La Guinguette de Puget : le nouveau Bistrot de Pays du Luberon
Vendredi 14 octobre, le nouveau Bistrot de Pays du Luberon, la Guinguette de Puget, sera inauguré à partir de 18h. L’établissement fêtera l’obtention du label en présence d’Amélie Jean, Maire de Puget, et de Dominique Santoni, Présidente du conseil départemental de Vaucluse.
Dans le sud du Vaucluse, entre Cavaillon et Aix-en-Provence, à la lisière de la Durance et des Bouches-du-Rhône et à 10 km de Lourmarin, bienvenue à la Guinguette de Puget ! Ce café-restaurant multiservice, qui a emporté le label en 2022, devient le huitième Bistrot de Pays de Vaucluse.
Dans cet établissement, Sylvie, la gérante, réunit sous le même toit locaux et gens de passage. Native de Marseille, cette luberonnaise, qui connaît la région comme sa poche, travaille en famille avec son fils Jules.
Educatrice de jeunes enfants en réinsertion puis commerçante, c’est un concours de circonstances qui a amené Sylvie à devenir cuisinière. Une petite voix et une passion qui ont fait leur petit bout de chemin : issue d’une famille de restaurateurs, elle a un don inné des bonnes choses et surtout celui de les partager dans la convivialité.
En été, les tables se garnissent d’une cuisine fraîche avec des salades et des grillades notamment. Les clients les dégustent sur la terrasse ombragée avec vue sur la campagne environnante, bordée de laurier rose en fleur. En hiver, la douce odeur des petits mijotés et des recettes de famille met en appétit.
Cuisine maison et produits locaux sont les critères de sélection primordiaux de Sylvie, qui privilégie toujours les circuits courts. La clientèle est au rendez-vous avec des clients déjà habitués et d’autres conquis par l’accueil et la cuisine qui leur sont réservés.
L’inauguration, ça se fête !
L’inauguration de ce nouveau Bistrot de Pays aura lieu vendredi 14 octobre à partir de 18h. Pour fêter l’obtention du précieux sésame, Amélie Jean, Maire de Puget, et Dominique Santoni, Présidente du conseil départemental de Vaucluse, seront présentes. L’inauguration sera ponctuée de discours à 18h30 puis d’un apéritif dînatoire et musical offert par le bistrot à 19h.
La Guinguette de Puget, 8 place du Portalas, inauguration le vendredi 14 octobre à partir de 18h.
J.R.
La Guinguette de Puget : le nouveau Bistrot de Pays du Luberon
Construit en 1984, l’établissement avait jusqu’alors une capacité d’accueil de 400 élèves. Désormais, plus de 600 collégiens, venant principalement du Thor et de Châteauneuf-de-Gadagne, y font leur apprentissage.
Ainsi, le collège a subi une restructuration des bâtiments existants avec l’implantation des salles des enseignants et de la salle polyvalente dans l’ancienne demi-pension, le déplacement de l’infirmerie dans les anciens locaux des enseignants, la création d’une salle de réunion dans les anciens locaux de l’infirmerie, le réaménagement de l’accueil et de la loge du gardien, et la peinture des façades. La cour de récréation a également été réaménagée afin d’en optimiser sa surveillance. La toiture, l’isolation extérieure ont été refaites et les espaces de stationnement extérieurs réorganisés.
En plus de cette restructuration, le collège Pays des Sorgues a aussi été agrandi. Une extension de 1118m² a été construite pour accueillir une demi-pension de 224 places, le logement du gardien, un espace arboré équipé de bancs, une aire composée de 300 casiers, un parvis extérieur entre le portail du collège et la voie de dépose-minute, ainsi qu’un parvis intérieur donnant accès au nouveau local pour les deux-roues, à la salle polyvalente, au hall d’accueil et à la cour de récréation.
Une extension respectueuse de l’environnement
Les travaux ont été effectués avec une volonté d’utiliser des matériaux respectueux de l’environnement, mais aussi de faire des économies d’énergie, ce qui s’avère de mise avec les prix de l’énergie qui ne cessent d’augmenter depuis plusieurs mois.
L’extension de la salle polyvalente et les bureaux d’accueil des parents sont donc composés d’une ossature en bois. L’isolation des combles de l’ensemble du bâtiment existant a été faite à base de cellulose soufflée. Les menuiseries permettent la rupture de pont thermique et le double vitrage la faible émissivité. Le chauffage, quant à lui, est produit par une chaudière à gaz à condensation. Enfin, des panneaux photovoltaïques ont été installés sur les toits du bâtiment.
« Œuvrer pour le bon fonctionnement des collèges publics »
Telle est l’ambition du Département de Vaucluse, qui a financé les travaux s’élevant à 6,5 millions d’euros, dont 30% ont été financés par l’État au titre de la Dotation de soutien à l’investissement départemental (DSID). Le bon fonctionnement des collèges publics est au cœur des missions du Département. C’est pourquoi il rénove et modernise les collèges vauclusiens régulièrement.
À cela s’ajoute le bien-être des collégiens. C’est pourquoi le Département œuvre pour une alimentation saine et locale, pour la mise en place de matériel informatique performant et l’accès au très haut débit, mais aussi pour la pratique des activités culturelles et civiques afin que les jeunes soient sensibilisés à l’art, l’environnement ou encore la citoyenneté.
V.A.
La Guinguette de Puget : le nouveau Bistrot de Pays du Luberon
Près de 50 ans après son arrêt, la ligne ferroviaire de la rive droite du Rhône a repris du service hier, un jour après son inauguration. Une occasion pour laquelle plus de 1 500 personnes ont fait le déplacement.
Ce dimanche 28 août, le bruit du train sur les rails s’est mêlé aux acclamations du public présent pour célébrer la remise en service de la ligne de la rive droite du Rhône, qui était fermée aux voyageurs depuis 1973. Une remise en route qui, à l’origine, devait voir le jour en 2025. La ville d’Avignon est donc de nouveau reliée à la rive droite du Rhône depuis hier, le lundi 29 août. « Ce train est lancé et nous sommes nombreux à nous y embarquer », a proclamé Jean-Christian Rey, président de l’Agglomération du Gard rhodanien. Cette déclaration est aussi métaphorique qu’elle est littérale. Plus de 1 500 personnes ont eu le plaisir d’effectuer le trajet inaugural aux côtés notamment de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, des maires des communes désormais desservies par cette ligne, mais aussi des représentants de la SNCF.
Le voyage a débuté à Nîmes en milieu de matinée, a fait escale à Avignon avant de s’arrêter à Bagnols-sur-Cèze durant 1h15, où des produits locaux les attendaient dans une ambiance musicale. Puis, le train s’est également arrêté pendant 1h30 à la gare de Pont-Saint-Esprit où l’esprit était également à la fête et au partage avec les producteurs locaux et la fanfare ‘La Tête dans l’Cuivre’. « Promesse tenue ! C’est une véritable fierté de célébrer aujourd’hui, avec les usagers, les habitants, les élus locaux et l’ensemble des forces vives de ce territoire, le retour du train de voyageurs dans le Gard rhodanien », a déclaré Carole Delga avant de couper le ruban qui inaugure cette ligne.
Quelles gares sont desservies ?
Après près d’un demi-siècle d’attente, celle-ci se fait ressentir sur le quai de la gare Nîmes-centre. Les sourires remplacent les expressions d’impatience lors de la montée à bord du train. Le projet qui devait voir le jour en 2025 a finalement quelques années d’avance. Pour permettre la réouverture anticipée de cette ligne ferroviaire, la Région Occitanie a d’ores et déjà investi un budget de 12,8 millions d’euros pour la conduite des études et la réalisation des travaux qu’elle finance à 100%, sur un budget total estimé à 100 millions d’euros. « Nous vivons cette réouverture comme le parfait symbole d’une coopération réussie entre les entités SNCF et la Région Occitanie », a déclaré Jean-Pierre Farandou, président de SNCF. Dans le train, la fierté de cette réussite se lit sur tous les visages. Pour le moment, quatre gares sont desservies, mais six devraient s’y ajouter dans les prochaines années, jusqu’à une réouverture totale de la ligne de la rive droite du Rhône d’ici 2026.
Il y a dix trains régionaux liO en circulation par jour. Ainsi, la ligne de la rive droite du Rhône permet chaque jour cinq aller-retours entre les gares de Pont-Saint-Esprit et Avignon, en passant par Bagnols-sur-Cèze, dont un qui se prolonge jusqu’à Nîmes. Cette ligne fait donc 82 km et permet d’effectuer le trajet entre Avignon et Pont-Saint-Esprit en 30 minutes, au lieu de 50 minutes en voiture. À ces 30 minutes, il faut en ajouter pour arriver jusqu’à Nîmes.
Quels tarifs ?
Les tarifs vont de 3€ à 9€ en fonction du trajet pour un billet unique. Des abonnements annuels FréquenciO’ sont possibles, ainsi que des offres spéciales. Les 18-26 ans bénéficient de -50% dès le premier trajet, un tarif dégressif pour ensuite atteindre la gratuité. Même chose pour les seniors qui eux bénéficient de -10% dès le premier trajet. Il y a aussi l’offre SolidariO’ qui donne 20 trajets gratuits aux réfugiés, aux demandeurs d’emploi et aux bénéficiaires du RSA. Il existe également des tarifs pour les groupes, et bien d’autres à découvrir sur le site de la SNCF. Depuis hier et jusqu’au 30 septembre, une offre est mise en place spécialement pour la réouverture de la ligne : tous les trajets sont à 1€ pour tous les voyageurs.
« La SNCF dit que les trains d’Occitanie sont les moins chers de France », souligne la présidente du conseil régional d’Occitanie avec fierté. Cette inauguration a été l’occasion pour Carole Delga d’aborder la question de la gratuité des transports publics, un débat qu’elle souhaite porter au niveau national. « C’est un impératif en matière écologique et de pouvoir d’achat », a-t-elle ajouté. En effet, selon les calculs de l’ADEME, voyager en train pollue 32 fois moins que circuler en voiture. Le succès de cette inauguration a donc prouvé que beaucoup attendaient la réouverture de la rive droite du Rhône dans le but de pouvoir prendre le train plus quotidiennement, et ainsi, réduire leur empreinte carbone, mais aussi économiser, notamment avec la hausse du prix du carburant ces derniers mois. À terme, la Région ambitionne de transporter 200 000 voyageurs par an sur cette ligne.
V.A.
La Guinguette de Puget : le nouveau Bistrot de Pays du Luberon
Le marché provençal des Saintes-Marie-de-la-Mer s’installe dès vendredi 2 septembre à 11h et son inauguration aura lieu le même jour à partir de 18h. Le vendredi il sera donc ouvert de 11h à 20h, le samedi de 10h à 20h et le dimanche de 10h à 19h. Plus de 50 exposants seront présents proposant gastronomie, culture, mode et décoration. La fête de la saladelle aura lieu samedi 3 septembre.
Les infos pratiques Marché provençal des Saintes-Maries-de-la-Mer. Les vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 septembre. Inauguration vendredi 2 septembre à partir de 18h. Place des gitans aux Saintes-Marie-de-la-Mer. Un évènement organisé par www.provenceprestige.com
Dans le détail Vendredi 2 septembre (11h – 20h) 18h – Inauguration en présence de Madame le Maire & du Président de la CCI du Pays d’Arles
Samedi 3 septembre (10h – 20h) Baptême à poneys pour les enfants sous la responsabilité des parents dans un espace clos (Gratuit – offert par Provence Prestige) Fête de la Saladelle « Journée à l’ancienne » : 10h30 Défilé à l’ancienne avec attelages et transhumance de moutons. 15h30 – Animations par les groupes Folkloriques aux places du village. 16h30 ‘La Camargue aux Arènes’, spectacle camarguais aux Arènes des Saintes (présentation des cavaliers et des Arlésiennes, saut de cheval à cheval, taureau en rodéo, jeu de l’orange, jeu du bouquet, abrivado en piste…) ( à partir de 5 €)
Dimanche 4 septembre (10h – 19h) Baptême à poneys pour les enfants sous la responsabilité des parents dans un espace clos (Gratuit – offert par Provence Prestige). 16h30 – Finale du Trophée des Impériaux Espoirs (course camarguaise) aux Arènes des Saintes (à partir de 10€). La billetterie des arènes ici. MH
La Guinguette de Puget : le nouveau Bistrot de Pays du Luberon
Le déploiement du réseau France Services de Vaucluse, qui accueille 24 structures sur son territoire, s’achèvera le 27 juillet avec une dernière labellisation : l’Espace France Services (EFS) de l’Isle-sur-la-Sorgue.
Le 27 juillet, le préfet de Vaucluse et le maire de L’Isle-sur-la-Sorgue inaugureront le nouvel espace France Services, en présence des représentants des huit autres opérateurs partenaires : la mutuelle sociale agricole (MSA), la CAF, la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail, la CPAM, Pôle emploi ainsi que les services des ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Finances publiques.
Ce nouvel espace permet aux usagers d’effectuer leurs démarches administratives dans un lieu unique et de bénéficier d’un accompagnement adapté à leurs besoins, comme dans les 20 autres EFS et les 3 bus France Services du département.
Les 17 cantons du département de Vaucluse bénéficient désormais de la présence d’au moins un EFS pour chacun d’entre eux. Cela assure la couverture des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et des zones rurales, notamment à travers l’activité des bus France Services qui vont vers les usagers et répondent à leurs besoins en matière d’accès aux droits.
Un peu moins de 2 500 Espaces France Services sont désormais en activité sur le territoire national. Le déploiement devrait s’achever avant la fin de l’année 2022, échéance fixée par le Président de la République en 2019.
Espace France Service de L’Isle-sur-la-Sorgue – 150 avenue Marius Jouveau – tél : 04 89 34 82 53. Horaires d’ouverture : lundi de 13h à 17h – mardi de 12h à 17h – mercredi de 8h à 12h et de 13h à 17h – jeudi de 14h à 17h – vendredi de 8h à 12h.
J.R.
La Guinguette de Puget : le nouveau Bistrot de Pays du Luberon
Le 15 mai dernier, Savoillans a accueilli l’inauguration du Parc naturel régional du Mont-Ventoux. Pour l’occasion, de nombreuses activités sur le thème du Parc ont été organisées tout au long de cette journée qui s’est révélée être un véritable succès. Plus de 3000 personnes sont venues affluer les rues savoillanaises pour assister à cet événement.
L’équipe du Parc naturel régional du Mont Ventoux remercie grandement tous les visiteurs, ainsi que la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le département de Vaucluse, la communauté de communes Vaison Ventoux, la commune de Savoillans, et l’association locale Toulourenc Horizon.
La Guinguette de Puget : le nouveau Bistrot de Pays du Luberon
L’antenne de Vaucluse du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) vient d’inaugurer ses nouveaux locaux à Sorgues, dans lesquels elle a déménagé en juillet dernier.
Installé sur le boulevard Roger-Ricca à Sorgues depuis 1998, le CNFPT, qui assure la formation des agents des collectivités territoriales, était à la recherche d’un nouveau lieu pour développer son activité de formation des agents territoriaux tout en restant à dans la commune. C’est donc au Château de Gentilly, situé au 59 Rue de la Coquille, que l’antenne vauclusienne a posé ses valises l’été dernier.
Le CNFPT vient d’inaugurer ces nouveaux locaux dont les 1000m² ont été aménagés de façon optimale pour garantir un apprentissage de qualité. Les espaces d’accueil y sont spacieux et les différentes salles sont équipées de mobiliers modulables et adaptées à l’accueil de groupe. Les locaux possèdent un hall d’accueil et d’information, six salles de formation, une salle de conférence, une salle de réunion qui peut servir de salle de visio-conférence, une salle de pause pour les stagiaires ainsi que six bureaux administratifs. L’antenne vauclusienne a aussi des équipements informatiques pour accompagner les usages du numérique. Ainsi, ce déménagement présente non seulement des enjeux pédagogiques, mais également stratégiques à travers son partenariat avec la commune de Sorgues.
Un partenariat avec la commune
Si le CNFPT a recherché des locaux plus spacieux et plus adaptés à son activité, tout en tenant à rester à Sorgues, la commune aussi souhaitait garder l’implantation du Centre. Acteur principal de la formation des agents territoriaux, le CNFPT accueille en moyenne 4000 stagiaires par an, venant de tout le département et de la région, au sein de son antenne de Vaucluse. Ainsi, cette dernière participe à la dynamisation de la commune.
Sorgues, qui est propriétaire du château de Gentilly, souhaitait également la rénovation de ce bâtiment. L’installation du CNFPT en son sein a permis d’y déclencher des travaux de réhabilitation et de mise aux normes. Un chantier dont le coût s’est élevé à plus de 2 millions d’euros.
V.A.
La Guinguette de Puget : le nouveau Bistrot de Pays du Luberon
Trois ans après son installation dans l’ancien hangar du château Mongin à Orange, le gymnase du lycée viticole vient d’être inauguré.
« Ce nouveau gymnase va permettre de faire du sport dans des conditions optimales », a annoncé Renaud Muselier, président de la région Paca. Ce nouveau gymnase, intégralement financé par la Région Sud à hauteur de 10,2 millions d’euros s’inscrit dans un plan de rénovation des lycées de la région pour lequel cette dernière va investir 1,5 milliard d’euros sur les prochaines années.
Les travaux du gymnase ont permis de transformer l’ancien magasin général en hangar, qui aujourd’hui accueille l’atelier d’entretien des matériels agricoles, le magasin général, le stockage des bouteilles et le garage des véhicules, mais également une grande salle pour les sports collectifs, un mur d’escalade, des vestiaires ainsi que des sanitaires.
La Guinguette de Puget : le nouveau Bistrot de Pays du Luberon
Le 3 janvier dernier, l’espace de coworking et de coliving Cowool ouvrait ses portes aux entreprises, aux particuliers, aux voyageurs ainsi qu’aux Avignonnais. Qu’en est-il quatre mois plus tard ?
Si concept du ‘vivre ensemble’ n’est pas encore très répandu en France, Cowool a bien prouvé que c’est possible, mais surtout, que cela fonctionne ! Lors de l’inauguration de l’édifice qui vient d’avoir lieu, son équipe a pu partager son expérience durant les prémices de ce projet innovant, ainsi que l’avenir imaginé pour ce nouveau modèle de vie hybride.
Situés au 25 avenue Mazarin, les 3700m2 de Cowool repensent la façon de partager mais aussi celle de travailler. Bureaux individuels, bureaux partagés, salles de réunion, appartements ou encore salle de sport, tout a été mis en place afin que les personnes de passage à Cowool s’y sentent bien, comme à la maison pour ceux qui le souhaitent, ou au contraire, le lieu peut aussi constituer un endroit pour s’évader de la vie routinière. « Beaucoup de personnes qui travaillent de chez elles viennent à Cowool pour casser leurs habitudes mais aussi pour distinguer leur lieu de vie de leur lieu de travail », explique Anne-Audrey Beraud, directrice de Cowool Avignon.
Des ‘cowoolers’ de tout horizon
Que ce soit du côté travail ou du côté habitation, Cowool présente un panel diversifié de clients. Si l’entreprise pensait toucher un public plutôt vauclusien durant les premiers mois, la réalité en est tout autre. Parmi les occupants des espaces de coliving, comme pour ceux de coworking, on peut retrouver 15 nationalités différentes.Toutes les langues se mélangent.
Il est voisin du centre commercial Cap Sud, pourtant, Cowool donne l’impression de faire le tour du monde. « Le principe de coliving se base sur la mixité des personnes qui consomment ce genre de mode de vie, explique Gui Perdrix, expert en coliving et directeur de l’association Co-Liv. On mélange des individus de différents milieux et de différentes classes sociales, mais sans faire de distinction entre les uns et les autres. » Ainsi, l’italien se mélange à l’anglais, à l’espagnol, ainsi qu’à bien d’autres langues étrangères, mais le français est également bien présent dans les espaces, notamment les bureaux.
…mais aussi des locaux
En s’implantant à Avignon, Cowool voulait participer à l’économie avignonnaise et vauclusienne. C’est pourquoi l’édifice accueille de nombreuses entreprises et structures locales au quotidien. Agences de communication, sociétés de location d’hébergement, autoentrepreneurs ou encore le club de handball d’Avignon, Cowool démontre une fois de plus la diversité au sein de ses cowoolers.
« C’était très important pour nous de créer une synergie avec les entreprises et les travailleurs du coin, développe la directrice de l’établissement. C’était tout aussi primordial d’ouvrir nos portes à d’autres structures comme le club de handball de la ville car c’est ça l’esprit Cowool, c’est de mélanger différents milieux, qu’ils soient professionnels ou non. » Ce principe de mixité est l’un des aspects les plus attirants du lieu. Les libertés qu’offre Cowool sont également un argument phare pour attirer la clientèle.
Une nouvelle façon de vivre moins contraignante
« Pas de cash, pas de clef, pas de contrat », c’est l’une des devises de Cowool. Contrairement à un hébergement classique, obtenir les clefs d’un ‘flex appart’ est relativement facile. Aucun revenu n’est demandé et il n’est pas nécessaire d’avoir un certain contrat de travail pour vivre dans un appartement Cowool, contrairement à un hébergement plus traditionnel qui nécessite de remplir un dossier assez conséquent.
De plus, la périodicité du séjour peut être adaptable aux envies et aux conditions de chacun. Si la plupart des séjours durent en moyenne entre 3 et 6 mois, les cowoolers peuvent également rester seulement quelques jours ou bien toute l’année s’ils le souhaitent, alors qu’une location classique est généralement saisonnière, dure une année scolaire ou plus. « L’absence de contrainte est un atout majeur de Cowool, confie Laurent Teisserenc, directeur du groupe immobilier HPC Capital et fondateur du concept Cowool. Aujourd’hui, le marché du coworking et coliving est assez étroit mais il risque d’exploser d’ici peu grâce à ce genre d’atout qui va attirer de plus en plus. »
Les bienfaits du coliving
Si le coworking a trouvé sa place en France depuis quelques années déjà, le principe du coliving, lui, est beaucoup plus récent. Pour preuve, le terme de ‘coliving’ n’a été inventé qu’en 2015 et ne possède toujours pas de définition officielle à ce jour. Mais ce nouveau concept du ‘vivre ensemble’ commence à faire son nid et devient une tendance de plus en plus recherchée, notamment depuis la crise du Covid-19 qui a favorisé le sentiment de solitude chez l’individu.
Plusieurs études, principalement étrangères, prouvent que le coliving a des bienfaits sur l’être humain. « Les établissements coliving n’offrent pas seulement des services d’hébergement de haute qualité, ils fournissent également de la flexibilité ainsi que de l’homogénéité, peu importe où ils se situent », explique la société immobilière américaine JLL dans son étude ‘How can co-living build on today’s student accommodation ?’ (‘Comment le coliving peut s’appuyer sur le logement étudiant d’aujourd’hui ?’)
Quel avenir pour Cowool ?
Si Cowool semble en bonne voie pour devenir un exemple de coliving et coworking en France, l’entreprise ne compte pas s’arrêter là. Pour le moment, l’ouverture de 8 autres établissements est prévue dans les prochains mois. Ainsi, les villes de Cergy, Grenoble, Villeneuve d’Ascq, Nice, et bien d’autres, devraient elles aussi accueillir leur espace Cowool.
D’ici quelques années, l’entreprise devrait posséder une vingtaine d’établissements disséminés dans toute la France. Celui d’Avignon est le Cowool ‘pilote’, c’est sur ses bons et ses mauvais côtés que Laurent Teisserenc et ses équipes vont se baser pour développer les autres espaces au mieux et pour les améliorer au fil du temps.