22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Excellent Erick Baert dans The Voice’s performer au Paris

J’ai vu une foule se lever. Beaucoup de femmes et aussi des hommes. En l’espace d’un instant nous avions tous 15 ans et nous étions immergés dans une salle ou se suivaient plusieurs concerts. 100 à vrai dire. Erick Baert a soulevé la salle en moins de temps qu’il ne faut pour le dire au Paris. De la folie vous dis-je.

Nous voici embringués dans une longue, longue, longue queue où tout le monde papote sereinement au creux du jardin Saint-Agricole. Pas le choix. Il y a tellement de monde au Paris qu’on y fait la queue du matin au soir… Oui mais au vert.

Il faut dire que les fauteuils y sont très confortables. Ça compte aussi beaucoup.

Erick Baert arrive avec quelques minutes de retard, comme un artiste très attendu et, sans coup férir, met le feu avec… ACDC. Je regarde mes voisins. Oui, c’est bien la génération ACDC. Nous voici partis pour un voyage frénétique de chanteurs en chanteuses marqués par la gestuelle très précise de Monsieur The voice’s performer. Et il a du coffre, du talent. Derrière sa dégaine de sportif restée un rien sur le curseur ado, la puissance et les trémolos de sa voix en ont fait un imitateur talentueux, plein d’espiègleries et, sans doute derrière, des millions d’heures de travail, d’observation de la posture…

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L’artiste nous a promis 100 concerts en un seul. Et oui, ça marche du feu de Dieu. Johny Halliday, Coldplay, Céline Dion, Dire Straits, ZZ Top, The Cure, Dépêche mode… La salle ne désemplit pas et la Télé est même venue filmer de près le phénomène car les réseaux sociaux en avait fait le tapage.

Erick Baert. The voice’s performer. Théâtre le Paris. 19h30. Salle 1. Durée 1h15. De 10 à 20€. Tout public. Jusqu’au 21 juillet. Relâche le 15 juillet. Coup de cœur du festival 2023.


Excellent Erick Baert dans The Voice’s performer au Paris

Avant de se produire sur les planches du Festival d’Avignon, l’humoriste Hélène Sido (Hélène Pelletier à la ville) a connu un parcours atypique. Directrice générale des services à la mairie du Thor, elle a mis de côté sa carrière dans la fonction publique territoriale pour se consacrer à sa passion de la scène en se lançant dans le grand bain de l’humour. Un pari réussi puisqu’elle entame son premier Festival d’Avignon après avoir déjà joué son premier spectacle plus de 80 fois à travers toute la France depuis un an maintenant.

Avec l’humoriste Hélène Sido, le moins que l’on puisse dire, c’est que le contraste est plus que saisissant entre son parcours professionnelle et son activité artistique actuelle. Un grand écart qui débute avec des études de droit. Après, cette juriste de formation enchaîne en passant les concours de la fonction publique pour obtenir le grade d’attachée territoriale. Normande d’origine, la jeune femme de 37 ans (ce mois-ci) va ensuite passer une dizaine d’année dans la fonction publique, dont une partie en Haute-Savoie, avant de devenir DGS (Directrice générale des services) de la commune du Thor à partir de 2018. Elle y restera jusqu’en 2023.
Entretemps, elle alliera sa passion de la scène, d’abords en amatrice, avant de tout lâcher en juillet 2023 pour tenter la grande aventure du stand-up et de la comédie.

« La scène c’est un endroit où je me sentais très bien.»

Une passion pour le théâtre
« En fait, j’ai toujours aimé le théâtre », explique celle qui a définitivement abandonné les tailleurs de l’administration locale pour enfiler le costume d’humoriste. « Enfant, je faisais le clown comme tous les gamins. A l’école, en primaire, on avait le spectacle de fin d’année et j’adorais déjà beaucoup ça. La scène c’est un endroit où je me sentais très bien, où j’avais envie d’aller tout le temps. Mais pour moi, ce n’était pas un vrai métier car on rigolait trop. »
Même constat pour ses parents qui ne sont pas du tout issus d’un milieu artistique – sa mère est fonctionnaire et son père ouvrier avant de devenir cadre. « Humoriste ce n’est pas un vrai métier ! », s’amuse-t-elle.
« Donc, voilà il fallait faire des études. Ça rassure les parents qui sont tous les mêmes. C’est le profil classique », reconnaît Hélène qui prend alors une voie plus conventionnelle. Des études studieuses, avoir une bonne situation, une maison, une famille… Mais une fois stabilisé, au mitan de la trentaine « on commence peut-être à se reposer des questions afin de savoir ce que l’on a vraiment envie de faire. »

« Cela a commencé à prendre beaucoup de place dans ma vie. »

Un épanouissement avant d’en faire un métier
Un cheminement vers les lumières de la scène qui va reprendre vie il y a près de 8 ans maintenant : « Je me suis dits ‘tiens, je vais faire quelque chose qui me plaisait quand j’étais gamine’, juste histoire de gratter un peu plus loin. Alors j’ai commencé à refaire du théâtre. Pour le plaisir et pour mon épanouissement. »
D’abords du théâtre d’improvisation, de la comédie, puis après des cours de théâtre, des pièces sur scène, un peu de théâtre à texte…
« On fait des personnages. On raconte des histoires. Ça m’a plu et cela a commencé à prendre beaucoup de place dans ma vie. Et après, j’ai eu envie d’écrire. », conclut celle qui n’envisageait pas encore d’en faire son métier.
Pourtant, Hélène commence à se prendre au jeu en participant à des concours d’humour dans les festivals où elle multiplie les distinctions. En tout près d’une quinzaine de prix*. « Cela a commencé à bien marcher alors pourquoi ne pas essayer d’aller plus loin en combinant sa passion avec sa vie professionnelle ? »

« La semaine, j’étais au travail, et le week-end, c’était festival. »

« La semaine, j’étais au travail, et le week-end, c’était festival. Et qui dit festival, veut dire bouger un peu quand même. Tout ça avec une vie de famille à gérer. » Hélène essaye de mener les deux de front mais avec une petite fille en garde alternée, il est inenvisageable pour elle d’arrêter son travail. Surtout avec un emploi dans la fonction publique territoriale qui est aux antipodes de celui d’artiste. « C’est cadré, reconnaît Hélène. Vous avez des horaires, vous avez un salaire fixe. Vous savez où est-ce que vous allez. » Avant de faire le grand saut, il faut donc que les conditions soient réunies. Une nouvelle rencontre personnelle, une petite fille qui a grandi et voilà qu’après une longue réflexion la fenêtre de tir se présente.
« J’ai rencontré quelqu’un qui m’a poussé à réaliser mon rêve car je pense que tout seul, on ne se lance pas aussi facilement. Il faut derrière des gens, la famille, les amis, les proches qui disent ‘mais si, c’est bon, tu peux’. »

Le maire du Thor comprend sa décision
Un changement de vie qu’il a fallu aussi annoncer à son ‘patron’ Yves Bayon de Noyer, maire du Thor depuis 2014.
« Au départ, il s’est inquiété pour moi en se disant ‘mais qu’est-ce qu’elle en train de faire ?’. Il faut dire qu’il ne m’imaginait pas du tout là-dedans car je suis plutôt quelqu’un de très réservé qui peut paraître très sérieuse. Mais c’est aussi quelqu’un de très humain et de très droit. C’est aussi un ancien entrepreneur qui sait ce que c’est d’avoir envie de monter son truc à soi. Au final, il a trouvé ça courageux. De mon côté, j’avais pris du temps pour mûrir ma décision et il n’y a donc pas eu de rupture. J’ai laissé du temps pour qu’on puisse trouver ma remplaçante. »
Ses anciens collègues sont aussi venus la voir, ainsi que sa remplaçante : « Ils étaient contents pour moi. »

« Il n’y a pas de diplôme d’humoriste. Vous n’êtes pas catégorie B d’humour ou C ou A. »

Un saut dans l’inconnu mais pas à l’aveugle
En se jetant complètement dans le grand bain du stand-up Hélène Sido sait quand même un peu où elle met les pieds. En gagnant plusieurs concours d’humour elle a ainsi déjà été repérée par de nombreux théâtres mais aussi par le public.
« Il n’y a pas de diplôme d’humoriste pour se rassurer sur ses compétences dans ce domaine, s’amuse-t-elle. Vous n’êtes pas catégorie B d’humour ou C ou A. Alors oui, j’avais besoin d’un peu de légitimité que j’ai trouvé auprès des spectateurs dans les festivals. »
Les rencontres avec les professionnels se multiplient aussi, les passages dans les ‘comedy clubs’ également. « Ce n’est pas l’exercice le plus facile car on n’a que 5 ou 10 minutes. On ne fait que des extraits. C’est donc difficile de présenter un personnage surtout si vous proposez un univers qui est un peu cohérent. » Des petits passages où elle y rode ses sketchs en y touchant un public plus jeune. « Du coup, les gens m’identifient », constate-t-elle.
Les réseaux sociaux, Instagram et Tik Tok principalement, participent également à cette notoriété naissante, même si elle ne veut pas en être ‘l’esclave’. « Je me refuse d’être la salarié d’Instagram. »

Solilesse’ : entre le stand-up et le sketch
Celle qui n’a pas forcément de modèles mais avoue qu’elle aime notamment Haroun, Yacine Belhousse, Julien Santini, Alexandre Kominek ou bien encore Blanche Gardin a construit peu à peu son spectacle dans une sorte d’entre-deux. « C’est entre le stand-up et le sketch avec un personnage qui parle pendant une heure. Je m’adresse au public, mais je suis beaucoup dans ma tête, en fait. Derrière, il y a un fil conducteur, il y a une histoire. »
Elle s’y inspire subtilement du quotidien : « C’est surtout sur la communication entre les hommes et les femmes. Tous ces diktats, ‘il faut aller bien’, ‘il faut être heureux’, la bien-pensance, la bienveillance systématique… Je dis ce que je vois et comment je le vois. Mais sans dire ‘regardez comme moi’. »
Un premier spectacle nommé Solilesse, qu’elle a joué plus de 80 fois depuis un an, lui permet maintenant de monter sur les planches de la scène du théâtre de la Tache d’encre pour son premier festival d’Avignon (voir infos pratiques en fin d’article).

Solilesse, le premier spectacle d’Hélène Sido au théâtre de la Tache d’Encre à Avignon durant le Festival.

Docteur Pelletier ou misses Sido ?
« C’est vraiment le bon moment. L’année dernière, c’était impensable de faire le festival avec un spectacle qui avait été joué deux fois. Depuis, j’ai passé ma vie avec la SNCF », s’esclaffe celle qui était encore DGS du Thor l’été dernier et qui a fait de la scène son nouveau métier.
Une ‘pro’ qui travaille désormais avec Fabien Ramade productions, société basée à Beaumes-de-Venise qui produit de très nombreux artistes et spectacles, ainsi qu’Anaïs Gardenato, sa directrice de production également fondatrice du théâtre des Brunes à Avignon.
Et quand à savoir si Solilesse est tous publics ‘docteur Pelletier ou misses Sido’ lance : « ma fille regarde le spectacle et elle ne fait pas de psychanalyse. »

Le futur dure 3 ans
La jeune humoriste entame donc son premier marathon avignonnais (14 représentations en près de 2 semaines) avec la volonté de vivre intensément sa passion pendant tous le mois de juillet. Pour cela, elle assume les concessions matérielles qu’elle a du concéder par rapport à sa vie d’avant. « Je suis moins bien payé qu’avant mais j’ai suffisamment pour m’occuper correctement de ma fille. Certes, mon niveau de vie a diminué mais pourtant je vis mieux maintenant. »
Histoire de ne pas injurier l’avenir, Hélène c’est toutefois mise en disponibilité : « J’ai mon petit côté sécurité quand même. Humoriste, mais pas stupide non plus » dit-elle dans un clin d’oeil. Avec cette disponibilité, elle a donc 3 trois pour faire son trou et c’est plutôt bien parti avec plusieurs dates déjà programmée cette année ainsi qu’en 2025,

« Mon Dieu… Si je deviens une fonctionnaire de la vanne. J’arrête ! « 

La suite ? Hélène Sido souhaiterait enchaîner dans des salles plus grandes. « J’aimerais aussi faire un peu de radio. Cela me plairait beaucoup de développer d’autres choses dans des médias de parole. »
Sa crainte ? Retomber dans une certaine routine en devenant un stakhanoviste du rire, une forçat du stand-up et faire de l’humour comme on enchaîne les trois-huit. « Mon Dieu… Si je deviens une fonctionnaire de la vanne. J’arrête ! »
En attendant, Hélène veut profiter pleinement de cette nouvelle carrière qui s’offre à elle. En se rappelant les deux premières représentations de son premiers spectacle, il y a près d’un an. Une première scène en Normandie devant beaucoup de gens de sa famille et la suivante, à Marseille, dans une salle comble remplie d’inconnus. Déjà le grand écart.

Solilesse’ d’Hélène Sido au Festival d’Avignon. Du samedi 6 juillet au dimanche 21 juillet (relâche les mardis). 13h (durée : 1h). A partir de 11 ans. Théâtre de La Tache d’encre. Rue Tarasque. Avignon. Réservation en ligne.

*Prix du public et prix du jury Festival de Saint Raphaël, Prix du jury cave de Lugny Festival des vendanges de l’humour à Macon. Prix du public au Pacbo d’Orchies. Prix du Jury aux Marées d’humour de Crotoy. Prix du Gala du Printemps du Rire de Toulouse. Prix du Public et du Jury aux Sommets du Rire à Arêches Beaufort. Prix du Public et Prix Jeunesse du Mondeville sur Rire. Prix du Jury à Vervins. Prix du Jury au Cartel de l’humour à Genève. Prix du Jury aux Lions du Rire à Lyon.


Excellent Erick Baert dans The Voice’s performer au Paris

En amont des Jeux Olympiques et Paralympiques, Rodrigo Cardin, le neveu et successeur du couturier Pierre Cardin, propose un programme éclectique du jeudi 11 au mercredi 24 juillet, « hétérogène », dit-il, dans le Château du Marquis de Sade qui bénéficiera d’un écairage à LED pour illuminer le site, comme un phare dans la nuit.

« Ici, nous montrons l’art sous toutes ses formes avec des têtes d’affiche confirmées, mais aussi de nouveaux talents, les pépites de demain », précise Rodrigo Cardin avant de longuement commenter ce que sera cette prochaine édition.

Le jeudi 11 juillet, pour l’ouverture, dans la cour, projection de Bohemian Rhapsody, film tiré de la chanson éponyme sortie en single 45 tours et vendue à 15 millions d’exemplaires par le Groupe Queen. Ce biopic, sorti en 2018, retrace l’histoire du leader du groupe, Freddie Mercury. Le vendredi 12, Les souliers rouges, inspiré du conte d’Andersen par Marc Lavoine et le compositeur Fabrice Aboulker. Une alliance de chant, danse et comédie avec 11 artistes sur scène. Le lendemain, La môme, d’Olivier Dahan avec Marion Cotillard dans le rôle d’Edith Piaf qui lui a valu à la fois l’Oscar et le César de la meilleure actrice.

C’est ensuite Julie Depardieu, double César pour La petite Lili de Claude Miller, qui sera sur scène, elle qui incarne une médecin-légiste drôlatique dans la série TV Alexandra Ehle. À Lacoste, avec Le Bunker, elle lira les lettres de Magda Goebbels. Épouse du ministre de la propagande du IIIᵉ Reich, sous Hitler, elle aura 6 enfants qu’elle tuera, comme Médée dans la tragédie grecque. « L’intensité va crescendo, commente Rodrigo Cardin. À la fin, on reste bouche bée. Et on ne peut s’empêcher de penser à ces fous au pouvoir comme nous en avons près de chez nous, en Russie ou ailleurs. »

Le mercredi 17 juillet, humour avec Desperate Housemen, trois hommes déjantés qui souhaitent montrer qu’ils peuvent, eux aussi, s’occuper de leurs enfants. Le vendredi 19, cinéma avec Sister Act, film culte avec la désopilante Whoopi Goldberg en nonne survoltée. 

Retour à Lacoste du chorégraphe Angelin Preljocaj le samedi 20 juillet. Installé depuis 2006 dans son ‘Pavillon Noir’, un écrin conçu par l’architecte Rudy Ricciotti, il viendra en voisin d’Aix-en-Provence pour une carte blanche que lui a offerte Rodrigo Cardin, trois ballets. D’abord, Annonciation sur le Magnificat de Vivaldi (20′), puis Trait d’union sur le largo du concerto n° 5 de Bäch (30′) et enfin Larmes blanches sur notamment une partition de Purcell avec 4 danseurs (durée 20′).

Suivra Olivier de Benoist le lundi 22 dans Le petit dernier. Il parlera de son expérience de papa de quatre bambins. Autre style, le lendemain, avec Cyrielle Clair, ex-pensionnaire de la Comédie Française, auteur et metteur en scène. Elle a imaginé et évoquera, seule en scène, l’itinéraire glamour de Marlene Dietrich, des cabarets de Berlin au gotha de Hollywood. 

Enfin, pour clore 2024, le mercredi 24 juillet, Concert de l’Impératrice, le sextuor electro-pop, funk et disco qui vient de sortir un single hispanisant et ensoleillé Me Da Igual et qui va mettre le feu à Lacoste après Londres, Paris et New-York.

Sans oublier, au menu cet été, des courts-métrages et l’exposition des œuvres des lauréats du Prix Pierre-Cardin de l’Académie des Beaux-Arts choisis par ses 44 membres.

« Chaque été, quand le château est ouvert, entre 6 000 et 7 000 touristes du monde entier, viennent ici, chez nous, dans les Carrières, le jardin, le château du Marquis de Sade. Comme successeur de Pierre Cardin, j’ai le devoir de poursuivre son œuvre de mécène et de continuer à faire vivre sa mémoire », conclut Rodrigo Cardin.

Et en 2025, ce sera le 25ᵉ anniversaire de ce Festival et Jean-Pascal Hesse, en charge de la communication de la Maison Cardin suggère qu’on célèbre ce ‘jubilé’ en faisant revenir à Lacoste ceux et celles qui nous ont émus ou émerveillés pendant un quart de siècle. Mais aussi la magnifique Eve Ruggieri qui a longtemps été directrice artistique de festival et a fait venir ici les plus grands chanteurs lyriques et musiciens.


Excellent Erick Baert dans The Voice’s performer au Paris

Le mardi 30 avril aura lieu l’évènement humoristique « le stand up du Garden » à partir de 19h30 au domaine de La Roque, à Althen-des-Paluds. Organisée par l’association Evento Vaucluse, qui met en place des évènements sur des lieux atypiques du Vaucluse pour faire découvrir les futures pépites du rire, cette soirée réunira quatre artistes issus de la région Paca. 

Mardi 30 avril, vous pourrez ainsi retrouver Amy London, Pascal Tino, Kévin Chiocca et Mathieu Triay qui se produiront dans un lieu qui accueille généralement des réunions, séminaires et réceptions privées. Cet espace, qui se modulera pour l’occasion en scène de spectacle, proposera également des cocktails et autres boissons rafraichissantes. 

Infos pratiques : « Le stand up du Garden ». Mardi 30 avril à 19h30. Domaine de La Roque, 450 route de la Roque, Althen-des-Paluds. Billetterie disponible en cliquant ici.  


Excellent Erick Baert dans The Voice’s performer au Paris

L’Ecole Supérieure des Arts du rire (ESAR), voulue par Frédéric et Mélanie Biessy et rêvée par Jérémy Ferrari ouvrira ses portes en septembre 2024 dans les locaux de la Scala Provence.

« L’Humour est un Art à part entière qui prend tout naturellement sa place dans le projet Scala initié en 2018, date de l’ouverture de la Scala Paris, nous déclare en ouverture le directeur Frédéric Biessy. Si le projet ‘lieu de formation’ a toujours été présent dans le projet Scala, je n’avais pas encore rencontré la bonne personne en l’occurrence le futur directeur artistique de cette école : l’humoriste Jérémy Ferrari qui coche toutes les cases et qui s’intéresse à la transmission entre artistes. Je ne voulais pas faire une école de plus. Cette école devait être utile, accessible à tous, diplômante et professionnelle. » C’est le sens de la venue de Geneviève Meley-Othoniel, conseillère artistique, formatrice et enseignante universitaire, pour compléter ce triumvirat.

Une école unique en France qui croise formation initiale et formation continue

C’est ce qui a séduit Geneviève Meley-Othoniel, qui reprend exceptionnellement du service en tant que directrice générale – elle était jusqu’en septembre 2020 conseillère scientifique au Haut-conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur – et qui a été enthousiasmée par cette singularité : une école où on confond le milieu de la formation initiale et de la formation continue, bref, un croisement des publics, et ce dans un théâtre ! Elle vise une vraie reconnaissance de cette école par la création du Diplôme professionnel d’artiste-humoriste. L’inscription dans le cursus universitaire master/doctorat car la création est aussi un acte de recherche. La recherche de bourses pour les plus démunis est prévue (une dizaine sur une promo de 52).

Pour faire partie des 52 élèves choisis pour intégrer la première promotion de l’ESAR, une sélection en 3 étapes qui se veut à la fois exigeante et souple

Exigeante car il s’agira d’attester dans son CV d’une pratique artistique en théâtre et humour mais souple car tout est possible si on prouve sa motivation et détermination.

Et il en faudra de la détermination : si on est pré-sélectionné sur CV, il faudra adresser une vidéo d’un numéro d’humour pour la scène, dont le candidat est l’auteur et l’interprète, d’une durée de 5 minutes. A l’issue du visionnage, 70 candidats seront retenus par Jérôme Ferrari pour participer à un stage de 2 jours à l’issue duquel un jury d’admission retiendra les 52 heureux élus. Pas de limite d’âge, dérogations possibles, aménagement spécifiques des admis en situation d’ handicap. On ne s’interdit rien dans la sélection : tel est le leitmotiv de Jérémy Ferrari qui évoque souvent son absence de diplôme malgré son succès d’humoriste et de producteur à la carrière internationale.

Personne ne sortira de cette école sans être prêt à jouer tout en ayant trouvé sa propre personnalité artistique

Et pour cela une formation en 2 ans : 30h par semaine d’enseignement la première année sur le site de la Scala Avignon, 15 heures la deuxième année à La Scala Paris avec un dispositif d’insertion professionnelle reposant sur des représentations publiques des travaux à raison de 3h hebdomadaires. Pas de formatage mais un enseignement de qualité, complet : du théâtre, de l’impro, de la rhétorique, de l’écriture, du sport, des masterclass mensuelles, des scènes ouvertes à la Scala pour tester les sketchs, une équipe de 6 professeurs permanents passionnés qui interviendront régulièrement 2 jours par semaine, de nombreux intervenants professionnels de l’humour.

Au-delà de la direction artistique portée par Jérémy Ferrari, la transmission des enseignements est assurée par des artistes ou des acteurs du monde universitaire

Notamment Greg Romano (écriture), Jacky Matte (improvisation), Jean-Christophe Pare (jeu corporel), Émilie Weiss (théâtre), etc. Des personnalités présentant une carrière ou des travaux faisant autorité sont sollicitées, notamment Cynthia Fleury, Arnaud Tsamere, Vincent Dedienne, etc.

Les inscriptions sont ouvertes

La clôture des inscriptions est fixée au 14 avril 2024 dernier délai.
Tout dossier incomplet ne sera pas traité. Le dossier de candidature est à adresser par mail à contact@lascala-esar.fr
Dossier à télécharger sur le site https://lascala-esar.fr

Rentrée de la promotion 2024/2026 :
• À Avignon, du 30 septembre 2024 au 20 juin 2025
• À Paris, du 29 septembre 2025 au 19 juin 2026


Excellent Erick Baert dans The Voice’s performer au Paris

Jos Houben, pur produit de la célèbre école Jacques Lecoq installée depuis la rentrée 2023 en Avignon

Il a fait ses études à l’École Jacques Lecoq dont il est désormais enseignant depuis 2000. Une école internationale du rire qui privilégie l’improvisation, l’acte physique pour révéler ( et non pas formater) l’artiste en devenir et enrichir son parcours artistique. En Grande-Bretagne il co-produit et joue pour la télévision dans des programmes et séries burlesques. En France, il collabore régulièrement en tant que comédien  avec le compositeur contemporain Georges Aperghis. Il a travaillé  avec la Comédie-Française. Il publie en 2022 Le Chien de Bergson, dialogue autour de l’art du rire en collaboration avec Christophe Schaeffer. Il intervient  dans le monde entier auprès de compagnies de théâtre, d’opéra, d’écoles de cirque, d’organisations internationales, d’universités, de festivals, d’écoles de danse et de magiciens en tant qu’enseignant ou en tant que consultant. 

« l’Art du rire »,  seul en scène de Jos Houben, un masterclass d’un genre particulier, entre philosophie et anthropologie.

Il y dissèque les mécanismes du rire, en analyse leurs causes et leurs effets. Rien ne résiste à la perspicacité de son exposé : nos mimiques, nos gestes, nos comportements recèlent un potentiel comique que son œil expert et son art, immense, de comédien savent retranscrire sur scène en révélant leur caractère saugrenu et burlesque. Des premiers pas de bébé à notre façon de marcher, de la chute d’un quidam dans un restaurant à la façon de prononcer les noms de fromages, il révèle tous ces infimes éléments, souvent insaisissables, qui déclenchent le rire.

Vendredi 19 janvier. 20h. 15 et 20€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. lascala-provence.fr


Excellent Erick Baert dans The Voice’s performer au Paris

Après avoir obtenu un franc succès au Festival d’Avignon 2023, l’humoriste Mahé revient en Vaucluse pour jouer son spectacle ‘Mahé s’installe’ au Confidentiel Théâtre à Sorgues ce dimanche 26 novembre. « Très content de revenir à Avignon », a-t-il affirmé sur ses réseaux sociaux.

Entre stand-up, sketchs et improvisation, Mahé, dans son spectacle, raconte son parcours et mentionne tous les obstacles rencontrés avec beaucoup d’autodérision. De ses années à l’École miroir, qui forme aux métiers d’acteur et comédien, à ses premiers jobs d’animateur de centre aéré, ou encore de moniteur d’auto-école, le public en apprend plus sur cette étoile montante de l’humour qui, en plus de la scène, est en train de développer une carrière audiovisuelle.

Le billet est au prix de 20€ (16€ tarif réduit). Pour réserver votre place, cliquez ici.
Dimanche 26 novembre. 18h30. Confidentiel. Avenue Louis Pasteur. Sorgues.

V.A.


Excellent Erick Baert dans The Voice’s performer au Paris

Dessinateur attitré de l’Echo du mardi, l’illustrateur humoristique avignonnais Wingz sort deux nouveaux albums. L’un sur le trail et l’autre sur le vélo. Des ouvrages qu’il est possible de commander en ligne dans le cadre d’une souscription qui vient d’être prolongée d’une semaine.

Le dessinateur Wingz édite deux nouveaux albums. Le premier est consacré au ‘trail’ (course à pied sur sentier en pleine nature). Il s’agit d’une récidive puisque l’illustrateur avignonnais avait déjà édité un premier ‘Dingues de trail’ en 2019. Pour ce nouvel opus baptisé, ‘Dingues de trail 2’, Wingz propose plus de 90 illustrations inédites sur cette pratique sportive.
De la difficile période de confinement lié au Covid jusqu’à la reprise des courses, ses sources d’inspiration se sont multipliées. Le matériel, l’entraînement, la nutrition, les blessures, les grandes courses, la vie de famille… tout y passe !

Wingz s’attaque aussi au Vélo
Après le trail, l’artiste vauclusien s’attaque aussi à la petite reine avec l’ouvrage ‘Dingues de vélo’. Un album de plus de 45 dessins, illustrant avec humour le monde du cyclisme à travers l’entraînement, le matériel, les courses et les cols mythiques…
Il faut dire que Wingz connaît bien les deux disciplines puisqu’il collabore avec les magazines Nature Trail et Cyclist depuis leur lancement, respectivement en 2014 et 2016.

« Une illustration originale en lien avec l’actualité, la saison ou la pratique sportive se glisse dans chaque numéro, explique Turbulences Presse et Éditions, l’éditeur auvergnat qui accompagne le projet. Les lecteurs affectionnent particulièrement ce billet ou ce rayon d’humour qu’ils attendent et lisent toujours en premier. Wingz s’amuse à croquer l’univers du vélo avec un regard expérimenté et une drôlerie incroyable. Ancien cycliste amateur et triathlète, il adore caricaturer les travers des passionnés. Il s’inspire au quotidien de l’expérience de pratiquants qu’il suit via les courriers des lecteurs et les réseaux sociaux. Chaque page est un sourire assuré… de la bonne humeur en barre ! »
Les deux ouvrages sont disponibles dans le cadre d’une souscription qui vient d’être prolongée jusqu’au mercredi 15 novembre prochain (voir détail en fin d’article).

« Des heures de travail pour des milliers de sourires volés. »

Dessinateur de presse spécialisé dans les sujets politiques, Wingz dessine des caricatures pour la presse papier, internet, la télévision et l’édition. Fan de sport, le dessinateur n’a pas toujours caricaturé, du moins pas professionnellement. Après un diplôme d’ingénieur spécialisé dans la conception de produits, il travaille 15 ans comme chef de projets en entreprise, à concevoir des capots de voiture, des vélos pour l’enseigne Décathlon notamment, puis du matériel de piscine. En 2006, il décide de se mettre à son compte et réalise alors de nombreux dessins de presse d’actualité ou d’humour. Outre Nature Trail et Cyclist, il dessine, entre autres, pour Metronews, 60 millions de consommateurs, l’Almanach des grosses têtes, l’almanach Vermot, Siné mensuel et Le bouche à Oreille. Wingz accompagne également les entreprises dans leur communication grâce au dessin d’humour.

Wingz, alias Benjamin Roussé.

Humour ‘très con’ pour l’Echo du mardi depuis 2014
Celui qui aime « l’humour très con » est également le dessinateur attitré de l’Echo du mardi depuis près de 10 ans maintenant. Il a réalisé près de 500 dessins pour notre publication.
En 2017, Wingz, de son vrai nom Benjamin Roussé, a notamment remporté le prix du public au festival du dessin de presse Fidep (Festival international du dessin de presse, de la caricature et de la satire) de l’Estaque à Marseille. Auparavant, il a été aussi lauréat 2016 du trophée Presse-Citron dans la catégorie ‘L’enfant terrible de l’année’ du concours organisé par la BNF (Bibliothèque nationale de France) et l’école Estienne (ndlr : l’école supérieure des arts et industries graphiques de Paris). Un prix attribué par un jury de professionnels, parmi plus de 120 dessinateurs de presse professionnels nationale pour un dessin publié dans l’Echo du mardi.
Un dessin, Wingz met entre une et quatre heures à le réaliser « Ça dépend si l’inspiration vient rapidement ou non… ». Des heures de travail pour des milliers de sourire volés.

L.G.

Dingue de trail 2’. 96 pages en quadrichromie. 1 dessin par page. Format 24 x 16 cm. couverture cartonnée. Prix : 19,90€

Dingue de vélo’. 48 pages en quadrichromie. 1 dessin par page. Format 21 x 28 cm. couverture cartonnée. Prix : 18,90€


Excellent Erick Baert dans The Voice’s performer au Paris

L’événement Le Tremplin du rire revient pour une quatrième édition ces vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 octobre à Courthézon. Au programme, trois spectacles pour trois soirées pleines d’humour.

Le Tremplin du rire est l’occasion pour la Ville de Courthézon d’offrir à ses habitants et ses visiteurs un moment de joie, de rire et de partage, mais surtout de mettre en lumière des artistes, souvent locaux, pour qui cet événement se veut un tremplin.

Ce vendredi 6 octobre, la compagnie gardoise Cocotte Minute ouvrira le bal à 20h30 avec le spectacle ‘Les instantanées’ qui est en réalité une improvisation à partir de sujets choisis par le public. Ce samedi 7 octobre, ce sera au tour de Karim Mendil de présenter ‘Seul(s)’ à 20h30, un spectacle prévu à deux mais qu’il va devoir gérer seul après que sa partenaire l’a lâché avant de monter sur scène. Enfin, la compagnie drômoise Rêvolt clôturera le festival le dimanche 8 octobre à 17h avec ‘Le plus beau métier du monde’, qui a eu un grand succès au Festival Off 2023 qui met en scène le comédien Maxence Descamps, qui avant était enseignant et qui fait le parallèle entre ses deux métiers.

Chaque spectacle est au prix de 10€. Pour réserver sa place, il suffit de se rendre à la mairie de Courthézon, ou de téléphoner au 04 90 70 72 06. Il est également possible de prendre sa place le soir-même sur place, dans la limite des places disponibles.

Du 6 au 8 octobre. Théâtre de la Roquette. 1 Boulevard Jean Vilar. Courthézon.

V.A.

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