2 avril 2025 |

Ecrit par le 2 avril 2025

Que faut-il voir dans le succès d’Avignon Motor Passion ?

Le succès grandissant de manifestations comme l’Avignon Motor Passion (le week-end dernier au centre des expositions) devrait nous éclairer sur le présent. Si autant de gens viennent voir de vieilles mécaniques et se plonger dans le passé c’est peut être que les autos d’aujourd’hui ne font plus rêver, un peu comme l’état actuel de notre société ? Un parallèle peut-être pas aussi audacieux que cela.

Le monde d’aujourd’hui est à l’image de notre production automobile actuelle : aseptisée, uniforme et sous toujours plus de contrôle. Non ce n’est pas du passéisme ringard que d’aimer les vieilles guimbardes. C’est même un acte militant, un signe envoyé pour lutter contre le politiquement correct et la culpabilisation qui y est associée. On veut de l’audace, de la créativité comme on veut du plaisir et du partage. De la liberté et des émotions plutôt que se fondre dans le moule.

Aujourd’hui, en France le volume de véhicules produits est retombé au niveau de celui des années 60

Cette situation n’est pas sans conséquence pour l’industrie automobile européenne. Si elle faisait encore récemment notre fierté, elle est aujourd’hui sur une bien mauvaise pente. Un peu comme notre monde. Les deux se cherchent un avenir plus radieux. Coincée entre la marche forcée à l’électrification qui ne rencontre pas le succès escompté et la surtaxe des véhicules thermiques de forte puissance, qui pénalise l’automobile plaisir, l’industrie automobile européenne est sur le déclin. Aujourd’hui, en France le volume de véhicules produits est retombé au niveau de celui des années 60. Incroyable.

La palme de la meilleure marche arrière revenant à Citroën qui a ressorti son logo original vieux de 100 ans

Pour se réinventer un futur certains constructeurs n’hésitent pas à se plonger dans leurs placards à archives. C’est VW qui ressort la coccinelle ou son combi, Fiat son pot à yaourt (certes bodybuildé), BMW la MINI, et Renault la R5 ou encore la 4L. Sans oublier le retour de l’Alpine Renault, de la Ford Mustang, de la Mercedes SL (portes papillons), de la Ford GT 40, de la Fiat 124 spider ou encore du Land Rover Defender. La liste n’est sans doute pas complète. La palme de la meilleure marche arrière revenant à Citroën qui a ressorti son logo original vieux de 100 ans.

Comme quoi il est toujours possible de changer de direction et prendre une meilleure route…


Que faut-il voir dans le succès d’Avignon Motor Passion ?

Jusqu’à la fin du mois de mars, la Ville de Sorgues propose plusieurs rendez-vous sur le thème ‘La conquête de l’Ouest américain’. Exposition, littérature, rendez-vous cinéma, ateliers, jeux, spectacles musicaux, ou encore conférence musicale sont prévus au programme jusqu’au samedi 29 mars.

Depuis ce mardi 11 mars, les premiers peuples d’Amérique du Nord se sont installés dans le hall d’exposition du pôle culturel et de la médiathèque de Sorgues pour une exposition sur la conquête de l’Ouest, conçue par La Caravane des Explorateurs. Jusqu’au samedi 29 mars, le public peut déambuler dans divers espaces, du campement indien au matériel d’explorateur, et découvrir le mode de vie des différents peuples avant et après l’arrivée des colons européens. Une visite contée de cette exposition sera proposé ce samedi 15 mars à 10h30 (gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque).

Ce samedi 15 mars, La Caravane des Explorateurs animera un atelier ‘Tipi’ à la médiathèque pour en apprendre plus sur cet habitat traditionnel et en construire une version miniature à 15h (gratuit sur inscription à l’Espace Jeunesse).

Le mercredi 19 mars, l’Animothèque de Châteauneuf-de-Gadagne proposera une matinée jeux de société sur les thèmes des cowboys et des Indiens pour apprendre tout en s’amusant de 10h à 11h15 (gratuit sur inscription à l’Espace Jeunesse). À 14h, les enfants seront invités à une lecture d’albums autour des légendes indiennes, puis découvriront quel est leur animal totem (gratuit sur inscription à l’Espace Jeunesse).

Le samedi 22 mars, le public pourra se plonger dans un genre phare du cinéma : le western. Le film Django Unchained sera projeté à 10h pour les amateurs et passionnés de cinéma (à partir de 12 ans, gratuit sur inscription à l’Espace Adultes/Ados).

Le mercredi 26 mars, les bibliothécaires emmèneront les participants dans les grandes plaines, les forêts et les lacs où vivent les peuples Cree, Algonquins et Sioux à travers divers contes à 15h (entrée libre dans la limite des places disponibles).

Le vendredi 28 mars à 19h et le samedi 29 mars à 17h, les élèves de l’école municipale de musique et de danse proposeront un spectacle musical tout droit sorti du Far West. Ils raconteront l »histoire de Shane O’Sullivan, un jeune émigrant irlandais qui a 18 ans lorsqu’il débarque aux États-Unis au milieu du XIXe siècle (gratuit sur réservation à l’EMMD).

Pour terminer cette épopée historique dans l’Ouest américain, une animation musicale sera proposée le samedi 29 mars à 14h avec les musiques cultes qui ont marqué les films de western, mais aussi des musiques plus actuelles avec des artistes de rap ou r’n’b qui se sont inspirés de cet univers (gratuit sur inscription à l’Espace Adultes/Ados).

Jusqu’au samedi 29 mars. Médiathèque Jean Tortel et Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.


Que faut-il voir dans le succès d’Avignon Motor Passion ?

Ces samedi 22 et dimanche 23 février, le Musée éphémère des dinosaures s’installera au Parc des Expositions d’Avignon. Le public fera un bon dans la Préhistoire et pourra déambuler entre une centaine de dinosaures grandeur nature.

Voyage vers le passé assuré ce week-end au Parc des Expositions d’Avignon avec le Musée éphémère des dinosaures. Les géants de la Préhistoire vous donnent rendez-vous pour un événement unique qui a déjà conquis de nombreux Français et Européens.

Une centaine de créatures XXL seront exposées. Certaines seront même animées mécaniquement pour faire vivre au public un moment plus vrai que nature 70 millions d’années en arrière. Il sera possible de déambuler parmi les vélociraptors, tyrannosaurus rex, diplodocus et ankylosaures, ou encore de jouer les apprentis archéologues.

Plusieurs spectacles seront proposés aux visiteurs à 11h, 12h, 14h, 15h, 16h, et 17h mettant en scène des maquettes robotisées géantes

Samedi 22 et dimanche 23 février. De 10h à 18h. 10€ ou 12€ (billetterie en ligne). Parc des expositions. Chemin des Felons. Avignon.


Que faut-il voir dans le succès d’Avignon Motor Passion ?

Romain Gardi, doctorant en Histoire contemporaine au Centre Norbert Elias d’Avignon Université, spécialiste de l’histoire sociale et culturelle du football, a remporté le prestigieux prix Pierre Arnaud 2024 de la Société Française d’Histoire du Sport (SFHS).

Le prix Pierre Arnaud, créé en 2008, est remis en la mémoire de Pierre Arnaud, historien ayant créé les Carrefours d’histoire du sport, un événement organisé tous les deux ans dans une ville universitaire différente dans le but de provoquer une accélération des recherches dans un domaine et de permettre à de jeunes chercheurs et étudiants de présenter leurs travaux devant leurs pairs.

La 21ᵉ édition, organisée cette année autour du thème ‘Vivre le sport’, a distingué l’article Le football des paysans. L’apprentissage d’un sport au village (années 1920-1950) de Romain Gardi, doctorant de l’Université d’Avignon, pour son originalité et sa rigueur scientifique. L’article explore l’appropriation du football dans les villages français entre les années 1920 et 1950, offrant un regard inédit sur les interactions entre sport et société dans les milieux ruraux. Cette distinction reflète l’importance de ses recherches pour mieux comprendre l’impact du sport sur les dynamiques sociales et culturelles.

Le texte, qui devait faire maximum 45 000 signes et devait s’inscrire obligatoirement dans le domaine de l’histoire, a été évalué par les membres du conseil d’administration de la SFHS selon plusieurs critères comme la méthodologie utilisée, le corpus d’étude, la rigeur du travail, ou encore la nouveauté. Romain Gardi s’est vu attribuer un prix de 300€ et son article sera publié dans la revue Sciences Sociales et Sport.


Que faut-il voir dans le succès d’Avignon Motor Passion ?

« Avec une superficie de 1 300 m², c’est la plus grande découverte d’un site carolingien dans un centre médiéval ancien », explique avec fierté Guihem Baro, qui dirige sept autres archéologues du Service Départemental de Vaucluse en mission sur cette Place de Verdun depuis le 3 septembre.

« Carolingien », dérivé du latin « carolus », peut aussi bien désigner Charles Martel que Charlemagne et faire référence à la dynastie de rois francs à partir du IXᵉ siècle. Dans ce quartier doivent être bâtis une trentaine de logements sociaux, mais d’abord les vestiges doivent être déterrés délicatement, mis à l’abri et protégés.

« Nous avons d’abord découvert de petites maisons en bois. On suppose que des gens se sont installés là près de la Sorgue pour pouvoir pêcher et se nourrir, ajoute l’archéologue en chef. Le château qui date du Xᵉ-XIᵉ siècle est tout près. C’était donc un secteur assez urbanisé au Moyen Âge, où les maisons, petit à petit, ont été érigées en pierre de Thouzon. Vous voyez à gauche du chantier, des murs épais, conçus en ‘arêtes de poissons’, en ‘chevrons’, comme les remparts du Thor d’ailleurs.

©Département de Vaucluse

Il poursuit : « Ce qui est rare, c’est que nous avons mis à jour du bois conservé en milieu humide. Cela signifie que les fondations ont plus de 1000 ans, mais elles n’ont pas été décomposées dans la tourbe. Nous avons aussi découvert des os d’animaux, de la vaisselle, du verre, des pièces en céramique. Nous en avons fait un relevé photographique et topographique ».

Les travaux depuis deux mois ont débuté avec une pelle mécanique pour « décaper les couches superficielles », mais au vu des trésors enfouis, c’est à la truelle, au pinceau et avec des pincettes que nos archéologues ont poursuivi pour extraire à la main notamment la sépulture recroquevillée d’un équidé, âne ou cheval, on ne sait pas encore, qu’ils ont découverte dans la cour d’une maison. « Cela veut sans doute dire que la famille était très attaché à son animal et l’a gardée à côté d’elle ».

Ce type de « fouille préventive » permet de protéger les vestiges avant qu’ils ne disparaissent à jamais, mais aussi d’enrichir nos connaissances historiques et scientifiques sur ceux qui nous ont précédés.

Dès la fin de l’année, quand tout aura passé au crible et exhumé, le site sera recouvert d’une épaisse couche de sable pour le sauvegarder et les travaux proprement dits de construction de 30 appartements par le bailleur Grand Delta Habitat pourront débuter mi-janvier 2025.

Peut-être un livre sera-t-il édité sur ces vestiges carolingiens ? À moins que ne soit organisée une exposition ? C’est à la Ville du Thor ou au Département de Vaucluse de décider, grâce aux conseils judicieux des archéologues qui auront travaillé d’arrache-pied sur ce site pendant quatre mois.

T‌outefois, le maire du Thor, Yves Bayon de Noyer est agacé. « D’abord, depuis 2 ans, une trentaine de familles attendent un logement. Ensuite ce retard coûte 400 000€, la moitié pour la ville, l’autre pour Grand Delta Habitat, alors que ce n’était pas prévu dans le financement ».

©Département de Vaucluse

Que faut-il voir dans le succès d’Avignon Motor Passion ?

À l’aune des journées européennes du patrimoine qui auront lieu les samedi 21 et dimanche 22 septembre, la Ville d’Avignon organise un forum du patrimoine ce mardi 17 septembre 2024 de 9h à 17h à l’Hôtel de Ville. Cette année, le thème principal de cet évènement sera centré sur la révision du plan de sauvegarde et de mise en valeur. 

Les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024, les journées européennes du patrimoine débarquent sur le territoire national autour des thèmes « patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » et « patrimoine maritime ». À cette occasion, plusieurs monuments et lieux culturels inédits seront ouverts au public. En amont de cette date, la Ville d’Avignon organise pour la 10ème fois un forum du Patrimoine d’Avignon qui aura lieu ce mardi 17 septembre 2024, de 9h à 17h dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville. 

Inauguré par la maire de la ville Cécile Helle ainsi que son adjoint Sébastien Giorgis, délégué à l’attractivité territoriale et touristique, au patrimoine historique et aux grands évènements, ce forum réunira le temps d’une journée, plusieurs associations, experts et acteurs culturels d’Avignon. Le programme se déroulera tout au long de la journée en deux temps forts avec plusieurs interventions, ateliers culturels centrés autour du patrimoine de la cité papale. 

Programme complet  

Matinée en plénière (9h-12h30) : 9h : ouverture du forum par madame le maire 

Interventions : -La révision du PSMV d’Avignon : objectifs et plannings avec le Département d’Urbanisme, Habitat, Écologie Urbaine, direction de la planification et Développement urbain. 

-Les Sites Patrimoniaux Remarquables, enjeux d’un urbanisme de la quotidienneté avec François Gondran, Conseiller Architecture Chef de service, Service de l’architecture et des espaces protégés, DRAC. 

-Le centre historique de Bordeaux, site du patrimoine mondial, révision du PSMV et projet du centre ancien avec Anne-Laure Moniot, Aude Chatenet, Sylvain Schoonbaert, Bordeaux Métropole. 

-L’îlot Saint-Paul à Paris, un cas d’école sur les interventions en cœur d’îlots historiques avec Sébastien Cord, architecte du patrimoine, praticien et enseignant- chercheur à l’ENSA-Marseille

Deux ateliers l’après-midi (14h-17h30) 

Introduction commune aux deux ateliers : la diversité des bâtiments dans le centre historique (présentation des grandes familles de bâtis) (15 min)

Atelier 1 (1h30) animé par la cellule Site Patrimonial Remarquable (SPR) du département d’Urbanisme, Habitat et Écologie urbaine de la Ville autour de la question « Comment mener à bien un projet en site patrimonial remarquable, quelles que soient son importance et sa finalité ? »

Un PSMV est un document d’urbanisme qui s’applique aux SPR et qui a pour objet de préserver le patrimoine, de le mettre en valeur tout en permettant d’adapter la Ville – son bâti, ses jardins et ses espaces publics- à une meilleure qualité de vie et à une prise en compte des enjeux urbains d’aujourd’hui et de demain.

Cet atelier est l’occasion de partager les bonnes pratiques, de savoir qui et quand associer les différents acteurs du projet et ce qu’attendent les services pour, ensemble, mettre en place une méthodologie nécessaire à l’aboutissement d’un projet conforme au règlement et à ses objectifs.

Atelier 2 (1h30) animé par l’Agence d’Urbanisme Rhône Avignon Vaucluse (AURAV) et SYMOE (bureau d’étude environnement & énergie) autour du thème « Comment la démarche bioclimatique peut-elle se concevoir en Site Patrimonial Remarquable ? »

Face au changement climatique, la ville d’Avignon s’est engagée, dès 2014, dans une stratégie globale de transition. Ainsi, de nombreuses démarches telles que son Plan Local pour le Climat, son Plan Local d’Urbanisme, son plan « zéro transit, zéro degré », ses chartes de l’arbre et des espaces publics, constituent autant de « briques » visant à inscrire l’ensemble des actions menées en matière d’environnement, d’urbanisme et de mobilité dans cette stratégie vertueuse et résiliente. Dans le cadre de la révision du PSMV, nouvelle « brique » à l’édifice », la question du bioclimatisme et du patrimoine se pose aujourd’hui.

Cet atelier a pour objectif de travailler collectivement, à travers un « jeu sérieux », sur les différentes solutions en matière de bioclimatisme et les manières de les appliquer au patrimoine avignonnais. Ces réflexions seront confrontées aux résultats des diagnostics réalisés par la maitrise d’œuvre qui accompagne la ville dans la révision du PSMV (groupement interdisciplinaire autour de l’Atelier d’Architecture Philippe Prost). 

Fin de journée avec la restitution des deux ateliers (30min). 

Pour participer à ce forum, il suffit de remplir le bulletin d’inscription papier ci-dessous et de le renvoyer à madame Fabienne Speno à l’adresse : fabienne.speno@mairie-avignon.com.

Infos pratiques : 10ème forum du patrimoine d’Avignon. Mardi 17 septembre 2024, de 9h à 17h. Salle des fêtes de l’hôtel de ville, place de l’horloge. Inscription en remplissant le bulletin d’inscription sur ce lien


Que faut-il voir dans le succès d’Avignon Motor Passion ?

Parmi les participants à l’anniversaire de la Libération de Piolenc, Patrick Choukroune, le président de l’Association ‘Vaucluse 1944, La Liberté retrouvée’ en tenue de la 3ème Division d’Infanterie. Etaient également présents, la députée RN Marie-France Lorho, Louis Driey, le maire du village, Louis Biscarrat, venu en voisin de Jonquières, Paul Durieu, ancien maire de Camaret (1983-2008), député, conseiller général et président de l’Association des Maires de Vaucluse, mais aussi le Général Champeau qui a fait des recherches pour identifier les résistants et les alliés US qui avaient agi en 1944 pour libérer la population de la barbarie nazie.

Une plaque « Juste parmi les Nations » a été dévoilée en hommage posthume au couple Yvonne et Sidoine Clément qui avait hébergé et sauvé Bertrand Kahn. « Ils ont incarné l’honneur de la République », avait dit, à l’époque, en 2007, Simone Veil, aux côtés du Président Chirac, en faisant entrer les Juifs au Panthéon.

Hommage a été aussi rendu au Groupe Franc Mario, aux FFI, aux maquisards, aux volontaires qui avaient résisté à l’envahisseur. « Ils ont  libéré notre pays de l’oppresseur, ils ils ont versé leur sang pour notre liberté « , a conclu Louis Driey, le maire.

Pour ce jour anniversaire, Piolenc avait aussi organisé une exposition de voitures de collection, Austin Healey décapotable, Corvette, Alpine, Renault 8, Triumph TR 4, Lancia Delta 8 soupapes, Traction Avant 15 CV, 2 CV Citroën et Chrysler Baron.

Et nombre de confréries avaient été invitées à ces 80 ans de la Libération de Piolenc, comme celle de la Fougasse créée il y a 31 ans par l’ancien nougatier de Sault, André Boyer, ou encore la Confrérie de la Châtaigne, venue du Revest-du-Bion, la Confrérie du Melon de Cavaillon, celle des Mange-Tripes d’Alès et celle de la « Truffe noble et savoureuse d’Ardèche ». Le concours d’aïoli a été remporté par Marie-Thérèse Calay-Roche avant que ne soit organisé un aïoli géant pour plus de 200 convives dans la salle des fêtes, pour mettre en valeur l’ail dont Piolenc est la capitale en Provence.


Que faut-il voir dans le succès d’Avignon Motor Passion ?

En août 1944, les forces alliées ont débarqué en Provence dans l’objectif de vaincre l’Allemagne nazie. 80 ans après, la Ville d’Apt va célébrer l’anniversaire de sa Libération. Au programme ces jeudi 22 et vendredi 23 août : une exposition, des véhicules d’époque, un pique-nique rétro, un bal, mais aussi une cérémonie de commémoration.

Les célébrations du 80ᵉ anniversaire de la Libération d’Apt débuteront ce jeudi 22 août avec une journée consacrée à la mémoire des combats. Le public pourra visiter l’exposition ‘De la Résistance à la Libération’, dont le vernissage aura lieu à 18h. L’exposition sera divisée en trois parties au sein de l’espace culturel des Romarins : une partie réunissant de nombreux documents sur la vie des Aptésiens durant la Seconde Guerre mondiale organisée par les Archives municipales dans la Chapelle, une sélection d’objets militaires et de la vie quotidienne pendant la Seconde Guerre mondiale numérisés par le Musée de la Résistance et de la Déportation en Isère et le Musée de la Libération de Paris au sein du Musée numérique, ainsi que la diffusion de deux courts-métrages au Forum.

Le vendredi 23 août, quant à lui, sera dédiée à la Libération et comptera de nombreux moments forts. Des véhicules d’époques seront exposés dès 9h30 sur les Places de la Bouquerie et Gabriel Peri avec plus de 90 figurants vêtus de costumes historiques. À 18h, un hommage sera rendu aux victimes aptésiennes d’août 1944 au Monument aux Morts. À 19h30, l’espace culturel des Romarins accueillera un grand pique-nique rétro dans une ambiance jazz, avec un buffet servu par la mairie. Enfin, ces célébrations s’achèveront avec un bal de la Libération qui vous replongera dans les années 1940 aux Romarins dès 20h30.


Que faut-il voir dans le succès d’Avignon Motor Passion ?

Tout à l’Est du département de la Moselle, la ville de Bitche est connue pour sa citadelle. Se dressant sur un promontoire rocheux, surplombant la cité, elle possède une longue histoire, reflet de son importance stratégique et militaire au fil des siècles. Propriété de la ville depuis 1960, dotée de musées et de parcours informatifs, elle attire de nombreux visiteurs tous les ans. 

La citadelle de Bitche, dont l’allure puissante domine la ville de 1500 habitants, semble posée sur son rocher depuis des siècles. Les visiteurs la découvrent d’en bas, tout en longueur, et y devinent les tracés caractéristiques de l’architecte de Louis XIV, le célèbre ingénieur militaire Vauban, son concepteur. Témoin des grands tournants de l’histoire, de la Révolution française jusqu’à l’issue de la Seconde Guerre mondiale en passant par la guerre franco-prussienne de 1870, la citadelle est devenue gardienne de la mémoire.

La structure actuelle date en grande partie du XVIIᵉ siècle. Elle a été significativement reconstruite et fortifiée par Vauban donc. Les travaux par lui décidés ont transformé la citadelle en une forteresse redoutable capable de résister aux sièges et aux attaques. La citadelle possède des murs épais, des bastions et des douves, toutes caractéristiques de l’architecture militaire de cette époque. Ces éléments étaient conçus pour offrir une capacité de défense maximale contre les attaques d’artillerie et d’infanterie. Une des caractéristiques notables du site est son vaste réseau de galeries souterraines. Ces tunnels étaient utilisés pour stocker des provisions, loger des troupes et comme moyen de communication pendant les sièges.

La Citadelle de Bitche est un symbole de résilience et d’architecture militaire stratégique. Elle joue un rôle important dans le patrimoine culturel local et continue d’être un site d’éducation historique et de mémoire. Les visiteurs peuvent explorer ses fortifications bien conservées, ses galeries souterraines et diverses expositions qui détaillent son histoire. ©Citadelle de Bitche

Un symbole de la résistance

C’est au cours de la Révolution française que la citadelle fut pour la première fois soumise à l’épreuve d’un assaut militaire. Mais elle est particulièrement connue pour son rôle lors de la guerre franco-prussienne, de 1870-1871. La forteresse a en effet résisté à l’armée prussienne pendant plusieurs mois, endurant un siège prolongé avant de capituler finalement. Cet épisode témoigne de la solidité de ses fortifications et de la détermination de ses défenseurs. Durant la guerre de 1870, sous les ordres du commandant Teyssier, la citadelle résista au siège le plus long de son histoire et notamment à trois bombardements meurtriers. Aujourd’hui, un parcours cinématographique retrace l’histoire de ces valeureux résistants pendant les 230 jours de siège. Cette fiction dans laquelle François Cluzet campe le rôle de Napoléon III a réuni près de 700 figurants sur un tournage en 2005.

L’allure puissante de la forteresse domine la ville. ©D. Péronne

Des parcours interprétatifs

Mais l’histoire ne s’arrête pas après la Guerre de 1870 et l’Annexion. Le territoire de l’actuel département de la Moselle étant devenu allemand à partir de 1871, une garnison allemande prit possession de la place de Bitche jusqu’en 1918, date du retour à la France. Perdant peu à peu son intérêt militaire face à l’évolution de l’artillerie, la citadelle fit l’objet de quelques réaménagements à la fin du XIXᵉ siècle, visant notamment au blindage des superstructures. Durant la Première Guerre mondiale, elle n’eut pas à souffrir des combats. La Seconde Guerre mondiale et les bombardements des Alliés de 1944-1945 sonnèrent pourtant définitivement la fin de l’exploitation militaire de la forteresse.

La commune de Bitche a acquis la citadelle en 1960 en vue de la conserver et d’en valoriser l’intérêt patrimonial. Classée monument historique depuis 1979, elle est conservée pour rappeler que la paix ne s’est finalement imposée qu’au prix de douloureuses épreuves. Plus récemment, les lieux ont été aménagés et dotés de parcours interprétatifs particulièrement intéressants, déployés entre musées, ressources audiovisuelles et équipements interactifs. Dans le dédale des galeries, les visiteurs sont plongés en un instant dans l’histoire de ce siège étonnant et passionnant. À l’extérieur, au sommet de la rampe, une belle vue panoramique sur la ville et collines des Vosges du Nord s’offre à eux. Tout au long de l’année, des visites guidées, des reconstitutions historiques et divers événements font de la citadelle un lieu particulièrement prisé des passionnés d’histoire.

Sur la plateforme extérieure, la vue panoramique sur la ville, les environs, le Massif des Vosges est un attrait supplémentaire. ©D. Péronne

Informations pratiques

La citadelle est ouverte jusqu’au 13 octobre 2024.

Horaires de mars à juin et septembre-octobre, en semaine :
Ouverture : 10h
Dernier accès parcours complet (parcours cinématographique et plateau supérieur) : 16h30
Fermeture complète : 18h

Dimanche, samedis et jours fériés, et période juillet-août :
Ouverture : 10h
Dernier accès parcours complet (parcours cinématographique et plateau supérieur) : 17h 
Fermeture complète : 18h

Adulte tarif normal : 11€
Voir sur place pour tarifs réduits, groupes.

Un Jardin pour la Paix

Au pied de citadelle de Bitche, il faut absolument visiter le Jardin pour la Paix, qui est un havre de fraicheur et de couleurs. Créé il y a 22 ans, il est installé dans un endroit emblématique, au pied de la citadelle, haut-lieu de la Guerre de 1870. Aux pierres grises, aux hautes murailles, au passé militaire de la forteresse, il oppose le calme, la gaieté, les couleurs. Avec ses installations amusantes, ses parterres de plantes aromatiques, de longues étendues de verdure, ses cabanes dans les arbres, ses ponts suspendus, ses décorations originales en mode « années 50 », c’est un lieu insolite qui plaira aux petits pour pouvoir gambader à loisirs et aux grands pour son côté « vintage ». Le bâtiment de réception, joliment baptisé « L’Accueillette », abrite une cafétéria et une boutique des jardiniers.

Ouvert du dernier dimanche d’avril ou premier dimanche d’octobre. Entrée adulte : 6€.

Le géant de grès rouge

À 15 kilomètres au nord-est de Bitche, il est aussi un bel endroit à découvrir, mais complètement naturel cette fois, c’est le Rocher de l’Altschlossfelsen, le « Rocher du Vieux Château ». Sur un peu plus d’un kilomètre se dresse là une véritable curiosité géologique, une barrière de grès rougeâtres, parsemée de strates, de piliers, de colonnes, de cavités. Autant d’éléments sculptés par le vent, le gel, l’eau, le temps. Le Rocher de l’Altschlossfelsen est situé sur la frontière avec l’Allemagne, tout près de la petite commune de Roppeviller, toujours en Moselle. Nous sommes là sur le domaine du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, et les falaises y constituent un magnifique décor naturel, à l’étonnante couleur rose-rouge. D’où son surnom de « Petit Colorado Lorrain », alors que ce nom est impropre puisque ceux qui arpentent l’endroit sont alors bien outre-Rhin. Le site est d’ailleurs bien mieux connu par nos voisins allemands, beaucoup moins par les Mosellans. Même si les photos sur les réseaux sociaux contribuent désormais à sa renommée. 

Pour y accéder en voiture depuis la France, le stationnement se fait dans le village de Roppeviller. Un plan de situation près de l’église renseigne sur le chemin à prendre, un sentier de 2 km balisé par le Club Vosgien. Attention, le tracé fait arriver les marcheurs en haut des rochers. Il faut les contourner sur la droite, redescendre, pour admirer ces incroyables falaises.

Les falaises forment un magnifique décor naturel, sculpté par le vent, le gel, l’eau, le temps. ©D. Péronne

Dominique Péronne / Les Affiches d’Alsace et de Lorraine membre du Réso Hebdo Eco

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