22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio est à Cavaillon

La société Sun’Agri, spécialisée dans les solutions intelligentes de soutien à l’agriculture, et l’exploitation cavaillonnaise Saint-Félix ont inauguré le premier dispositif agrivoltaïque mondial piloté sur des cultures d’abricots bio. L’exploitation devient donc le 34ᵉ site à disposer de la technologie de Sun’Agri.

C’est sous un grand soleil, au cœur de l’exploitation Saint-Félix de 65 ha à Cavaillon, sous le nouveau dispositif agrivoltaïque, que se sont réunis 70 représentants de l’Etat, du territoire et du monde agricole pour découvrir ce dispositif, qui, pour la première fois aux niveaux local et mondial, a pour ambition de protéger des abricots en culture bio.

« C’est une grande satisfaction et l’aboutissement de plusieurs années de travail que d’inaugurer ce projet.« 

Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri

Les persiennes agrivoltaïques ont été installées sur une surface de 2,5 ha dans le but protéger les vergers des changements climatiques, notamment de l’ensoleillement et des températures extrêmes qui peuvent être atteintes en pleine journée durant l’été. L’exploitation Saint-Félix a déjà perdu une grande partie de sa production d’abricots à cause de brûlures dues à la canicule en 2018. Pour attester de la différence à la fin de la saison, une zone de 0,3 ha n’a pas été recouverte de panneaux. La production annuelle prévisionnelle sur la parcelle agrivoltaïque est de 30 tonnes d’abricots bio par hectare.

« Nous avons souhaité apporter une protection agrivoltaïque à nos abricotiers pour gagner en ombrage l’été, renforcer leur résilience face au gel, diminuer les besoins en irrigation et utiliser la structure pour installer des filets para-grêles.« 

Michel André, président de la SARL Saint-Félix

Différents équipements et capteurs seront installés sur le site, au niveau du sol et dans l’air tels que des tensiomètres, des compteurs connectés qui mesurent la consommation en eau sur la parcelle, des stations météorologiques pour mesurer la température, l’humidité dans l’air, la pluviométrie et la vitesse du vent. Le suivi agronomique de la parcelle sera effectué par la Chambre d’Agriculture du Vaucluse, et le suivi écologique du projet par la LPO PACA.

L’agrivoltaïsme en plein essor

Si c’est le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio, ce n’est pas le premier dispositif agrivoltaïque que compte le Vaucluse. Le département dispose déjà de deux autres installations agrivoltaïques à Piolenc, sur des vignes, et Carpentras, sur des cerisiers.

« Protection contre les aléas, augmentation du rendement agricole et baisse de la consommation en eau sont les enjeux de ce projet comme de tous ceux que nous portons. »

Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri

Ce projet, à Cavaillon, représente un investissement global de 3,2 M€ pour protéger le verger sur les prochaines décennies. Il s’ajoute aux 33 sites agrivoltaïques plantés et embarquant déjà la technologie Sun’Agri sur le territoire national en 2024, et à ceux en cours d’étude ou de développement, pour une surface globale de 260 ha.

©Sun’Agri

Le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio est à Cavaillon

La station du Mont Serein s’est dotée d’un nouveau chalet d’accueil répondant aux normes d’accessibilités PMR, et permettant un meilleur accueil tout en sensibilisant le public à son environnement. Il a été inauguré par la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) ce samedi 17 février.

La station du Mont Serein fait partie des plus anciennes stations de ski de France puisqu’elle a ouvert dans les années 1930. Son chalet d’accueil, lui, n’a été construit qu’en 1976, puis a fait l’objet de plusieurs rénovations au fil des années, pour prendre une forme plus moderne et plus adaptée aujourd’hui.

©Cove

Les derniers travaux, qui ont débuté en octobre 2022 et se sont achevés en novembre 2023, ont été nécessaires pour répondre aux normes d’accessibilités des personnes à mobilité réduite notamment. Le chalet dispose désormais d’un accueil permettant de présenter les activités des stations et sensibiliser les publics à l’environnement qu’ils fréquentent, d’un parvis avec un auvent pour s’abriter en cas de mauvais temps, de guichets de billetterie ouverts sur l’extérieur, ainsi que d’une salle de réunion.

Si le bâtiment a conservé sa forme initiale avec les murs extérieurs de la construction d’origine qui ont été revêtus de bardages en cèdre du Ventoux, le toit, lui, a été entièrement refait, ainsi que les murs intérieurs afin de redistribuer les volumes. Les matériaux utilisés ont été choisis dans l’objectif de fondre le nouveau chalet dans le décor. Le coût des travaux s’est élevé à 1 061 000€, financé à hauteur de 463 000€ par la Région Sud, et de 210 000€ par le Département de Vaucluse.

©Cove

Un coup de neuf pour une meilleure attractivité

Le réaménagement du chalet va permettre de développer l’attractivité de la station en présentant une meilleure offre des activités à faire toute l’année. Les deux stations souffrant d’un enneigement très irrégulier depuis quelques années, la Cove souhaite diversifier activités de loisirs toutes saisons en priorisant le développement du capital nature.

Ainsi, les visiteurs peuvent pratiquer de nombreuses activités en hiver, telles que le ski alpin et le snowboard, la balade en raquettes, la luge, ou encore le jardin d’enfants. Des activités sont aussi praticables tous les jours en juillet et août et les week-ends de juin et septembre, comme la trottinette électrique tout terrain, le tubing, le planétarium et l’astronomie (le jeudi), le dévalkart, l’accrobranche, l’air park, le bike park, la promenade à cheval ou poney, le fun trempo, ainsi que la découverte du sentier Jean-Henri Fabre.


Le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio est à Cavaillon

À la fin du mois de janvier, la Ville de Sorgues a célébré l’ouverture officielle de l’antenne des services du CeSam (Centre social municipal) au sein de la cité Paul Langevin. Ce nouveau local s’ajoute à ceux des quartiers des Griffons, de Chaffunes, de Générat et d’Establet. Il montre l’engagement de la Ville pour ses habitants des différents quartiers de la ville.

Dans ces centres, les Sorguais peuvent y trouver de l’écoute, du conseil, mais aussi un accompagnement dans leurs démarches administratives. « Ce que nous inaugurons est bien plus qu’un simple local municipal, a déclaré Thierry Lagneau, maire de la ville. Il s’agit d’un véritable lieu de vie partagée qui va, j’en suis certain, participer à la revitalisation du quartier mais aussi permettre aux agents du CeSam de rendre un service public encore plus efficace et d’être au plus près des citoyens. »

V.A.


Le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio est à Cavaillon

Ce mardi 19 décembre, les collaborateurs de Delta Plus, société spécialisée dans les équipements de protection individuelle, se sont donnés rendez-vous dans le nouveau bâtiment du siège social à Apt, pour son inauguration. Un bâtiment de 1 500 m² dédié aux équipes produits et R&D.

Jérôme Benoit, PDG de Delta Plus, a réuni ses collaborateurs dans l’agrandissement du siège social à Apt ce mardi 19 décembre. Ainsi, tout le monde a découvert ces nouveaux espaces en même temps. Un nouveau bâtiment qui a notamment pu voir le jour grâce à l’Avignonnais GSE et qui s’intègre parfaitement parmi les anciens.

Nouveaux bureaux individuels, nouvelles salles de réunion et nouveaux espaces de coworking, ce bâtiment de 1 500 m² devrait permettre aux équipes produits et R&D notamment, d’imaginer et concevoir les produits Delta Plus de demain. « On était un peu à l’étroit, par rapport à l’accroissement du chiffre d’affaires et des équipes », a expliqué Jérôme Benoit.

Jérôme Benoit. ©Vanessa Arnal

Apt, capitale des équipements de protection individuelle

Ainsi, le siège de Delta Plus comptabilise désormais 4 000 m² de bureaux, adossés à 15 000 m² d’entrepôts au sein de la ZAC La Peyrolière à Apt. Si la ville d’Apt est la capitale du Luberon mais aussi la capitale du fruit confits, elle est également la capitale des équipements de protection individuelle.

« Le but de ce nouveau bâtiment est de regagner de l’espace et de travailler dans un cadre idéal pour continuer à performer et faire rayonner l’entreprise. »

Jérôme Benoit

Avec un chiffre d’affaires de plus de 420M€ en 2022, la question de déplacer le siège social dans un lieu plus stratégique aurait pu se poser. Mais Delta Plus est une histoire de famille. Avant que Jérôme Benoit ne prenne la tête de l’entreprise en 2011, c’est son père Jacques Benoit qui la dirigeait et qui l’avait fondée à Apt en 1977. Pour cette famille aux racines aptésiennes, contribuer à l’économie de la ville et plus largement à celle du Pays d’Apt et du Vaucluse est plus qu’important.

Le nouveau bâtiment est en bas de la photo. ©Delta Plus

Une entreprise présente à l’international

Si Apt est le centre névralgique de Delta Plus, l’entreprise rayonne bien au-delà. L’entreprise possède des centres de fabrication dans le monde entier, en Argentine, au Mexique, au Canada, en Australie, en Albanie ou encore en Inde.

Avec 46 filiales réparties dans 30 pays, 18 sites de production et 15 entrepôts, Delta Plus peut proposer une solution de protection pour chaque secteur d’activité. Ainsi, les équipes R&D travaillent d’arrache pied pour suivre l’accroissement de la demande avec 60 projets en développement par an. Ce nouveau bâtiment au siège social qui leur est dédié devrait donc leur permettre d’imaginer et concevoir toujours plus de produits innovants pour assurer l’avenir de l’entreprise.

Une entreprise qui recrute

Avec un chiffre d’affaires qui ne cesse d’augmenter, tout comme les équipes, Delta Plus recrute régulièrement de nouveaux collaborateurs. Le siège social s’étant agrandi, l’entreprise propose en ce moment trois offres d’emploi à pourvoir sur Apt.

La société aptésienne recherche un nouveau Responsable Grands Comptes France, un Responsable Achats, ainsi qu’un Financial Planning & Analysis Manager pour dynamiser la structure financière de l’entreprise et faire progresser le chiffre d’affaires. Pour découvrir les offres d’emploi et y postuler, cliquez ici.


Le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio est à Cavaillon

Comme nous l’annoncions il y a quelques semaines, Starbucks va inaugurer un nouveau café en Vaucluse avant Noël. Cependant, si la date du 20 décembre avait été initialement évoquée, c’est finalement ce jeudi, 21 décembre, à partir de 9 h, que l’enseigne créée à Seattle en 1971 ouvrira ses portes. Ce ‘salon’ de 133m2, pour une capacité de 78 places assises, sera implanté dans la galerie marchande Aushopping du magasin Auchan Le Pontet sur la zone commerciale d’Avignon-Nord.
Situé face au manège, en lieu et place de l’ancien Café théâtre, le nouvel établissement sera ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 20h. Il s’agira du second Starbucks de Vaucluse après celui de la gare TGV de Courtine ouvert depuis l’été 2017.

« Cette ouverture répond à notre ambition de nous développer en région. »

Christian Gurria, directeur général Starbucks France

17 personnes recrutés, 86 000 recettes
Pour cette ouverture, 17 personnes ont été recrutées. L’équipe sera composée de baristas experts en café, formés pour préparer jusqu’à 86 000 combinaisons de boissons différentes et personnalisées. Les clients pourront notamment déguster les ‘Caffè Latte’ ou ‘Caramel Macchiato’, réalisés à partir d’une sélection des meilleurs cafés expresso 100% Arabica et de lait chaud ou alternatives végétales qui ont la renommée de Starbucks.
Les clients pourront aussi y découvrir les dernières boissons hivernales et recettes de l’enseigne comme les ‘Toffee Nut Latte’ et ‘Caramel Waffle Latte’ en version chaude ou glacée, le nouveau Hazelnut Chocolate Crunch Hot Chocolate ou bien encore le ‘Red Velvet Muffin’ et le ‘Chocolate Roll’.
« Nous sommes ravis d’ouvrir ce salon de café près d’Avignon, se félicite Christian Gurria, directeur général Starbucks France. Cette ouverture répond à notre ambition de nous développer en région afin que tous les Français puissent bénéficier de l’expérience Starbucks. Avec cette ouverture, nous sommes également fiers de contribuer au dynamisme économique de la région du Vaucluse. »


Le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio est à Cavaillon

« Architectural, esthétique, confortable, lumineux, ce lieu, fleuron de la recherche agronomique est à la croisée de tous les laboratoires entre l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement), l’Université d’Avignon« , lance Sébastien Maggi, sous-préfet de Vaucluse.

Philippe Mauguin, PDG de l’INRAE, venu il y a un an, le 27 octobre pour inaugurer le bâtiment ‘Abeilles’ se félicite pour cette réalisation concrète : « Avignon est l’un des trois pôles de la Région Sud avec Le Tholonet à Aix-en-Provence et Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes. Le projet a été financé par le volet immobilier du Contrat de Plan État-Région 3A (Agrosciences-Agroalimentaire-Alimentation) qui nous associe à l’Université avec pour objectif la mutualisation des infrastructures et des équipement du campus. Ce Cœur de Centre renforce la recherche en agriculture, la fait rayonner dans le Vaucluse et au-delà, en France et à l’international. Et ce bâtiment beau, de bois et de béton bas-carbone (2150 m² de planchers sur deux niveaux) a respecté les grands arbres centenaires, pins, platanes, châtaigniers du Domaine Saint-Paul et il laisse filtrer la lumière pour que nos chercheurs, agents contractuels et personnels partenaires travaillent dans des conditions optimales de confort, de qualité environnementale et de santé et se croisent dans un lieu convivial. »

Il est vrai que l’ADN de l’INRAE de la Région Sud se concentre sur des enjeux spécifiques méditerranéens : agro-écologie, adaptation de l’agriculture et de la forêt aux changements climatiques, ressources en eau, risques naturels et nutrition humaine. Et que sa politique de sobriété énergétique est une réalité avec une baisse de -24% de la consommation de chauffage entre janvier 2021 et mars 2023. Et ce lieu s’inscrit dans la démarche ‘Bâtiments Durables Méditerranéens’ avec une attention portée à la consommation des ressources naturelles. Réduction de consommation d’eau potable avec des forages pour l’alimentation des sanitaires, de l’arrosage de la toiture et des espaces verts, l’utilisation de bois 100% d’origine française, une pompe à chaleur air-eau, des solutions passives pour limiter le recours à la climatisation, un confort thermique, visuel, acoustique. Le tout mené de main de maître par Pascale Espié, une architecte de Grenoble en collaboration avec Francis Mulot et Cheaiaib Iyad.

Les salles de ce Cœur de Centre ont des noms porteurs de sens. « Salle Gariguette » pour la réception avec larges baies vitrées sur deux grands platanes, « Salle de Provence » pour l’amphithéâtre de 150 places avec grands écrans et sonorisation high-tech. La salle de commissions se prénomme « Bergeval » (une variété d’abricotiers) Pour se reposer, la « Salle Ferline » (variété de tomate hybride). Ou encore l’espace de coworking « Fougérite », (un minéral de fer). À l’étage, se succèdent des espaces baptisés « Sorgue », « Durance », « Touloubre » et « Siagne », les rivières de Provence, d’Avignon à Mandelieu-la-Napoule.

Les financeurs de Cœur de Centre ont tour à tour pris la parole : Guy Moureau pour le Grand Avignon : « 500 000€ d’investissement qui prouvent notre ambition forte pour la recherche agronomique. » Dominique Santoni, la présidente de l’exécutif vauclusien (720 000€) a salué : « L’une des plus grandes ruches du monde, ici, qui fait rayonner l’excellence au service de l’agriculture sur une terre d’innovation, face aux risques climatiques et à la raréfaction de l’eau. » Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud en charge de l’agriculture, de la viticulture, de la ruralité et du terroir a évoqué l’éco-système fabuleux d’Avignon et de Vaucluse dédié à l’agriculture avec l’Université, ses campus d’agrociences et d’agroalimentire, le pôle Innov’Alliance, les écoles Isema et Isara, l’INRAE, les lycées agricoles ». Enfin André Bernard, le président régional de la Chambre d’Agriculture a résumé la situation : « En Provence, quand on parle de cinéma, on pense à Cannes, quand on parle d’avions, on pense à Marignane et quand on pense à l’agriculture, c’est le Vaucluse qui est en pôle position de toute éternité et qui, en plus, dessine l’agriculture de demain avec tous ses chercheurs et tous nos paysans qui doivent assurer notre souveraineté alimentaire. »

La facture de ce nouveau bâtiment à Montfavet s’élève à 4M€ hors taxes sur les 7,4M€ de dotation du Contrat de Plan Etat-Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. 


Le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio est à Cavaillon

Alors que le 11ᵉ Bistrot de Pays de Vaucluse, situé à Buisson, a rejoint cet été la liste des établissements vauclusiens ayant reçu cette labellisation et va être inauguré ce mardi 12 décembre à partir de 18h, le label, lui, fête déjà ses 30 ans. Pour l’occasion, le tout premier Guide national du label va voir le jour.

Né dans le Pays de Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence au début des années 1990, le label Bistrot de pays recense aujourd’hui près de 130 établissements partout en France. Le Vaucluse, lui, en compte 11, dont le dernier en date, le Bistrot de Buisson, va être inauguré ce mardi 12 décembre à partir de 18h (7 Montée de la Fontaine).

Pour ses 30 ans, le label sort son tout premier Guide national, entièrement gratuit, qui liste toutes les bonnes adresses labellisées sur 180 pages. Imprimé en 10 000 exemplaires, ce guide est disponible dans les Bistrots de Pays et leur office de tourisme, ou sur le site internet du label.

Dans le même temps, la Fédération nationale des Bistrots de Pays lance un appel à candidature dans le but d’identifier, sélectionner et labelliser 30 nouveaux candidats avec une prise en charge à 100% des frais d’entrée. Cet appel à candidature s’adresse à des bistrots déjà existants situés dans des villages ruraux et prêts à s’engager dans la charte des Bistrots de Pays.


Le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio est à Cavaillon

Ce cru des Cotes du Rhône avait déjà inauguré le 2 septembre 2022, au cœur du village, sa ‘Maison du Cairanne et son Musée de la Romanité’. Cette fois, ce sont deux parcours à travers vignes qui viennent d’être révélés : le Sentier ‘Bouteille’ de 6 km qui monte jusqu’au Col du Débat avec vue sur le châteaux de la Drôme et le Sentier ‘Magnum’ de 10,5 km qui grimpe jusqu’à la Colline du Ventabren et offre un panorama à couper le souffle à 180° sur les Dentelles de Montmirail, le Ventoux et les Alpilles avec un point culminant à 320m.

« L’aménagement nous a coûté 16 000€, mais le département en a payé 5 000 et la Région Sud 8 000€, lance Laurent Brusset, le président de l’ODG (Organisme de défense et de gestion) du Cairanne. Cette nouveauté entre dans le cadre de notre engagement environnemental, de notre volonté de façonner notre paysage par passion et dévouement. À l’heure de l’agri-bashing où le vigneron est montré du doigt, la viticulture n’est pas seulement une activité, c’est une responsabilité, celle de préserver notre héritage pour les générations à venir. Ici, 35% des vins sont certifiés bio, en biodynamie ou en conversion. Nous avons aussi signé une charte paysagère avec la commune, le Vaucluse et la Région Sud et installé 300 nichoirs à mésanges et gîtes à chauves-souris pour développer et préserver la biodiversité. »

Il insiste sur une autre opération qu’il a initiée avec les vignerons de l’AOC, comme Bruno Boisson et Yves-Jean Houser : ‘Je plante un arbre’, 1 000 arbres sont prévus en cinq ans. Tout le monde peut en commander en ligne, ici comme au bout du monde, à New-York ou en Australie. Ces cyprès, pistachiers, amandiers, jujubiers et oliviers proviennent de la pépinière de Jacques Bardouin, à la Brillanne dans les Alpes-de-Haute-Provence. « Nos vignerons les planteront au bord des vignes, en prendront soin, un panneau indiquera le nom du propriétaire et sa géolocalisation grâce au GPS, explique-t-il. Et demain, peut-être, le petit-fils d’un Américain pourra venir le voir à Cairanne ».

Le maire de la commune, Roger Rossin insiste : « La viticulture, c’est la marque de notre terre, de notre histoire, de notre culture. Nous avons intégré notre vignoble dans le PLU (Plan local d’urbanisme) pour qu’on ne construise pas n’importe quoi entre vignes, lavandes, micocouliers et garrigues. Avec ces deux sentiers de randonnée, les visiteurs pourront voir notre village d’en-haut, avec les Dentelles et un horizon à perte de vue. »

Le départ et l’arrivée se font à la Maison du Cairanne où un apéro et une planche de charcuteries et fromages sont proposés après ces 6 et 10,5 km du ‘Sentier Bouteille’ et du ‘Sentier Magnum’. En attendant peut-être un jour les sentiers ‘Jéroboam’ ou ‘Mathusalem’ qui eux, frôleront la course endurance à travers vignes, voire le marathon de 42, 195 km… Mais c’est une autre histoire.


Le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio est à Cavaillon

Après le poste de police du Pont-Des-Deux-Eaux, entièrement réhabilité en 2016, et celui du quartier de Saint-Chamand, inauguré en 2019, c’est aujourd’hui celui de Montfavet qui a fait l’objet de quelques changements.

Dans le cadre de politique de déploiement de sa Police municipale sur le territoire communal, la Ville d’Avignon a profité de la vacance de deux garages jouxtant le poste de police Nationale pour déplacer le poste de police Municipale de quelques dizaines de mètres. L’objectif était de transformer ces locaux et les aménager afin d’améliorer les conditions de travail des agents et l’accueil du public. Le coût de l’opération s’est élevé à 223 000€.

Le bâtiment dispose d’un espace de bureaux de 28 m², d’une zone de repos/pause repas d’environ 10 m², d’un espace sanitaire, de deux vestiaires homme et femme, et d’un espace d’accueil. L’accès du public au bâtiment se fait depuis l’entrée créée sur la façade Sud-Ouest, tout comme pour le poste de police Nationale voisin. La mitoyenneté avec ce dernier permet une coopération renforcée entre les deux polices qui travaillent déjà quotidiennement ensemble.

V.A.

https://echodumardi.com/tag/inauguration/page/3/   1/1