22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

French Tech Grande Provence : retour sur le dernier afterwork

Ce jeudi 25 mai, se tenait le rendez-vous mensuel de l’écosystème tech de Vaucluse : l’Afterwork French Tech. Au total, ce sont 4 acteurs de l’innovation qui ont pitché leur projet durant ce temps de networking.

Vous sortez du restaurant avec vos amis et souhaitez continuer la soirée, mais vous ne savez pas où aller ? Youcap est là pour répondre à ce besoin. Future plateforme de référencement d’évènement de proximité, imaginé par Caroline et Gladys, Youcap a pour objectif de vous aider à trouver instantanément les sorties autour de vous. Pour cela, l’utilisateur est invité à rentrer diverses informations : jour, ville, rayon de recherche, envie, type d’activité… Youcap se charge ensuite de répondre le plus précisément à sa demande.

Pour alimenter la plateforme, Caroline et Gladys comptent s’appuyer sur les professionnels et le grand public. Un espace pro (Youcap Pro) et gratuit permettra aux entreprises, artisans, institutions et autres de référencer leurs évènements. Côté grand public, l’espace « les chuchoteurs » permettra à chacun de partager ses informations avec les autres utilisateurs. La version beta test, développée en no-code, sortira au cours de l’année et sera suivie en 2024 de la version un.

Virgo move : rentrez chez vous en toute sécurité

L’idée de Jean-Baptiste Petricoul, créateur de Virgo move, est la suivante : développer le casque le plus sûr pour les utilisateurs de vélos électriques et autres nouvelles mobilités. Pour arriver à son objectif, le designer industriel de formation a pris ce qui existait déjà et l’a mélangé pour créer un casque hybride, alliant protection maximale et format minimal. Visière amovible, taille réglable, lampe arrière qui indique le freinage… le tout pour un poids maximum de 650 grammes.

Pour l’heure, un Kickstarter, qui a déjà récolté 120 000 dollars, financera les premières sorties d’usine. Les internautes soutenant le projet à hauteur de 90€ et plus se verront rétribués par un casque. Une fois mis sur le marché, « le prix sera sûrement le double, mais correspondra au marché visé ». En effet, Jean-Baptiste souhaite s’adresser aux utilisateurs de vélo électriques et aux vélos taffeurs, deux publics capables de dépenser des centaines d’euros dans l’achat de leur moyen de transport et qui ne devraient pas rechigner à dépenser quelques centaines de plus pour garantir leur sécurité selon Jean-Baptiste.

My explore bag : le tourisme en version ludique

Véritable outil de promotion des territoires, My explore bag réinvente la découverte des villes et villages avec une approche ludique et phygital, c’est-à-dire qui mélange physique et digital. My explore bag est un sac à dos d’exploration (100% upcyclé et fabriqué en France) remplie d’accessoires (boussole, carte, longue vue…) pour découvrir Martigues, Istres, Miramas-le-Vieux ou Salon-de-Provence.

Le principe est le suivant : les utilisateurs louent le sac à dos dans l’un des 15 points partenaires puis scannent le QR jeu remis avec le sac grâce à une application gratuite. Une quête composée de nombreux défis répartis en plusieurs points d’intérêt se lance alors et les utilisateurs doivent la résoudre. Durant cette quête, des anecdotes culturelles, insolites, ainsi que des recommandations sont délivrées aux joueurs.

Pour l’instant, 5 aventures sont proposées pour 21 destinations différentes.

risingSUD : l’agence d’attractivité et de développement économique de la région PACA

Enfin, risingSUD a conclu le bal des présentations et rappelant ses missions parmi lesquelles : l’accompagnement des entreprises du territoire, le soutien des territoires régionaux dans leur développement et l’attraction des entreprises et investisseurs internationaux. Fondée en 2014 par la région Sud, l’Etat, la Chambre du Commerce et d’Industrie Régionale, la Banque des Territoires et Bpifrance, risingSUD compte aujourd’hui 88 membres et 50 collaborateurs.

Le prochain évènement d’envergure de la French Tech Grande Provence aura lieu dans quelques semaines, il s’agit de l’Open Green Tech. La première édition de ce nouveau rendez-vous aura lieu le mercredi 21 juin à Arles et se concentra sur la transition énergétique et la supply chain.


French Tech Grande Provence : retour sur le dernier afterwork

L’Odyssée Sonore, c’est le spectacle immersif et multisensoriel que propose Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, cette année. Une expérience unique au monde alliant technologie et culture, que le public pourra découvrir à partir du 1er mai.

« Nous sommes ravis de vous accueillir pour cette expérience exceptionnelle », lance Olivier Galzi, vice-président d’Edeis, à ses invités et à la presse, qui se sont réunis le jeudi 27 avril dans l’enceinte du majestueux Théâtre antique d’Orange pour découvrir L’Odyssée Sonore en avant-première.

Dès l’entrée, tout le monde trépigne d’impatience à l’idée de découvrir ce nouveau spectacle innovant, qui représente la première étape de l’entreprise gestionnaire pour faire d’Orange la capitale de l’innovation sonore. Les invités doivent s’armer de patience car pour découvrir L’Odyssée Sonore, il faut attendre que le Théâtre antique ne soit qu’éclairé plus que par la lueur de la lune.

Un équipement de haute qualité

20h30. Un premier groupe, assez large et principalement composé de la presse, est appelé. 250 personnes peuvent assister à une séance de L’Odyssée Sonore à la fois. Nous nous dirigeons vers l’accueil du Théâtre où l’on va nous remettre notre équipement. Une fois paré d’un casque élaboré par l’entreprise française Focal, et d’un smartphone dédié au spectacle qui est accroché à notre cou, nous sommes prêts.

Direction le cœur du monument orangeois. Une fois devant la scène, tout le monde se disperse. Certains choisissent les gradins tandis que d’autres restent devant la scène. Certains profitent même de s’aventurer sur cette dernière puisque le spectacle l’y autorise. Pour le moment, seuls quelques-uns des 25 projecteurs qui servent à L’Odyssée Sonore sont allumés et projettent le titre du spectacle sur le mur de scène du Théâtre, où trône fièrement la statue de l’empereur.

Une expérience immersive

21h. La nuit est tombée, le spectacle commence enfin. Le Théâtre antique n’aura jamais été aussi plein et silencieux à la fois. Tout le monde appréhende. Une fois le casque posé sur nos oreilles, nous ne sommes plus 250, mais nous sommes seuls. La réduction du bruit alentour participe à l’immersion. Nous sommes seuls, face à l’immensité des lieux. Dans nos oreilles, les compositions et les designs sonores réalisés par Alain Richon vont alors s’enchaîner pour nous faire vivre un moment unique.

« Si les ancêtres romains nous regardaient, j’espère qu’ils se diraient que l’on est aussi audacieux qu’eux à leur époque. »

Mathilde Moure, responsable de site

Du classique, à la pop, en passant par la musique électronique, certaines musiques sont familières, d’autres sont des découvertes. Vous reconnaîtrez sûrement la voix de Jacques Brel, les violons d’un concerto de Vivaldi, des airs espagnols, mais aussi des rythmes davantage contemporains.

Selon si vous faites face aux gradins ou face à la scène, le son se propagera davantage dans votre oreille gauche ou dans la droite, car le but de cette expérience est de se déplacer, afin de vivre un véritable voyage hors du temps durant 45 minutes. Vous pourriez même vous trouver entre deux chansons, avec des notes de pianos dans une oreille, et un solo de trompette dans l’autre. Ce sera à vous de choisir quelle direction prendre en fonction de vos envies, de vos préférences, ou encore de votre curiosité. Ainsi, même si l’on vient à deux ou en groupe, chacun vit une expérience unique.

Des sons et de la musique sont diffusés dans les casques. Ils peuvent différer selon notre position. ©Vanessa Arnal

Un vidéomapping à grande échelle

Sur le plan visuel, l’effet est tout aussi impressionnant. Nos yeux regardent de partout. Nos yeux passent du mur de la scène aux gradins, sans oublier l’espace entre les deux, où les images sont projetées. Des videomappings qui ont été réalisés par intelligence artificielle grâce à la startup française Imki, sous la direction artistique du designer Etienne Mineur.

Au fil des minutes, nous découvrons la création du monde, les divinités, les créatures et les péripéties, ou encore la naissance des muses, à une échelle surdimensionnée. Nous déambulons parmi ces visages qui nous donnent l’impression qu’ils observent nos faits et gestes, presque qu’ils s’adressent à nous avec le regard. Puis ces personnages laissent place à des formes plus géométriques, ou bien d’autres éléments qui nous sont familiers comme le système solaire. Nous sommes parfois plongés dans le noir pendant quelques secondes avant de passer à l’acte suivant, qui lui, est haut en couleur. Les 45 minutes de spectacle sont scindées en un prélude et quatre actes.

« Ce spectacle à la fois visuel et auditif se veut être une innovation de rupture, car elle va révolutionner la mise en valeur d’un monument du patrimoine », explique Olivier Galzi. Une fois L’Odyssée Sonore achevée, le silence règne toujours, chacun s’imprègne de ce qu’il vient de vivre et essaie de garder le souvenir de chaque moment, chaque détail, ou encore chaque élément sonore.

Des images sont projetées sur le mur de la scène, au sol, et sur les gradins. ©Vanessa Arnal

Informations pratiques

Si Edeis avait prévu une cinquantaine de séances au lancement du projet, ce sont finalement 73 soirées qui auront lieu à partir du 1er mai, et ce, jusqu’au 23 décembre. Pour découvrir le planning des séances et accéder à la billetterie, cliquez ici.

Les tarifs vont de 17 à 22€ pour le spectacle. « On a voulu se tenir à un prix abordable afin de rendre la culture, mais aussi la technologie de l’intelligence artificielle, plus accessibles à tous », conclut le vice-président d’Edeis. Il est également possible de choisir le tarif combiné, au prix de 32€ (26,50€ tarif réduit, 109€ tarif famille), qui permet de visiter les monuments d’Orange le jour et d’assister à L’Odyssée sonore la nuit.


French Tech Grande Provence : retour sur le dernier afterwork

L’année dernière, la Région Sud avait sélectionné Brad Technology pour mettre en place son projet ‘Sols ouverts’. Un projet qui vient de démarrer chez les viticulteurs de l’AOC Ventoux qui vont tester les bénéfices apportés par les données collectées par les sondes agricoles de la startup.

Le projet ‘Sols ouverts’, d’une durée totale de 24 mois, permet la mise à disposition sans frais de sondes établies par Brad Technology pour chaque agriculteur, ainsi que l’accès complet à Brad, l’application associée d’aide à la décision pour exploiter les données collectées et enrichies. « Le projet illustre parfaitement notre vision d’une agriculture ouverte, collaborative et connectée, qui adresse le grand défi du changement des générations et des pratiques qui doit mobiliser au-delà de l’écosystème agricole », explique Olivier Lépine, fondateur de la startup.

17 adhérents de l’AOC Ventoux se sont montrés intéressés par le projet. Ainsi, des tests vont être conduits sur 25 parcelles, qui représentent un total de 53 hectares. Les données récoltées seront partagées de manière anonyme avec toutes les parties prenantes puis analysées. L’objectif est d’offrir un accompagnement vers la transition agroécologique au travers d’une agriculture durable et des gains sur la qualité de vie des agriculteurs. « À travers ces vignerons volontaires et leurs parcelles, nous avons un panel très large et diversifié de cépages, de types de terroirs, d’âge de la vigne, de pratiques culturales, d’irrigation ou non, etc, développe Frédéric Chaudière, président de l’AOC Ventoux. Les tests promettent d’être intéressants. »

Les premières analyses issues des tests réalisés seront dévoilées au mois de novembre. Des étudiants de l’ISARA, école d’ingénieurs en agronomie, agroalimentaire et environnement basée à Avignon, participent à l’élaboration des comptes-rendus de ces tests. D’autres expérimentations devraient bientôt démarrer avec d’autres organismes.

V.A.


French Tech Grande Provence : retour sur le dernier afterwork

Jeunes, coachs, parrain de la promo, enseignants, représentants des établissements du supérieur et partenaires institutionnels et privés, tous seront réunis lors de la soirée de clôture de la promotion 2023, ce mercredi 29 mars. Au programme : présentation des équipes et de leurs projets, témoignages et remise des trophées de l’année.

77 jeunes, étudiants et jeunes diplômés du Vaucluse se sont lancé un défi : s’entraîner sans risque, dans la vraie vie, à monter leur boîte. Présidée par Marc-André Mercier, président Les Entrep’ Vaucluse, et animée par Véronique Coppin, coach et coordinatrice du programme, la soirée de clôture, qui aura lieu ce mercredi 29 mars, récompensera 7 à 8 équipes dont les projets et la démarche de création d’entreprises sont les plus aboutis.

Les 18 équipes aux profils multi-compétences ont eu 5 mois pour expérimenter la création d’entreprises. Les participants ont ainsi pu découvrir le monde de l’entreprise et développer leurs compétences entrepreneuriales. Chacune de leurs idées s’est transformée en véritables opportunités d’affaires. Ces projets d’entreprises seront défendus devant un jury le mercredi 22 mars.

Votez pour le Trophée du public

Un trophée du public sera remis à l’équipe qui aura remporté la majorité des suffrages, lors de la soirée de clôture de la 9ème saison Les Entrep’ Vaucluse. Le public est invité à voter, avant le 22 mars, pour son clip vidéo favori parmi les 18 vidéos de 30 secondes réalisées par les équipes.

Cliquez-ici pour accéder au vote du public.

Remise du Trophée France le 12 mai prochain

L’équipe lauréate du trophée Les Entrep’ Vaucluse passera le grand oral aux côtés de 15 autres équipes régionales, le 12 mai chez Bpifrance. Chacune des équipes aura 3 minutes pour convaincre le jury afin de remporter le Trophée France Les Entrep’.

J.R.


French Tech Grande Provence : retour sur le dernier afterwork

Carpentras, Courthézon et Monteux figurent parmi les 257 collectivités françaises à apparaître dans le palmarès 2023 des ‘Territoires,villes et villages internet’ qui vient d’être dévoilé lors d’une cérémonie de remise de prix qui s’est tenue à Albi. Placée sous le haut patronage du président de la République, cette distinction est remise depuis 1998 par l’association ‘Villes internet’ qui s’est donnée pour mission d’accompagner le déploiement des politiques publiques numériques locales.

Figure de proue de cette excellence numérique départementale, avec ses 5 @@@@@ Carpentras décroche le niveau le plus élevé de ce label récompensant chaque année les collectivités qui œuvrent significativement pour la démocratisation des technologies de l’information et de la communication et de leurs usages citoyens.
Longtemps classée avec 4 @@@@ la cité comtadine s’est notamment distingué dans le cadre du ‘Numérique éducatif’ qui lui a permis d’obtenir une mention spéciale du jury dans ce domaine. Carpentras étant l’une des trois villes hexagonales à se voir octroyer cette distinction.
« Avec plus d’une centaine d’actions recensées (ndlr : 103 exactement) cette distinction récompense l’excellence de nos services numériques », explique la commune dont l’élu au numérique, Jaouad Ziati, était présent lors de la cérémonie pour représenter Carpentras.

Dans le même temps, Monteux obtient un @ supplémentaire pour atteindre les 4 @@@@. Ainsi, après avoir décroché un arobase en 2014, Monteux a en reçu 3 en 2015 et a renouvelé cette distinction jusqu’en 2022 avant d’atteindre les 4 aujourd’hui. Pour cela, la municipalité a par exemple investi 148 284€ pour équiper 33 classes de tableaux blancs interactifs dans toutes les classes élémentaires des écoles publiques de la commune. En tout, Monteux totalise 51 actions autour du numérique.

Enfin, Courthézon, où le jury du palmarès des Territoires, villes et villages internet a comptabilisé 46 actions autour du numérique, obtient, à nouveau, la note de @@@@.
En tout, 22 communes ont été récompensées en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et 16 en Occitanie.
Une fois obtenu, le label peut être affiché en entrée de ville et dans les supports de communication.

Retrouvez ci-dessous la cérémonie de la 24e édition du palmarès des Territoires, villes et villages internet qui vient de se tenir à Albi


French Tech Grande Provence : retour sur le dernier afterwork

L’Odyssée sonore, c’est le premier pas vers l’ambition d’Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, de faire d’Orange la scène de l’innovation sonore. 58 soirées durant lesquelles le public fera l’expérience d’un spectacle immersif et multisensoriel unique au monde.

Quand le passé résonne avec le futur. C’est la devise qu’a prononcée Edeis lors de sa reprise de l’exploitation culturelle du Théâtre antique en 2022. « Edeis avait beaucoup d’ambition et les promesses se tiennent », a affirmé Yann Bompard, maire d’Orange. C’est ainsi qu’a débuté l’annonce du spectacle ‘L’Odyssée sonore’, qui va rythmer l’année 2023.

De gauche à droite : Lucie Schnoebelen (responsable communication d’Edeis), Fréderic Rose (fondateur d’Imki), Mathilde Moure (reponsable de site), Yann Bompard (maire d’Orange), Jonathan Argenson (adjoint à la culture et à la logistique des manifestations), Alain Richon (compositeur et designer sonore). ©Vanessa Arnal

58 soirées sont prévues de mai à décembre. Et c’est une première mondiale. Ce sera la première fois que le public pourra assister à un spectacle immersif qui éblouira ses yeux grâce à un videomapping réalisé par une intelligence artificielle, et ses oreilles grâce à un son binaural, en trois dimensions, diffusé dans un casque audio spatialisé et géolocalisé.

Un spectacle tout public

Durant ce spectacle dont les visiteurs seront les maîtres, ils pourront parcourir 3000m² et découvrir, au fur et à mesure de leur parcours, différents visuels et différentes musiques durant 45 minutes. Selon la direction que chacun prendra, il découvrira un univers à part entière, qui mêlera l’histoire à la richesse musicale de notre monde. Cahcun vivra cette expérience sous un angle différent.

Ce spectacle retracera l’histoire, depuis la naissance du son, jusqu’aux grandes orchestrations. Cette histoire aura un prélude et quatre actes durant lesquels, en plus de la musique, le public découvrira la création du monde, les divinités, les créatures et les péripéties, ou encore la naissance des muses, à la manière d’Ulysse dans l’Odyssée d’Homère. « Nous espérons émerveiller toutes les générations avec L’Odyssée sonore », explique Mathilde Moure, responsable de site.

La technologie au service d’une expérience hors du commun

En tout, 25 vidéoprojecteurs permettront la projection des videomappings réalisés par intelligence artificielle sous la direction artistique du designer Etienne Mineur. « L’intelligence artificielle est un moteur créatif », explique Frédéric Rose, fondateur de la startup alsacienne Imki, experte en intelligence artificielle générative. Ainsi, chaque acte du spectacle aura son identité visuelle. « La créativité est sans limites, l’intelligence artificielle générative a une vraie capacité de renouvellement, les visiteurs pourront découvrir et redécouvrir le Théâtre antique », ajoute Frédéric Rose.

Côté son, Edeis s’est adressé à Alain Richon pour les compositions et tous les designs sonores, et à l’entreprise française Focal pour le déploiement des casques innovants haute définition. Ces derniers sont géolocalisés et spatialisés, les visiteurs découvriront donc des détails sonores cachés au sein du Théâtre antique selon s’ils décident d’avancer, d’aller à droite ou à gauche, ou encore de rebrousser chemin. Du classique, à la pop, en passant par la musique électronique, le public n’est pas au bout de ses surprises.

Un rayonnement nouveau pour le monument

Avec ce spectacle unique au monde, Edeis espère faire rayonner le Théâtre antique et la ville d’Orange aux niveaux national et international. La durée de visite du monument sur la journée sera allongée, notamment en été puisque le soleil se couche plus tard et le parcours de L’Odyssée sonore ne peut se faire que de nuit, ou presque.

« Notre objectif est de faire d’un des plus vieux monuments à ciel ouvert au monde, un des plus modernes. »

Mathilde Moure, responsable de site

Ainsi, des pass pour découvrir le Théâtre antique de jour et de nuit vont être mis en place. Les tarifs du spectacle, eux, vont de 17€ à 22€ par personne. Le premier spectacle aura lieu le lundi 1er mai prochain de 20h à 23h et promet de vous en mettre plein la vue, et les oreilles !

https://www.youtube.com/watch?v=EQEdXgFZMJc

French Tech Grande Provence : retour sur le dernier afterwork

Le groupe néerlandais Koppert, leader mondial de la protection biologique des cultures et de la pollinisation naturelle, dont la filiale française est basée à Cavaillon, vient de recevoir un Sival d’Or par le comité du concours d’innovation du Sival 2023 pour son produit Nezapar qui permet de lutter contre la punaise verte Nezara viridula. Celle-ci s’attaque aux cultures dans les zones tempérées telles que les aubergines, les concombres, les poivrons ou encore les tomates.

Le concours Sival 2023 a récompensé de nombreuses innovations dans diverses catégories comme l’innovation variétale, le machinisme et automatisme, les solutions pour la production ou encore les services et logiciels. Le produit Nezapar, produit et commercialisé par Koppert, a reçu le Sival d’Or dans la catégorie ‘intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats’. Le groupe a également présenté deux autres produits au salon Sival : Mirical, qui agit contre l’aleurode qui détruit les cultures légumières des serres, et Chrysopa-E, qui mange toutes les espèces de pucerons, les cochenilles et les Echinothrips.

V.A.


French Tech Grande Provence : retour sur le dernier afterwork

Après avoir obtenu la labellisation French Tech en 2015, ainsi qu’en 2019, la French Tech Grande Provence décroche le label Communauté French Tech pour la troisième fois consécutive, et ce, pour les trois années à venir.

Les Communautés French Tech en France ont pour objectif d’animer la communauté entrepreneuriale locale, d’intensifier les collaborations entre start-up, catalyseurs privés et acteurs publics et d’assurer la visibilité de cet écosystème sur tout le territoire national. En recevant de nouveau ce label, la French Tech Grande Provence confirme une nouvelle fois l’excellence de son tissu économique numérique et innovant.

Ces trois dernières années, l’écosystème tech et innovant a mis en œuvre tous ses objectifs tels que : le renouvellement de la gouvernance constituée essentiellement d’entrepreneurs du numérique et de la tech du territoire, l’ouverture à toutes les filières, la création de l’incubateur Start Tech, la formation de groupes de travail, ou encore la mise en place de nombreux services pour l’écosystème entrepreneurial.

Pour les trois prochaines années, la French Tech Grande Provence se veut ambitieuse, toujours au service de l’écosystème entrepreneurial innovant, et veut donner la priorité à la supply chain, la naturalité et la culture, le tout en favorisant une transition numérique et écologique.

V.A.


French Tech Grande Provence : retour sur le dernier afterwork

Ce quinquagénaire élégant est un autodidacte qui ne supporte pas les problèmes techniques : à chacun il trouve une solution. Il a d’ailleurs commencé par recevoir la médaille d’or de l’innovation au Concours Lépine en 2017 pour le ‘Laserfix’, une poignée de perceuse avec capteur qui permet d’indiquer s’il y a des fils électriques dans la cloison et ensuite, si on perce droit, quelle que soit la surface, bois ou épaisse plaque d’aluminium. Le rêve pour les bricoleurs!

Concerné par le Protocole de Kyoto signé en 1997 et mis en oeuvre en 2005, Libero Mazzone, qui vit en Provence, réfléchit à la façon dont on peut, par exemple, nettoyer la coque des yachts sans polluer la mer. Cet astucieux inventeur met au point une mousse de lustrage à base de nanotechnologies et d’eau, une formule « tout en un » qui permet de décontaminer tout support (verre, carrosserie, chrome, plastic, acier, fibre de carbone, caoutchouc), de le régénérer, le rénover, le protéger en quelques minutes et lui redonner pour longtemps son lustre originel. Un gain de temps et d’efficacité pour les voitures, les motos, les poids-lourds, les camping-cars et les bâteaux.

Illustration avec les automobilistes d’Aix, Marseille, Avignon, Nîmes, Arles, Orange où les vestiges romains sont légion. Et quand ils laissent leur voiture dans un parking souterrain où les fuites d’eau ne sont pas rares, il leur arrive de la retrouver défigurée par une couche de calcite blanche indélébile, que même le vinaigre blanc n’arrive pas à éliminer. La solution reste alors de faire un constat et d’aller chez un carrossier qui évaluera le montant des travaux pour lui redonner son apparence initiale. C’est là que le devis grimpe à la vitesse grand « v » avec le démontage du capot, des portières, du pare-chocs, leur ponçage pour réduire en poussière le calcaire, ajouter une couche d’apprêt, passer en cabine peinture et remonter les pièces… Boujour la main-d’oeuvre, la durée du chantier et la facture. C’est là qu’intervient Libero Mazzone, il débarque dans votre jardin avec sa mallette magique, pulvérise un premier produit sur votre voiture abîmée, attend quelques minutes et rince votre véhicule avant de le poncer avec son produit à base de nanotechnologies pour effacer toute projection, toute tache, toute rayure. C’est magique ! On n’en croit pas ses yeux, et pourtant, en deux heures, votre voiture, sa carrosserie, ses optiques, ses chromes, ses jantes ternis par le calcaire brillent au soleil et ça coûte trois fois moins cher que chez le carrossier. Déjà, la profession a vu d’un mauvais oeil arriver les débosseleurs de tôles qui font, eux aussi gagner du temps et de l’argent, là avec ce système « PadXpress », c’est carrément de la prestidigitation.

Premier prix aux Etats-Unis
Libero Mazzone a décroché le 1er prix du « USA Boat Show » à Los Angeles, le « Grand Prix de l’Innovation » à Miami avec ses produits magiques et il a fait sensation auprès des propriétaires de bolides des mers mais aussi de Lamborghini, de Bugatti, de Jaguar et de Ford Mustang de collection en Californie. « Certains se moquaient de moi, ils me demandaient si je dis abracadabra avant d’intervenir, si j’utilise de la poudre de perlimpinpin ! C’est sûr que quand je suis allé à Monaco dans un parking où le propriétaire d’une Ferrari m’avait demandé d’intervenir pour effacer les rayures faites volontairement sur les portières, j’avais le trac. Pas de droit à l’erreur. La belle rouge coûtait quand même 500 000€. Le proprio fronçait les sourcils, il avait les bras croisés, un air dubitatif, je n’en menais pas large. Mais, au bout d’une demi-heure, quand le produit a été appliqué et le ponçage a été fini, il a retrouvé le sourire et n’a pas manqué de superlatifs pour me féliciter ».

Ces dernières années notre inventeur a participé à « Equipauto » à Paris, à « Auto Mechanik » à Francfort, il a signé bon nombre de contrats de franchises avec des entrepreneurs à travers la France, à Lille, Bordeaux, à Paris. « L’un d’eux a vu son chiffre d’affaires multiplié par 3 en 1 an. Et dans la banlieue parisienne où plusieurs concessions ont partiellement brûlé (Porsche, Mercedes, Avis), des centaines de véhicules qui auraient dû passer chez le carrossier ont pu être sauvés à moindre prix. Chimiquement, les nanoparticules se greffent sur la carrosserie et forment un film de verre qui la protège comme de la céramique. Comme si elle sortait de l’usine Aston Martin, BMW, Maserati ou Lotus ».

Là, Libero Mazzone fait face à un nouveau défi : remettre en état une calandre de Rolls-Royce (qui coûte 14 500 livres sterling). « Je pense que je vais pouvoir effacer les rayures pour un millier d’euros. » On l’espère pour lui, sinon, il pourrait aussi la garder en sculpture de luxe dans son salon.

Libero Mazzone

https://echodumardi.com/tag/innovation/page/4/   1/1