L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Jean Grégoire, ancien directeur du Parc naturel régional du Luberon, est décédé le 31 août dernier. Il avait intégré l’équipe du Parc en 1980 et en était devenu le directeur en 1992, jusqu’à son départ à la retraite en 2012.
« Madame Dominique Santoni, Présidente, les élus du comité syndical et les membres de l’équipe du Parc naturel régional du Luberon présentent leurs condoléances émues à sa famille et à ses proches, et souhaitent rendre hommage à Jean Grégoire », a communiqué le Parc.
Recruté par Gilbert Plat, le président fondateur du Parc, Jean Grégoire a défendu les valeurs du Parc avec passion depuis son arrivée en 1980. Son expérience et sa vision étaient appréciées et respectées dans le réseau des espaces protégés de France. Il a été chargé des questions agricoles, puis chargé de mission agriculture, études foncières et urbanisme, trois missions clés pour le territoire du Luberon. En 1991, il est devenu responsable du service aménagement et développement et adjoint au directeur, puis est devenu le directeur du Parc l’année suivante, sous la présidence de Jean-Louis Joseph.
Au cours de sa carrière, il a notamment été à l’initiative de nombreux projets tels que : la création des marchés paysans, la conduite des Plans d’occupation des sols (POS) dans les communes, la désignation du territoire par l’Unesco en tant que Réserve de biosphère en 1997, la reconnaissance du territoire en tant que Géoparc en 2004, la création du réseau des Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la coopération internationale avec le Maroc grâce à laquelle le concept de ‘Parc naturel’ a fait son apparition dans la loi marocaine, et bien d’autres.
Il a également participé à des projets au sein même du Parc, qui font de ce dernier ce qu’il est aujourd’hui : développement de l’éducation à l’environnement, animation des sites Natura 2000, création du service SEDEL (Services d’économies durables en Luberon) pour accompagner les communes vers la sobriété énergétique, défense du foncier agricole, structuration de la Maison du Parc, développement du tourisme à vélo, etc. Il a conduit deux révisions de la Charte en 1997 et 2009, et il a aussi favorisé l’extension du périmètre du Parc et son assise dans les Alpes-de-Haute-Provence.
« Pour tout cela, nous te disons “Merci Jean“. Nous garderons toujours dans nos cœurs le souvenir de ton humanisme, ton humour qui faisait notre bonheur et ton ‘esprit Parc’ », a conclu l’équipe du Parc naturel régional du Luberon.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Parmi les participants à l’anniversaire de la Libération de Piolenc, Patrick Choukroune, le président de l’Association ‘Vaucluse 1944, La Liberté retrouvée’ en tenue de la 3ème Division d’Infanterie. Etaient également présents, la députée RN Marie-France Lorho, Louis Driey, le maire du village, Louis Biscarrat, venu en voisin de Jonquières, Paul Durieu, ancien maire de Camaret (1983-2008), député, conseiller général et président de l’Association des Maires de Vaucluse, mais aussi le Général Champeau qui a fait des recherches pour identifier les résistants et les alliés US qui avaient agi en 1944 pour libérer la population de la barbarie nazie.
Une plaque « Juste parmi les Nations » a été dévoilée en hommage posthume au couple Yvonne et Sidoine Clément qui avait hébergé et sauvé Bertrand Kahn. « Ils ont incarné l’honneur de la République », avait dit, à l’époque, en 2007, Simone Veil, aux côtés du Président Chirac, en faisant entrer les Juifs au Panthéon.
Hommage a été aussi rendu au Groupe Franc Mario, aux FFI, aux maquisards, aux volontaires qui avaient résisté à l’envahisseur. « Ils ont libéré notre pays de l’oppresseur, ils ils ont versé leur sang pour notre liberté « , a conclu Louis Driey, le maire.
Pour ce jour anniversaire, Piolenc avait aussi organisé une exposition de voitures de collection, Austin Healey décapotable, Corvette, Alpine, Renault 8, Triumph TR 4, Lancia Delta 8 soupapes, Traction Avant 15 CV, 2 CV Citroën et Chrysler Baron.
Et nombre de confréries avaient été invitées à ces 80 ans de la Libération de Piolenc, comme celle de la Fougasse créée il y a 31 ans par l’ancien nougatier de Sault, André Boyer, ou encore la Confrérie de la Châtaigne, venue du Revest-du-Bion, la Confrérie du Melon de Cavaillon, celle des Mange-Tripes d’Alès et celle de la « Truffe noble et savoureuse d’Ardèche ». Le concours d’aïoli a été remporté par Marie-Thérèse Calay-Roche avant que ne soit organisé un aïoli géant pour plus de 200 convives dans la salle des fêtes, pour mettre en valeur l’ail dont Piolenc est la capitale en Provence.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Mère, maire, grand-mère et catalane. Voilà en quatre mots Marie-Josée Roig, celle à laquelle tout le monde a rendu hommage ce mercredi 14 août à l’Église Saint-Agricol, trop petite pour accueillir la population qui, pour partie, est restée sur le parvis pendant la messe qui a duré plus d’une heure.
En plus des Avignonnais anonymes, le tout Vaucluse de la politique était là : Cécile Helle qui lui a succédé à la mairie en 2014, le préfet de Vaucluse Thierry Suquet, Alain Bompard, ancien président des Verts de l’AS St-Etienne et adjoint aux sports, Jean-Claude Andrieu, ancien maire de Carpentras, Anthony Zilio, 1ᵉʳ magistrat de Bollène, Joël Guin, président du Grand Avignon, Jean-Baptiste Blanc, sénateur, Jean-Marc Roubaud, ancien député-maire de Villeneuve-lez-Avignon. La liste est longue de ceux qui ont tenu à lui rendre hommage : Albert Mansour, Jean-Christophe Ozil, Pascale Bories, Christiane Gontard et son mari Michel Gontard, René Dubuy, Jean-Louis Cros, Christophe Bertrand, Valérie Wagner, Anne-Marie Jouffroy-Bologna, Gérard Facq, Christian Etienne, Vincent Leleu, François Leleu, Didier Auzet, Jean-Louis Cros, Romain Lautier, Jacques Montaignac qui l’ont tous côtoyée comme élus ou collaborateurs lors de ses trois mandats municipaux. Elle qui a aussi été conseillère régionale, puis députée, ensuite présidente de la COGA devenue Grand Avignon et enfin ministre à deux reprises, sous la présidence de son ami Jacques Chirac, en 2004, de ‘La Famille et de l’Enfance’ et en 2005 comme ‘Déléguée à l’Intérieur’ dans le gouvernement Raffarin.
Cécile Helle, maire d’Avignon, qui a succédé à Marie-Josée RoigAlain Bompard, ancien adjoint aux sportsAlbert Mansour, ancien adjoint aux bâtiments communauxClaude Nahoum, 1er adjoint de Cécile HellePhilippe Debondue (ancien responsable de la communication à la mairie d’Avignon), le chef Christian Etienne (en charge du tourisme à l’époque) et le photographe de la mairieJean-Christophe Ozil, ancien directeur de cabinet de Marie-Josée RoigJean-Claude Andrieu, ancien maire de CarpentrasMarco, un des chauffeurs de Marie-Josée RoigRomain Lautier, ancien chef de cabinet de Marie-Josée Roig
Une partie des personnes qui étaient présentes lors des obsèques.
En l’absence de l’archevêque d’Avignon, François Fonlupt, c’est le vicaire général du diocèse, Charles-Bernard Savoldelli qui a célébré l’office. L’amie de Marie-Josée Roig, Véronique Boissy a été la première à lui rendre hommage. « C’était une femme exceptionnelle qui a marqué de son empreinte indélébile notre ville et notre pays. Ce n’était pas qu’une femme publique, c’était une maman et la grand-mère de Jules. Avec elle, Avignon a progressé et prospéré. Elle était fidèle à ses racines, elle la catalane, avec une ténacité à toute épreuve, un tempérament bien affirmé qui l’ont amenée jusqu’à la victoire dans toutes ses campagnes électorales. Mais elle a perdu son dernier combat, celui contre la maladie, elle qui avait une immense chaleur humaine, une présence lumineuse, qui savait si bien écouter et réconforter avec empathie. Elle nous a quittés le 7 août et elle laisse déjà un vide immense. Mais là-haut, parmi les étoiles, elle veille sur ses enfants, sa famille et nous tous, les Avignonnais. Tu nous manques déjà, Marie », a-t-elle conclu avec émotion.
Natacha Nicolas qui avait été à la tête de la Commission Culture quand Avignon avait été désignée « Capitale Européenne de la Culture » en 2000, a insisté sur ses derniers souhaits, quand Marie-Josée Roig était à l’hôpital d’Avignon : « Que les soignants, les infirmières aident les plus fragiles, les plus démunis, ceux qui sont en longue maladie ou en fin de vie. Qu’ils soient tous respectés et surtout protégés jusqu’à leur dernier souffle, quoiqu’il en coûte. »
Natacha Nicolas
Son fils, Jean-Christophe Roig, est resté silencieux, mais sa fille, Geneviève, avocate, a pris la parole : « Ce petit bout de femme d’un mètre soixante était la fille unique d’émigrés espagnol et catalan, une maman institutrice qui lui a donné l’amour des livres, des arts et de la culture, et un papa ouvrier. Rien ne la prédestinait à une carrière politique. Elle s’est engagée aux côtés de son ami et mentor, le président Jacques Chirac. Mais ne vous y trompez pas, de tous ses mandats, celui qu’elle a gardé dans son cœur, c’est celui de maire d’Avignon. Elle aimait quand on l’arrêtait dans les rues d’Avignon pour la remercier, c’était son plus grand bonheur. Merci à vous tous d’être là, ce matin, vous la regrettez, comme nous, ses enfants, sa famille. Elle avait une intelligence exceptionnelle, une indiscutable humanité, une force de caractère, mais aussi de l’humour et un sens de la répartie unique. Maman, tu es et resteras inoubliable », a-t-elle lancé avant que l’organiste de la Métropole des Doms n’exécute la pièce ‘Méditation’ sur le 1ᵉʳ Prélude de Bach, enchaîné avec l’Ave Maria de Gounod. Et le vicaire général a conclu « que Marie-Josée Roig goûte enfin les joies de la résurrection », avant que, à la façon des Catalans pour les obsèques de leurs êtres chers, l’assistance n’applaudisse longuement la mémoire de celle qui a été leur maire de 1995 à 2014 et que le cercueil ceint du drapeau tricolore ne quitte l´église pour rejoindre le funérarium d’Avignon.
Geneviève et Jean-Christophe, enfants de Marie-Josée Roig
Seule ombre au tableau : alors qu’Avignon a été proclamée « Capitale Européenne de la Culture » en 2000 et que le monde entier connaît Jean Vilar, Gérard Philipe ou Maria Casares grâce à la Cour d’Honneur du Palais des Papes, à l’exception d’Alain Timar, le directeur du Théâtre des Halles, aucune personnalité du Festival, de l’Opéra, des scènes avignonnaises et autre collection n’est venue accompagner l’ancienne édile avant son dernier voyage. Avec les tombereaux de subventions qu’elle avait fait voter en leur faveur pendant près de 20 ans, quelle ingratitude. À moins que ce ne soit de l’amnésie.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Le mercredi 14 août, le Lac de Monteux vous donne rendez-vous pour un concert en hommage au chanteur de blues-rock britannique Joe Cocker.
Gilles Jeffer et ses musiciens se produiront à l’amphithéâtre de la Dune au Lac de Monteux le mercredi 14 août dans un concert en hommage à Joe Cocker. Ils vous proposeront de redécouvrir les 40 ans de carrière du chanteur britannique.
Et pour ajouter du plaisir, le groupe délivrera également quelques reprises d’artistes incontournables comme Ray Charles, les Beatles, Elton John ou encore Bob Marley.
Il sera possible de se désaltérer ou de prendre un repas, un encas ou une gourmandise au snack de la Dune.
Mercredi 14 août. 21h15. Gratuit. Lac de Monteux.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Le lundi 12 aout, le club Rotary de Gordes organise un concert à 21h au théâtre des Terrasses à Gordes, dont le principal acteur sera le baryton Gérard Chambre qui interprétera les plus beaux titres de l’artiste belge, Jacques Brel, mondialement connu et reconnu.
Comédien, acteur, metteur en scène, chanteur et compositeur, Gérard Chambre possède plusieurs casquettes qu’il mettra en évidence lors de cet évènement où il fera revivre les textes de l’interprète de « ne me quitte pas ». Le Rotary International Club de Gordes qui est engagé depuis plusieurs années comme association dans la lutte pour l’inclusion, la paix, la lutte contre la maladie, l’éducation ou la préservation de l’environnement, a choisi d’organiser ce concert dans un endroit bien connu de la commune vauclusienne.
C’est en effet au théâtre des Terrasses, lieu situé en plein cœur du massif du Luberon que l’évènement aura lieu et offrira aux spectateurs un spectacle unique mais aussi une vue saisissante sur la plaine de Gordes. L’accueil du public se fera dès 20h (placement libre), les places sont limitées à 500. Les profits de cette soirée iront au foyer d’accueil médicalisé La Garance à Althen les Paluds qui accompagnent des personnes atteintes de maladies neuro-évolutives telles que la sclérose en plaques ou la maladie de Charcot.
Infos pratiques : Concert hommage à Jacques Brel. Lundi 12 août, 21h, théâtre des Terrasses, 84220, Gordes. Places à partir de 20€ disponible sur ce lien ou à l’office du tourisme de Gordes, Cavaillon et Lourmarin.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
À l’occasion de la Commémoration du 80ème anniversaire du débarquement de Provence, la Région Sud a annoncé que 6 lycées régionaux dont le lycée Val de Durance Henri Silvy à Pertuis porteront le nom de héros du territoire restés anonymes. Dès la rentrée 2024, une cérémonie officielle aura lieu dans chaque établissement en présence d’un membre ou d’un représentant de la famille de chacun des résistants.
« A l’occasion de la Commémoration du 80e anniversaire du débarquement de Provence, ma volonté est de rendre hommage aux femmes et aux hommes injustement restés anonymes. Les lycées doivent être des lieux de transmission de cette mémoire, générations après générations. Aucun nom ne doit s’effacer de notre mémoire collective car le sacrifice de leur vie se doit d’être honoré pour toujours » a déclaré Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président délégué de Régions de France.
La liste complète des lycées concernés
Le Lycée agricole Carmejane Maurice Plantier Digne-les-Bains (04) Maurice Plantier est né le 8 mai 1913 à Venelles. Impliqué dans la Résistance, il a été arrêté par la Gestapo en 1943 mais a réussi à s’évader, facilitant également l’évasion de 150 autres camarades. Blessé lors d’une mission, il refuse de se faire évacuer tant que Max Juvenal, plus grièvement blessé, ne sera pas secouru. Il a été capturé et exécuté par les Allemands le 19 août 1944, à Aix-en-Provence.
Le Lycée La Calade Jane Vialle – Marseille (13) Jane Vialle, née le 27 août 1906 à Ouesso était résistante pendant la Seconde Guerre mondiale. Arrêtée en 1943, elle est accusée de trahison et internée à la prison des Baumettes, d’où elle s’évade. Après la guerre, elle s’implique dans la politique et devient l’une des premières femmes élues au Conseil de la République. En 1950, elle rejoint la commission de l’Education nationale où elle travaille sur l’harmonisation des programmes scolaires et une amélioration de l’enseignement professionnel.
Le Lycée Mélinée & Missak Manouchian (anciennement Lycée Thierry Maulnier) – Nice (06) Missak Manouchian et Mélinée Assadourian, issus du drame du génocide arménien de 1915, se rencontrent à Paris en 1934. Mariés par amour, ils militent ensemble au sein du PCF et rejoignent la Résistance après l’invasion de l’URSS par Hitler. Ils multiplient les actions armées jusqu’à l’arrestation de Missak en 1943. Exécuté par les Allemands en 1944, il adresse à Mélinée une lettre d’amour et d’espoir avant de mourir. Mélinée poursuit son engagement dans la Résistance jusqu’à la Libération.
Le Lycée Altitude Suzanne Joulié Roos – Briançon (05) Suzanne Joulié, née le 25 février 1920, s’engagea dans la Résistance aux côtés de son mari Jacques Roos, chimiste d’origine hollandaise et juif. Elle servit au chiffrage des messages et comme agent de liaison, participant aux sabotages et parachutages. Arrêtée à ses 24 ans par les Allemands à Briançon le 14 juillet 1944, elle fut mortellement blessée lors de son transfert à Gap et décéda peu après à l’hôpital.
Le Lycée Val de Durance Henri Silvy – Pertuis (84) Henri Silvy, né le 5 septembre 1920 à Pertuis, s’engage comme matelot dans les fusiliers marins des Forces françaises libres en Angleterre. A ce moment, il écrit un recueil de poésies. Engagé dans la campagne d’Italie, il est mort en héros le 6 juin 1944, près de Rome, en tentant de secourir un officier allié capturé par l’ennemi.
Le Lycée Rouvière Suzanne Lefort Rouquette – Toulon (83) Suzanne Lefort-Rouquette, ambulancière durant la Seconde Guerre mondiale, est décédée à l’âge de 101 ans. Alors qu’elle suivait la remontée des troupes alliées vers le Rhin, elle fut très grièvement blessée en Alsace et dut être amputée d’une jambe. C’est là qu’elle reçut la Légion d’honneur, couchée sur un brancard. Après sa carrière militaire, elle s’est engagée dans l’humanitaire et le milieu associatif, laissant un héritage remarquable.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Le 14 mai dernier le journaliste et animateur Bernard Pivot était enterré dans son village de Quincié-en-Beaujolais. Brigitte Macron, l’épouse du Président de la République avait fait le déplacement, mais aucun membre de la direction de France télévision, où Bernard Pivot a fait toute sa carrière, n’a pris la peine de venir lui rendre un dernier hommage. Ils avaient tous trop à faire au festival de Cannes…
Entre le défilé des stars sur le tapis rouge de la Croisette ou la procession mortuaire des obsèques de Bernard Pivot à Quincié-en-Beaujolais, les dirigeants de France Télévision n’ont pas hésité. Ce sera Cannes. Défenseur inlassable des lettres et des livres, Bernard Pivot a fait pour la littérature plus que toute l’histoire de la télévision a pu faire jusqu’alors. Pour le futur, on se gardera de toute prédiction. Le pire dans ce domaine n’étant jamais certain.
Si le service public est aujourd’hui ce qu’il est c’est en très grande partie grâce à des hommes comme Pivot. Les actuels dirigeants auraient eu bonne grâce de le remercier d’avoir l’honneur de présider aux destinées de la télévision publique française. Mais on est peu de chose, une fois la page tournée et surtout si vos obsèques ont lieu au fin fond de la cambrousse et pas en l’église Saint-Sulpice du très chic 6ème arrondissement de Paris. Notre Dame étant fermée pour les raisons que vous connaissez. L’attention portée à l’hommage rendu serait-elle donc inversement proportionnelle à la distance du centre du monde… euh pardon du centre de Paris ?
Ma mauvaise foi naturelle me pousse à dire que si d’avantage d’objectifs de caméras ou d’appareils photos avaient fait le voyage les grands pontes du service publics auraient sans doute fait le crochet par Quincié-en-Beaujolais avant de se rendre sur la Riviera. Après tout c’est sur la route. Mais que voulez-vous les sunlights cannois étaient bien plus attirants et plus glamours. Certes, aujourd’hui France Télévision est le partenaire TV du festival et il était important pour les boss d’y être.
Mais être inhumé le même jour que l’ouverture du festival c’est peut-être au fond une dernière facétie de cet homme malicieux.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
3 ans après la mort du policier Eric Masson sur un point de deal de l’intra-muros à Avignon, le 5 mai 2021, une cérémonie-hommage était organisée ce dimanche 5 mai sur l’esplanade du Commissariat Saint-Roch.
En présence de la famille, de la Maire d’Avignon Cécile Helle, de la Procureure de la République Florence Galtier, du Préfet de Vaucluse Thierry Suquet, de l’un de ses prédécesseurs, Bertrand Gaume, venu spécialement de Lille où il est désormais Préfet des Hauts-de-France, de Frédéric Veaux, Directeur Général de la Police Nationale et de tous les policiers d’Avignon en civil, cette cérémonie du souvenir s’est déroulée en toute sobriété. Pas de discours, sonnerie aux morts, dépôts de gerbes au pied de la plaque de granit gris avec gravés les mots : « Les policiers d’Avignon morts pour la France », où figure le nom d’Eric Masson, « Victime du Devoir ». Et La Marseillaise pour conclure avant une rencontre à huis clos à l’intérieur du commissariat central avec, notamment, les parents du policier, sa jeune veuve, ses deux petites filles et son petit-neveu Marcel.
La gorge nouée, ses anciens collègues de travail ont évoqué son courage, son professionnalisme, son sens du devoir. Le préfet de Vaucluse a rappelé le dévouement des policiers, leur engagement. « Eric Masson a été victime du devoir, il est tombé au champ d’honneur pour que vive la République. » D’autres ont insisté sur le devoir de mémoire. « Nous devons tous être reconnaissants envers ceux qui donnent leur vie pour défendre les citoyens. Foudroyé à 36 ans, Eric était un exemple. Il restera à jamais dans nos cœurs », conclura une policière qui partait souvent en patrouille à ses côtés.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Ce dimanche 27 août à 10h aura lieu la traditionnelle cérémonie d’hommage à la Résistance en Vaucluse et au Maquis-Ventoux en présence notamment de la préfète de Vaucluse, Violaine Démaret et du sous-préfet de Carpentras, Bernard Roudil.
Dimanche 27 août, 10h, Monument de la Résistance en Vaucluse et du Maquis-Ventoux, Sault.