23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Un one- woman-show interactif et hilarant à souhait ce samedi 10 février.

C’est un seul-en-scène inclassable que nous livre la truculente Marianne James, une conférence sur le chant mais également une master class et un drolatique spectacle musical. C’est surtout une rencontre avec notre propre voix que propose cette artiste surdouée.

Dans ce spectacle où elle dégaine tout son savoir-faire, Marianne James s’adresse à ceux qui savent chanter, à ceux qui ne savent pas, à ceux qui pensent savoir et à ceux qui ignorent qu’ils savent… avec son humour trash et sa sensibilité, elle nous embarque dans un one- woman-show interactif et hilarant à souhait où l’on apprend que chanter c’est un peu révéler son âme.

Samedi 10 février. 20h30. 13 à 35€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

« Saint-Clair », du nom d’un quartier de Sète, ville où il vit.

Après le triomphe de l’album et de la tournée Grand Prix (disque de platine, deux Victoires de la Musique en 2020, tour sold out), Benjamin Biolay revient avec Saint-Clair, 10ᵉ album original sorti le 9 septembre 2022, qui nous rend encore plus impatients de le retrouver sur scène. Un regard unique, des mélodies irrésistibles à l’humeur rock et un opus déjà promis à tous les honneurs.

Vendredi 9 février. 20h30. 33 à 39€. Salle de l’Étoile. 10 avenue Léo Lagrange. Châteaurenard. 04 90 90 27 79. www.lespassagers.net


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Ce vendredi 9 février, l’Orchestre National Avignon Provence invite le public à venir entendre les Chants Bibliques de Dvořák interprétés par la mezzo-soprano Eugénie Joneau, triplement primée lors du 30ᵉ Concours Operalia du Cap en novembre dernier. Incanto du compositeur Éric Tanguy et la célébrissime Symphonie n°7 de Beethoven compléteront ce programme lyrique et symphonique dirigé par Jean-François Verdier.

Incanto d’Eric Tanguy

Courte pièce composée en 2001 pour l’Orchestre National de Bretagne, Incanto d’Éric Tanguy dévoile la grande aisance du compositeur dans cette pièce écrite pour un effectif relativement restreint. Il s’agit en quelque sorte d’une ouverture de concert, à l’image des modèles classiques.

Chants bibliques d’Antonín Dvořák

Œuvre de la maturité composée lors du séjour américain de Dvořák, le cycle des Chants bibliques consiste en l’adaptation musicale de fragments de dix psaumes. L’atmosphère s’y révèle contrastée, tour à tour dramatique ou consolatrice. Une introspection qui renvoie à une période troublée, le compositeur ayant enregistré la disparition de plusieurs de ses proches.

Symphonie n°7 de Ludwig van Beethoven

Contrastant avec la sereine Symphonie Pastorale qui la précède, la Septième Symphonie de Beethoven étreint l’auditeur par sa puissante énergie rythmique et sa théâtralité débordante. Dans l’obsédant Allegretto – qui fut bissé lors de la création – c’est le tableau lancinant d’une procession qui se développe peu à peu. Mais à l’image de ses mouvements extrêmes, la symphonie se caractérise surtout par une abondance d’accents dionysiaques qui soulevèrent l’enthousiasme de Wagner.

Direction musicale : Jean-François Verdier
Mezzo-soprano : Eugénie Joneau

Promenade Orchestrale – Atelier d’écriture

Atelier d’écriture autour du concert Incantations animé par Isabelle Ronzier, médiatrice culturelle. Cet atelier est ouvert à toutes les plumes, toutes les expressions, sans niveau ni pré-requis. La participation à cette Promenade Orchestrale permet de bénéficier d’un tarif C sur le concert Incantations.
Gratuit sur inscription au 07 88 36 02 61 ou sur communication@orchestre-avignon.com
Mercredi 7 février. 14h30. Bibliothèque Ceccano. Avignon.

Répétition générale

Répétition ouverte aux groupes (jeunes, associations…)
Vendredi 9 février. 9h30. Opéra Grand Avignon.

Avant concert

L’Orchestre national Avignon-Provence propose au public une rencontres en amont du concert.
Vendredi 9 février 2024.De 19h15 à 19h35. Salle des Préludes, Opéra Grand Avignon.

Concert Incantations. Vendredi 9 février 2024. 20h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. 


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Il va peut-être falloir pousser les murs à défaut de pousser le son à l’AJMI 

Les spectacles de cette première partie de saison ont trouvé leur public, les tea-jazz ont eu une très bonne fréquentation, les jam-sessions — gratuites — attirent de plus en plus la jeunesse, et les jazz-stories mensuelles de Jean Paul Ricard avec Bruno Levée aux manettes (plutôt aux vinyles !!) vont bientôt passer à la postérité !

Fier de cet automne, il ne restait plus qu’à l’équipe de Julien Tamisier à transformer l’essai en nous proposant une deuxième partie de saison encore très réjouissante

On ne le redira jamais assez : le meilleur moyen d’écouter du jazz c’est d’en voir, mais encore faut-il aussi être curieux ! Le fil conducteur de la programmation pourrait être la forte présence des femmes sur scène mais c’est aussi l’amitié, le compagnonnage et la confiance qui lient les artistes avec la salle de l’AJMI qui œuvre depuis plus de quarante ans sur la cité. En témoignent des artistes comme Gilles Coronado, Sarah Murcia ou Leila Martial qui reviendront plusieurs fois sur le plateau dans des configurations différentes et des musiciens fidèles tels le batteur Eric Champard, Louis Sclavis, Valentin Ceccaldi ou Bruno Angelini qui n’hésitent pas à venir proposer leurs nouveaux projets.

L’amitié et la confiance, c’est aussi de laisser des cartes blanches le temps d’une soirée

…à Radio Campus étudiant, à l’association La Discrète Music, au Conservatoire du Grand Avignon ou à l’Ensemble 44. Assurément le club de jazz avignonnais poursuit une vitesse de croisière qui privilégie les partenariats, le local et déploie également tout un travail souterrain d’éducation musicale avec des Ajmi Mômes, des ateliers de pratique vocale, des masterclass, des classes orchestres, et un label Ajmilive que l’on peut écouter sur le Bandcamp de l’Ajmi. 

Le jeudi soir, trois fois par mois, c’est concert !

Le guitariste Gilles Coronado démarre cette deuxième partie de saison en invitant Sarah Murcia à rejoindre son quartet sur la base de son album La Main. Le trio du pianiste Pierre Boespflug revisite un mode d’improvisation issu des modes Messiaen, une musique exigeante et colorée. Lors de la projection au cinéma Utopia d’un documentaire proposé par Mathieu Amalric, Jean-Paul Ricard fera le point sur la carrière de John Zorn. Louis Sclavis revient enfin en trio. Il nous manquait depuis sa dernière prestation au Palais des Papes autour de l’œuvre d’Ernest Pignon-Ernest. Il nous présentera Vercors, album éponyme d’une région qui tient vraiment à cœur à ces trois musiciens qui sont aussi liés par une amitié indéfectible. Le guitariste et compositeur Pascal Charrier tente une Jazz expérience vers les origines du Jazz US traditionnel et nous fera découvrir le jeune batteur Emilian Ducret. On retrouvera en mars Gilles Coronado avec le groupe Gaga Gundul dans un répertoire autour de la musique javanaise et du jazz français d’aujourd’hui pour découvrir la pratique du Gamelan (orchestre de percussions traditionnel indonésien). Une belle rencontre de deux groupes Peemaï et Gayam 16 en perspective. 

Il y en aura pour tous les goûts et les femmes seront bien présentes

Le duo de la flûtiste Sylvaine Hélary et de la contrebassiste Sarah Murcia s’enrichit pour un soir de trois autres musiciens – Elodie Pasquier à la clarinette, Sébastien Boisseau à la contrebasse et Aloïs Benoit à l’euphonium – pour nous proposer une musique plutôt chambriste tout en portant une attention particulière à l’improvisation. Mariage assez rare de ces instruments à découvrir.

C’est à un concert léger, acoustique et intimiste que nous convient Leila Martial et Valentin Ceccaldi autour des chansons de Barbara et des Beatles sans oublier la musique classique de Gabriel Fauré et de Fauré. Un habitué de l’Ajmi, le pianiste Bruno Angelini — qui sera dans les parages pour un enregistrement au studio La Buissone de Pernes-Les-Fontaines — propose Lotus Flowers, une configuration inhabituelle pour lui avec les deux saxophonistes Sakina Abdou et Angelina Nescier. Dans le cadre du Festival pour public jeune ‘Festo Pitcho’, on découvrira encore un duo de saxophones féminin, Mamie Jotax, avec Carmen Lefrançois et Camille Maussion qui vont séduire les moins de trois ans !

Retour de la soirée Vinyle Social Club

Un petit coup de neuf pour cette soirée en partenariat avec Radio Campus Avignon : chacun emporte ses vinyles préférés (avec pour consigne de favoriser le jazz et la musique improvisée) et les fait découvrir grâce à Bruno Levée à la technique. Un enregistrement sera effectué et diffusé sur les ondes de la radio étudiante. Potentiellement, l’idée sera à renouveler tous les ans si la soirée trouve son public…..comme ce fut le cas l’année dernière.

La Discrète revient faire du bruit

La Discrète Music est une association avignonnaise qui organise des événements culturels afin de promouvoir la musique et les artistes locaux. Tout au long de l’année, on a pu voir des événements au Figuier Pourpre, Fenouil à Vapeur ou au Festival drôles d’Oiseaux. La Discrète nous propose un solo de chant (un joyeux fouillis de sons) de Marie Nachury (Mille) en première partie de soirée puis le trio Rien à Faire pour des chansons imprévisibles.

Ensemble 44, une association avignonnaise fondée en 2019 par Elisabeth Angot

…qui a pour ambition de mettre en résonance création contemporaine et chefs d’oeuvre du répertoire, s’est rapprochée de Philippe Cornus, professeur de percussions au Conservatoire d’Avignon avec son quartet Spoc qui remet à jour les musiques américaines contemporaines.

Deux midi sandwich en juin

Dans les jardins ou les couloirs de la Bibliothèque Ceccano; selon le temps, deux midi sandwich sont programmés en juin : La guitare préparée de Tatiana Paris et l’improvisateur Emmanuel Cremer — entendu peut-être aux côtés de Barre Philips — qui s’inspire des mythologies grecques. C’est gratuit, c’est pour tous et on peut apporter son sandwich. 

Les Jazz Story de Jean-Paul Ricard

Fondateur de l’Ajmi, directeur, puis président et désormais président d’honneur, Jean-Paul Ricard est un passionné de jazz bien sûr mais c’est aussi un érudit, un programmateur et un conférencier hors pair. Il possède également des pépites, des enregistrements rarissimes qu’il nous fera partager. En lien avec l’exposition Jazz Actu.elles, mettant à l’honneur les musiciennes des scènes de jazz actuel, Jean-Paul Ricard nous embarque cette saison pour quatre Jazz Ladies sur la route des femmes qui ont traversé l’histoire du jazz entre 1924 et 1962. Dès ses débuts, le jazz a compté des musiciennes dans ses rangs et pas seulement des chanteuses. Invisibilisées dans toutes les histoires de cette musique, il est important aujourd’hui de les y replacer en évoquant quelques pionnières et leurs trop rares enregistrements : Lil Hardin, Lovie Austin, Dolly Jones, Viola Smith, Mary Lou Williams, entre autres.

Exposition Jazz Actu.Elles

Cette saison, l’AJMi accueille une exposition toute particulière dans sa salle de concert. C’est l’exposition Jazz Actu.Elles, une exposition itinérante produite par la rédaction de Jazz In, qui viendra orner nos murs. « Voilà plus de 10 ans que l’équipe de Jazz In sillonne les chemins de traverse du jazz actuel à travers la France, avec un fort tropisme pour sa partie méridionale. Des festivals aux scènes des clubs, nos reporters nous ramènent chaque année une moisson d’interviews exclusives et de photos prises sur le vif, comme autant de témoignages du foisonnement des mondes du jazz et des musiques improvisées. » Retrouvez à l’AJMI une sélection des clichés de Florence Ducommun, mettant en lumière les musiciennes de la scène jazz actuelle. Cette exposition est accueillie en corrélation avec le cycle de conférences Jazz Story “Jazz Ladies”.

Inauguration de l’exposition le mardi 13 février. 17h30.
Prochain concert : Gilles Coronado. La Main. Jeudi 8 février. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

« Parler pointu » ? expression utilisée pour désigner le prétendu non-accent de tous ceux qui vivent au-dessus de Valence.

Parler en évitant de faire entendre son accent… du sud. Parler comme nous le demandent les Médias, certains cours d’art dramatique qui enseignent un français normatif, académique, « distingué »…

Une prise de conscience salutaire

Benjamin Tholozan a grandi dans un village du midi où tout le monde s’exprime dans le style de Pagnol. Pour devenir comédien, il a appris à gommer son accent provençal, à parler la langue du pouvoir, des médias, du théâtre ! Pour l’enterrement de son grand-père, il écrit une oraison mais personne ne comprend rien, faisant des yeux ronds, mettant en cause son accent « parisien ». Il sent alors l’éloignement créé par des années de cours d’art dramatique à la capitale. 

Un conte initiatique, drôle et universel pour rendre hommage à ses racines

Dans Parler pointu, il veut ressusciter son pépé, et, avec lui, la manière de parler de ses aïeuls. Faut-il renier son héritage culturel et familial, se déraciner, se faire violence et perdre son identité pour mieux s’intégrer ? Homogénéiser le monde en faisant disparaître les particularités qui le rendent si riche ? Est-il nécessaire de modifier volontairement sa façon d’être et de s’exprimer pour faire du théâtre ? 

Au-delà de votre anecdote et déclic personnel, qu’est-ce qui vous a inspiré Benjamin Tholozan ?

Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le vieux port de Serge Valetti, Parler croquant de Claude Duneton, Les Quatre Saisons d’Espigoule, faux documentaire réalisé par Christian Philibert, Le Schpountz de Marcel Pagnol.

Réservation au 04 90 78 64 68 sur le site de La Garance.
Mercredi 07 février. 20h. 3 à 10€. Salle de l’Arbousière. 1360 Avenue Voltaire Garcin. Châteauneuf-de-Gadagne.
Jeudi 08 février. 20h.3 à 10€. Salle Roger Orlando. 11 place du Marché. Caumont-sur-Durance.
Vendredi  09 février. 20h. 3 à 10€ Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue.
Samedi 10 février. 20h. 3 à 10€. Salle des fêtes. Place Gabriel Péri. Apt.


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Ce mercredi 7 février, le cinéma Capitole MyCinewest, situé au Pontet, va diffuser le ballet Manon, du Royal Ballet, depuis le Royal Opera House.

Ce ballet met en scène le personnage de Manon, qui est partagée entre son désir d’une vie de splendeur et de richesse et son dévouement à son véritable amour Des Grieux. Adapté du roman de l’abbé Prévost, le ballet de Kenneth MacMillan offre une chorégraphie empreinte de passion et de psychologie humaine.

De nombreux cadeaux seront à gagner en avant-programme. La place est au prix de 17€ (15€ pour les abonnés et 11€ pour les moins de 16 ans). Pour réserver vote billet, cliquez ici.

Mercredi 7 février. 20h. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Le concert de chambre Le Mariage Provençal, donné par le Quartetto Noûs, fait renaître le fameux quatuor à cordes Provenzalische Hochzeit, composé par Peter Gast et qui fut dédié à Nietzsche en hommage à l’inspiration provençale de sa philosophie.

Le Quartetto Noûs, considéré comme l’une des jeunes formations musicales les plus intéressantes de la scène internationale, a reçu en 2015 le Prix Arthur Rubinstein – Una Vita nella Musica – du Théâtre La Fenice de Venise. Aujourd’hui, il bénéficie du soutien de Le Dimore del Quartetto, un projet qui valorise les demeures historiques et soutient les jeunes quatuors à cordes au début de leur carrière. 

Mise en lumière de la pensée provençale de Nietzsche 

Afin de mettre en lumière cette œuvre musicale, Michel Onfray philosophe, essayiste et polémiste français ainsi que Bruno Dal Bon, chef d’orchestre et philosophe italien nous dévoilerons les écrits et les pensées de Nietzsche sur son ami Peter Gast.

Quartetto Noûs
Violons Ekaterina Valiulina et Alberto Franchin
Alto Sara Dambruoso
Violoncelle Riccardo Baldizzi

Samedi 3 février. 20h. 8 à 20€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Le metteur en scène Frédéric Roels s’empare de Carmen dans une adaptation intime à quatre voix et un violoncelle.

Carmen est un opéra complexe. « On y lit un drame passionnel fort, qui a bouleversé des générations d’auditeurs et de spectateurs, avec une musique d’une puissance irrationnelle et irréductible à toute analyse modérée. Un soldat aime une jeune femme à la réputation douteuse, une bohémienne, une hors-classe, hors-la-loi, séductrice de grand chemin. Il est jalousé par un torero, un homme d’apparat, de prestige, sans commune mesure avec son statut de brigadier, d’une part ; et d’autre part, tiraillé par l’amour sincère d’une jeune fille sans histoire, sa presque sœur, qui ne se voit pas continuer sa vie avec un autre homme que lui. Quatuor ambigu, constitué de personnages dont la rencontre, a priori, est peu plausible. Et pour corser le tout, il y a des soldats, des enfants, du folklore espagnol, du peuple, de la danse, de la corrida… Une série d’éléments qui étoffent l’histoire et lui donnent son panache, peut-être au risque de l’étouffer. » Ainsi résume malicieusement le metteur en scène Frédéric Roels qui préfère privilégier un Carmen plus intime.

Carmen, une histoire de fragilités cumulées

« Je ressens le besoin de me concentrer auparavant sur cette notion de fragilité au travers des quatre personnages principaux, d’évacuer pour un moment tout le contexte hispanisant et populaire, de rechercher l’essence de l’œuvre en la réduisant au strict minimum… le tout sur une péniche et accessible à un public dès 11ans », ajoute Frédéric Roels qui signe aussi les décors, les costumes et la lumière. 

Distribution
Carmen : Axelle Saint-Cirel
Micaëla : Lyriel Benameur
Don José : Etienne de Bénazé
Escamillo : Aimery Lefèvre
Violoncelle : Florent Audibert

Samedi 3 février. 20h. 6 à 12€. Dimanche 4 février. 16h. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40.
Mardi 6 février. 20h. 6 à 12€. Salle Roger Orlando. Caumont-sur-Durance.
Mercredi 7 février. 20h30. 6 à 12€. Salle Jean Galia. Rochefort-du-Gard.
Jeudi 8 février. 20h30. 6 à 12€. Pôle Culturel Jean Ferrat. 157 rue des écoles et du stade. Sauveterre. 04 66 33 20 12.
Vendredi 9 février. 20h. 6 à 12€. La Pastourelle. Saint-Saturnin-lès-Avignon.
www.operagrandavignon.fr 


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Le chorégraphe Edouard Hue présentera son œuvre Dive ce mardi 30 janvier à la Scala Provence à Avignon.

Un chorégraphe insatiable

Edouard Hue, c’est d’abord un danseur qui après avoir fait une carrière internationale, notamment pour les chorégraphes Hofeshhechter, Damien Jalet ou Olivier Dubois, crée en 2014 la compagnie de danse contemporaine franco-suisse Beaver Dam Company. Il enchaîne alors des solo (Forward), duo (Murk Depths, Shiver) et autres créations de groupe comme All I Need. En 2021, il se tourne aussi vers le jeune public avec Youmé, une manière de faire « ce que je n’ai pas le droit de faire dans mes autres créations : être plus narratif avec une dramaturgie, des histoires qui seront comprises. Rêver comme les enfants, créer des monstres, des forêts, revenir à un imaginaire très simple. »

Une page se tourne, pour cette nouvelle création Dive. Qu’est-ce qui vous fait avancer Edouard Hue ?

« Je m’interroge sur la provenance de l’instinct et les éléments qui le constituent. Qu’est-ce qui me fait avancer ? Je crée de plus en plus avec les Ballets, pour le collectif même si ma démarche a toujours été collective. La Compagnie évolue. Tous les ans, on est un peu plus renommé et c’est ça qui me donne envie de continuer. C’est une évolution passionnante avec des collaborations qui durent. Qu’est-ce qui m’inspire ? Tous les projets sont différents, chaque fois une nouvelle aventure et si elle est identique à une précédente le but c’est de le faire encore mieux. Je ne suis pas encore usé !

Avec Dive, il questionne l’instinct

« Depuis 10 ans, je crée à l’instinct, donc j’ai eu envie maintenant de me demander qu’est-ce que l’instinct ? D’où ça vient ? L’instinct vient du corps, donc je vais aller l’écouter ! C’est une vision d’artiste, inspirée de mon vécu : je suis allé écouter l’intérieur de mon corps à l’IRCAM (l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) dans une chambre sourde, ça coupe le son à 99 %. J’ai donc plongé dans mon corps d’où le titre anglais Dive – plonger, se plonger -. »

Le tâtonnement dans le processus de création

« Il y a des semaines de recherches, de tests, de propositions artistiques. Le spectacle est en deux parties : dans la première on est dans la réalité, on s’inspire des autres, on développe une gestuelle ancrée dans le réel avec des bruitages corporels proposé par le compositeur Jonathan Soucasse. La deuxième partie est plus abstraite, avec un son beaucoup plus brut, plus électro, beaucoup plus gras. C’est ma vision de l’instinct. »

Pour nous donner envie de venir…..

« C’est la pièce qui est la plus proche de ce que je suis, la plus honnête et la plus proche d’une qualité de corps qui m’est propre. »

Mardi 30 janvier. 19h30. De 12 à 30€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.

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