubateur Start Tech, la formation de groupes de travail, ou encore la mise en place de nombreux services pour l’écosystème entrepreneurial.

Pour les trois prochaines années, la French Tech Grande Provence se veut ambitieuse, toujours au service de l’écosystème entrepreneurial innovant, et veut donner la priorité à la supply chain, la naturalité et la culture, le tout en favorisant une transition numérique et écologique.

V.A.


La French Tech Grande Provence obtient de nouveau le label Communauté French Tech

Ce quinquagénaire élégant est un autodidacte qui ne supporte pas les problèmes techniques : à chacun il trouve une solution. Il a d’ailleurs commencé par recevoir la médaille d’or de l’innovation au Concours Lépine en 2017 pour le ‘Laserfix’, une poignée de perceuse avec capteur qui permet d’indiquer s’il y a des fils électriques dans la cloison et ensuite, si on perce droit, quelle que soit la surface, bois ou épaisse plaque d’aluminium. Le rêve pour les bricoleurs!

Concerné par le Protocole de Kyoto signé en 1997 et mis en oeuvre en 2005, Libero Mazzone, qui vit en Provence, réfléchit à la façon dont on peut, par exemple, nettoyer la coque des yachts sans polluer la mer. Cet astucieux inventeur met au point une mousse de lustrage à base de nanotechnologies et d’eau, une formule « tout en un » qui permet de décontaminer tout support (verre, carrosserie, chrome, plastic, acier, fibre de carbone, caoutchouc), de le régénérer, le rénover, le protéger en quelques minutes et lui redonner pour longtemps son lustre originel. Un gain de temps et d’efficacité pour les voitures, les motos, les poids-lourds, les camping-cars et les bâteaux.

Illustration avec les automobilistes d’Aix, Marseille, Avignon, Nîmes, Arles, Orange où les vestiges romains sont légion. Et quand ils laissent leur voiture dans un parking souterrain où les fuites d’eau ne sont pas rares, il leur arrive de la retrouver défigurée par une couche de calcite blanche indélébile, que même le vinaigre blanc n’arrive pas à éliminer. La solution reste alors de faire un constat et d’aller chez un carrossier qui évaluera le montant des travaux pour lui redonner son apparence initiale. C’est là que le devis grimpe à la vitesse grand « v » avec le démontage du capot, des portières, du pare-chocs, leur ponçage pour réduire en poussière le calcaire, ajouter une couche d’apprêt, passer en cabine peinture et remonter les pièces… Boujour la main-d’oeuvre, la durée du chantier et la facture. C’est là qu’intervient Libero Mazzone, il débarque dans votre jardin avec sa mallette magique, pulvérise un premier produit sur votre voiture abîmée, attend quelques minutes et rince votre véhicule avant de le poncer avec son produit à base de nanotechnologies pour effacer toute projection, toute tache, toute rayure. C’est magique ! On n’en croit pas ses yeux, et pourtant, en deux heures, votre voiture, sa carrosserie, ses optiques, ses chromes, ses jantes ternis par le calcaire brillent au soleil et ça coûte trois fois moins cher que chez le carrossier. Déjà, la profession a vu d’un mauvais oeil arriver les débosseleurs de tôles qui font, eux aussi gagner du temps et de l’argent, là avec ce système « PadXpress », c’est carrément de la prestidigitation.

Premier prix aux Etats-Unis
Libero Mazzone a décroché le 1er prix du « USA Boat Show » à Los Angeles, le « Grand Prix de l’Innovation » à Miami avec ses produits magiques et il a fait sensation auprès des propriétaires de bolides des mers mais aussi de Lamborghini, de Bugatti, de Jaguar et de Ford Mustang de collection en Californie. « Certains se moquaient de moi, ils me demandaient si je dis abracadabra avant d’intervenir, si j’utilise de la poudre de perlimpinpin ! C’est sûr que quand je suis allé à Monaco dans un parking où le propriétaire d’une Ferrari m’avait demandé d’intervenir pour effacer les rayures faites volontairement sur les portières, j’avais le trac. Pas de droit à l’erreur. La belle rouge coûtait quand même 500 000€. Le proprio fronçait les sourcils, il avait les bras croisés, un air dubitatif, je n’en menais pas large. Mais, au bout d’une demi-heure, quand le produit a été appliqué et le ponçage a été fini, il a retrouvé le sourire et n’a pas manqué de superlatifs pour me féliciter ».

Ces dernières années notre inventeur a participé à « Equipauto » à Paris, à « Auto Mechanik » à Francfort, il a signé bon nombre de contrats de franchises avec des entrepreneurs à travers la France, à Lille, Bordeaux, à Paris. « L’un d’eux a vu son chiffre d’affaires multiplié par 3 en 1 an. Et dans la banlieue parisienne où plusieurs concessions ont partiellement brûlé (Porsche, Mercedes, Avis), des centaines de véhicules qui auraient dû passer chez le carrossier ont pu être sauvés à moindre prix. Chimiquement, les nanoparticules se greffent sur la carrosserie et forment un film de verre qui la protège comme de la céramique. Comme si elle sortait de l’usine Aston Martin, BMW, Maserati ou Lotus ».

Là, Libero Mazzone fait face à un nouveau défi : remettre en état une calandre de Rolls-Royce (qui coûte 14 500 livres sterling). « Je pense que je vais pouvoir effacer les rayures pour un millier d’euros. » On l’espère pour lui, sinon, il pourrait aussi la garder en sculpture de luxe dans son salon.

Libero Mazzone

La French Tech Grande Provence obtient de nouveau le label Communauté French Tech

Ninna Granucci, cofondatrice et présidente de Green Spot Technologies, vient de se voir décerner le prix européen ‘Women innovators of 2022’. Attribué par le Conseil européen de l’innovation (CEI), ce prix doté de 100 000€ par lauréates a aussi été octroyé à l’espagnole Rocío Arroyo et l’irlandaise Ciara Clancy.
« Je suis très reconnaissante au Conseil européen de l’innovation ainsi qu’à l’EISMA (l’agence exécutive du Conseil européen de l’innovation auprès des PME) et au jury pour cette reconnaissance de mon travail et de l’impact de Green Spot Technologies », a précisé Ninna Granucci suite à la remise de son prix.

© DR

Implantée en France depuis 2018, Green Spot Technologies est une société agroalimentaire engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Née en Nouvelle-Zélande à l’initiative de Ninna Granucci, la startup a choisi Carpentras pour développer son volet industriel.
Accompagnée par Vaucluse Provence Attractivité, Green Spot Technologies s’est implanté tout récemment dans un bâtiment de 1 600m2 situé au Marché gare pour une production attendue pour le début de l’année 2023.
La jeune société a également été retenue dans le cadre de l’appel à projet ‘Première usine’ doté de 2,3 milliards d’euros afin de soutenir les start-up industrielles françaises. Green Spot Technologies figure ainsi parmi les 3 entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur à avoir été retenue pour le premier appel à projet 2022-2026.

« Nous honorons des femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires. »

Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse

Dans le même temps, afin de célébrer l’Année européenne de la jeunesse, 3 autres ’innovatrices montantes’ âgées de moins de 35 ans ont aussi été mises à l’honneur par le CEI : la bulgare Iva Gumnishka, l’irlandaise Niamh Donnelly et la portuguaise Mehak Mumtaz. A ce titre, elles ont reçu 50 000€ chacune de la part du Conseil européen de l’innovation.

Les six lauréates du Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices 2022 dont Ninna Granucci, en robe verte au centre. © DR

« Nous honorons 6 femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires, explique, Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, qui a remis les prix lors de cette édition 2022. Six femmes entrepreneurs qui connaissent la réussite et ont mis leurs innovations sur le marché ; 6 femmes entrepreneurs talentueuses qui inspireront nos jeunes et les lauréats de demain. »

Lire également : “La startup agroalimentaire Green Spot Technologies s’implante à Carpentras“

Métropole Aix-Marseille Provence capitale européenne de l’innovation
Par ailleurs, le CEI a aussi dévoilé les lauréats de la 8e édition du prix de la capitale européenne de l’innovation. C’est la Métropole Aix-Marseille Provence qui remporte ce titre 2022 ainsi qu’une récompense de 1M€. Le prix de la ‘ville européenne montante de l’innovation’ a été décerné à Haarlem aux Pays-Bas.
Les prix décernés récompensent les efforts à long terme que déploient les villes pour créer un environnement propice à l’innovation. Les finalistes du prix de la capitale européenne de l’innovation étaient Espoo (Finlande) et Valence (Espagne), tandis que Mayence (Allemagne) était deuxième et Aveiro (Portugal) troisième du classement pour le prix de la ville européenne montante de l’innovation.
« Les villes finalistes du prix iCapital jouent un rôle d’accélérateur dans la mise en place d’écosystèmes d’innovation florissants dans toute l’Europe, insiste Mariya Gabriel. Je suis impressionnée de voir à quel point les villes sont des lieux d’expérimentation pour l’innovation, testant divers types d’approches, de services et de produits en vue de rendre le monde urbain de demain meilleur, plus durable et plus numérique. »


La French Tech Grande Provence obtient de nouveau le label Communauté French Tech

Hors d’internet, point de salut ! C’est ce qui ressort des deux heures de présentation des nouvelles tendances en matière d’œnotourisme. Il existe 515 caves et caveaux labellisés dans le Vaucluse dans lesquels on est accueilli par un vigneron qui vous parle de ses raisins, de ses cépages, de ses assemblages, de sa passion et de son vin et qui vous propose de les déguster. Ces séances permettent de sympathiser avec les visiteurs et de les voir emporter des cartons d’AOC ou d’AOP dans le coffre de leur voiture ou dans les sacoches de leur vélo électrique. Une source non-négligeable de revenus supplémentaires pour les viticulteurs.

Mais il faut vivre avec son temps. Fini les découvertes au hasard des petits chemins à travers les vignes entre Vacqueyras, Gigondas, Luberon, Ventoux pour tomber sur des chais fermés. Découvrir un vignoble, sa cave, ses barriques et ses bouteilles à 360° sur internet et réserver fait gagner du temps à tout le monde.

Les vignerons doivent « s’adapter, se réinventer, se mettre à la page » selon une intervenante, donc apprivoiser le numérique, concocter un site séduisant et surtout attirer les jeunes générations qui sont nées avec une Playstation entre les mains, ne lisent pas les journaux et n’écoutent pas la radio. Cela doit leur permettre de structurer leur offre commerciale et de lancer un nouveau modèle de marketing à destination des consommateurs de demain.

« Il faut vivre avec son temps » lancera une influenceuse. A l’époque des bitcoins, du métavers, des NFT, des réseaux sociaux, le Web 3.0 est de mise. Dans le public de la Salle Benoit XII, certains quinquagénaires réfractaires se demandent si bientôt on n’assistera pas à une dégustation virtuelle, sans vin… Une autre adepte de l’innovation à tout crin suggère même d’attirer un nouveau public avec « des voyages en hélicoptère pour aller voir des dauphins » ou de « chercher de l’eau avec des baguettes de sourcier »… Décidément, l’imagination n’a pas de limites. Une start-up propose aussi ses « tiny houses », petites maisons en bois. Ces cabanes qu’on peut installer dans un pré, sur le piémont du Ventoux pour y passer un week-end nature. A ce détail près qu’il faut une autorisation préalable de la mairie et que le Géant de Provence est une réserve de biosphère donc protégée.

Après ce long moment de branchitude est venu le temps de remise des 5 « Distinctions d’œnotourisme » par Inter-Rhône. En commençant par « Le Caveau du Château » à Ampuis, dans les vignes septentrionales de la Vallée du Rhône, au cœur des Côtes-Rôties avec ses visites-découvertes payantes, puis « Le Château Mont Plaisir » à Valréas et ses initiations à la dégustation de truffes. Ensuite, « Le Domaine Cristia » à Courthézon et son circuit à travers les vignes, « Le Château de Mille » à Apt et sa vue imprenable sur le Ventoux et enfin, « Le Mas des Infermières » à Oppède, propriété du réalisateur Ridley Scott qui y a installé costumes et décors de ses films (Blade Runner, Alien, Gladiators) dans les gîtes proposés à la location. De quoi pimenter l’imagination des visiteurs cinéphiles !

Andrée Brunetti


La French Tech Grande Provence obtient de nouveau le label Communauté French Tech

Mercredi 16 novembre, Avignon Université a signé, avec la Banque des territoires et Etic, les statuts de la Société universitaire et de recherche (SUR) et le pacte d’associés, qui créent officiellement la Villa créative. L’ouverture du tiers lieu est prévue pour l’été 2023.

Unique université lauréate de l’appel à la manifestation d’intérêt Société universitaire et de recherche (SUR), la Villa créative est un modèle de lieu hybride sans précédent dans l’enseignement supérieur. Le montage original sur lequel repose le tiers lieu, associant capitaux publics et privés par le biais de la SUR, vise à renforcer les liens de partenariats entre la formation, la recherche et la création dans les domaines de la culture et des industries créatives.

« La Villa créative sera un instrument déterminant de la structuration de l’écosystème culture, patrimoine, sociétés numériques qui est l’un des deux axes de spécialisation d’Avignon Université que nous forgeons depuis 20 ans », explique Philippe Ellerkamp, président d’Avignon Université. « Dans ces magnifiques bâtiments du XIXe siècle et ses jardins remarquables, rénovés grâce aux fonds CPER (contrat plan état région) et l’engagement de partenaires privés, nous pouvons faire que la Villa créative soit un lieu d’hybridation et d’excellence ouvert sur et à la cité pour tous les publics ».

Lire également : “Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres“

Mercredi 16 novembre, Avignon Université a signé, avec la Banque des territoires et la société foncière solidaire Etic, les statuts de la Société universitaire et de recherche et le pacte d’associés, qui créent officiellement la Villa créative, dont l’ouverture est prévue pour l’été 2023.

Animation réalisée par l‘Ecole des nouvelle images

J.R.


La French Tech Grande Provence obtient de nouveau le label Communauté French Tech

Demain, le vendredi 25 novembre, la French Tech Grande Provence organise sa Matinale ‘Accompagnement et financement de l’innovation’ dans le cadre la Semaine de l’Industrie organisée par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse.

Demain matin, l’ensemble des acteurs de l’accompagnement et du financement sera réuni sur le stand de la French Tech Grande Provence dans les locaux de la CCI. Au programme : tables rondes, conférences et ateliers.

Startups, très petites entreprises, petites et moyennes entreprises, mais aussi porteurs de projet sont invités à venir poser toutes les questions qu’ils souhaitent, quelle que soit leur étape de développement.

Le programme de la Matinale

L’ouverture de la Matinale se fera à 9h, en présence de Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse, Paul Hermelin, président de l’entreprise de services du numérique Capgemini, Audrey Brun, directrice de l’agence de développement économique RisingSud, mais aussi Carole Loget, chargée d’Affaires innovation chez Bpifrance. Dès 9h30, tous participeront à une table ronde, animée par Christophe Leininger, Coordinateur Général de la French Tech, qui abordera 3 questions : ‘Le Vaucluse est reconnu pour l’excellence des filières du tourisme, de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Qu’en est-il pour celles du numérique et de l’industrie ? Quelles forces d’innovation ces deux filières portent-elles ? Quelles sont les stratégies à mettre en place pour les accompagner durablement ?’

À 10h30, Nicolas Chéhanne, responsable Europe à risingSUD, présentera les programmes européens pour accompagner les entreprises dans leur projet d’innovation. Pierre Aumont, ingénieur développement économique et responsable partenariats et relations entreprises à Avignon Université, quant à lui, évoquera les dispositifs CIR et du CICO à 11h. S’ensuivra une explication de la cotation des startups, par Gilles Duquénois, Directeur de la Banque de France Vaucluse. Cette matinale sera suivie d’un buffet de 12h30 à 13h30.

Les animations se poursuivront dans l’après-midi avec un atelier ‘Jeu Aventure Entrepreneur’ à 13h30, animé par la Banque de France Vaucluse pour comprendre les notions comptables et financières de base. À 14h30, il y aura un atelier ‘Des premiers clients à la levée de fonds’ pour lequel il faut s’inscrire en ligne, animé par Isabelle Dao, responsable communauté Les Premières Sud.

Vendredi 25 novembre. De 9h à 15h30. Entrée libre et gratuite. CCI de Vaucluse. 46 cours Jean Jaurès. Avignon.

V.A.


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La 9e édition du concours d’entrepreneuriat, les Entrep’Vaucluse, a officiellement commencé la semaine dernière, avec la soirée de lancement qui a eu lieu mercredi 9 novembre. La promotion 2023 est composée de 19 projets menés par 86 jeunes et accompagnés de 39 coachs.

Initié en 2014 par le réseau entreprendre Rhône-Durance et la CJD Avignon, les Entrep’Vaucluse réunissent chaque année des équipes de jeunes afin de monter des projets d’entreprise qui sont ensuite mis en compétition. Lors de la précédente édition, 17 équipes ont expérimenté la création d’entreprise.

Cette année, la promotion 2023 des Entrep’Vaucluse est composée de 86 jeunes répartis en 19 équipes qui vont vivre l’aventure de l’entrepreneuriat de mi-novembre à mi-mars. Chaque équipe sera accompagnée par deux coachs bénévoles, chefs d’entreprise, majoritairement membres du réseau entreprendre Rhône Durance, du CJD Avignon Vaucluse ou de Force cadres.

Pour mener à bien leur projet, chaque équipe participera à des workshops dirigés par des experts du territoire et associés à des ressources pédagogiques en e-learning. Grâce à la mise en situation en mode projet et à la confrontation au terrain, les entrepreneurs en herbe découvriront l’écosystème entrepreneurial local.

Le 29 mars, le travail des 19 équipes sera présenté et les prix régionaux seront remis. L’équipe qui se verra remettre le trophée des Entrep’ accédera à la finale nationale qui aura lieu à Paris en mai prochain. Lors de cette finale, quatre porteurs de projet devront démontrer la pertinence de leur idée face à d’autres équipes lauréates régionales.

Les 19 équipes de la promotion 2023 les Entrep’Vaucluse © Les Entrep’Vaucluse

Les Entrep’ un programme national

Né à Nantes en 2004, le programme les Entrep’ est le 1er réseau national d’entraînement et de découverte à la création d’entreprise. Gratuit et ouvert à tous les jeunes post-bac de 30 ans et moins, étudiants, en recherche d’activité ou issus des quartiers prioritaires de la ville, le programme est basé sur la mise en situation pratique, en mode projet. Chaque année, près de 1 600 jeunes testent et expérimentent leur projet en allant à la rencontre de leur marché pour transformer leur idée en opportunité d’affaire.

J.R.


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Vendredi 14 octobre, les élèves de terminale de la filière STMG du Lycée Louis Pasteur d’Avignon ont participé à l’opération « Option innovation », en collaboration avec la French Tech Grande Provence. Les élèves ont ainsi pu découvrir trois startups.

Dans le cadre de l’opération nationale « Option Innovation », initiée par Paris&Co, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse a accueilli, vendredi 14 octobre, 36 terminales de la filière STMG du Lycée Louis Pasteur d’Avignon.

Accompagnés de leur enseignant Xavier Bourgue, les élèves ont pu découvrir le métier de CEO, business developer et développeurs grâce à la participation de :

  • Dominique Brogi, fondatrice de Monsherif, un bouton connecté de sécurité pouvant servir dans de nombreuses situations. Le dispositif permet en un clic de géolocaliser, rassurer, alerter, enregistrer et appeler à l’aide.
  • Sébastien Giband et Dylan Duplan, développeurs chez Tut Tut France, la startup de livraison locale et express de particuliers à particuliers ou d’enseignes à particuliers.
  • Kévin Kastelnik, cofondateur de Dreaminzzz, un masque connecté pour accompagner les soins, la relaxation, ou encore le sport, via l’autohypnose.

Cette opération a permis aux élèves du Lycée Louis Pasteur de découvrir le parcours de l’idée jusqu’à l’internationalisation d’une startup et de préparer leur semaine de création de startup qui se tiendra en décembre, comme chaque année.

Dylan Duplan (à gauche) et Sébastien Giband (à droite) ont présenté leur startup de livraison locale et express aux élèves de terminales du Lycée Louis Pasteur © DR

J.R.


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Depuis plus d’une décennie, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) réalise un classement annuel (Global Innovation Index) des pays les plus innovants de la planète. Ce palmarès s’appuie sur plusieurs éléments de mesure tels que le niveau de production créative, les demandes de brevet, les investissements en R&D, les infrastructures, mais aussi des indicateurs relatifs au contexte économique et aux capacités d’innovation propre à chaque pays.

Pour la 12ème année consécutive, la Suisse occupe la tête du classement, suivie par les États-Unis et la Suède. On observe peu de changements parmi les douze premiers de la liste par rapport à l’année dernière. La France, qui a fait son entrée dans le top 15 en 2020, oscille entre la 11ème et la 12ème place, au coude-à-coude avec la Chine, mais devant un autre géant asiatique de l’innovation : le Japon. Dans le détail, l’un des points forts de la France reste sa production créative (6ème rang mondial), une catégorie qui regroupe la création de biens et de services innovants, notamment dans le domaine numérique, ainsi que la production d’actifs incorporels (marques, savoir-faire, etc.).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/innovation/page/4/   1/1