L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie
Les élus de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue ont inauguré la nouvelle résidence ‘La Magnanerie’, située chemin du pont de la Sable, aux côtés des représentants du groupe Arcade-Vyv, 4ᵉ acteur sur le marché du logement social.
Implantée sur un terrain de 5 575 m², la résidence La Magnanerie compte 22 logements individuels. Chaque maison dispose d’une terrasse avec un accès à son jardin privatif. Si elle a été pensée pour préserver la tranquillité et l’intimité de chacun, la résidence favorise également la rencontre entre les habitants, avec notamment des espaces de circulation piétonne communs.
La Magnanerie est aussi composée d’espaces communs, notamment un local destiné au stockage des vélos et des trottinettes. Les résidents disposent d’un composteur qui a été mis en place pour privilégier le traitement des déchets organiques et accompagner les nouvelles pratiques. Le coût global pour la construction de la résidence s’est élevé à 4,9M€.
Une résidence au service de la santé
La Magnanerie est labellisée ‘Logement santé’. Aujourd’hui, 12 millions de personnes sont fragilisées par rapport au logement, engendrant des répercussions sur leur santé et leur environnement social au quotidien. Ainsi, ce label, créé en 2022 par le groupe Arcade-Vyv, garantit un habitat favorable à la santé de ses habitants. L’obtention du label repose sur trois aspects : le bâti, les services, et le lien social.
La résidence l’isloise a été conçue avec des équipements favorisant la qualité de l’air intérieur, une bonne isolation phonique, ainsi que des aménagements favorisant les mobilités douces. En plus de la zone de compostage, les résidents sont amenés à se croiser et ainsi, à renforcer leurs liens sociaux. En ce qui concerne les services, les habitants de la Magnanerie bénéficient d’une assurance habitation solidaire avec des tarifs préférentiels, d’un accompagnement gratuit dans l’étude des contrats (assurance, électricité, internet, etc.) et d’offres avantageuses, mais aussi à un accès gratuit à la plateforme Klaro et un accompagnement dans les démarches d’obtention d’aides.
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L’enseigne Darty, spécialisée dans la vente d’électroménager, matériels informatiques, téléphonie et audiovisuels, étend sa présence en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et plus précisément en Vaucluse avec l’ouverture d’un nouveau magasin. C’est à Bollène que l’enseigne va ouvrir un nouveau point de vente le jeudi 6 juin.
C’est le 8ᵉ point de vente Darty en Vaucluse qui va s’ouvrir à Bollène. Cette nouvelle boutique, née grâce à l’initiative d’Olivier Ginoux, proposera une large sélection d’appareils électroménagers et électroniques répartie sur 990 m² d’espace de vente. Le magasin aura également un espace de 175 m² exclusivement dédié à la literie.
L’équipe de 9 collaborateurs accueillera le public dès le jeudi 6 juin. « Nous avons pour objectif de pérenniser notre magasin en offrant une expérience d’achat complète et en garantissant une satisfaction client maximale, explique Olivier Ginoux. Nous voulons être le premier choix pour tous ceux qui recherchent des produits électroménagers de qualité et des technologies innovantes. »
Ouverture du lundi au samedi de 9h30 à 19h. 9 Avenue du Maréchal Leclerc. Bollène
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« Cet endroit clair, chaleureux, fonctionnel est plus adapté pour accueillir les réunions du Syndicat des vignerons de l’appellation, les clients, les dégustations et même des expositions », explique à l’entrée la directrice de l’Organisme de défense et de gestion (ODG), Sandra Gay-Moulines.
Rénovée, agrandie, tournée vers l’avenir, financée en partie par la mairie (64 000€ sur 290 000€ de la facture globale), cette nouvelle cave a été ouverte sur les hauteurs de Tavel. « L’ancienne Coopérative des Vignerons érigée, elle, en 1937 est la seule à avoir été inaugurée par un président de la République, Albert Lebrun, classée ‘Monument historique’ et labellisée ‘Patrimoine du XXᵉ siècle’ en 2013 », précise son directeur, Christian Paly. Et elle continue à être un espace de vente à l’entrée de la commune.
Face à la déconsommation de vin, une étude a été lancée pour réfléchir au devenir de ce vin. « Sur 2 axes, le vignoble, le respect de l’environnement, les attentes du consommateur d’un côté et des cépages, qui apportent de la fraîcheur tout en gardant l’âme du Tavel, ses arômes, sa couleur profonde de l’autre », ajoute Sandra Gay-Moulines.
Parmi les membres-fondateur de cet ‘Esprit Tavel’, Richard Maby, du Domaine éponyme, créé dans les années 50. « C’est le Syndicat qui s’est battu pour avoir ce nouvel écrin qui met en valeur la production des vignerons de l’AOC, 30 à 35 000 bouteilles environ par an, qui s’exportent notamment en Corée du Sud ou en Bulgarie. » L’AOC compte 34 caves particulières et 5 coopératives pour ce rosé gastronomique.
Un invité de marque à l’inauguration, l’éminent hydrogéologue et œnogéologue Georges Truc. Il ne tarit pas d’éloges sur le sous-sol du 1ᵉʳ rosé de France : « Il y a 3 grandes failles dans ce terroir de Tavel, d’abord du calcaire avec de jolies lauzes à l’ouest, des sables qui proviennent de la dernière mer qui a envahi la Vallée du Rhône il y a 2,5 millions d’années et enfin, après un grand épisode d’altération climatique, des galets qui se sont dissous en argile. Elle est un véritable coffre-fort de minéraux avec du fer, du magnésium, des oligo-éléments qui nourrissent généreusement les pieds de vigne. La finesse des tanins provient de la grande terrasse de galets de quartzite de la Tarentaise, qui va de la Haute-Vallée de l’Isère jusqu’au Rhône, de Donzère jusqu’aux Costières. »
C’est enfin au maire, Claude Philip, de prendre la parole et de conclure avant de couper le ruban tricolore. « Cette Maison des Vins a été refaite à fond. Les anciens se souviennent que, dans le temps, c’était une villa qui servait de logement de fonction aux instituteurs et institutrices du village. Au fil des ans, son état s’est dégradé. Du coup, en 2014, nous avons décidé de rénover ce bâtiment pour en faire un lieu accueillant pour le Syndicat de nos vignerons qui font la renommée mondiale de la commune. » Prochain rendez-vous festif, la 10ᵉ édition de ‘Couleur Tavel’, un moment de partage et de convivialité autour de ce rosé intensément rubis, le 20 juillet à partir de 17h dans les Jardins de la Condamine.
Claude Philip (maire de Tavel) et Sandra Gay-Moulines (directrice de l’ODG).La Commanderie de Tavel.
Contact : 04 66 50 32 34. 56 Chemin de la Croix d’Alix, Tavel
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Le domaine de Capelongue, perché sur les hauteurs de Bonnieux, a rouvert ses portes après plus d’un an de travaux. Le restaurant étoilé La Bastide, le restaurant bistronomique La Bergerie, et les chambres sont prêtes à accueillir de nouveaux les visiteurs, ainsi que le tout nouveau spa.
Il est difficile d’en apercevoir ne serait-ce qu’un petit bout depuis le village de Bonnieux, mais lui a une vue imprenable sur tout le village. C’est seulement en montant sur les hauteurs de la commune que l’on peut découvrir le magnifique domaine de Capelongue. Niché au cœur de la Provence, ce complexe hôtelier ne détonne pas. Lorsqu’on y pénètre, on comprend immédiatement dans quelle partie de la France on se trouve.
Un petit village en haut du village. C’est comme cela que pourrait être qualifié Capelongue. Autrefois la propriété du chef Édouard Loubet, le domaine appartient depuis 2021 au groupe hôtelier Beaumier, qui possède également Le Galinier et Le Moulin à Lourmarin. Le mardi 30 avril, 250 invités ont pu découvrir un domaine réaménagé lors d’une soirée d’inauguration, la veille de l’ouverture officielle au public. « Quand Édouard nous a annoncé que Capelongue allait changer de main, ça a été une angoisse, mais Eric Dardé a su nous convaincre, pas en vain comme vous pouvez le voir, a affirmé Pascal Ragot, maire de Bonnieux. Capelongue reste un établissement à part. »
Alors que Capelongue ne comptait jusqu’alors qu’une trentaine de chambres, il en compte aujourd’hui 57. Chacune compte une superficie entre 28 et 40 m². Certaines ont été construites, d’autres ont pris la place de la salle de restaurant de l’ancienne Bergerie. Mais elles ont toutes un point communs : elles ont été imaginées dans un style provençal mais épuré, afin de représenter un véritable havre de paix pour les clients.
Les cuisines de l’ancienne Bergerie, quant à elles, ont laissé place à un spa Biologique Recherche accueillant un bain romain, un bain de cryothérapie, une salle réservée aux massages, et bien d’autres recoins pour se détendre. En tout, cela représente plus d’un an de travaux et de réaménagements, imaginés par les architectes de Jaune. Aujourd’hui, Capelongue fonctionne grâce à son directeur Barthélémy Bauters, qui affirme que « pouvoir travailler dans un cadre pareil, c’est exceptionnel. »
Le restaurant bistronomique La Bergerie, quant à lui, a été déplacé et entièrement repensé. Il peut accueillir 60 personnes en intérieur et 60 en extérieur. Quand on y rentre, on découvre un bar sur la droite, des plans de travail en face avec vaisselle et légumes et fruits frais, un grand feu de bois. Le tout, sous la houlette du chef Mathieu Guivarch, crée une certaine proximité et donne cette impression d’être chez soi.
« Grâce à la gastronomie, avec Edouard Loubet à l’époque, aujourd’hui avec Beaumier mais aussi avec tous les restaurateurs du village, Bonnieux a acquis une reconnaissance internationale dont on est très fiers. »
Pascal Ragot
La Bastide, qui possède une étoile au Guide Michelin. C’est désormais Noël Bérard qui en tient les rennes. Il peut accueillir jusqu’à 35 personnes. Dans les deux restaurants, vous trouverez des produits locaux, préparés avec passion pour vous proposer un repas de qualité, à l’image de la Provence.
L’histoire de Beaumier a débuté il y a une dizaine d’années. Alors que son PDG et fondateur Eric Dardé est tombé par hasard dans le milieu hôtelier à ses 16 ans, il a envie de créer son histoire avec un groupe hôtelier comprenant des lieux d’exception. « La création de lieux magiques comme on en a aujourd’hui se fait à travers des personnes que l’on rencontre, des passionnés, ça ne se fait pas tout seul », explique-t-il humblement.
« Notre mission est de retourner aux essentiels de la vie. On souhaite que nos clients, à travers leur expérience dans nos hôtels, puissent se reconnecter à la nature, au bien-être et à eux-mêmes. »
Eric Dardé
Aujourd’hui, le groupe Beaumier compte 10 hôtels : Les Roches Rouges à Saint-Raphaël, Le Fitz Roy et Le Val Thorens à Val Thorens, Les 3 Vallées à Courchevel, L’Alpaga à Megève Le Grand Hôtel Belvédère dans les Alpes suisses, Le Galinier et Le Moulin à Lourmarin, Capelongue à Bonnieux, ainsi que Pétunia à Ibiza. L’objectif est simple : aider les clients à se reconnecter avec eux-mêmes, tout en participant à l’attractivité d’un territoire, comme c’est le cas avec Capelongue à Bonnieux.
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La première étape du projet de contournement de Pertuis vient d’être achevée et inaugurée. Une nouvelle voirie relie désormais deux points de la RD973, l’un à l’Ouest de la ville, l’autre au Sud.
Les travaux de la première section entre la RD 973 et la déviation Sud-Ouest de la ville sont terminés pour une mise en service provisoire (raccordement sur une voie communale). À présent, la seconde étape des travaux, qui concerne l’aménagement du futur échangeur à l’Ouest, peut débuter. Elle sera suivie par les travaux de déviation vers Villelaure.
La création d’une liaison entre la RD973 et la déviation Sud-Ouest de Pertuis est le fruit d’une collaboration entre le Département de Vaucluse et la Métropole Aix-Marseille Provence qui a débuté en 2016. Cette nouvelle liaison d’1,4 km relie le giratoire du Vidalet à la RD973 et permet de dissocier le trafic de transit du trafic de desserte locale et de supprimer le trafic des poids-lourds à l’entrée Ouest de Pertuis. Elle permet aussi d’accéder plus rapidement au réseau autoroutier et au département des Bouches-du-Rhône.
Les travaux ont été réalisés en deux temps. De janvier 2022 à septembre 2023, un pont d’une longueur de 51,5 mètres et pesant 370 tonnes a été installé pour franchir la voie ferrée. De septembre 2023 à avril 2024 une déviation a été réalisée entre le giratoire du Vidalet et la RD973.
Désormais, le Département va s’atteler à la création d’un nouveau carrefour giratoire à cinq branches reliant le contournement à la RD973 dans une configuration définitive. Les études de cet échangeur sont en cours. Le coût total des travaux de la déviation s’élève à 15M€, financé à moitié par le Département de Vaucluse et à moitié par la Métropole d’Aix-Marseille Provence. La première phase des travaux, quant à elle, a coûté 10,1M€.
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L’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) vient d’inaugurer l’aménagement du tronçon de 440 mètres de la RD973 à Cavaillon, aussi appelée la « Route de Cheval-Blanc », après huit mois de travaux. Ce tronçon se situe le long du parc d’activité des Hauts Banquets, depuis le carrefour de l’avenue Boscodomini jusqu’au nouveau giratoire d’entrée de ZAC.
« Aujourd’hui, il n’est plus envisageable de penser l’installation d’une zone d’activités sans réfléchir à ses accès, a expliqué Gérard Daudet, maire de Cavaillon et président de LMV. Aménager, c’est créer un projet global, un projet cohérent, qui va bien au-delà de ses limites géographiques. »
Ce chantier, dont le coût total s’est élevé à 1 747 074,60€, a permis plusieurs aménagements : • La mise en sécurité et l’embellissement de cet axe qui était en mauvais état, notamment à cause des poids lourds qui avaient l’habitude de stationner sur le bas-côté de la route. • La création d’un cheminement doux piéton et cyclable, afin de permettre aux futurs salariés de la ZAC de se rendre au travail à pied ou à vélo via un itinéraire sécurisé. • La création d’un cabanon en pierre décoratif avec sa mise en lumière sur le giratoire d’entrée de ZAC. • La reprise des enrobés sur l’ensemble du linéaire pour une surface traitée de 10 800 m². • La création de 26 points lumineux LED avec réducteurs de puissance. • L’enfouissement des réseaux aériens par Enedis et Orange. • La création d’un caniveau fente et de noues pour optimiser la gestion des eaux pluviales. • La plantation de 69 arbres, ainsi que des plantations type arbustes et vivaces peu gourmandes en eau.
« À LMV, nous avons aussi à cœur, depuis plusieurs années maintenant, de penser et de mener des projets durables, en lien avec les mobilités douces et la transition écologique, a ajouté Gérard Daudet. Il s’agit de permettre au millier de salariés qui, à terme, travailleront dans les entreprises implantées ici, d’envisager leurs déplacements autrement qu’en voiture, et ce, en toute sécurité. »
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L’Inguimbertine, seule bibliothèque-musée de France située au sein de l’Hôtel-Dieu, deuxième plus grand Monument historique du Vaucluse, à Carpentras, a ouvert ses portes au public lors d’un week-end inaugural ces vendredi 19, samedi 20 et dimanche 21 avril. En tout, 17 589 ont passé ses portes, dont 9 000 le dimanche.
Durant trois jours, Carpentrassiens, Vauclusiens, et d’autres curieux venus de plus loin ont pu profiter de 21 conférences animées par des conférenciers de renom et des influenceurs culturels et historiques, d’animations en tout genre. Ils ont aussi pu découvrir l’histoire de Carpentras et les figures historiques qui l’ont marquée lors d’une visite immersive de la bibliothèque-musée. Ils ont également pu voir, ou revoir la bibliothèque multimédia, qui elle est ouverte depuis 2017.
L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie
La réhabilitation de l’Hôtel-Dieu de Carpentras, qui a débuté il y a une dizaine d’années, continue. Après avoir ouvert une bibliothèque multimédia en 2017, qui mêlait déjà œuvres d’art et littérature, communément appelée « L’Inguimbertine », le lieu s’apprête à accueillir le public au sein de sa toute nouvelle aile, la bibliothèque-musée, qui est le prolongement de L’Inguimbertine, avec un week-end inaugural ces samedi 20 et dimanche 21 avril qui sera rythmé par de nombreuses animations.
Impossible de rater ce bâtiment imposant situé au cœur de la ville de Carpentras, que ce soit lors d’une balade ou d’un bref passage. Magnifique édifice patrimonial, l’Hôtel-Dieu a été classé Monument historique et c’est d’ailleurs le 2ᵉ plus grand de Vaucluse après le Palais des papes puisqu’il fait environ 10 000 m².
Anciennement un hôpital pour les plus démunis, commandité par Joseph-Dominique d’Inguimbert, évêque de Carpentras, en 1750, le bâtiment a été racheté en 2002 par la Ville qui a ensuite réfléchi à sa réhabilitation. En 2008, il était question de créer des salles de spectacle, mais en 2010, la Ville de Carpentras confie la maîtrise d’œuvre au cabinet d’architecture Atelier Novembre, et les travaux ont débuté en 2014. De là est né le projet « L’Inguimbertine », qui mêle écrits et images, patrimoines et nouvelles technologies, et dont le coût total des opérations s’est élevé à 36 950 022€, financés par la Ville de Carpentras, l’État, la Région Sud et la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin.
Ce projet de réhabilitation scientifique et culturel qui mêle les livres aux œuvres est assez singulier en France. « Ça a été compliqué, car il a fallu créer une cohérence entre les deux pour que le projet soit mené à bien », expliquent ensemble Marc Iseppi et Jacques Pajot, architectes fondateurs d’Atelier Novembre.
« Avignon est connue pour son festival, Vaison-la-Romaine est connue pour ses vestiges, Carpentras n’est pas encore connue, mais elle va le devenir avec l’Inguimbertine. »
Serge Andrieu, maire de Carpentras
Aujourd’hui, l’Inguimbertine compte 80 000 documents en libre accès, 1,5 km de périodiques du XVIIe siècle à aujourd’hui, 1 200 tableaux, 300 sculptures, 18 000 livres, ou encore 6 000 sceaux et médailles. Si la collection est quantitativement importante grâce à des dépôts de l’État, des dons et des achats, la collection d’ouvrages, elle, est reconnue d’intérêt national.
Le projet L’Inguimbertine commence à prendre forme en 2017, avec l’ouverture de la bibliothèque multimédia, qui se situe sur la droite à l’entrée du bâtiment. Dans cet espace, le visiteur est, contre toute attente, accueilli par des sculptures et des instruments de musique anciens, et non des livres. Ce n’est qu’après qu’on peut les apercevoir. Les livres sont disposés sur des étagères, comme dans une bibliothèque classique, seulement, vous pouvez aussi admirer des œuvres d’art exposées entre deux livres. Il est possible de monter sur une mezzanine partielle, qui a été créée afin d’augmenter le volume de livres.
« L’objectif est de créer du lien sur le territoire dans un lieu incontournable de l’histoire de Carpentras. »
Serge Andrieu
Lycéens, personnes âgées, habitués et curieux de passage s’aventurent dans cette bibliothèque où l’on peut apercevoir le portrait de d’Inguimbert ou encore la figure de Pétrarque. En 2023, ils ont été 135 196 à franchir les portes de la bibliothèque-musée l’Inguimbertine à Carpentras. C’est 14% de plus que l’année précédente. Aujourd’hui, la bibliothèque multimédia compte 7 000 abonnés actifs, c’est-à-dire 7 000 personnes qui font un emprunt au moins une fois dans l’année. « La bibliothèque répond aux usages du XXIe siècle avec du numérique et du papier », explique Jean-Yves Baudouy, attaché de conservation du patrimoine de la Ville de Carpentras et directeur de L’Inguimbertine. La bibliothèque est d’ailleurs dotée d’un pôle jeu vidéo.
Aujourd’hui, L’Inguimbertine s’agrandit et sa renommée va prendre un tout autre tournant grâce à l’ouverture de la bibliothèque-musée. Située à l’étage, cette partie de 1 800 m² représente la partie patrimoniale et d’exposition permanente de L’Inguimbertine. Elle sera d’ailleurs inaugurée ces samedi 20 et 21 avril avec le public.
Cette bibliothèque-musée n’a rien à envier aux musées les plus connus. Elle est composée de trois espaces principaux ayant trois ambiances différentes : une introduction de la collection via l’histoire de Carpentras, capitale du Comtat Venaissin, une aile plus sombre pour plus d’intimité, mais aussi pour des raisons de conservation de certains ouvrages qui ne supportent pas une forte luminosité, ainsi qu’une aile plus lumineuse davantage dans les standards d’un musée classique. De quoi immerger complètement les visiteurs.
Dans cette nouvelle partie de L’Inguimbertine, on y trouve des vestiges de Carpentras, de l’histoire en audiovisuel grâce à des écrans interactifs, une animation audiovisuelle de l’évolution de la ville, l’histoire pontifical du Comtat Venaissin, l’histoire du peuple juif à Carpentras, la bibliothèque de d’Inguimbert, la bibliothèque de Barjavel, mais aussi des œuvres de divers courants artistiques avec de nombreux artistes locaux tels que Claude Joseph Vernet, Jean-Joseph-Xavier Bidauld, Évariste de Valernes, Jules Laurens, ou encore Joseph-Siffred Duplessis.
La bibliothèque de BarjavelParmi les tableaux les plus connus de la bibliothèque-musée, on retrouve notamment une copie de La Joconde
En plus de sa bibliothèque-musée, L’Inguimbertine se compose désormais d’un espace de 230 m² pouvant accueillir des expositions temporaires. Cette salle permettra de proposer au public des regards divers sur l’art, le patrimoine, ou encore le savoir.
Du 1ᵉʳ juin au 31 octobre prochains, cette salle accueillera sa première exposition ‘C215 autour de L’Inguimbertine’. Le public pourra y découvrir certaines œuvres de Christian Guémy, alias C215, qui représentera une rétrospetive de sa carrière. Une seconde partie de cette exposition sera à découvrir dans tout le centre-ville de Carpentras.
Le week-end inaugural
Deux jours de fête sont prévus pour célébrer l’ouverture de la bibliothèque-musée. L’occasion idéale de se réunir, mais aussi de découvrir un univers où passé et présent se rencontrent pour créer un véritable voyage dans le temps.
Un programme aux petits oignons a été préparé pour cette grande célébration qui ravira petits et grands. Conférences sur l’Hôtel-Dieu, sur d’Inguimbert, ou encore sur l’histoire de Carpentras, bals à thème pour apprendre à danser et s’amuser, soirée DJ, fanfares, concerto… Il y en aura pour tous les goûts.
Pour découvrir le programme des deux jours en détail, cliquez ici.
Informations pratiques
La bibliothèque multimédia est ouverte du mardi au vendredi de 12h à 18h, le samedi de 14h à 18h, et le dimanche de 9h à 12h.
La bibliothèque-musée est ouverte d’avril à octobre, du mardi au dimanche de 10h à 18h, et de novembre à mars, du mardi au dimanche de 14h à 18h. Le tarif d’entrée est de 8€ (hors exposition temporaire) ou 12€ (avec exposition temporaire) — 5€ ou 8€ tarif réduit. Son accès est gratuit chaque 1ᵉʳ dimanche de mois pour les abonnés de la bibliothèque multimédia, pour les enfants de moins de 11 ans, pour les porteurs de la carte jeune, la carte ICOM ou la carte de conférencier. L’entrée de cette partie de L’Inguimbertine sera également gratuite pendant la Nuit des musées (18 mai 2024) et les Journées du patrimoine (samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024).
L’Isle-sur-la-Sorgue ajoute 22 logements sociaux à son compteur avec la résidence La Magnanerie
La portion de véloroute entre Velleron et Pernes-les-Fontaines vient d’être inaugurée. Le nouveau tronçon de quatre kilomètres vient compléter la Via Venaissia, que les Vauclusiens empruntent depuis 2010 et qui permet désormais d’aller d’Orange à Velleron en passant par Jonquières, Sarrians, Aubignan, Loriol-du-Comtat, Carpentras, Monteux, ainsi que Pernes-les-Fontaines.
Les travaux du tronçon entre Velleron et Pernes-les-Fontaines, qui ont duré dix mois, ne comprennent pas seulement la réalisation de 4 km de voie verte, mais aussi celle de 6 accès et sécurisation de la traversée de la RD28 à Pernes-les-Fontaines, et la réhabilitation de 12 ouvrages hydrauliques. Le montant des travaux s’est élevé à 1 650 000 €, financés par l’Union Européenne, la Région Sud et le Département de Vaucluse.
Permettant aujourd’hui de parcourir 45km, à terme, la Via Venaissia rejoindra la ViaRhôna au niveau de Caderousse et de Piolenc, ainsi que la véloroute du Calavon à la hauteur de Robion. Telle est l’ambition du Département qui se positionne en faveur des mobilités douces, et qui célébrera d’ailleurs ses véloroutes ce dimanche 14 avril.