24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Châteaurenard : la Région PACA distribue une tenue unique dans un lycée de la ville

Suite à la proposition du gouvernement français d’introduire des tenues communes dans les établissements scolaires du territoire, la Région Sud a proposé aux lycées de son territoire d’essayer cette expérience dès la rentrée 2024. Deux lycées ont répondu favorablement dont le lycée Jean d’Ormesson à Châteaurenard qui ont distribué les tenues communes dès le mercredi 28 août 2024. 

En janvier 2024, le gouvernement français a proposé d’intégrer une tenue vestimentaire commune dans certains établissements du territoire national qui se porteraient volontaires. Sensible au sujet, la Région Sud a répondu à l’appel de l’Élysée et a proposé à deux lycées de son territoire de tenter l’expérience dès la rentrée 2024. 

Après consultation de toutes les parties concernées : parents, professeurs et élèves, deux lycées pacaïens ont pris la décision de répondre favorablement à cette offre. C’est le cas notamment du lycée Jean d’Ormesson qui se trouve dans la commune de Châteaurenard. 

Crédit Photo : Pierre-Emmanuel Trigo et Sylabfilms

Lutter contre l’harcèlement scolaire 

L’introduction de ces tenus communes est une réponse apportée par le gouvernement et plus particulièrement Gabriel Attal (ministre de l’Éducation au moment de la proposition du gouvernement) afin de lutter contre un problème majeur qui sévit dans les établissements : l’harcèlement scolaire. Les tenues ont été conçues pour atténuer la différenciation sociale entre les élèves et favoriser une équité dans les relations nouées. 

Ce mercredi 28 août, Solange Ponchon, conseillère régionale et Cyril Juglaret, conseiller régional et président de la Commission d’appel d’offres de la Région PACA, ont représenté Renaud Muselier, président de la Région Sud et se sont rendus au lycée Jean d’Ormesson pour remettre les tenues et assister au lancement de cette expérimentation. Ainsi, un trousseau de vêtements a été remis à chaque élève : 2 sweatshirts et 5 polos (2 manches longues et 3 manches courtes). D’une valeur de 250 €, il est financé à hauteur de 150 € par la Région Sud et de 100 € par l’Etat afin que les familles ne soient pas impactées financièrement.


Châteaurenard : la Région PACA distribue une tenue unique dans un lycée de la ville

Après les heures passées à tenter de dénicher le cartable idéal et à remplir les fiches de renseignements, c’est l’autre pensum de la rentrée : choisir une assurance scolaire ! Entre les garanties obligatoires et facultatives, ce produit d’assurance généralement indispensable est un casse-tête pour de nombreux parents, et ce, d’autant plus qu’il est largement méconnu et se prête à de nombreuses idées reçues. Tel est l’enseignement de la nouvelle étude menée par Leocare, première néo-assurance multiservices 100 % mobile, en partenariat avec Poll&Roll.

L’assurance scolaire, ce produit totalement inconnu de 24% des Pacaïens

C’est un rituel quasi immuable de la rentrée. Dès la première semaine, les établissements vont demander aux parents de leur fournir une attestation d’assurance scolaire pour leur enfant. Généralement facultatif pour les activités obligatoires, c’est-à-dire celles inscrites dans l’emploi du temps prévu de l’élève, mais requis pour les animations annexes (classes de découverte, voyages scolaires, ateliers, études surveillées, etc.) et la cantine, ce sésame est de fait quasi indispensable : seuls 10% des élèves n’en ont pas besoin. 

Et pourtant ! 12% des Pacaïens pensent que l’assurance scolaire n’est pas vraiment, voire aucunement, obligatoire. En cause ? Un manque de communication et d’informations claires sur le sujet : 55% des répondants ignorent le rôle de l’assurance scolaire.

La chose est d’autant plus dommageable que l’assurance scolaire est un produit essentiel, auquel près d’un tiers des parents (26%) ont déjà eu recours, dont 13% à plusieurs reprises. En revanche, 11% des Pacaïens déclarent n’avoir jamais souscrit, à tort ou à raison, la moindre assurance scolaire.

Plus de la moitié des parents l’ignorent, et pourtant : le harcèlement scolaire est désormais pris en charge par les assureurs

L’assurance scolaire étant peu connue, les Pacaïens en ont souvent une perception réduite. 87% estiment qu’elle permet avant tout de couvrir des dégâts matériels, 85% des frais médicaux pour blessure et 61% un vol de matériel. En revanche, seuls 45% savent qu’elle intègre aussi un accompagnement en cas de harcèlement scolaire. Or, le harcèlement scolaire est un véritable fléau qui impacte toujours plus de jeunes : 1 collégien ou lycéen sur 5 en est aujourd’hui victime en France. Et plus la prise en charge de l’enfant est tardive, plus les conséquences sont graves. 

Interrogés sur cette question, les parents attendent notamment des assurances scolaires un dispositif de prise en charge psychologique (78%), une assistance juridique (71%), une indemnisation des dommages (60%), de la prévention et davantage de sensibilisation (56%), ou encore une protection contre les atteintes à la réputation en ligne (59%).

« Encore aujourd’hui, l’assurance scolaire reste méconnue, ainsi que les garanties proposées. Et pourtant ! Et pourtant, il y a fort à parier que l’assurance scolaire sera obligatoire au moins une fois au cours de la scolarité d’un enfant. En outre, elle intègre des dispositifs et services d’accompagnement en cas de harcèlement scolaire, et notamment de cyberviolences, qui affectent aujourd’hui un collégien ou lycéen sur cinq. Usurpation d’identité, attaques gratuites, utilisation de photos sans consentement, revenge porn… Face à la multiplication des violences, les assureurs proposent désormais des prises en charge dédiées dans le cadre de l’assurance scolaire. D’où l’importance de bien connaître cette protection du quotidien, et de procéder à un comparatif des contrats et des assureurs », explique Christophe Dandois, cofondateur de Leocare.


Châteaurenard : la Région PACA distribue une tenue unique dans un lycée de la ville

La 3ᵉ édition du Prix Régional ‘Pour en finir avec le Harcèlement scolaire’ a mobilisé de nombreux lycéens de la Région Sud. La remise des prix a eu lieu à Menton, où les élèves du lycée Val de Durance, à Pertuis, ont été récompensés.

Chaque année, ce prix encourage les lycéens ou leurs établissements scolaires de créer quelque chose, peu importe le support (vidéo, affiche, etc), ayant pour thématique la prévention et la lutte contre le harcèlement scolaire. L’objectif est de sensibiliser les jeunes tout en leur permettant de devenir acteurs de cette lutte.

De nombreux projets ont été soumis au vote du jury qui a remis trois prix dans la catégorie ‘vidéo’, trois prix dans la catégorie ‘affiche’, ainsi qu’un prix dans la catégorie ‘autres supports’. Pour cette dernière, ce sont les lycéens de Pertuis qui se sont démarqués avec leurs différentes activités autour du harcèlement scolaire, dont un jeu de cartes, un jeu de mots mêlés, ainsi qu’un mini-théâtre forum. À la fin de chacune de ses activités, les lycéens ont présenté un diaporama afin de développer et préciser ce qu’est le harcèlement scolaire et un questionnaire a été distribué afin de savoir si les élèves avaient bien assimilé certaines notions de l’intervention.


Châteaurenard : la Région PACA distribue une tenue unique dans un lycée de la ville

Chaque année, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école a lieu le premier jeudi qui suit les vacances scolaires de la Toussaint. La Ville d’Avignon a décidé d’aller plus loin en dédiant une semaine entière à cette cause avec des actions de prévention et des animations du 6 au 12 novembre.

Selon une enquête menée par l’Ifop, un collégien ou lycéen sur cinq est victime de harcèlement scolaire. Ce dernier est reconnu par la loi du 2 mars 2022 comme un délit pénal qui peut être puni jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende. Instaurée en 2015, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire est l’occasion d’organiser diverses manifestations au sein des écoles, des collèges et des lycées. Une lutte à laquelle la Ville d’Avignon a décidé de prendre part.

Le bleu. C’est la couleur qui représente la lutte contre le harcèlement scolaire. Toute la semaine, le Pont d’Avignon et les Remparts de la Ligne et Limbert se parent de bleu. À cela s’ajoutent de nombreuses animations et actions de prévention pour dire « non » au harcèlement à l’école.

De la prévention dans les établissements scolaires…

C’est dans les écoles, collèges, et lycées que commence la prévention. Toute la semaine, les élèves des différents établissements scolaires avignonnais assistent et participent à des prises de parole sur le harcèlement avec la Maison des adolescents et le Point d’accueil Écoute Jeunes, ou encore à des jeux de sensibilisation ‘Non au harcèlement’ avec la Ligue de l’enseignement 84.

Dans toutes les écoles élémentaires, les enfants ont réalisé un arbre avec des mots ou des phrases sur la thématique du harcèlement. Le film Colère, Tristesse et Solitude, réalisé par les élèves de l’école de Massillargues, qui a reçu le Prix académique 2023 ‘Non au harcèlement’, est également diffusé dans les établissements, mais aussi en avant-première de chaque film des cinémas Utopia, Pathé Gaumont et Le Vox. La prévention ne s’arrête donc pas aux murs des écoles, collèges et lycées.

… et en dehors

Les établissements scolaires ne sont pas les seuls à bénéficier d’actions de prévention et d’animations, le reste de la Ville, lui aussi, est concerné par la lutte contre le harcèlement à l’école.

Sur la place de l’Horloge, les passants peuvent découvrir une exposition de phrases ‘choc’ sur le harcèlement écrites par le Conseil municipal des enfants. Ils peuvent y lire « PAS DE HONTE À ÊTRE HARCELÉ, il faut en parler », « Je t’ai envoyé ma photo… POURQUOI L’AS-TU FAIT TOURNER SUR LES RÉSEAUX ? », ou encore « Je l’ai harcelé, c’était juste pour rire… LUI, IL EST MORT C’EST PIRE. »

Il y a également une exposition à l’Hôtel de Ville, où on trouve des dessins et bancs de l’amitié réalisés par les enfants de l’école Massillargues dans le cadre de la lutte contre le harcèlement scolaire.

©Ville d’Avignon

V.A.


Châteaurenard : la Région PACA distribue une tenue unique dans un lycée de la ville

À l’occasion de la journée internationale contre le harcèlement scolaire, qui a eu lieu le 10 novembre dernier, les élus de la Région Sud se sont réunis pour remettre les prix régionaux aux lauréats du concours ‘Pour en finir avec le harcèlement scolaire’.

Ce concours représente l’un des volets fondamentaux du Plan régional de lutte contre le harcèlement scolaire. Trois objectifs s’en dégagent : sensibiliser les lycéens et leur entourage, permettre aux lycéens de devenir des acteurs de la prévention et de la lutte contre le harcèlement scolaire, et favoriser la mise en œuvre de projets novateurs, expérimentaux ou pérennes dans les établissements scolaires. « Ce Prix régional vient récompenser les initiatives des jeunes et a pour vocation d’enrichir leur parcours citoyen », a expliqué Renaud Muselier, président de la Région Sud.

Le concours a permis aux jeunes de participer à une cause importante, tout en faisant preuve de créativité. Ils ont dû concevoir des productions vidéos, des affiches et des dessins de prévention. Le premier prix a été remporté par le Lycée de la Méditerranée à La Ciotat, pour la réalisation d’une affiche et d’une courte vidéo, qui a remporté 3 000€. Le deuxième prix a été attribué au Lycée Thomas Edison à Lorgues, pour la production d’une vidéo et d’une affiche, qui a remporté 2 000€. Le Lycée Pierre et Marie Curie, situé à Menton, a remporté le troisième prix, c’est-à-dire 1 000€, pour ses créations de dessins et de bandes dessinées. Le jury a également attribué son prix spécial, qui est revenu au Lycée Jacques Audiberti à Antibes, pour sa création d’un site collaboratif contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement.

V.A.


Châteaurenard : la Région PACA distribue une tenue unique dans un lycée de la ville

Le comité de pilotage pour lutter contre le harcèlement scolaire de Carpentras va restituer ses travaux sur cette problématique qui toucherait près d’un tiers* des collégiens et lycéens scolarisés en France. Un fléau sur lequel ont travaillé Point information jeunesse (PIJ) de Carpentras et le Point Ecoute ‘Le Passage’ dans le cadre d’un groupe de travail ayant pour ambition de combattre ce phénomène grandissant.
A cette occasion, élèves, professeurs, parents d’élève, chefs d’établissements et CPE (Conseiller principal d’éducation) des collèges et lycées du territoire de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin) se sont donc rencontrés pour réfléchir sur cette question du harcèlement.

Une réflexion restituée en direct ce lundi 29 mars de 18h à 19h
« Cela a permis des échanges constructifs et adaptés aux besoins de chaque établissement », explique la municipalité de Carpentras. Il s’agissait tout d’abord d’échanger sur les techniques, innovations, réflexions de chacun des établissements, de discuter de leur pertinence, de leurs freins ou écueils et de mettre en évidence des difficultés, des besoins non pourvus que ce soit à l’échelle des élèves, des parents ou des professionnels. Suite à cela, des actions concrètes seront mises en place. »
Le début de cette réflexion sera donc restitué ce lundi 29 mars, de 18h à 19h, en direct sur la radio carpentrassienne RTV (Radio territoire Ventoux) FM (102.2) ainsi qu’en live sur les Facebook du Point information jeunesse, de la ville de Carpentras et de RTV FM.
Ce rendez-vous permettra également d’échanger sur le sujet alors que d’autres actions suivront dans le courant de l’année 2021 ainsi que durant les années suivantes.

*En France, selon l’Unesco, sur presque 6 millions de collégiens et lycéens scolarisés, environ 2 millions sont victimes de harcèlement scolaire.

https://echodumardi.com/tag/harcelement-scolaire/   1/1