1 avril 2025 |

Ecrit par le 1 avril 2025

Pertuis : Pellenc ouvre ses portes au public

Dans le cadre de la 10e édition d’Indus’3Days, organisée depuis 2016 par l’Office de Tourisme de Gardanne en Métropole Aix-Marseille-Provence, Pellenc ouvre les portes de son usine de Pertuis au public le mercredi 2 avril.

Chaque année depuis 2016, l’office de tourisme de Gardanne organise des visites guidées dans différentes entreprises. de découvrir une grande variété de secteurs, de l’aéronautique aux métiers d’art en passant par la gastronomie et l’environnement. Pour cette 10e édition d’Indus’3Days, qui a lieu du lundi 24 mars au dimanche 13 avril, Pellenc est de la partie.

Le groupe pertuisien, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, accueillera le public le mercredi 2 avril. Pendant 2h30, les participants découvriront les coulisses de l’entreprise. Ils pourront visiter les ateliers de production des machines et outils à batterie et auront également l’opportunité d’assister à des démonstrations de produits.

« Nous sommes ravis d’ouvrir nos portes pour une visite inédite au cœur de nos activités à l’occasion d’Indus’3Days, affirme Simon Barbeau, président du groupe Pellenc. Notre site de Pertuis abrite le siège historique de Pllenc, à l’endroit même où l’entreprise a été fondée il y a plus de 50 ans. Aujourd’hui, il regroupe sur le territoire de la Métropole Aix-Marseille près de 600 collaborateurs autour de notre centre d’innovation technologique, de deux ateliers de production et de l’ensemble des métiers support de notre Groupe, composé de 21 filiales à travers le monde. Lors de cette visite, ce sont nos collaborateurs qui présenteront eux-mêmes leurs métiers et leurs expertises pour guider les visiteurs à la découverte de nos méthodes de travail, allant de l’idée jusqu’à la commercialisation de nos produits innovants. »

Mercredi 2 avril. 14h. 7€ (billetterie en ligne). Pellenc. Quartier Notre Dame. Route de Cavaillon. Pertuis.


Pertuis : Pellenc ouvre ses portes au public

L’histoire commence en 1983. L’entreprise CMPR, Construction-mécanique-précision- réparation, est alors installée à Sorgues. Denis Brès y est salarié en tant que fraiseur. En 2004, il reprend l’affaire avec 3 autres associés au dirigeant parti en retraite. En 2016, Denis Brès reste seul à la tête de l’entreprise. Ses 2 fils intègrent la société, Romain en 2008 et David en 2016. Denis Brès est toujours le gérant de la société.

Fabrication de pièces mécaniques
Le métier de l’entreprise CMPR est de la fabrication de pièces mécaniques, le plus souvent unique sur mesure. Elles sont fabriquées en usinage, soit par tournage ou fraisage.
Elles sont destinées à des grandes entreprises, comme la SEPR au Pontet qui est le plus gros client. Elle travaille également avec d’importants groupes de la chimie et pétrochimie comme Arkema. Les PME constituent une autre clientèle pour CMPR, comme la société Louis Martin à Monteux.
« Nous avons un gros courant d’affaires avec Louis Martin. Nous leur assurons la maintenance et la réparation des pièces mécaniques de leur parc de machines. Nous leur apportons un vrai savoir-faire et une réactivité. Nous sommes ainsi capables de changer une pièce en une journée » explique David Brès, un des deux dirigeants de l’entreprise avec son frère Romain. CMPR a comme valeur ajoutée également d’apporter de nombreux conseils techniques à ses clients.

David Brès, à gauche, et Romain, Brès, à droite.

Déménagement sur Bellecour III à Carpentras
L’entreprise est installée depuis mars 2018 sur la nouvelle zone de Bellecour III, juste à côté de la société de produits bio Relais vert. « Nous avons rencontré le service développement économique de la Cove et cela s’est bien passé. Ils nous ont proposés un terrain. Nous sommes tombés d’accord sur un prix et avons commencé les travaux qui ont duré un an » explique Denis Brès, le gérant de l’entreprise.
« Nous étions en location à Sorgues et avions cherché dans un premier temps un terrain à l’achat sur Sorgues et Entraigues mais nous n’avions rien trouvé. Je voulais agrandir notre bâtiment et avoir une entité moderne par rapport à Romain et David qui étaient aussi dans l’affaire. » Sept ans après, le pari est réussi avec un outil travail qui a permis le développement l’entreprise qui est en effet passée d’1,1M€ en 2018 à 1,5M€ en 2024.

CMPR en chiffres
Chiffre d’affaire : 1,5 M€ 2024
Salariés : 11
Investissement du nouveau site : 600 000€
Surface du bâtiment : 950 m² dont 750 d’atelier

Un nouveau parc de machines
Pour assurer son développement, elle a acquis une nouvelle machine numérique 5 axes d’un budget de 150 000€ en 2018. En 2022, l’investissement a été encore plus conséquent avec un budget de 450 000€ pour une autre machine.
« Ce renouvellement de nos machines était nécessaire car nous avions un parc devenu trop vieillissant, datant des années 70-80, avec certaines machines entièrement manuelles. À ce jour, nous avons des machines mixtes entre le manuel et le numérique et même certaines qui sont 100% numériques » explique pour sa part David Brès.

2 postes à pourvoir
« Nous avons aujourd’hui un outil qui nous permet d’assurer une belle croissance pour l’entreprise et un bon portefeuille de clients. En 2024, nous avons eu quatre mois de carnet de commandes à l’avance, ce qui est beaucoup. L’aspect limitant est l’humain. Nous cherchons depuis des années des techniciens d’usinage et cela est très difficile. Deux postes sont à pourvoir en ce moment depuis de nombreuses années. Nous cherchons des profils expérimentés ou même des débutants. Pour cela, nous avons fait appel à un cabinet de recrutement il y a quelques mois pour la première fois dans la vie de la société. »

Olivier Muselet

Le métier de CMPR
– Tournage
– Fraisage
– Ajustage
– Paillage d’engrenage
– Rectification
– Travaux neufs et maintenance


Pertuis : Pellenc ouvre ses portes au public

Sous l’impulsion de la CCI de Vaucluse, à qui la Région Sud a délégué la gestion de l’aéroport d’Avignon, la plateforme aéroportuaire de la cité des papes entend favoriser la création d’une filière locale de démantèlement et de reconversion aéronautique. Une persévérance qui devrait très prochainement porter ces fruits.

Le projet Aero 145 Aegis ayant finalement fait long feu, la Société aéroport Avignon-Provence, qui gère la plateforme aéroportuaire d’Avignon pour le compte de la CCI de Vaucluse, n’en a pas pour autant abandonné son ambition de développer une activité autour de la mise en place d’une « filière de démantèlement, reconversion, stockage et maintenance d’avions ou d’hélicoptères civils ».
Pour cela, l’aéroport d’Avignon a donc lancé, courant 2024, un AMI (Appel à manifestation d’intérêt) afin de solliciter les éventuels candidats au développement de cette filière. Et c’est l’entreprise Eleven, une société d’ingénierie spécialisé dans la maintenance aéronautique basée à Istres, qui a répondu favorablement à cette demande.

Basée à Istres, la société Eleven est spécialisée dans la maintenance aéronautique. Crédit : Eleven/DR

50 à 70 emplois d’ici 2 ans ?
« Chez nous, Eleven va procéder à la maintenance et au ‘retrofit’ (rénovation) de petits, moyens et longs courriers, dévoile Guillaume Desmarets, nouveau directeur de l’aéroport depuis mai dernier. A charge pour les salariés qui seront recrutés, entre 50 à 70 en 2 ans, de transformer un avion commercial en cargo ou de faire passer le nombre de sièges d’un aéronef de 100 à 200. Ici, à Avignon, l’entreprise nous a fait savoir qu’elle avait besoin, dans un premier temps, de 5 000m2 de hangars pour accueillir des Airbus A 310 par exemple. Mais petit à petit, Eleven pourrait s’agrandir et développer ses activités afin de créer des emplois supplémentaires. »
« Cela élargirait notre gamme de compétences et ancrerait encore plus la Société Aéroport Avignon Provence comme pôle d’excellence », se réjouit Guillaume Desmarets qui a auparavant été pilote de chasse au sein de l’Armée de l’Air et de l’Espace où il a notamment piloté des Jaguar lors de missions en Irak et au Kosovo.

Guillaume Desmarets, directeur de l’aéroport d’Avignon Provence depuis mai dernier. Crédit : aéroport d’Avignon/DR

Le point sur l’activité du site
L’occasion pour celui qui a aussi travaillé au centre d’essais en vol d’Istres de rappeler les enjeux de la plateforme aéroportuaire vauclusienne appartenant à la Région Sud qui en a délégué la gestion à la CCI 84 depuis 2007.
« Ici, nous pouvons accueillir des aéronefs d’une capacité de 20 à 120 places, des Gulfstream américains comme des Embraer brésiliens, poursuit Guillaume Desmarets.
Selon l’Union des aéroports français, celui d’Avignon aurait accueilli 3 758 passagers en 2023 (-62,1% par rapport à 2022) « mais 16 000 en tout par an en incluant les jets privés. Il y a aussi l’aviation civile, d’affaires, les charters, les touristes et si on compte les pilotes, stewarts et hôtesses, ce sont 80 000 personnes transportées. »
« Après le Covid et la crise sanitaire de 2019, l’aéroport d’Avignon a retrouvé son rythme de croisière car les pilotes, cloués au sol pendant des semaines, ont dû repasser leur licence ou leur habilitation, ce qui a boosté l’activité aéronautique » précise aussi le directeur.

Le pôle économique de l’aéroport s’étend sur 16 hectares autour du tarmac de la piste avignonnaise. Il regroupe près de 60 d’entreprises comptant plus de 500 emplois qualifiés. Crédit : aéroport d’Avignon/DR

Un pôle d’emplois qualifiés
L’aéroport c’est aussi le pôle de compétitivité aéronautique Pegase (baptisé pôle Safe au niveau régional) ainsi que les 16 hectares de foncier économique de la zone abritant près d’une soixantaine d’entreprises regroupant plus de 500 emplois qualifiés autour des 1 880 mètres du tarmac de la piste papale.
Parmi eux notamment, la base de maintenance des hélicoptères de RTE (Réseau de transport d’électricité), qui assure l’entretien et la surveillance des plus de 100 000 kilomètres de lignes à haute et très haute tension françaises, le sellier haut de gamme de la Maison Borghino, tout particulièrement spécialisée dans les sièges en cuir pour l’aviation d’affaires, ou bien encore, plus récemment, AES, le pionnier des drones marocains.

Il y a quelques semaines, l’aéroport d’Avignon a été le théâtre d’une première mondiale : le chargement d’un hélicoptère civil Super Puma dans un A400M militaire destiné aux missions de secours à Mayotte. Crédit : aéroport d’Avignon/SAF Hélicoptères/DR

Un ‘hub’ sanitaire et de protection civile
Enfin, activité méconnue de cet aéroport ayant vu le jour en 1937 : la plateforme est aussi un ‘hub’ important en matière de sécurité civile et de santé. Ainsi, elle collabore avec le centre hospitalier Henri-Duffaut, seul établissement de santé du département à être habilité aux prélèvements d’organes en Vaucluse, dans le cadre de transfert d’organe. Dans des circonstances ou chaque seconde compte, il est en effet vital de disposer d’un accès spécifique pour les ambulances afin qu’elles puissent stationner directement aux portes des avions médicalisés.
Par ailleurs, il y a quelques semaines pour la première fois un Super Puma civil a été chargé à l’intérieur d’un avion de transport militaire A400M de l’Armée de l’air. L’hélicoptère était destiné aux missions humanitaires suite au passage du cyclone Chido à Mayotte. Durant le Covid, en 2020, c’est également un A400M qui avait transféré des patients de l’hôpital d’Avignon, alors saturé, vers des établissements de santé en Bretagne.

Andrée Brunetti & Laurent Garcia


Pertuis : Pellenc ouvre ses portes au public

Le groupe Egide vient de signer un nouveau contrat pluriannuel avec Lynred. Le premier, dont le siège est implanté à Bollène, est spécialiste mondial des boîtiers hermétiques et des solutions de dissipation thermique pour composants électroniques sensibles, le second, installé à Veurey-Voroize en Isère, est leader en développement et production de détecteurs infrarouges de haute qualité pour les marchés de l’aérospatial, de la défense, et de multiples applications industrielles.

Avec ce nouveau contrat cadre pluriannuel les deux acteurs renforcent leur partenariat stratégique dans le domaine de la Base industrielle et technologique de défense (BITD) française. Il s’inscrit dans la continuité d’une collaboration de plusieurs décennies entre les deux entreprises. Il réaffirme aussi leur volonté commune de développer des solutions technologiques toujours plus innovantes et adaptées aux besoins de leurs clients en conjuguant leurs expertises respectives dans un esprit de partenariat industriel.

« Ce nouvel accord avec Lynred est une étape importante dans notre histoire commune, précise David Hien, directeur général d’Egide. Il nous permet de poursuivre et d’intensifier notre travail collaboratif pour concevoir des solutions de pointe répondant aux exigences croissantes de nos clients dans le secteur de la défense. »

« Nous sommes ravis de renouveler notre partenariat avec Egide, complète pour sa part Xavier Caillouet, directeur général de Lynred. Ce contrat cadre pluriannuel témoigne de notre confiance mutuelle et de notre volonté commune d’innover pour rester à la pointe de la technologie. »

Xavier Caillouet, directeur général de Lynred (à gauche) et David Hien, directeur général d’Egide. Crédit : Linkedin/Egide/Lynred

Pertuis : Pellenc ouvre ses portes au public

Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, basé à Pertuis, vient de nommer Thierry Carbonnel au poste de directeur Produits et de Pascal Moulinier au poste de directeur Recherche & Développement.

Le groupe pertuisien Pellenc commence l’année sur les chapeaux de roues et consolide son comité exécutif. Le jeudi 2 janvier, Thierry Carbonnel et Pascal Moulinier ont rejoint l’équipe et pris leurs fonctions en tant que directeur Produits et directeur Recherche & Développement.

Thierry Carbonnel est ingénieur INSA Lyon en énergie et environnement et diplômé d’HEC Paris d’un Master Innovation et Entrepreneuriat. Il a effectué une grande partie de sa carrière chez Renault Trucks où il a dirigé le développement de la gamme poids-lourds en Europe, Moyen-Orient et Afrique, et où il a lancé la première gamme commerciale de poids lourds électriques pour le marché européen. Il a aussi évolué au sein d’Air Liquide en tant que directeur Marketing et Business Support.

Pascal Moulinier, quant à lui, a exercé près de 35 ans dans le groupe Renault à différents postes sur les périmètres Ingénierie et Opérations, en France et à l’international. Il y a occupé des postes de Chef de Services, de Départements et de Direction qui l’ont amené à développer toutes les compétences autour des composantes de la Recherche & Développement.

« Les équipes sont ravies de pouvoir s’enrichir de leurs expériences respectives et de leurs expertises métiers complémentaires afin de renforcer la proximité client et la dynamique d’innovation, valeurs inscrites depuis toujours dans l’ADN de Pellenc », a déclaré le groupe vauclusien.


Pertuis : Pellenc ouvre ses portes au public

La société sorguaise Eurenco vient d’annoncer l’acquisition de Thiot Ingenierie. Un rachat qui permet au groupe vauclusien de renforcer son expertise dans le domaine de la dynamique rapide et de la physique des chocs.

Le groupe Eurenco, leader européen des matériaux énergétiques pour la défense et la sécurité, vient d’acquérir l’acquisition de Thiot Ingénierie. Cette entreprise basée à Puybrun dans le Lot est spécialisée dans les technologies d’impact, les essais balistiques et l’ingénierie des matériaux.
Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie d’Eurenco, dont le siège social se trouve à Sorgues, visant à élargir son portefeuille d’activités en matière d’ingénierie balistique et à diversifier ses capacités d’innovation dans les technologies de pointe pour la défense, l’aérospatiale et la sécurité. Cette acquisition permet à Eurenco de renforcer son expertise dans le domaine des chocs avec des capacités uniques en essais d’impact hypervéloces et simulation de comportement des matériaux sous contraintes extrêmes.

« Nous sommes ravis d’accueillir Thiot Ingénierie au sein de notre groupe, explique Thierry Francou, président-directeur général d’Eurenco qui figurent notamment dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024.  Cette acquisition stratégique reflète notre engagement à innover et à renforcer nos compétences dans les technologies critiques pour nos clients, tout en consolidant notre position de leader des matériaux énergétiques pour la défense. »

Les activités de Thiot Ingénierie se répartissent dans trois domaines :

• Fourniture de machines spéciales ‘d’autofrettage’ de tubes d’artillerie et de char, avec une réputation de spécialiste sur un marché de niche technologique.

• Fourniture de bancs d’essais pour tests d’impact à haute vitesse et caractérisation dynamique des matériaux, incluant chambres de détonation et canons à gaz de laboratoire.

• Fourniture d’expertise en comportement sous choc de matériaux et de structures, inertes ou réactifs, comportant des essais d’impact, des essais de caractérisation, et la simulation numérique associée.

Elle réalise aujourd’hui 70% de son chiffre d’affaires à l’export et trois quarts de son activité est tournée vers le domaine de la Défense. Elle compte parmi ses clients de grands noms de l’industrie comme Airbus, Hyundai, Leonardo, le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), ou encore MBDA, Junghans, et Safran.
« La transmission de notre entreprise au groupe Eurenco est justifiée par les synergies technologiques et organisationnelles qui ont d’ores et déjà été envisagées entre les deux entreprises, complète Patrick Thiot, fondateur et PDG Thiot Ingénierie. Nous sommes fiers d’intégrer Eurenco qui consolidera la pérennité de notre entreprise par une activité soutenue de recherche en pyrotechnie, et plus généralement sur l’ensemble de ses métiers en lien avec la physique des chocs. »


Pertuis : Pellenc ouvre ses portes au public

A l’occasion de la Semaine de l’Industrie qui vient de se tenir du 21 au 28 novembre derniers, le groupe Pellenc a accueilli plus de 150 élèves et leurs professeurs.

« C’est important de faire connaitre l’entreprise et la diversité de nos métiers auprès des jeunes qui, d’ici quelques mois ou années, chercheront des stages et des emplois, explique Nicolas Brun, directeur des projets robotiques chez Pellenc. Ces rencontres permettent de partager nos parcours et expériences de vie professionnelle. C’est aussi l’occasion d’échanger avec eux, d’être à l’écoute de leurs attentes pour leur futur professionnel. »

En tout, 4 visites du siège pertuisien de ce concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils agricoles ou d’entretien des espaces verts et urbains ont été proposées à ces élèves allant du niveau collège au Bac+5. Elles ont été animées par les collaborateurs du groupe qui ont ainsi fait découvrir les coulisses de l’entreprise et les différents métiers de la Recherche & Développement, les ateliers de production d’outils à batterie et des machines ainsi que le domaine de la logistique.

Lors des visites du siège de Pellenc à Pertuis. Crédit : groupe Pellenc/DR

« Ces visites sont l’occasion de faire découvrir notre industrie, complète Christophe Olivero, responsable direction standards méthodes process au sein du groupe vauclusien fondé en 1973 qui regroupe aujourd’hui plus de 2 000 collaborateurs et compte 9 sites industriels en France et à l’étranger. Souvent, on ne s’imagine pas l’innovation et la technologie qui se cachent derrière, ni la multitude de métiers que cela concerne. J’apprécie échanger avec les jeunes, répondre à leurs questions et parfois même susciter des vocations, notamment quand ils découvrent que, par la voie de l’alternance de nombreuses opportunités sont à portée de main. »

« Lors de cette visite, les équipes Pellenc ont su éveiller la curiosité. »

« Lors de cette visite, les équipes Pellenc ont su éveiller la curiosité, la surprise, et présenter leurs métiers tous plus intéressants les uns que les autres, insiste pour sa part Sophie Galliano, responsable du bureau des entreprises du lycée Vauvenargues d’Aix-en- Provence. Les collaborateurs ont su partager leur amour du métier et des produits. »
Conscient de sa responsabilité en matière d’éveil des vocations auprès des jeunes, le groupe Pellenc ne limite pas ses actions de sensibilisation à ses métiers à la semaine de l’industrie.
Le groupe poursuit ainsi toute l’année ses actions en direction des étudiants, notamment à travers des interventions d’ambassadeurs Pellenc dans les écoles. Il participe aussi à de nombreux événements (forums de recrutement, journées portes ouvertes dans les établissements scolaires…) et se consacre également à la co-création de projets pédagogiques en lien direct avec ses écoles partenaires.


Pertuis : Pellenc ouvre ses portes au public

À l’occasion de la Semaine de l’Industrie qui a eu lieu du 18 au 22 novembre, la communauté de commune Pays d’Apt Luberon (CCPAL) a accueilli les élèves du Lycée professionnel de la Cité scolaire d’Apt pour leur faire découvrir les industries du territoire à travers un parcours.

À l’occasion de la 13ᵉ édition de la Semaine de l’Industrie, la CCPAL et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse se sont unies pour valoriser l’industrie locale, notamment auprès des jeunes. Ainsi, durant une demi-journée, les élèves du Lycée professionnel de la Cité scolaire d’Apt ont pu en apprendre plus sur les métiers de l’industrie et de découvrir deux entreprises majeures du territoire. Les lycéens ont pu visiter l’unité de production GR4 ‘fruits confits’ d’Aptunion, ainsi que les ateliers et le showroom de Blachère Illumination.

Cet événement a également été l’occasion pour la CCPAL et la Cité scolaire d’Apt de renouveler leur Charte d’animation pour les années 2024-2026. Une collaboration qui est née en 2021 et qui a permis la mise en place de différentes actions comme des visites d’entreprise, la participation à la semaine d’intégration, le forum des métiers, ou encore des rencontres thématiques avec les entreprises à Cap Luberon. En poursuivant leur partenariat, les deux entités participent au développement économique du territoire en favorisant les actions de formation des actifs locaux dans le but de répondre aux besoins des entreprises locales.


Pertuis : Pellenc ouvre ses portes au public

Héritier d’un savoir-faire dans la chaudronnerie plus que centenaire, Théus Industries, s’est spécialisée dans la fabrication de cheminées d’exception. Dessinées par l’artiste Dominique Imbert, ses créations, sont mondialement connues. Théus Industries est aujourd’hui labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » une reconnaissance que l’entreprise cavaillonnaise escompte bien mettre à profit pour développer ses activités.

Il y a des objets qui sont iconiques et indémodables. Les cheminées Focus et en particulier la fameuse Gyrofocus (cheminée suspendue pivotante en forme de galet), appartient au club très limité des objets faisant partie de l’histoire du design. Crée par Dominique Imbert en 1968, la Gyrofocus a eu les honneurs du musée Guggenheim de New-York. Depuis de nombreux autres modèles ont été créé. Chaque année, Théus Industries fabrique 2 500 cheminées, dont 70 % pour l’export (Europe principalement). Fabriquées à la main par des artisans chaudronniers passionnés, les cheminées Focus ont su rester depuis plus de 50 ans, à la pointe du design et de la technologie. Elles ont su notamment s’adapter aux dernières règles européennes : obligation de fermeture des foyers, nouveaux critères de performance énergétiques…

Aujourd’hui ce travail est distingué par l’obtention du très convoité label Entreprise du Patrimoine Vivant. En France, seul un millier d’entreprises bénéficient de cette distinction. « Ce label c’est la reconnaissance de notre volonté d’excellence » souligne Mathieu Gritti, l’un des dirigeants. Mais l’obtention de cette distinction n’a pas été un chemin facile, le dossier était en attente du côté de la préfecture depuis presque 2 ans et c’est l’intervention de Gérard Daudet, le maire de Cavaillon qui a permis de faire avancer les choses.

« L’humain en premier »

Cette distinction ne récompense pas seulement la créativité et l’excellence des produits de l’entreprise. Les dirigeants y voient aussi la reconnaissance du travail accompli dans le domaine des ressources humaines. A son arrivée à la tête de l’entreprise, Mathieu Gritti, cet ancien diplômé de l’école des Mines d’Alès, a totalement revu l’organisation de la production en privilégiant l’humain. Tous les postes de travail et leur ergonomie ont été pensé avec ceux qui les utilisent. Ici, pas de travail à la chaîne ou de cadences à tenir, dictés par un « process informatisé ». L’humain en premier. La qualité d’exécution et le confort de travail y sont privilégiés. Résultats de cette politique : une quasi absence de turn-over, une production de haute qualité et des salariés satisfaits de leurs conditions de travail.

Remise du label « Entreprise du Patrimoine Vivant »

« Cette labélisation c’est aussi une fierté pour l’entreprise et ses collaborateurs » précise Sophie Kirnidis la directrice du site de Cavaillon. « C’est aussi un moyen de développer l’attractivité de l’entreprise notamment dans la recherche de nouveaux talents ou la formation d’apprentis » ajoute-t-elle. Cette labélisation a ainsi permis de créer des liens avec les Compagnons du Devoir, une autre école de l’excellence.

« Nous nous devons de compenser ce que nous prélevons et nous nous devons de limiter nos impacts sur l’environnement »

L’entreprise qui par ses produits s’est installée dans une démarche d’économie de l’énergie se devait aussi d’être vertueuse pour elle-même et en particulier dans sa propre consommation d’énergie. « Rapidement nous avons pris conscience de l’importance de cette question » précise Mathieu Gritti. « Nous nous devons de compenser ce que nous prélevons sur le réseau électrique, et nous nous devons de limiter nos impacts sur l’environnement » ajoute-t-il. Ainsi, l’été dernier, Théus Industries s’est équipé de panneaux photovoltaïques.

Le site de Cavaillon

Avec 700 panneaux sur une surface de 2 400 M2 l’entreprise couvre aujourd’hui en moyenne annuelle 64 % de ses besoins. Une belle performance. L’investissement de 400 K€ sera remboursé en moins de 5 ans. Il a été financé pour part essentielle par un emprunt bancaire avec l’apport d’une subvention de 51 932 € de la région PACA dans le cadre du programme Solaire Ready. Cet apport a permis le financement des travaux de consolidation de la toiture du bâtiment d’accueil des panneaux. « Notre banque nous a suivi assez facilement car l’investissement est immédiatement rentable » complète Sophie Kirnidis.

« Nous ne pouvions pas nous en remettre qu’aux seuls vendeurs de solutions techniques »

Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du réseau des entreprises LSE (Luberon Sorgues Entreprendre). Et tout a commencé lors d’une réunion de ce réseau où était évoqué le sujet de l’énergie et en particulier du possible manque d’électricité en amont de l’hiver 2022. Ce fût le début d’une prise de conscience reconnaît Mathieu Gritti. « Et une panne d’un transformateur électrique d’Enedis, privant l’entreprise d’énergie pendant 48 heures, a fini par convaincre d’avancer sur des solutions alternatives » précise-t-il. Sous l’égide du réseau LSE, 6 entreprises, dont Théus Industries, ont travaillé ensemble sur l’installation de moyens de productions électriques qui leur soient propres. Ils ont pu partager leurs projets et l’intervention d’un consultant extérieur. « Nous ne pouvions pas nous en remettre qu’aux seuls vendeurs de solutions techniques » confie Mathieu Gritti. Un référant énergie a été nommé dans l’entreprise il a assuré toutes les phases de la mise en œuvre du projet. « On y a gagné en temps et en sérénité » avoue Sophie Kirnidis.

L’équipe de Theus Industrie

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