22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

(Vidéo) Covid : pour Didier Raoult le Remdesivir a généré le variant anglais

 

Rappelant que la première épidémie était terminée depuis longtemps maintenant, le professeur Didier Raoult estime que le nouvel épisode épidémique est le fruit d’une mutation du virus constatée depuis cet été par les services de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée-infection. Les variants de cette nouvelle épidémie ayant principalement pour origine de grande concentration d’animaux, comme le vison, alors que le variant ‘anglais’ aurait, lui, pu être généré par l’utilisation du médicament Remdesivir censé pourtant soigner le Covid-19.

« En réalité, il n’y a jamais eu de rebond, explique le scientifique marseillais dans sa dernière vidéo You tube. Il y a eu une première épidémie qui s’est vraiment terminée. Maintenant, il se passe une deuxième épidémie, qui correspond à des mutants différents. Ce n’est pas la même maladie. Les virus changent et quand ils sont suffisamment différents de ceux de la première épidémie, ils causent de nouvelles épidémies. »

Pour expliquer cela, les équipes de l’IHU évoquent depuis plusieurs mois déjà, la possibilité d’un réservoir domestique animal, certainement les visons, où le virus a eu tout le loisir de se démultiplier. L’abattage en masse de ces animaux, particulièrement au Danemark et aux Pays-Bas où les nouveaux variants ont infectés les employés de ces élevages, semble confirmer désormais cette piste. Pour autant, on ne semble pas vouloir faciliter la tâche de l’IHU. « La seule séquence du vison qui a été faite en France, nous n’avons pas le droit d’y avoir accès, regrette Didier Raoult, alors que toutes nos données de génomes sont publiques. »

« Le variant qui est ici, tout le monde s’en fout »

Depuis cet été, l’IHU a également commencé à identifier plusieurs autres variants, tous liés, des près ou de loin, aux visons ou à des mammifères. « Le variant qui est ici, tout le monde s’en fout alors qu’il représente entre 70% et 90% des infections en France depuis septembre, constate le chercheur. Il a fallu que les Anglais disent qu’ils avaient un variant pour qu’on découvre qu’il y avait des variants alors que nous avons été très certainement les premiers aux mondes à déceler des nouveaux variants dans ce nouvel épisode européen. Mais nos données ont été très négligées parce que personne ne voulait accepter l’idée qu’il pouvait y avoir une nouvelle épidémie. »

« Le Remdesivir a probablement aggravé le problème épidémique »

Pour le variant anglais, qui ne semble pas liée au vison, l’infectiologue phocéen émet l’hypothèse « que ces mutants ont été générés par le Remdesivir et les anticorps humain qui ont injecté chez des patients chroniques. En effet, il avait déjà été montré que le Remdesivir était mutagènes sur les coronavirus avant celui-ci. Il a donc aidé, probablement, avec l’aide des anticorps qui ont été donnés, à sélectionner des mutants dont le devenir est imprévisible. »

Après avoir évoqué les incertitudes concernant l’efficacité des vaccins sur l’ensemble des mutants, Didier Raoult insiste en rappelant « qu’il n’y a pas eu de baguette magique avec le Remdesivir, qui a probablement aggravé le problème épidémique. J’espère que l’on ne va plus en prescrire. Cela ne marche pas et cela favorise les mutations. Il faut arrêter ! »  « Il faut aussi éviter d’avoir des foyers de multiplication avec les animaux domestiques en particulier les visons. Il faut surveiller de près les porcs car il ne faudrait pas que l’on se retrouve avec une émergence au sein de cette espèce. »

« Je suis harcelé par le conseil de l’ordre parce que nous avons soigné 14 000 malades »

« Il faut revenir à la médecine en détectant les patients tout en nous laissant la possibilité d’utiliser et de tester des recherches sur des médicaments qui ne coûtent rien. Actuellement dans ce pays, on nous rejette ces projets de recherches. » « Le conseil de l’ordre des médecins doit nous protéger plutôt que de nous attaquer. Je suis harcelé par le conseil de l’ordre parce que nous avons soigné 14 000 malades ici. Ça suffit ! Nous devons revenir à un monde normal dans lequel, face à une maladie, on va voir son médecin qui vous reçoit en prenant les précautions pour ne pas être malade. Le Gouvernement doit leur fournir les masques nécessaires pour pouvoir le faire. Il faut ensuite pouvoir prendre en charge les gens, les examiner, voir s’ils ont des facteurs de risque. Il faut donc revenir à la médecine qui semble avoir été oubliée dans l’affolement. »


(Vidéo) Covid : pour Didier Raoult le Remdesivir a généré le variant anglais

En écho de sa vidéo de la semaine dernière où il expliquait les difficultés d’approvisionnement de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille en hydroxychloroquine, le professeur Didier Raoult vient de revenir dans sa dernière intervention sur les autorisations d’utilisation de ce médicament.

Il rappelle que le professeur Dominique Maraninchi, ancien président de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) et créateur de la RTU (Recommandation temporaire d’utilisation) estime que ce dispositif a vu le jour exactement « pour des situations telles que celle-ci » et que ce dernier s’est également déclaré favorable à l’utilisation de ce remède.

« Il faut rétablir la place de la science. »

Dans la foulée, il souhaite clarifier la situation entre Sanofi (ndlr : qui fabrique l’hydroxychloroquine vendu sous le nom de Plaquénil) et le ministère de la Santé qui se renvoient la balle pour justifier les difficultés d’approvisionnement de l’IHU.

Et le scientifique phocéen d’enfoncer le clou en précisant qu’il avait décidé de faire appel au Conseil d’Etat suite à la décision de l’ANSM mais qu’il allait aussi attaquer le directeur de l’ANSM (ndlr : Dominique Martin) car il joue un rôle dangereux pour la santé des Français. »

Didier Raoult se félicite aussi des premières évaluations du traitement combiné par hydroxychloroquine et azithromycine dans les Ephad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) qui ferait apparaître que le taux de mortalité est 2 fois moindre chez les malades chez qui il est prescrit.


(Vidéo) Covid : pour Didier Raoult le Remdesivir a généré le variant anglais

Déjà censuré par You tube il y a quelques semaines, qui s’empressa rapidement de remettre ses vidéos en ligne devant la protestation des internautes, le professeur Didier Raoult dénonce maintenant les agissements du ministère de la santé afin de bloquer l’approvisionnement de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille en hydroxychloroquine. Des freins qui ont pour conséquences que tous les patients ne peuvent plus être traités.

Constatant que depuis le départ, il y une volonté que « le Remdesivir soit le traitement miracle du Covid 19 », le professeur Didier Raoult estime que « ce traitement ne marche pas et donne des insuffisances rénales ». Des conclusions confirmées par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) alors que plusieurs études viennent aussi confirmer l’efficacité de l’hydroxychloroquine (associé à l’azithromycine notamment) ainsi que sa non-toxicité.

« Cette volonté de voir absolument ce médicament, très cher, très nouveau, très moderne, être le traitement de référence a amené à considérer l’alternative de l’hydroxychloroquine comme impossible et irréaliste, poursuit le patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille. Et c’est la position qu’ont conservé les pays occidentaux et les pays les plus riches où, globalement, le bilan en termes de mortalité est plus lourd que partout ailleurs. En 2019, on pouvait avoir de l’hydroxychloroquine en pharmacie sans ordonnance. Alors que s’est-il passé en 2020 pour que cela ne soit plus le cas ? »

 « Le scandale du ‘Lancetgate’. »

Qualifié de ‘naufrage de la science business’, la publication par la prestigieuse revue médicale britannique ‘The Lancet’ ‘une étude sur les effets secondaires de l’hydroxychloroquine a apporté déjà une réponse.

« Un scandale scientifique énorme où des inconnus ont manipulé des données dont personnes ne connaissait la source. Ils ont prétendu qu’il y aurait une mortalité de 10 % des patients Covid-19 traités avec de l’hydroxychloroquine avant que le ‘Lancet’ ne rétracte ce papier qui était faux. »

Trop tard, le mal est fait ! Le ministère de la santé a immédiatement interdit l’hydroxychloroquine et l’OMS a arrêté tous les essais thérapeutiques dont deux menés en France. Un grand classique de la stratégie industrielle qui consiste à diffuser des alertes sur l’inefficacité, voir la dangerosité, des produits concurrents. L’objectif étant surtout de gagner du temps. En effet, pour Gilead, le groupe pharmaceutique américain à l’origine Remdesivir, le but est d’éviter que les agences nationales de santé n’imposent la chloroquine comme comparateur au Remdesivir avant les enregistrements d’autorisation de mise sur le marché. Pari gagné pour asseoir son monopole sur le marché mondial pour Gilead puisque le Remdesivir est désormais disponible en France comme dans de nombreux autres pays occidentaux.

« Nous venons de recevoir un courrier de la direction générale de la santé qui nous informe que nous allons pouvoir utiliser gratuitement le Remdesivir, dévoile Didier Raoult. Un médicament qui ne sert à rien et qui présente une toxicité rénale bien connue. Un peu plus tard nous avons également reçu un message de Gilead qui nous explique que l’Union européenne a acheté (ndlr : quelques jours avant la publication de l’OMS sur les effets du Remdesivir) 500 000 traitements pour 1 milliard d’euros et qu’ils peuvent nous les distribuer gratuitement. »

Pour Gilead, l’affaire est juteuse puisque son antiviral, commercialisé sous le nom de Veklury, est facturé 390$ le flacon, soit 2 340$ (environ 2 000 €) pour un traitement complet. A titre de comparaison le prix de l’hydroxychloroquine, vendu sous le nom de Plaquénil notamment, est de 4,17 € la boîte de 30 comprimés.

« On nous empêche de soigner. »

« Nous pouvons soigner les gens paisiblement avec des résultats qui sont ce qu’ils sont, c’est-à-dire que nous avons les taux de mortalité les plus bas et aucun accident avec l’hydroxychloroquine. Le problème désormais c’est que Sanofi (le groupe pharmaceutique français fabricant du Plaquénil) nous dit que le ministère de la santé met des freins à la distribution de l’hydroxychloroquine pour les commandes qui sont faites à partir de l’IHU. Si c’est ça, cela veut dire qu’on nous empêche de soigner selon ce que nous pensons être le meilleur traitement possible. Actuellement nous ne pouvons traiter tous les patients qui arrivent. Nous allons donc commencer à faire du tri comme la réanimation. »

 


(Vidéo) Covid : pour Didier Raoult le Remdesivir a généré le variant anglais

Dans sa dernière vidéo, le professeur Didier Raoult met un point d’honneur à rappeler que désormais, « le débat sur la toxicité de l’hydroxychloroquine est maintenant terminé. »

« Plus personne ne dis que l’hydroxychloroquine tue ou qu’elle rend fou, poursuit le patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille. En revanche, nous avons aujourd’hui toutes les études qui montrent l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans le traitement de la maladie et dans la diminution de la persistance du virus chez les gens. » Selon lui, ces travaux démontrent que ce traitement peut prévenir de la mortalité à hauteur de 50 %.

« Il ne suffit pas de parler pour avoir raison, il faut avoir des chiffres. »

Evoquant jusqu’alors la censure des publications scientifiques alors que les publications en train d’être publiées actuellement vont désormais dans son sens, Didier Raoult se pose la question de savoir si « dans ce monde il suffit d’avoir la parole pour que cela soit la vérité. La vérité ce n’est pourtant pas cela, c’est des études, c’est des chiffres, c’est la mortalité. Et ça, on ne peut pas tricher ! On peut faire de très mauvaises études, mais il y a des gens qui savent les décrypter. »

« La prochaine fois, je l’attaquerai en diffamation. »

Prenant l’exemple du directeur (ndlr : Martin Hirsch) de l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) qui affirmait que Didier Raoult mentait et qu’il n’y avait pas 40 % de mortalité dans ses services de réanimation, le directeur de IHU phocéen assure que « ces chiffres provenait de son propre institut et de ses propres données. Il ne connaissait pas les vrais chiffres. Il faut faire très attention car la prochaine fois, je l’attaquerai en diffamation. Il ne suffit donc pas de parler pour avoir raison, il faut avoir des chiffres. »


(Vidéo) Covid : pour Didier Raoult le Remdesivir a généré le variant anglais

Le portail de données Statista vient de publier une étude menée par Sermo* auprès de 6 200  médecins soignant des patients atteints du Covid-19 dans plusieurs pays du 6 au 9 avril 2020. Cette enquête fait apparaître une très forte disparité entre l’Italie ainsi que l’Espagne, où près de 8 praticiens sur 10 prescrit de l’hydroxychloroquine, et le Royaume-Uni (seulement 10 %). En France, la moitié des médecins semblent l’utiliser afin de traiter leurs patients.

Dans le détail, cette étude fait apparaître que le pourcentage de médecins à New York qui ont utilisé l’hydroxychloroquine a presque doublé depuis la première vague du 25 mars (23% à 40% à 43% vague sur vague). Par ailleurs, l’Italie et la France ont enregistré la plus forte augmentation des traitements Covid-19 ayant prescrit de l’hydroxychloroquine vague par vague; une augmentation de 50% à 83% pour l’Italie et une augmentation de 20% à 50% pour la France.

*Sermo est un réseau social américain destiné aux médecins.

https://echodumardi.com/tag/hydroxychloroquine/   1/1