21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

Quatre athlètes représenteront le Vaucluse aux Jeux Paralympiques 2024

Après l’effervescence qu’ont créé les Jeux Olympiques de Paris 2024, place aux Jeux Paralympiques ! Plus de 230 para-athlètes représenteront la France, dont quatre venant du Vaucluse.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 vont débuter le mercredi 28 août et auront lieu jusqu’au dimanche 8 septembre. Ces Jeux accueilleront 4 400 athlètes répartis sur 549 épreuves et 23 disciplines. La France a de grandes chances de remporter des médailles. Le Vaucluse, lui, a quatre espoirs de médaille. Ces quatre espoirs portent les noms de Nabil Baich, Elias Ouni, Prescillia Lézé, et Léa Ferney.

Le goalball

Deux natifs d’Avignon, Nabil Baich et Elias Ouni, disputeront les épreuves de goalball. Ce sport collectif, réservé aux joueurs ayant une déficience visuelle, est spécifique à l’univers paralympique. C’est un mélange de bowling et de handball. Les équipes sont composées de 3 joueurs de champ et de trois remplaçants, tous ceux sur le terrain doivent porter un masque opaque afin de neutraliser les inégalités de vision et de protéger les yeux. L’objectif du goalball est de lancer la balle dans le but adverse et de marquer le plus de points lors d’un match comportant deux mi-temps de 12 minutes.

Nabil Baich, qui évolue dans un club de goalball marseillais, est membre de l’équipe de France depuis 2017. Le paralympien de 34 ans a participé à plusieurs sélections et compétitions internationales. À côté du handisport, Nabil est masseur-kinésithérapeute. Elias Ouni, quant à lui, joue dans un club lyonnais. À seulement 18 ans, est un phénomène du goalball. Il n’a commencé cette discipline qu’en 2022, mais a rejoint très rapidement l’équipe de France.

Le para judo

Prescillia Lézé, qui est née et s’entraîne à Entraigues-sur-la-Sorgue, représentera le Vaucluse lors des épreuves de para judo. C’est à la suite du harcèlement scolaire que le syndrome de Stargardt est déclanché et qui a fait perdre la vue progressivement à Prescillia Lézé, à l’âge de 8 ans. Mais sa détermination et son courage n’a pas laissé cette épreuve la définir. Sa passion pour le judo l’a menée à combattre en para judo, mais aussi dans les catégories valides. Elle a déjà remporté une médaille d’argent aux championnats d’Europe de 2022 et une médaille d’or à ceux de 2023. La para-judoka de 25 ans s’est même classée en 5ᵉ place aux championnats du monde en 2022 dans la catégorie +70kg, ce qui présage de belles chances de médaille aux Jeux Paralympiques 2024.

Le para judo s’adresse uniquement aux personnes en situation de handicaps visuels, malvoyants ou non-voyants. Les 3 niveaux de déficiences combattent ensemble, par catégories de poids. Ce sont les mêmes règles qu’au judo valide, sauf en ce qui concerne les règles de la saisie : le kumikata, c’est-à-dire une main à la manche, l’autre au revers de l’adversaire à chaque départ de combat ou de séquences. L’objectif est soit de faire tomber son adversaire sur le dos ou le soumettre par une immobilisation, une clé ou un étranglement afin de marquer plus de points que lui durant le temps de combat ou de marquer un ippon, qui équivaut à un KO en boxe.

Le para tennis de table

Léa Ferney joue au para tennis de table à Dijon, mais c’est pourtant bien en Vaucluse qu’elle est née. C’est à Carpentras que l’athlète a découvert le tennis de table durant son enfance. La Fédération du Sport Adapté la repère à 11 ans, et l’inscrit un an plus tard sur la liste ministérielle des sportifs de haut niveau. À seulement 20 ans, elle est déjà médaillée paralympique puisqu’elle a remporté la médaille d’argent aux Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021. Pour ces Jeux 2024, Léa n’a qu’un seul objectif : décrocher l’or.

Le para tennis de table adopte strictement les mêmes règles que le tennis de table olympique (sauf en ce qui concerne le service pour les joueurs en fauteuil roulant). Ainsi, les matchs se disputent en sets de 11 points, au meilleur des cinq sets, avec une différence nécessaire de deux points pour la victoire. 


Quatre athlètes représenteront le Vaucluse aux Jeux Paralympiques 2024

Sept étapes, cinq communes traversées, trois sites emblématiques, un concert inédit ainsi que des invités et des porteurs locaux, sportivement reconnus, c’est le programme qui aura lieu le 19 juin 2024 sur le département du Vaucluse à l’occasion du passage de la flamme olympique. Des festivités qui ont été présenté ce jeudi 23 mai à l’Hôtel du département par Cécille Helle, maire d’Avignon et Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse, en compagnie des maires de chaque commune qui accueilleront cet évènement historique.

Le compte à rebours se rapproche inexorablement de sa fin. Dans moins de quatre semaines, la flamme olympique traversera le département du Vaucluse et ses cinq communes de l’Isle-sur-la-Sorgue, du Mont Ventoux (ville de Bédoin), d’Orange, de Sorgues et enfin d’Avignon avec un embrasement du chaudron en guise de bouquet final qui aura lieu à 19h20 au pied du pont Saint-Bénézet.

« Cette flamme traversera les communes historiques de notre département. Nous voulons une belle journée, une belle fête sur notre territoire qui est une terre de sport et de culture, quand on voit de quelle manière Marseille a accueilli la flamme, on se dit qu’il y a un vrai défi à relever pour nous » commence Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse aux cotés de Cécille Helle, maire d’Avignon et des maires des communes qui accueilleront la flamme ainsi que tous les relayeurs et porteurs déjà annoncés.

Des animations sportives en pagaille

Tout commencera à Rustrel, dès 8h30 aux Ocres avec une arrivée de la flamme qui sera quelque peu confidentielle puisque fermée au public pour des raisons de sécurité « Le Colorado provençal est un site qui peut être sujet aux feux de forêts et qui est difficile d’accès, on ne peut pas prendre le moindre risque. Néanmoins, nous proposons une retransmission des images à tous les rustreliens dans la salle de la ville et plusieurs photographies seront effectuées pour graver ce souvenir dans la mémoire vauclusienne » annonce Pierre Tartanson, maire de la commune.

La flamme sera ensuite sur la commune d’Apt pour une étape de 3,3 km de 9h à 9h55 avec 16 porteurs qui se relaieront. En cette année exceptionnelle de jeux olympiques sur le territoire nationale, l’ensemble des acteurs départementaux ont souhaité célébrer les valeurs du sport en proposant de nombreuses activités en cette journée du 19 juin. Ainsi, la ville d’Apt proposera après le passage de la flamme des mini tournois de basketball devant les écoles Giono et Bosco ainsi que des ateliers de volleyball, de badminton, de tennis de table et des démonstrations de danse et de cheerleading.

Sorgues déjà en mode J.O

Ce ne sera là que les prémices d’une journée très animée un peu partout sur le département vauclusien. La flamme poursuivra ensuite son chemin par l’Isle-sur-la-Sorgues au niveau du camping de la Sorguette, la commune vauclusienne traversée par La Sorgue a tenu à mettre en valeur son environnement en vue des activités sportives proposées à travers une mise à l’honneur de l’eau « nous aurons un certain nombre de démonstrations de notre club de canoé kayak CCKI durant le passage de la flamme qui mettront en lumière toute la vitalité de notre ville » se réjouit Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgues.

Après un passage par le Mont Ventoux et la commune de Bédoin où une ascension du « Géant de Provence » organisée par la Fédération Française de Cyclisme sera effectuée par une cinquantaine de cyclistes féminines, la flamme traversera Orange puis Sorgues où 1.200 enfants l’attendront au Parc municipal. Pour la ville de 18.000 habitants, les festivités et évènements liés au sport ont déjà commencé et se poursuivront en amont du passage de la flamme comme l’a expliqué le maire de la commune Thierry Lagneau « nous avons déjà eu une exposition au pole culturel du 6 au 22 mai sur le thème les mots du sport , ensuite le 25 mai, nous organisons une journée sur le thème du sport santé et le 10 juin, les élèves de l’école Maillaude joueront une pièce qui s’appellera Andolympie et le jour J, nous aurons également un grand show BMX à 21h30 dont nous sommes très fiers ».

Pour les avignonnais, une journée de fête… et de circulation  

Pour tous les habitants d’Avignon, la journée du 19 juin ne sera pas oubliée d’ici tôt. 7,6 km de parcours, le plus long parcours de France, 37 porteurs et des animations sportives et culturelles en pagaille pour célébrer cette journée historique qui se terminera en feu d’artifice par le concert de Bob Sinclar, sur le parking de l’Oulle.

Le départ de la flamme olympique s’effectuera de la Plaine des Sports à 17h45. Sur le complexe sportif, situé au 185 Avenue Pierre Sémard, des évènements de cross-fit, de BMX, de tennis, de judo, de rugby, de street-art, de musique rythmeront le jour J avec l’organisation également d’évènements d’handisport sur plusieurs activités « ces jeux olympiques sont aussi des jeux handisport, il est important de le rappeler, c’est pour cela que nous avons ce type d’ateliers et des porteurs qui sont des représentants de l’handisport importants sur nos terres vauclusiennes » a rappelé Cécile Helle, maire d’Avignon.

Avant l’arrivée en fanfare au Pont d’Avignon, un show de BMX effectué par la Team Starlight Stunt Show sera effectué sur le parvis de la gare SNCF et un show de foot freestyle sera proposé sur la place du Petit Palais. Avignon terre de sport mais aussi terre de culture proposera également des animations culturelles à la bibliothèque Jean-Louis Barrault avec une exposition et une olympiade de la culture.

Comme évoqué précédemment, un dispositif particulier sera mis en place pour cette journée inédite en termes de circulation. La circulation sera modifiée avec un passage aux bords des allées de l’oulle fermé dès 9h du matin dans le sens le Pontet/Courtine puis dans les deux sens à partir de 14h. Le pont de l’Europe ne subira aucun changement et demeurera empruntable toute la journée.

Grace au soutien du Grand Avignon, l’ensemble des transports en commun (bus et tramway) fonctionneront et seront totalement gratuits ce jour-là « j’en appelle à la responsabilité de tous les vauclusiens pour que cette fête soit une totale réussite. Nous mettons tout en œuvre afin de proposer des solutions viables et facile d’accès, on vous recommande d’utiliser les parkings relais où de nombreuses navettes seront mises à votre disposition » affirme Cécile Helle.

DR : Département du Vaucluse

Programme complet disponible en cliquant ici


Quatre athlètes représenteront le Vaucluse aux Jeux Paralympiques 2024

Mardi 11 octobre, Dimitri Pavadé, médaillé d’argent en saut en longueur aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020 et membre du TEAM EDF, a rencontré les élèves du collège Henri Boudon de Bollène pour les sensibiliser au parasport. Cette journée, intitulée « un champion dans mon école », s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le collège et la centrale nucléaire EDF du Tricastin.  

Tout au long de la journée du 11 octobre, Dimitri Pavadé a échangé autour du handicap et du parasport avec plus de 200 collégiens attentifs réunis au gymnase. Il a partagé son expérience des grandes compétitions internationales, ses valeurs, son parcours et a répondu à toutes les questions. Une façon de sensibiliser les jeunes au parasport et à la diversité de manière plus générale.

Les collégiens des classes de 4e et d’une classe de 5e du collège Henri Boudon de Bollène ont ainsi pu découvrir le parasport grâce à des ateliers proposés par le comité régional handisport Provence-Alpes-Côte d’Azur : basket fauteuil, parcours en déficience visuelle et boccia.

Originaire de l’Île de la Réunion, Dimitri est privé de son tibia droit depuis 2007 suite à un accident de travail © CCrespeau.

« C’est toujours un plaisir d’aller à la rencontre des jeunes et de partager mon parcours et mon expérience. Il s’agit d’une formidable opportunité de leur faire découvrir le parasport et de changer leur regard sur le handicap »

Dimitri Pavadé

Cette journée, intitulée « un champion dans mon école », s’inscrit dans le programme « enJeux d’avenir 2024 » créé par EDF, partenaire paralympique et olympique de Paris 2024. L’équipe pédagogique du collège et notamment les professeurs de sport ont contribué à la réussite de cette journée en la préparant depuis plusieurs semaines.

La présence d’élus et de représentants institutionnels a marqué l’importance de cette journée et plus largement de ce sujet de société. Etaient présents Anthony Zilio, maire de Bollène et conseiller départemental, Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente de la commission sportive associative-collège du Vaucluse, Jean-Baptiste Roland, représentant de Marie-France Lorho, députée de Vaucluse, Roland Davau, président du comité départemental olympique et paralympique du Vaucluse et Bernard Tassaro, président du comité régional handisport de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les élèves du collège Henri Boudon de Bollène ont pu découvrir et s’essayer au boccia © CCrespeau.

Porter les valeurs d’inclusion auprès des jeunes

La centrale EDF du Tricastin est engagée auprès du collège Henri Bourdon depuis 2019, en faveur du développement de sa classe media. La centrale accompagne aussi les jeunes dans la découverte du monde professionnel et l’insertion : en 2021, des alternantes en formation à la centrale du Tricastin sont intervenus auprès d’élèves de 3e pour les accompagner dans leur recherche de stage, dans la rédaction de CV et pour partager leur expérience.

EDF partenaire Paralympique et Olympique de Paris 2024.

« Un champion dans mon école » est la première opération du programme héritage d’EDF « enJeux d’avenir 2024 » en Vaucluse. En créant ce programme, EDF, partenaire Paralympique et Olympique de Paris 2024, souhaite faire vivre le sport et l’énergie des Jeux de Paris 2024 dans toute la France, notamment auprès des jeunes générations, en créant une dynamique positive dans les territoires. Changer de regard sur le handicap constitue un des axes majeurs de ce programme.

© CCrespeau.

J.R.


Quatre athlètes représenteront le Vaucluse aux Jeux Paralympiques 2024

Les samedi 4 et dimanche 5 juin prochains le Cercle d’escrime orangeois (CEO) organise le ‘Championnat de France escrime fauteuils et déficients visuels’. Notamment proposée en partenariat avec le Comité handisports du Vaucluse, la Ville d’Orange, le Département et la Fédération française d’escrime, la compétition se déroulera sur la scène du théâtre antique d’Orange. C’est la première fois que cet événement aura lieu à l’extérieur et, qui plus est, dans un monument classé. Une centaine de compétiteurs (hommes et femmes) sont attendus lors de ce Championnat où les 3 armes* seront présentes : sabre, épée et fleuret.

Au cours du tournoi, le Cercle d’escrime orangeois prévoit également des moments de découverte de ce sport en présentant des assauts handicapés contre tireurs valides, une démonstration d’escrime ancienne et de sabre laser, une démonstration de leçon maître-élève, un assaut entre un valide et un invalide, un cours d’initiation pour le public valide ou handicapé et une démonstration d’assaut d’escrime par les non-voyants. Chaque finale sera ainsi précédée d’une de ces leçons afin d’expliquer au public les spécificités de chaque arme.

Rencontres et tables rondes sur l’handisport
Par ailleurs, 3 conférences en accès libre seront animées au théâtre antique au cours des 2 jours de compétition. Elles auront pour thème le sport, l’escrime et le handicap.
La première, animée par Armelle Colin sur le thème ‘L’estime de soi, le sport et le handicap’, se tiendra le samedi 4 juin à 10h. La Coach en approche empathique de l’enfant répondra à ces questions : Comment se construit l’estime de soi ? En quoi le sport peut-il être aidant ou le contraire ? Mon enfant naît ou devient handicapé : comment son estime est-elle touchée ? Comment le soutenir en tant que parent ?
La seconde conférence, samedi 4 juin à 11h, permettra d’aborder le handicap et sport de haut niveau avec Cyril Moré. Ce champion paralympique évoquera son parcours à la suite d’un accident de sport. Pourquoi avoir continué le sport qui a été la cause de cet accident de la vie ? Est-ce que le handicap rend le sportif plus persévérant et plus tenace ? Est-ce qu’un médaillé olympique ou un médaillé paralympique ont la même considération ?
Enfin, Dominique Hornus, anesthésiste et médecin de l’équipe de France handi-escrime, interviendra le dimanche 5 juin à 10h sur le thème ‘Escrime et cancer du sein’. Elle traitera de la relation possible et salutaire entre l’escrime et le cancer du sein. Il y a 10 ans une équipe de Toulouse a développé une forme de rééducation pour les femmes opérées du cancer du sein. Tous les ans, l’équipe forme de nouveaux enseignants à cette technique.

Au sortir de la première guerre mondiale, l’escrime a fait partie des deux premiers sports, avec le tir à l’arc, inscrits par le Comité handisport. © DR/Fédération française handisport ©L-Percival/Fédération française handisport

Projet pédagogique et actions solidaires
Les organisateurs de cet événement affichent également des ambitions pédagogiques et solidaires. De nombreux élèves des établissements scolaires de la cité des princes se sont ainsi mobilisés à l’occasion de cette compétition.
Dans ce cadre, ces derniers ont mis en place deux commissions dédiées au ‘budget, recherche de financements et gestion d’un événement’ ainsi qu’à ‘la communication et la publicité’. De quoi permettre à chaque groupe de prospecter auprès des acteurs économiques partenaires ou travailler à la réalisation d’un dossier de presse.
Une classe de 4e du collège Giono sera aussi présente durant les deux jours de la manifestation. Elle tiendra des stands d’information et sera conseil auprès des bénévoles de la manifestation en terme de gestion de tri et du développement durable.
Par ailleurs, le collège Arausio a choisi l’escrime pour répondre au projet éducatif ‘Génération 2024’. Deux classes de 5e ont suivi des séances d’escrime au CEO.
Enfin, depuis le mois de septembre, l’APEI (Association de parents d’enfants inadaptés) et la CEO collaborent à la réalisation du projet ‘Pourfendre les préjugés’. Ainsi, une vingtaine de pensionnaires se sont essayés à l’escrime. Cinq pratiquent deux heures par semaine à la salle d’armes. Des jeunes de l’APEI prépareront les buffets servis aux tireurs du Championnat de France et leurs accompagnateurs. Des escrimeurs seront logés au mas de l’Esquirou à Caderousse, l’atelier bois a préparé les tables où seront installés les appareils de pistes alors que certains pensionnaires ont réalisé une fresque décorative et ont participé à une exposition.

L’escrime c’est bon pour la santé !
« Le Cercle d’escrime orangeois fait le choix de se tourner vers le handicap, le sport santé, le sport adapté et les publics défavorisés, expliquent Bruno Alberro, président du CEO. Notre projet est aussi de salarier une personne au chômage, en étant tuteur d’une formation BPJEPS escrime, afin de se spécialiser vers l’handisport en fauteuil ou pour les non-voyants. Le projet du club est aussi d’aller vers la pratique de cette discipline sportive et éducative dans les établissements scolaires et les activités périscolaires, afin de participer au championnat UNSS et UGSEL. »
Le CEO a aussi pour intention de se tourner vers le sport-santé sous prescription médicale, adapté à la pathologie, à destination des populations en Ehpad ou en Soins de suite et de rééducation au sein des hôpitaux du haut-Vaucluse. Le CEO, en lien avec des associations, travaille aussi à pouvoir accueillir des femmes victimes de violence.

L.G.

Le programme

Samedi 4 juin
Fleuret, sabre et critérium ‘jeunes’ :

  • Fleuret homme : début compétition à 8h30 ; finale à 16h15 ; podium 19h15.
  • Sabre dame ; début compétition à 10 h, finale à 17h45 ; podium à 19h15.
  • Critérium Jeunes : début compétition à 10 h, finale à 16h15, podium à 19h15.
  • Sabre homme : début compétition à 13 h, finale à 18h45 ; podium à 19h15.
  • Fleuret dame : début compétition à 13 h, finale à 18h45 ; podium à 19h15.
  • Inauguration du championnat de France : à 15h45.
  • Démonstration de leçons d’escrime : à 16 h.

Dimanche 5 juin
Epée et déficients visuels :

  • Epée homme : début compétition 8h30 ; finale 14h45.
  • Epée dame : début de compétition à 8h30 ; finale à 14h45.
  • Déficients visuels : début de compétition à 8h30 ; finale à 14h45.
  • Tirage de la tombola à 12h45.
  • Cérémonie de clôture à 15h30.

En cas de mauvais temps, l’événement se déroulera au parc des expositions.

*Chaque arme a ses caractéristiques techniques différentes ainsi que des règles spécifiques.
Le fleuret, l’arme la plus légère, est une arme d’estoc (la touche est mise avec la pointe de l’arme). Sa pratique est régie par des conventions et la surface valable est uniquement le tronc. C’est une arme qui demande beaucoup de précision.
L’épée, la plus lourde, est également une arme d’estoc. Contrairement aux autres armes, elle n’a aucune convention et toute la surface du corps est valable. C’est donc l’arme du duel, où la stratégie est prépondérante.
Le sabre est l’arme des cavaliers. C’est une arme de taille (la touche est valable avec le tranchant et la pointe de l’arme) avec comme surface tout le haut du corps. Le sabre est une discipline requérant beaucoup d’explosivité.

https://echodumardi.com/tag/handisport/   1/1