Combien pèse l’industrie dans l’économie en Europe ?
La France est l’un des premiers pays à avoir connu la Révolution industrielle au début du XIXe siècle. D’abord marquée par l’extraction minière et la métallurgie, l’industrie française s’est développée au sortir de la Seconde Guerre mondiale dans d’autres secteurs clés, comme l’aéronautique et le nucléaire. Depuis les années 1980, la France est toutefois entrée dans une phase de désindustrialisation (plus ou moins forte selon les secteurs), liée d’une part à la tertiarisation de son économie, et d’autre part à l’écart de coût de la main-d’œuvre par rapport aux pays en développement (Asie, Afrique du Nord), dans un contexte de mondialisation.
Aujourd’hui, le secteur industriel représente toute de même un peu plus de 3 millions d’emplois directs en France, pour 274 milliards d’euros de valeur ajoutée. Même si le poids de l’industrie dans l’économie a été divisé par deux depuis 1970, ce secteur représentait près de 17 % du PIB français en 2021 – soit presque trois fois plus que la contribution du secteur du voyage et du tourisme la même année. Ce chiffre restait néanmoins inférieur à la moyenne de l’UE : 23 % selon les données de la Banque mondiale.
Parmi les nations d’Europe où le secteur industriel pèse le plus lourd dans la performance économique, outre l’Irlande et la Norvège, on retrouve l’Allemagne et la plupart des pays d’Europe centrale et de l’Est. Dans cette région du continent, la contribution de l’industrie à la production des richesses nationales varie de 25 % à 30 %. Avec une économie dominée par le secteur financier, c’est au Luxembourg que cette part est la plus faible (environ 11 %).
Combien pèse l’industrie dans l’économie en Europe ?
Jeudi 13 octobre, dans le cadre de la première journée nationale « Tous résilients face aux risques », la direction du site Orano Tricastin a invité les élus des communes du territoire pour échanger autour de la prévention des risques industriels.
A la suite des enseignements tirés de crises survenues liées à des risques naturels ou technologiques en France, il a été mis en exergue la nécessité de renforcer encore la pédagogie vis-à-vis des populations concernées. Dans ce cadre, le gouvernement a choisi de mettre en place une journée de la résilience, le 13 octobre. Cette journée vise à faire la promotion d’actions d’information, de sensibilisation des populations et acteurs du territoire aux comportements à adopter pour faire face notamment aux risques industriels.
Ainsi, jeudi 13 octobre, près de 35 élus des communes du territoire, maires et conseillers municipaux, ont assisté à une démonstration des équipes d’intervention du site Orano Tricastin lors d’un exercice. Ils ont également découvert sur le site les moyens mis en œuvre, caserne de pompiers, poste de commandement des situations d’urgence. Ce rendez-vous a également été l’occasion de sensibiliser les participants aux risques industriels et de partager les actions d’Orano Tricastin en matière de prévention et moyens d’intervention.
Pour François Lurin, directeur du site Orano Tricastin « Concernant le risque industriel, tout est mis en œuvre pour prévenir un évènement dans nos installations industrielles dès leur conception et tout au long de leur exploitation, il est néanmoins nécessaire d’anticiper une telle éventualité et de s’entraîner avec nos équipes. Il est important de partager régulièrement et répondre aux éventuels questionnements de nos parties prenantes du territoire, ce rendez-vous avec les élus des communes environnantes du site en est une nouvelle illustration ».
J.R.
Combien pèse l’industrie dans l’économie en Europe ?
Comme nous l’avions annoncé il y a quelques jours, le projet Aero 145 Aegis vient de rentrer dans sa phase opérationnelle. L’implantation de cette nouvelle société de maintenance aéronautique sur le site de l’aéroport d’Avignon-Provence a été officialisée lors d’une présentation qui vient de se tenir à la CCI de Vaucluse en compagnie des nombreux partenaires de ce dossier qui doit permettre la création de 220 emplois directs et 500 emplois indirects d’ici 3 ans.
« Le développement de l’aéroport est au cœur de nos préoccupations et de la mandature de notre président, Gilbert Marcelli, insiste Bruno Delorme président de la commission aménagement du territoire et équipement géré de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse. Ce projet est le fruit d’un long processus de concertation et d’une forte implication de la Préfecture, de la Région Sud mais aussi d’Avignon et du Grand Avignon. »
Un enthousiasme partagé par Gilbert Marcelli, nouveau président de la CCI 84, qui enregistre là une implantation majeure au sein d’un équipement géré par la chambre consulaire pour le compte de la Région, propriétaire du foncier de l’aéroport de la cité des papes : « La CCI de Vaucluse est attentive à tous les projets qui s’inscrivent dans la dynamique économique de notre département. Ce projet industriel aéronautique est à mes yeux vertueux à plus d’un titre : créateur de richesses, il générera plus de 200 emplois directs et 500 emplois indirects, véritable opportunité pour nos entreprises et nos territoires. »
Sous l’œil attentif du sous-préfet à la relance « Je suis ce projet d’intérêt régional depuis 1 an maintenant, rappelle Julien Fraysse, sous-préfet à la relance en Vaucluse, qui s’est particulièrement impliqué dans ce dossier. C’est un projet industriel qui n’a pas vocation à créer du trafic. Il y aura 2 à 3 décollages à vide par semaine. Par ailleurs, en centralisant sur une seule plateforme les 6 activités d’Aero 145 Aegis (ndlr : parking/stockage, entretien, ateliers, conversion, peinture et déconstruction) on réduit les coûts de déplacements ainsi que l’impact sur l’environnement. »
Autre point positif pour le sous-préfet, les lettres d’engagement des potentiels clients de la future plateforme aéronautique avignonnaise : « il y a un carnet de commandes pressenti pour ce marché ». « Il faut aussi une prise de conscience du territoire », martèle le sous-préfet à la relance visiblement très attaché à ce dossier combinant projet industriel, volet emploi, économie circulaire, dossier partenarial… « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire pour qu’il devienne un fleuron du département de Vaucluse », insiste à nouveau Julien Fraysse.
Au cœur des priorités régionales « Cet investissement s’inscrit parfaitement dans le Plan Climat de la Région Sud ‘Gardons une Cop d’Avance’ qui place l’environnement et l’urgence climatique au cœur des priorités régionales, renchérit Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En choisissant la région Sud, Aero 145 Aegis apporte son savoir-faire en matière de maintenance aéronautique au cœur d’un écosystème dynamique et permettra la création de nombreux emplois pour les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur tout en étant soucieux de l’environnement. Partenaire à part entière de leur installation, ils peuvent compter sur la mobilisation des équipes de la Région pour les accompagner à chaque étape. »
Le vrai travail commence maintenant « La contribution financière de l’Etat (690 000€) et de la Région (400 000€) est une marque de confiance des pouvoirs publics dans notre projet, souligne Joseph Heraief, président d’Aero 145 Aegis. Ce sont aussi des garanties complémentaires apportées à notre démarche industrielle. » « Le vrai travail commence maintenant, poursuit pour sa part François Wawruszczak, directeur communication & marketing, représentant les porteurs du projet également constitué de Patrice Stimpfling, Philippe Arguel et Philippe Réaux. Nous démarrons avec une partie du hangar existant H21 et un hangar temporaire, soit environ 2 450 m2 et 35 collaborateurs d’ici fin 2022. Au terme de l’exercice 2023, nous aurons construit 4 hangars, ateliers et bureaux pour une surface totale de 14 000 m2 et accueilleront 220 collaborateurs. »
Pour lancer définitivement tout cela, les derniers investisseurs sont attendus lors d’un nouveau tour de table afin de trouver encore 5 à 6M€ supplémentaires pour accélérer le plan de développement. Un plan qui passe notamment par le marché de la conversion d’avion de passager en avion de fret en raison de l’explosion du coût du fret maritime (x8). Autre marché en devenir : la déconstruction des aéronefs afin de récupérer des pièces à très haute valeur ajoutée pour les remettre dans le circuit des pièces d’occasion après une re-certification aux normes aéronautiques particulièrement drastiques en matière de sécurité.
Pas d’allongement de la piste actuelle « Dans tous les cas il ne s’agit pas d’un cimetière d’avions ‘au fond du jardin’ ni de pollution des sols avec du kérosène », rassure François Wawruszczak qui explique également être en lien avec les organismes locaux afin de recruter au maximum en local même s’il y aura de nombreux postes demandant des qualifications spécifiques en aéronautique. Enfin, du côté de la CCI on précise également que ce projet n’entraîne aucun allongement de la piste actuelle.
Combien pèse l’industrie dans l’économie en Europe ?
L’entreprise d’équipements et services de tri intelligents et connectés pour l’industrie du recyclage Pellenc Selective Technologies (ST) vient d’inaugurer son Centre Innovation, un simulateur de centre de tri 4.0, à Pertuis.
Créée en 2001, la société Pellenc ST a pour objectif de fournir des solutions de tri modernes aux opérateurs et aux municipalités, et de répondre aux nouveaux standards des centres de tri 4.0. « Nous rentrons de plus en plus dans la technologie intelligente et connectée, il est donc indispensable de moderniser le tri des déchets », explique Jean Henin, président de la société.
Dans l’optique de toujours améliorer la recherche et le développement de l’entreprise, Pellenc ST vient d’ouvrir et d’inaugurer son Centre Innovation grâce auquel les employés pourront simuler les conditions d’exploitation d’un centre de tri. L’objectif est de développer des techniques pour améliorer la performance des centres de tri et leur disponibilité afin qu’ils proposent plus de tri sur une journée.
4,5 millions d’euros pour le Centre Innovation
Pellenc ST entend consolider son statut d’entreprise de taille intermédiaire (ETI) et accélérer sa croissance d’ici 2025 dans le cadre du projet ‘We are 2025’ pour lequel elle a obtenu 500 000€ de subvention par l’intermédiaire du plan France Relance. Sur un budget total d’investissements s’élevant à 10 millions d’euros, 4,5 millions ont été dédiés à la construction de ce Centre Innovation de 1350m². Ce dernier a été pensé pour être le plus confortable possible pour les ingénieurs qui y travaillent au quotidien. Ce centre permet de concevoir, prototyper, et de valider les technologies de demain, le tout grâce à 4 espaces différents :
La ligne ‘validation implicative’ qui permet de simuler en conditions réelles les procédés en œuvre dans un centre de tri
La ligne ‘modulaire’ où les machines peuvent être changées en fonction de la feuille de route de développement technologique
La ligne ‘technologies du futur’ dotée de nouveaux capteurs et de nouvelles caméras afin de toujours plus expérimenter
La ligne ‘contrôle qualité’ qui permet d’analyser le flux de déchets qui passe et de transmettre les données récupérées
L’humain et la machine, indispensables l’un à l’autre
Au sein de l’entreprise Pellenc ST, la place de l’Homme dans l’entreprise est aussi importante que celle de la machine. « L’un ne peut pas remplacer l’autre systématiquement », développe le président de la société. Si les mains humaines ne suffisent pas à effectuer un tri de déchets pleinement efficace, elles sont tout de même indispensables au contrôle qualité.
Pellenc ST possède une équipe de 220 collaborateurs et place les Hommes au cœur de l’industrie. Une philosophie qui se ressent en vrai comme derrière l’écran. Sur le site internet de l’entreprise, c’est la première chose qui est mis en lumière à travers la phrase « Des technologies et des Hommes au service de l’économie circulaire. »
La création d’une centaine d’emplois à Pertuis
Situé au 125 Rue François Gernelle à Pertuis, le siège de Pellenc ST possède désormais un Centre Innovation de 1350m², auquel viendra s’ajouter un Centre de production de 2140m² d’ici la fin de l’année, et un Centre de test de 900m² d’ici l’année prochaine ou l’année suivante. Qui dit nouveaux espaces au sein de l’entreprise, dit forcément augmentation des effectifs.
Ainsi, toujours dans le cadre du plan ‘We are 2025’, Pellenc ST compte créer 100 emplois d’ici deux ans. L’entreprise travaille avec très peu de prestataires. Accompagnée par le Centre de formation des apprentis de l’industrie de Vaucluse (CFAI 84), la société propose des parcours d’apprentissage diplômants afin de former les jeunes aux métiers de l’industrie de demain. Pellenc ST collabore également avec les association d’insertion par l’emploi telles que Avencod, Le Châtaignier ou bien Face Vaucluse afin d’engager des personnes en situation de handicap.
Combien pèse l’industrie dans l’économie en Europe ?
Pour rendre l’industrie française compétitive, il faudrait diviser par deux les impôts de production afin qu’ils ne soient pas plus élevés que la moyenne européenne. Pour faire tourner un atelier ou une usine, il faudrait assez d’ingénieurs, de mécaniciens, roboticiens, chaudronniers et de technicien en tous genre. Ce n’est pas le cas. L’inadéquation entre l’offre de travail et le profil des demandeurs affecte aujourd’hui l’ensemble des entreprises industrielles. Celle-ci désespèrent de voir une école où il n’y a plus grand monde pour transmettre la culture scientifique et déplorent que l’apprentissage ne constitue toujours pas la voie principale de préparation aux diplômes professionnels, malgré son succès grandissant. Fin avril, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) a annoncé la création de l’IUMM régions « Sud Corse* », dont le nouveau président est Thierry Chaumont. Cette nouvelle entité ne modifie pas l’organisation territoriale habituelle des chambres syndicales. Elle porte – en tant qu’interlocuteur unique aux pouvoirs publics et institutions régionales – le déploiement d’une nouvelle convention collective modernisant le modèle social de la métallurgie ainsi que le développement de la formation en région avec un « projet de campus d’apprentissage très important dans le Vaucluse ». Comment s’explique ce renouveau ?
L’explosion de l’apprentissage « L’usine extraordinaire », un événement créé en 2019 par des industriels français pour retisser les liens entre « l’usine » et les gens, avait réuni à Marseille plus de 20 000 visiteurs pour faire un voyage dans un nouveau monde de technologie et, peut-être, s’inventer un avenir commun. Cette opération de communication, poursuivie cette année, a permis de garder le contact avec 900 classes d’école et d’agir avec les professeurs, accompagnant leurs élèves dans une démarche de découverte l’industrie moderne et non celle de Zola. « La difficulté, c’est que nous ne sommes pas sur une action de court terme mais de longue haleine, car c’est un état d’esprit positif qu’il faut créer autour de l’industrie. Nous aurons réussi le jour où les jeunes filles auront, autant que les garçons, l’envie de nous rejoindre », prophétise Thierry Chaumont. L’imaginaire industriel ne fait peut-être pas un retour en force, mais « la population ne comprend plus que les productions, même les plus modestes comme un simple masque en papier ou un cachet de paracétamol, ne se font plus en France » remarque le nouveau représentant « bi-régional » de l’UIMM. De leur côté, les industriels donnent l’impression d’avoir pris leur avenir en mains face à une opinion plus favorable. « Nos entreprises, grands groupes comme PMI, ont déployé des trésors d’ingéniosité pour faire connaître leurs activités ces dernières années. Ça a très bien marché : l’apprentissage a vraiment explosé ces dernières années parce que tout le monde se sent concerné et agit depuis le début ». Plus de 600 entreprises sont ainsi partenaires du seul campus de formation de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) de notre région accueillant 1500 jeunes à Istres. Ceux-là trouvent du boulot, sans même à avoir à traverser la rue.
Une convention collective flambante neuve Il en faudrait beaucoup plus, de ces jeunes qui ont un contrat, un salaire, un diplôme et une carrière devant eux. Pour attirer plus de vocations, Thierry Chaumont fait l’article : « la métallurgie représente toujours un secteur clé de l’économie régionale. L’UIMM en Provence-Alpes côte d’Azur et Corse ce sont 850 entreprises adhérentes, de la TPE au grand groupe, pour plus de 50 000 salariés qui voient le dialogue social progresser dans leur branche pour allier performances économiques et sociales ». Gilbert Marcelli, président de l’UIMM Vaucluse enchaîne. « La nouvelle convention collective nationale est le fruit de six années de négociation, de compromis : elle simplifie les relations employeurs et salariés grâce à un texte unique applicable à tous, cadres et non cadres, partout en France » résume. Les 78 conventions existantes (7000 pages) sont remplacées par un document unique de 200 pages prévoyant l’avènement d’un « modèle social de l’industrie de demain » caractérisé par un système de classification des postes (et non des personnes) plus équitable, des minimas de salaire établis applicables de façon homogène au plan national et, enfin, par la création d’un régime de prévoyance et de solidarité (décès, incapacité, invalidité). Autant d’éléments déterminants pour l’image des métiers de l’industrie dans les années à venir.
Le Vaucluse, nouvelle plateforme de la formation Au quotidien L’IUMM régions Sud Corse aide les entreprises adhérentes des trois chambres syndicales territoriales à se conformer à la réglementation en vigueur. En 2021, la dizaine de juristes de la plateforme de conseil d’Aix-en-Provence a réalisé, en moyenne, plus de 800 consultations par mois. A plus long terme, elle porte le sujet de la formation au plan territorial. « Nous ne pouvons pas envoyer les jeunes en apprentissage qui sont trop éloignés géographiquement du centre d’Istres. Il faut donc développer notre offre de pôle de formation. Nous avons un projet très important de campus dans le Vaucluse en discussion avec la Chambre de commerce. Il devrait être annoncé d’ici quelques mois ». On ne lâche pas l’affaire.
Combien pèse l’industrie dans l’économie en Europe ?
Le groupe d’entreprises d’intérim Randstad recrute 300 personnes en région Paca, dont 70 en Vaucluse en CDI-Intérimaire. Cette campagne de recrutement concerne les secteurs d’activité du BTP, du transport-logistique, de l’industrie et du tertiaire.
Les débutants comme les personnes qui disposent déjà d’une expérience professionnelle peuvent candidater aux postes proposés par Randstad. Les profils les plus recherchés par les entreprises sont les chauffeurs poids lourd et super poids lourd, les électriciens, les ouvriers du bâtiment, les caristes, les téléconseillers, les préparateurs de commandes, les conducteurs d’installations et de machines automatisées, et bien d’autres. Tous les postes à pourvoir sont à découvrir sur le site de Randstad.
Le CDI-Intérimaire est une forme de contrat qui permet au collaborateur de bénéficier de la sécurité et des avantages du CDI tout en gardant la flexibilité de l’intérim. « Les entreprises apprécient l’agilité de nos collaborateurs et collaboratrices en CDI-Intérimaire : 70 % des ruptures de CDI-I sont suivies d’une embauche en CDI », explique Angeline Bouquet, responsable du centre de gestion des compétences Randstad de la région Paca.
V.A.
Combien pèse l’industrie dans l’économie en Europe ?
David Hien est le nouveau directeur de l’usine de Bollène du groupe Egide. En poste depuis le 4 avril dernier, ce dernier était jusqu’alors directeur du développement commercial pour l‘Europe et l’Asie depuis 1 an environ. Il succède à Eric Delmas, en fonction depuis 2018, qui a décidé de poursuivre sa carrière en dehors du groupe spécialisée dans la fabrication de boîtiers hermétiques et de solutions de dissipation thermique pour composants électroniques sensibles à destination des secteurs de l’aéronautique, des transports, de la communication ou bien encore de la défense.
Expert en développement commercial et en marketing dans le domaine de l’électronique David Hien est ingénieur diplômé de l’Isen (Ecole d’ingénieurs des hautes technologies et du numérique). Expert senior en développement commercial et en marketing dans le domaine de l’électronique, il a travaillé pour Texas instruments en Europe, à Taiwan et à Dallas, ainsi que pour Dekra en Espagne avant de rejoindre Egide en mai 2021 où il était depuis déjà basé à Bollène. « Je remercie Eric pour sa contribution à la direction du groupe en tant que directeur général délégué et à la direction du site de Bollène, explique Jim Collins, président-directeur général d’Egide. Depuis 2018, sous son impulsion, Egide SA a pris une nouvelle dimension. Nous lui adressons tous nos vœux de réussite dans ses projets. Nous sommes heureux de la nomination de David Hien pour prendre sa suite à la direction du site de Bollène. David anime déjà en direct la force de vente, en plus de la partie Business Développement et stratégie qu’il a conservée. Avec la responsabilité complète du site de production de Bollène, il a maintenant toutes les cartes en mains pour concentrer les attentions et les énergies sur la satisfaction des clients et le développement de nouveaux partenariats technologiques.»
Chiffre d’affaires en hausse en 2021 Créé en 1986, Egide, lauréat du plan de relance, a réalisé un chiffre d’affaires 2021 de 32,50M€. Un résultat en hausse de +8,5% par rapport à l’année précédente. A noter que les ventes des filiales américaines (Egide dispose d’un site de production dans l’état du Maryland) ont représenté 56% du chiffre d’affaires total du Groupe qui totalise près de 270 salariés dont 130 environ dans le Vaucluse. Abritant le siège social du groupe Egide depuis 2010, l’unité de production située dans la zone industrielle du Sactar à Bollène dispose d’un bâtiment d’environ 5 700m², équipé d’une salle blanche de 500m² pour le traitement de la céramique crue. Bollène assure de bout en bout la production de composants céramique. Le site assure également l’assemblage, le traitement de surface et le contrôle des boîtiers verre – métal et céramique-métal ainsi que la fabrication des perles de verre et d’outillage graphite. Il est doté d’un bureau d’études pour la céramique et pour le verre métal ainsi que de ressources R&D.
Combien pèse l’industrie dans l’économie en Europe ?
Un nouveau rapport du groupe de réflexion InfluenceMap dévoile les multinationales qui exercent l’influence la plus négative à l’encontre des politiques climatiques dans le monde. L’étude conclut que ces organisations utilisent des méthodes de lobbying « prolifiques et très sophistiquées » afin d’influencer les gouvernements sur leurs actions en matière de climat.
En tête de liste, on retrouve les géants américains de l’énergie ExxonMobil et Chevron qui, sur la base de l’analyse de plusieurs milliers d’éléments de preuve concernant plus de 350 firmes – dont des commentaires sur des consultations, messages de PDG, rapports financiers, comptes-rendus de médias et liens avec des associations – sont les entreprises qui feraient le plus d’entraves à la mise en place de politiques climatiques. Le constructeur automobile Toyota, qui a fait campagne contre les lois proposées pour remplacer progressivement les véhicules à combustion thermique en faveur de l’électrique, se classe au troisième rang, suivi par deux entreprises américaines du secteur des services énergétiques.
Combien pèse l’industrie dans l’économie en Europe ?
Le salon RSD3 vient d’ouvrir ses portes ce mardi 22 mars 2022 à Valence. Cet événement, c’est un format qui réunit le Rist, le Sépag ainsi le Drôme Digital Days. Une vraie vitrine de savoir-faire pour les 330 entreprises présentes.
La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la Drôme organise régulièrement des événements à l’attention des professionnels. Parmi eux, il y a par exemple les Rencontres interrégionales de sous-traitance du Sud-Est (le Rist) lancées en 1987. « Il s’agit du premier salon de la sous-traitance en France, après le Midest », commente Édouard Leveugle, commissaire général du salon. L’instance consulaire a également lancé en 2015 le Sépag (Salon des équipements, process et prestataires de l’agroalimentaire), puis – en 2017 – le DDD (Drôme Digital Days, le salon des solutions numériques). Depuis 2020, ces trois événements ne font plus qu’un : le RSD3. La deuxième édition de ce nouveau format a débuté ce mardi 22 mars 2022, dans l’écrin du nouveau parc des congrès et des expositions Jacques-Chirac, à Valence.
Plusieurs entreprises du Vaucluse dans les allées Les visiteurs – tous des professionnels – peuvent donc à la fois découvrir des entreprises tournées vers la sous-traitance industrielle (tôlerie, mécanique, plastique, outillage, travail du fil et du tube, etc.), l’agroalimentaire et le numérique. L’année est particulière : cette édition marque en effet la reprise des salons professionnels. Environ 330 entreprises ont fait le déplacement.
La société Cerip implantée à Robion (Vaucluse), est l’une d’elles. Créée en 1988, elle est spécialisée dans la conception et la fabrication de convoyeurs et machines spéciales. « C’est la deuxième fois que l’entreprise est présente. Nous voulons à la fois trouver de nouveaux partenaires, mais aussi asseoir la notoriété de l’entreprise. C’est l’occasion de se faire connaître », explique Loïc Delattre, chef de chantier opérationnel, présent sur le stand de la société.
L’entreprise Massin et associés, fondée en 1984 et dont le siège social est situé à Orange, propose quant à elle des solutions techniques en tuyauterie industrielle, chaudronnerie et soudure. « Nous sommes ici pour développer des synergies avec les autres entreprises, trouver de nouveaux partenaires. Nous ne sommes qu’à une heure d’Orange. Nous travaillons déjà avec des clients basés en Drôme, nous cherchons encore à nous développer », commente Franck Boulanger, son gérant.
Revoir les clients et en conquérir de nouveaux La société Magnet, de Valréas, est elle-aussi présente dans les allées. « Nous sommes tournés vers la rectification automobile, les pièces détachées ainsi que la production mécanique. C’est cette activité que nous venons présenter ces prochains jours. Nous espérons revoir nos clients, sans masque. Nous souhaitons échanger avec eux, autrement que pour une prise de commande ou une date de livraison. Bien entendu, nous souhaitons également rencontrer de nouveaux clients », explique-t-on volontiers.
Des Vauclusiens qui sont également présents avec Alu CB. L’entreprise implantée à Entraigues-sur-la-Sorgue est un fabricant de pièces ‘sur mesure’ en Aluminium profilé. La société transforme plus de 600 tonnes de profils aluminium par an pour un CA de 3 M€. « Nous sommes spécialisés dans tous les secteurs d’activité, parmi les plus exigeants, explique la PME local. Nos clients sont des professionnels des secteurs de l’aéronautique, le médical & pharmaceutique, la navigation de plaisance, le mobilier urbain, la signalisation, l’automobile, les luminaires, le sport & loisirs, l’agro-alimentaire, les biens d’équipements, le transport & ferroviaire, le bâtiment & photovoltaïque. »
Autres présents Usimetal, spécialisée en mécanique de précision à Entraigues-sur-la-Sorgue, ainsi que le CTCPA , Centre technique de conservation produit agricole, basé dans la zone d’Agroparc à Avignon.
Le RSD3 se poursuit jusqu’au vendredi 24 mars 2022. En 2020, près de 5 000 visiteurs avaient été comptabilisés.
Informations pratiques Dates : mardi 22, mercredi 23, jeudi 24 mars 2022 Horaires : mardi de 9h à 18h – mercredi de 9h à 19h – jeudi de 9h à 17h Lieu : Palais des congrès et des expositions Jacques-Chirac – 16, avenue Georges Clemenceau – Valence Site internet :www.rsd3.fr