23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Keziah Jones sur la scène de l’Étoile à Châteaurenard ce samedi

Keziah Jones mêle le blues et le funk pour créer son style :  le blufunk

Virtuose de la guitare, le créateur du blufunk a souvent cité Fela, Miles Davis et Hendrix comme influences majeures, mais lui aussi est devenu source d’inspiration avançant vers la légende. Avec le cultissime Blufunk Is a Fact !, sorti en 1992, Keziah Jones a inventé un son si caractéristique, comme une infusion d’attitude punk-funk, croisée avec des rythmes yoruba. Un talent sans frontières, sans barrière, dont la vie et l’œuvre naviguent entre les hémisphères. 

Rien qu’entre nous et son Rhythm Is Love

Né à Lagos, repéré dans le métro parisien… l’artiste nigérian reste très attaché à témoigner de la « modernité de la culture africaine contemporaine. » Il sera sur la scène de l’Étoile, lui, sa guitare et sa voix captivante. 

Samedi 24 février. 20h30. 28 à 36€. Salle de l’Étoile. 10 avenue Léo Lagrange. Châteaurenard. 04 90 90 27 79. www.lespassagers.net


Keziah Jones sur la scène de l’Étoile à Châteaurenard ce samedi

Louis Braille, au-delà des yeux clos, un texte écrit, mise en scène et interprété par Pierrette Dupoyet

La talentueuse Pierrette Dupoyet, habituée du Festival Off, applaudie à Avignon depuis plus de quarante ans, nous raconte la vie de ce père de la lecture pour les non-voyants. Par un jeu sensible et poignant, elle nous plonge dans l’intimité de ce jeune prodige et réussit à capturer toutes ses émotions face à l’adversité. Non seulement elle nous livre une performance théâtrale exceptionnelle, mais elle réussit à nous faire prendre conscience de l’importance cruciale des problèmes auxquels sont confrontées les personnes en situation de handicap, et parvient à sensibiliser le public sur les défis auxquels les non-voyants font face au quotidien. Une performance magistrale !

À la suite d’un accident, Louis Braille (1809-1852) perd la vue à l’âge de cinq ans mais ne se laissera jamais aller au découragement 

De l’institut spécialisé où ses parents l’ont placé, il découvre à l’âge de seize ans un ingénieux système de lecture grâce auquel les non-voyants pourront avoir le moyen d’entrer dans le monde des livres et tout ce qu’il peut offrir de rêves et de connaissances : six clous qui, judicieusement disposés, forment un code permettant aux aveugles de lire et d’écrire avec leurs doigts !!! L’invention d’un tout jeune homme dont la force d’esprit a transcendé le handicap. Un siècle plus tard, sa dépouille est transférée au Panthéon. 

Réservations et informations : 04 86 81 61 97 – atp.avignon@gmail.com – www.atp-avignon.fr
Vendredi 23 février. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoît XII. 12, rue des Teinturiers. Avignon.


Keziah Jones sur la scène de l’Étoile à Châteaurenard ce samedi

Il vient en ami, il vient en voisin, il vient depuis toujours à l’AJMI pour nous présenter ses projets. 

Et il est toujours le bienvenu en trio, quartet ou sextet. Ici c’est en trio que le clarinettiste Louis Sclavis vient nous présenter son projet Vercors. Entre Louis Sclavis, Richard Bonnet et Adrien Chennebault, c’est une vieille histoire d’amitié et de musique. Inspirés par le Vercors, dans tout ce qu’il a de vertigineux, escarpé et vertical, ces trois prodigieux improvisateurs nous embarquent dans une aventure poétique et onirique. 

Un trio au sommet de son art

Autour de la clarinette, la batterie et la guitare, ils tissent une mélodie qui nous mène sur les paysages du Vercors. Ça joue sur les intensités et les sommets. Sur scène se déploie un son unique, puissant, venu d’ailleurs et enveloppant, dont eux seuls détiennent le secret. 

Louis Sclavis : saxophone, clarinette
Richard Bonnet : guitare
Adrien Chennebault : batterie

Jeudi 22 février. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85. 


Keziah Jones sur la scène de l’Étoile à Châteaurenard ce samedi

Une histoire de famille, une saga d’artistes oui et alors ?

Vous ne connaissez pas Nach ? Vous la reconnaîtrez ! Car elle est proche de vous. Par son patronyme que vous connaissez forcément : Chédid. Eh oui ! Anna Chédid dit Nach est la benjamine de Louis Chédid, sœur de Mathieu Chédid dit M, petite fille de la grande écrivaine Andrée Chedid. Louis Chedid ? Vous êtes venus nombreux l’applaudir dans ce même lieu, en 2021, à l’auditorium du Thor qui était plein à craquer. 

Alors n’hésitez pas, venez aussi voir Nach, seule sur scène avec son piano à queue et son synthétiseur, avec des arrangements incroyables, une voix profonde et lyrique à la fois, dans une mise à nu expliquant sa renaissance.

En filigrane, on comprend vu les titres que cet album Peau neuve était un bien nécessaire et que le voyage qu’elle a entrepris entre la Drôme, les Cévennes et le Maroc pendant six mois pour le créer était la condition d’une reconstruction, d’une renaissance. Cette mue elle nous la fait partager et peu d’artistes le font avec autant de simplicité et de talent. Amoureux de chansons françaises et de voyage, ce concert est pour vous.

Peau neuve, son dernier album, sa renaissance

L’heure n’est pas aux lamentations. Le Cadeau d’adieu, premier titre de l’album est une chanson d’amour en cadeau de rupture. Des paroles tristes mais apaisées, une générosité, une sincérité, un optimisme qui vont effleurer tout au long de cet album. Un soleil dans le ventre accompagne enfin cette mue espérée, quand le « soleil transforme les plaies en or » et que Le temps de vivre prend la place du malheur. L’amour des mots s’accompagne nécessairement de l’amour de la vie. L »urgence de vivre et de faire table rase ou de rire bientôt du passé prend le pas sur le désarroi. Et c’est très beau !

Un podcast de 6 épisodes retrace la création de Peau Neuve

Il raconte la renaissance intime vécue pendant l’élaboration du disque Peau neuve. Six épisodes écrits, contés et mis en musique par l’artiste. Ni un retour, ni un détour : une avancée. Vers la sérénité. Vers la sincérité. Vers ce qui demeure lorsque l’on ne redoute plus de se mettre à nu.

Lien d’écoute vers le podcast : https://mixup.audio/playlist/2v9w2SqCwR

Entretien téléphonique avec Anna Chedid dit Nach avant son concert de samedi au Thor

Vous avez commencé à chanter en tournée avec votre père, votre frère, puis vous avez continué sous le nom de Nach. Prétexte à l’anonymat ? Le nom de Chedid est trop lourd à porter ? 

« Pas du tout ! Mon nom de scène Nach s’est très vite imposé car en fait tout le monde m’appelle Nach depuis que je suis petite. Je ne renie surtout pas le nom de Chedid. C’est ma famille, une famille humainement extraordinaire, avec de grands artistes, je me sens chanceuse, honorée, ce n’est pas compliqué de s’appeler Anna Chedid. Mais Nach me permet d’expérimenter des choses, de créer mon propre univers. »

Peau neuve, des chansons écrites, composées, arrangées, réalisées et produites pendant le confinement 

« C’est un projet très particulier où je me suis fait confiance de A à Z. J’ai tout fait dans cet album qui parle de renaissance, en quelque sorte je me suis donnée naissance en tant qu’artiste. C’est pourquoi il est très important pour moi. Pendant le confinement j’ai vécu un bouleversement dans ma vie personnelle — déménagement, séparation, arrêt de ma tournée — et du coup je suis partie six mois voyager dans les Cévennes, la Drôme et le Maroc. C’est dans cette période-là que j’ai conçu cet album et décidé ensuite de le produire. »

Avec Peau neuve, vous avez fait en quelque sorte la peau au malheur ?

« J’ai voulu transformer le malheur en or, montrer que quelque chose qui a été douloureux peut devenir quelque chose de lumineux. C’est un album très personnel et en même temps universel. Ce sont aussi des chansons que je porte depuis longtemps. »

Le jour de vos huit ans, votre grand-mère Andrée Chedid vous offre un beau cahier rouge et un stylo plume…

« Les mots, les textes, les histoires sont très importants pour moi. Depuis mes 8 ans, je garde tous mes cahiers. Mes chansons sont des extraits de mes cahiers, mes chansons ce sont des cahiers que je mets en musique. Et le piano ? C’est mon compagnon de toujours. »

Un spectacle musical, un voyage initiatique plus qu’un concert

« Dans mon spectacle, je parle beaucoup de mon voyage initiatique où j’étais seule dans les montagnes de France ou du Maroc. Il y a même des sons que j’ai récoltés de mes voyages qui sont retransmis. Je ne suis pas seule sur scène. J’ai mon piano bien sûr mais aussi des synthétiseurs, des boîtes à rythme. J’enregistre beaucoup de choses en live. Je suis un orchestre ! »

Une expérience intime qui devient universelle

« Cette expérience, cette mue, je veux la partager sur scène avec le public. C’est aussi une invitation au voyage qui aboutit à une renaissance. »

La pochette du disque, seule dans un désert

« La photo a été prise dans le désert du Sahara. Résume bien mon état d’esprit à ce moment-là : il n’y a rien, tout est-il à construire ou tout a été détruit ? »

Samedi 24 février. 20h30. 13 à 35€. Offre Saint Valentin : 1 place achetée, la deuxième à moitié prix. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Keziah Jones sur la scène de l’Étoile à Châteaurenard ce samedi

Un conte musical écologique en forme de fable animalière, à découvrir en famille

Ce premier conte symphonique environnemental est tout droit sorti de l’imagination de Stéphane Michaka et composé par Sarah Lianne Lewis. La mer exerce sur l’homme une irrésistible attraction. Le mystère de ses profondeurs insondables, sa beauté et ses dangers ne cessent d’inspirer les artistes. Parmi eux, les musiciens ne font pas exception. Alors, prêt à prendre le large à bord d’un bateau-orchestre ? Prêt à partir à la rencontre des animaux qui peuplent les fonds marins ? Embarquement pour un concert en forme de plongée sous-marine ! 

L’histoire en quelques mots

Sur une île de l’Atlantique Nord, Lise, dix ans, recueille des animaux polaires échoués par la fonte de la banquise. Ours blancs, manchots, chiens de traîneau, phoques et macareux : ces bêtes sont douées de parole ! Les voilà qui plaident la cause des habitants de l’Arctique menacés d’extinction. Mais si la banquise disparaît, la petite île de Lise n’est-elle pas en sursis ?

L’Orchestre National Avignon Provence, la pianiste Vanessa Wagner et la comédienne Céline Milliat-Baumgartner

À travers les yeux d’une jeune fille confrontée à la menace climatique, un piano, un orchestre symphonique et une comédienne racontent une histoire urgente, comme l’est notre époque, pour mesurer les défis à relever et nous frayer un chemin vers l’avenir. En effet, l’heure est à la préservation de notre environnement. Imagée à souhait, la musique de la compositrice galloise Sarah Lianne Lewis puise dans l’orchestre un tonitruant bestiaire. La mer est une source d’inspiration infinie pour celle qui a grandi et vit encore sur les côtes du Pays de Galles. Sa partition se nourrit de la multitude des sons qui nous entourent dans le monde et qu’elle réinvente en musique, créant un univers à la fois inouï et familier.  Le piano sert de repère dans l’exploration sonore de paysages marins brumeux et de glaciers lointains et menacés.

Direction musicale : Nicolò Umberto Foron
Piano : Vanessa Wagner
Récitante : Céline Milliat-Baumgartner
Textes : Stéphane Michaka
Collaboratrice artistique : Julie-Anne Roth
Orchestre national Avignon-Provence
Sarah Lianne Lewis, L’Île des Jamais Trop Tard

Samedi 17 février. 16h. 10 à 20€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. l


Keziah Jones sur la scène de l’Étoile à Châteaurenard ce samedi

La mezzo-soprano Fiona Mc Gown et la pianiste Célia Oneto Bensaid nous proposent un programme lyrique ce samedi 17 février où chaque pièce évoque un animal, ses habitudes et ses caractéristiques.

Le répertoire de la musique de chambre passionne Fiona McGown. Elle est régulièrement invitée en duo avec la pianiste Célia Oneto Bensaid, artiste en résidence à l’Opéra Grand Avignon depuis 2022. Ensemble, elles ont remporté le Grand Prix du 10e Concours international de mélodie et lied de Gordes.

Pour découvrir également des compositrices oubliées

Un concert poétique et imagé où petits et grands pourront découvrir la musique de nombreuses compositrices jusque-là oubliées. Il a été créé en partenariat avec l’association « Elles Women Composer » à l’Abbaye de Royaumont en juillet 2021, à l’occasion du festival Un Temps pour Elles.

Au programme de ce fabuleux bestiaire des compositrices
Jane Vieu
Hirondelles
Clémence de Grandval
À l’hirondelle, Les Papillons
Mel Bonis
Papillons
Marthe Figus
Ah – Petit serpent
Augusta Holmes
Les trois serpentes, La Chatte blanche
Mel Bonis
Le Moustique
Armande de Polignac
Le Héron blanc
Rebecca Clarke
Tiger
Marie Jaëll
Essaims de mouche
Marcelle de Manziarli
L’Oiseau blessé
Tiziana de Carolis
Le Corbeau et le renard
Cécile Chaminade
L’Ondine
Clémence de Grandval
Le Galop

Le concert sera suivi d’une rencontre conviviale avec les interprètes.

Samedi 17 février. 17h. Tarif unique 12€. Salle des Préludes. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Keziah Jones sur la scène de l’Étoile à Châteaurenard ce samedi

Un projet du pianiste et compositeur Pierre Boespflug

Le compositeur français Olivier Messiaen (1908- 1992), né à Avignon, tient incontestablement une place privilégiée dans la carrière musicale du pianiste Pierre Boespflug. Après avoir donné forme à un solo à partir des compositions et des écrits de ce grand maître de la musique du XXᵉ siècle, c’est aujourd’hui en trio que Boespflug poursuit son projet. « Imaginer les couleurs sonores d’Olivier Messiaen telles qu’il les voyait, les mêler aux couleurs du jazz et de l’improvisation […] Tel est mon projet », a déclaré Pierre Boespflug.

Accompagné de Jérôme Fohrer à la contrebasse et Éric Échampard à la batterie

En jouant sur l’articulation entre écriture et improvisation, le formel et le sensible, Pierre Boespflug propose un monde où le son du piano déploie le spectre infini de ses couleurs ; non pas la couleur au sens littéral du terme mais celle qui provoque l’imagination et nous amène naturellement à la poésie. 

Pierre Boespflug : piano, compositions
Jérôme Fohrer : contrebasse
Éric Échampard : batterie

Jeudi 15 février. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


Keziah Jones sur la scène de l’Étoile à Châteaurenard ce samedi

Du mercredi 14 février au samedi 2 mars, le festival Les Hivernales permettra de découvrir avec plus de 20 compagnies invitées, de nouvelles esthétiques, de nouvelles écritures, des chorégraphes régionaux, nationaux, des artistes phares, mais aussi de jeunes auteurs.

Le fort partenariat noué avec plusieurs structures culturelles du territoire permet une multiplicité de propositions : séances scolaires à l’auditorium du Thor, installations et performances au Grenier à Sel, à la Maison Jean Vilar, projections à la Collection Lambert ou au Cinéma Utopia, stages au Conservatoire et à l’Université. Les spectacles du soir se déploieront à la salle Benoît XII, l’Opéra Grand Avignon, le Théâtre des Halles, le Totem, le Tinel du Palais des Papes et le Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) des Hivernales pour Avignon et il ne faudra pas hésiter également à « pousser » jusqu’à La Garance de Cavaillon, la salle Alpilium de Saint-Rémy-de-Provence ou L’Autre Scène à Vedène. 

Faire corps tous ensemble

Voilà une formule joliment trouvée par la directrice Isabelle Martin-Bridot pour conclure l’éditorial de la brochure des Hivernales mais aussi répétée lors de la présentation du programme devant la salle comble du CDCN. Le contexte du spectacle vivant est difficile et passée l’euphorie de la reprise après les « années covid », il est effectivement essentiel de faire corps. « Sensibles aux bruits du monde, les artistes nous invitent à nous interroger sur cette humanité en difficulté mais ils nous invitent aussi à ’empuissanter’ nos espérances et à garder le sourire », souligne Isabelle Martin-Bridot avec le sourire également !

Car ce « faire corps » qu’elle revendique et que l’équipe des Hivernales prouve par la forte implication des acteurs culturels du territoire cités auparavant se révèle aussi dans un véritable travail d’équipe tout au long de l’année. En témoignent les remerciements où personne n’est oublié (de la technique à la billetterie en passant par la production et les relations publiques, sans oublier les bénévoles) et la présentation collégiale sur le plateau du CDCN du programme de ces deux semaines consacrées à la création chorégraphique, jeune génération ou chorégraphes confirmés.

Les Hivermômes ouvrent la programmation de la 46ᵉ édition des Hivernales dès cette semaine

Un travail de proximité avec élèves, centres sociaux et associations — toute l’année — pour vivre la danse à travers la pratique ou en tant que spectateurs est une des missions du CDCN et permet ainsi de proposer une programmation Jeune Public cohérente en ouverture des Hivernales. Cela va concerner cette année plus de 2200 enfants ou adolescents, pour des séances en famille ou scolaires.

L’artiste associé du CDCN, Massimo Fusco, propose avec Corps sonores juniors une expérience immersive au Grenier à Sel. L’écorce des rêves s’adresse au plus de 3 ans autour de l’imaginaire du sommeil. Pour les plus grands, Le chemin du wombat au nez poilu de la chorégraphe Joanne Leighton les emmènera vers l’Australie tandis que Main dans la main de Shlomi Tuizer et Edmond Russo abordera le thème de l’altérité et des relations humaines. 

Dimanche 18 février. Séances Tout public Hivermômes.
Corps Sonores Juniors. Dimanche 18 février. 10h et 15h. 7 et 10€. Le Grenier à sel. 2 Rue des Remparts Saint Lazare. Avignon.
L’écorce des rêves. Dimanche 18 février. 10h30. 7 et 10€. Le Totem. Avenue Monclar. Avignon.

La danse se déploiera ensuite joyeusement et fièrement dans Avignon et au-delà

Le coup d’envoi de cette édition est donné au Grenier à Sel, avec le vernissage de l’installation Donnez-moi une minute — à la frontière entre arts visuels et danse — de Doria Bellanger qui nous propose de découvrir des portraits de danseurs rencontrés à travers le monde. Nous avions déjà découvert son travail l’année dernière avec Joule. Il sera beaucoup question de croisements entre danse et arts du cirque lors de cette édition.

Johan Bichot sera en quête de verticalité dans Glissement présenté en ouverture au CDCN. Avec Foreshadow, Alexander Vantournhout nous entraînera dans un univers rock où il soumettra, sur le plateau de la Garance, huit danseurs à des contraintes d’équilibre nécessitant de nouvelles solidarités. Il sera aussi question de verticalité avec Antoine Le Menestrel et le Pan d’Avignon pour escalader des rêves avec Bâtisseurs de rêves ATHOMiques !, et Sidéral nous invite aussi à un voyage en orbite dans la belle salle de l’Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence. Youness Aboulakoul signera Ayta, la verticalité retrouvée comme un appel à la résistance, avec six corps de femmes en lutte contre toutes les soumissions. 

Des esthétiques diverses, des solos sensibles et des curiosités à découvrir

Régine Chopinot sera au Top avec des interprètes incroyables et une musique énergique en clôture d’édition, clin d’œil aux Jeux Olympiques avec Olympiade sur le terrain de jeu de l’Opéra Grand Avignon qui devient une piste d’athlétisme pour le collectif espagnol Kor’sia, éloge de l’imperfection pour Silvia Gribaudi dans Graces.

Bintou Dembelé revient à Avignon et propose le solo de Michel Meech pour un Rite de passage I solo II entre danses africaines et hip hop. Joachim Maudet s’exerce à un one-woman show intime avec Gigi. Véronique Aubert nous invite à la poésie de Ses pas dans la neige, entre mémoire et oubli. On découvre la polka chinata dans Save the last dance for me, uniquement interprétée par des couples d’hommes. La chorégraphe Rafaële Giovanola, peu connue, a des chances de nous étonner en nous révélant une œuvre ciselée, Vis Motrix aux figures de break et de krump.

Une édition qui fait donc la part belle à la curiosité et à la transdisciplinarité à découvrir ces prochaines semaines au fil de nos articles. 

Du 14 février au 2 mars. 46ᵉ édition des Hivernales. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 11 46 45. Billetterie. 3-5 rue Portail Matheron. Avignon.


Keziah Jones sur la scène de l’Étoile à Châteaurenard ce samedi

Pour la seconde année consécutive, les producteurs du Diamant Noir du Vaucluse et la mairie de Vaison-la-Romaine organisent une journée consacrée à la truffe noire. Ce dimanche 11 février, l’événement sera sur le thème ‘Les Chefs fêtent le Diamant Noir.

Ce dimanche 11 février, les trufficulteurs de la marque ‘Diamant noir du Vaucluse‘ vont se réunir à l’Espace culturel de Vaison-la-Romaine, proposer leurs truffes fraîches et expliquer la truffe au public.

Au programme : vente de truffes fraîches Diamant Noir du Vaucluse, une grande exposition de photos sur les truffières du Vaucluse et la cuisine de la truffe par Philippe Durand-Gerzaguet, vente d’huile d’olive, des livres sur la truffe, présence de la confrérie de la Pomme de terre de Pertuis, démonstrations d’accords mets et vins par la Cave La Romaine et tombola.

La journée sera aussi rythmée par diverses animations telles qu’une conférence sur la cuisine de la truffe à 10h, deux démonstrations de cavage à 11h et 16h, et une démonstration de la cuisine de la truffe par les chefs Christian Brunet, Jean Padilla, et Christophe Wernet de 15h à 16h30.

Dimanche 11 février. De 9h30 à 18h. Espace culturel Patrick Fabre. Place François Cévert. Vaison-la-Romaine.

V.A.

https://echodumardi.com/tag/idee-de-sortie/page/15/   1/1