11 avril 2025 |

Ecrit par le 11 avril 2025

L’IA une boite de Pandore ?

Le sommet de Paris sur l’IA a au moins le mérite de faire causer à défaut de nous permettre d’y voir plus clair sur ce que nous réserve l’avenir. C’est un vrai sujet comme on dit. Un sujet qui, aujourd’hui, pose plus de questions qu’il n’apporte de réponse. L’inconnu fait peur.

Sur l’IA, les avis sont très partagés. Pour certains c’est un progrès aussi important que l’invention de l’électricité ou de l’informatique. Une nouvelle révolution industrielle et technique. Une avancée pour l’humanité (n’ayons pas peur des mots). C’est vrai que dans le domaine médical, à condition que les praticiens restent aux manettes, c’est une réelle avancée. Mais quand aujourd’hui les collégiens font leurs devoirs à la maison avec ChatGPT ça questionne. Ne serions-nous pas là en train de donner naissance à des générations de décervelés ? A quoi bon apprendre, découvrir, questionner, être curieux si la machine le fait à votre place ? Jusqu’à où peut-on déléguer son savoir et sa capacité de décider ? Vous avez 4 heures (et sans assistance) !

Les risques de l’uniformité et du conformisme sont certains

On pourrait débattre à l’infini sur le sujet. Mais il en est un sur lequel il nous faut être particulièrement vigilant, c’est celui de la création sous toutes ses formes. Les musiciens, les graphistes, les journalistes, les photographes, les peintres, les plasticiens, les écrivains, les scénaristes, les comédiens.. tous ces auteurs, ces créateurs, ces interprètes sont menacés. C’est même la double peine car beaucoup risquent de ne plus pouvoir exister et la création s’en trouverait privée de son renouvellement, de ses nouvelles idées, de ses expérimentations, de ses folies… Les risques de l’uniformité et du conformisme sont certains. C’est ce que l’on peut déjà constater avec une grande partie de la production musicale actuelle…

Une boite de Pandore

N’avait-on pas appris autrefois que le progrès devait servir avant tout à l’émancipation et la liberté des individus ? Aujourd’hui avec l’IA on parle surtout d’investissements considérables, de profits attendus, de guerres économiques entre les nations…

ChatGTP, à qui on demandait de résumer en 1 000 mots un article de présentation de l’IA produit par la rédaction de Franceinfo, concluait en disant qu’il s’agissait d’une « boite de Pandore ». Dans la mythologie grecque ouvrir la boite de Pandore revenait à répandre sur terre tous les maux de l’humanité. Amusant ou prémonitoire ?


L’IA une boite de Pandore ?

Constituée de plus de 8 milliards d’êtres humains dont l’empreinte écologique est particulièrement visible et massive, l’humanité peut sembler occuper une place prépondérante sur notre planète. Pourtant, des scientifiques ont évalué que nous ne formons qu’une infime partie de la masse des organismes vivants sur Terre. Selon une étude publiée dans la revue scientifique PNAS, l’humanité toute entière représenterait environ 0,06 gigatonnes de carbone, soit environ 0,01 % de toute la biomasse de la planète.

Le règne végétal est de loin celui qui pèse le plus dans la biomasse terrestre (près de 83 %), suivent ensuite les bactéries (et archéobactéries) avec une part estimée à 14 %, puis les mycètes (champignons) avec 2,2 %. L’ensemble des animaux ne représente au final qu’une toute petite part du vivant, soit seulement environ 0,37 % de la biomasse (en incluant les humains). Comme le montre notre infographie, même les virus pèsent plus lourd que l’humanité avec une part estimée à 0,04 %. Bien entendu, ce graphique compare des organismes présentant des degrés de complexité, tailles, populations et fonctions bien différentes, mais il offre néanmoins un autre regard sur la place occupée par l’Homme dans le monde du vivant.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’IA une boite de Pandore ?

Les sujets qui inquiètent le plus les citoyens aujourd’hui sont l’inflation et la pauvreté. C’est ce qui ressort d’une enquête de Ipsos menée auprès de quelque 19 500 personnes dans 29 pays entre janvier et février 2023. Ainsi, 43 % des personnes interrogées ont déclaré que l’inflation était l’un des principaux problèmes auxquels leur pays était actuellement confronté, tandis que les inquiétudes concernant la pauvreté et les inégalités sociales ont été citées par 32 % des répondants.

En outre, ils étaient préoccupés par la criminalité et la violence (27 %), le chômage (27 %) et la corruption (25 %). La pandémie de Covid-19, qui figurait en tête des soucis mondiaux il y a environ un an, n’apparaît plus parmi les huit principales préoccupations de 2023. Seuls 9 % des personnes interrogées se disaient encore inquiète par le corona virus.

De Claire Villiers pour Statista


L’IA une boite de Pandore ?

Après le décès de la Japonaise Kane Tanaka à l’âge de 119 ans cette semaine, le titre de « doyenne de l’humanité » a été légué à Lucile Randon. Née le 11 février 1904 à Alès, la supercentenaire française a soufflé ses 118 bougies cette année. L’an dernier, elle avait notamment fait parler d’elle en guérissant du Covid-19. La deuxième personne vivante la plus âgée (115 ans) est également Européenne. Il s’agit de Tekla Juniewicz, née en 1906 à Krupsko (Ukraine), alors en Autriche-Hongrie.

Avec une espérance de vie à la naissance qui dépasse celle des hommes, les femmes dominent le classement établi par les chercheurs du Gerontology Research Group, qui recense l’âge et le lieu de naissance validés des personnes les plus âgées de la planète. Les pays les plus représentés en haut de cette liste sont le Japon et les États-Unis, qui comptent chacun deux représentantes parmi les huit personnes les plus âgées connues. Le record de longévité humaine officiellement reconnu est quant à lui toujours détenu par la Française Jeanne Louise Calment, qui a vécu 122 ans et 164 jours.

D’après les statistiques démographiques des Nations unies, le Japon et la France font notamment partie des pays qui comptent le plus de centenaires dans leur population.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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