22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

« Entrep’84 » fête ses 10 ans avec des jeunes créatifs, dynamiques et un réel esprit d’entrepreneur

Au départ, c’est Isabelle Collin qui a fondé cette association en 2004 avec Lionel Dosne. Une décennie plus tard, elle est partie à Bordeaux, mais Lionel Dosne, le PDG des « Chocolats Castelain » est toujours là, avec à ses côtés, Véronique Coppin, l’énergique coordinatrice, Brigitte Borel, la directrice du Réseau Entreprendre Rhône Durance et Brice de Forsanz, l’ancien patron du groupe « McCormick France » à Agroparc.

L’idée de départ est simple : des patrons donnent de leur temps et de leur expérience pour aider bénévolement des jeunes à créer leur propre start’up en connaissance de cause. C’est un programme certifiant à destination des élèves post-bac de 30 ans et moins, étudiants en recherche d’emploi ou issus de quartiers prioritaires, avec un projet en plus de leurs études ou de leur job. Ces futurs créateurs sont accompagnés par un binôme chef d’entreprise-expert qui anime leur atelier thématique et tout le monde est volontaire.

Pour la Soirée de clôture de la « Promotion 2024 », jeudi soir, pas moins de 78 jeunes de 18 équipes en compétition avec, à leurs côtés, 39 coachs et 17 experts et pour les juger 27 jurés. Tour à tour, sur la scène de la Salle Polyvalente de Montfavet, ont pris la parole Christophe Roux, patron de BPI France, Tomas Redondo directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse, Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon, Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud et Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse-Provence-Attractivité. La marraine, Eulalie Rus, MOF (Meilleur ouvrier de France), qui a créé sa poissonnerie à l’Isle-sur-la-Sorgue a tenu, par visio à féliciter tous les jeunes qui ont participé à l’opération, qu’ils soient ou non vainqueurs de l’épreuve.

Véronique Coppin, coordinatrice des « Entrep’84 »

Tour à tour, chacune des 18 équipe s’est présentée au public, a présenté son son projet en parlant d’envie, de plaisir, d’énergie, d’aventure humaine, de savoir être, de fierté et de challenge positif, des valeurs partagées par tous les groupes, à l’unanimité.

Finalement, au-delà des entreprises distinguées dans 7 catégories : Communication, Prix du Public, Dream Team, Coup de Coeur, Economie créative, environnementale et inclusive, Parcours Entreprendre et Les Entrep’, 3 porteurs de projets sont montés sur le podium spécial des 10 ans d’Entrep’84.

N° 1 : « Alga », une alternative pour lutter contre les algues vertes qui polluent le littoral.
N°2 « Farin’Eco », de la farine san gluten à base de légumes moches ou vieux, triés, déshydratés, réduits en poussière et utilisés comme farine. Un exemple de recyclage et de chasse au gaspi avec, en plus, des qualités nutritionnelles et diététiques.
N° 3 « Dézing », un bar à bières qui déglingue, selon ses créateurs.

Au-delà de ces prix, Entrep’84, présidée par Marc-andré Mercier, c’est surtout une aventure humaine entre des patrons expérimentés, des coaches toniques qui ont envie de transmettre leur passion mais aussi leur savoir-faire auprès de jeunes générations pleines d’enthousiasme et d’envie : comment créer une entreprise, savoir si elle peut-être pérenisée avec au préalable, une étude de marché et un business-plan, comment convaincre les banquiers pour décrocher un emprunt, développer des compétences en management d’équipe, de futurs collaborateurs, gagner de la confiance en soi et avoir un vrai bagage professionnel pour éviter les écueils du monde économique qui n’est pas forcément peuplé de bisounours philanthropes.

Cathy Fermanian, Directrice Générale de Vaucluse Provence Attractivité, membre de la Team Vaucluse

Au terme de la remise des prix, Cathy Fermanian, la DG de VPA l’a répété « Nous ne vous lâcherons pas! Nous serons là pour vous aider ». En privé, elle a d’ailleurs confié avaoir été éblouie et touchée par tous ces jeunes, filles et garçons, leur maturité, leur créativité, leur esprit d’équipe, leur énergie, leur envie de bien faire, de s’insérer dans la société, bref, d’apporter un supplément d’âme ».

Lionel Dosne, l’un des créateurs de cette association a conclu ces 10 ans sobrement : « Au départ, nous avons lancé un avion, c’est devenu une fusée ».

Contact : www.lesentrep.fr / avignon@lesentrep.fr


« Entrep’84 » fête ses 10 ans avec des jeunes créatifs, dynamiques et un réel esprit d’entrepreneur

A l’occasion de la traditionnelle assemblée générale de l’AMV (Association des maires de Vaucluse) qui vient de se tenir à Monteux, la Fédération du BTP de Vaucluse a remis ‘Les victoires de l’investissement local 2023’.

2 projets distingués à Avignon et Entraigues
Décerné en partenariat avec la Fédération régionale des travaux publics Provence-Alpes-Côte d’Azur (FRTP Paca), cette récompense a été d’abord attribuée à l’aménagement de la phase 1 de la rue Thiers à Avignon.
Un projet « qui a parfaitement intégré la transition climatique avec l’intégration de la nature dans un environnement minéral et des matériaux drainants pour desimpermeabiliser les sols ». Dans ce cadre, les victoires ont été remises à la ville d’Avignon, représentée par son maire Cécile Helle, ainsi qu’aux différents intervenants sur le chantier (Citadis, Philippe Le Maner de l’Agence Paysages, Laetitia Coq-Choux, du Cabinet Marlin, ECL-Studio, NGE – BTP Guintoli Alpilles-Vaucluse, Manuel Gain, Maxime Piechowiak

Améliorer le rendement et moderniser les réseaux
Second projet à être distingué : le chantier de réhabilitation des réseaux d’eaux usées sur le chemin de la Lône à Entraigues-sur-la-Sorgue.
« Des travaux qui répondent à la gestion patrimoniale afin d’améliorer le rendement et de moderniser les réseaux, » explique la Fédération du BTP84.
Les lauréats de ces victoires de l’investissement 2023 en Vaucluse pour ce projet d’Entraigues sont le Grand Avignon, et son président Joël Guin (représentait pour l’occasion par Guy Moureau, maire d’Entraigues), ainsi que Jerome Gelly (DST du Grand Avignon), Patrice Aussibal de la société Seiri et Cedric Munoz de EHTP Châteaurenard.

Remise des prix aux lauréats du projet d’Entraigues, dont le maire de la ville (4e en partant de la droite) par Daniel Léonard, président de la Fédé BTP 84 (3e depuis la gauche), et Pierre Gonzalvez, président de l’AMV et maire de L’Isle-sur-la-Sorgue (1er à gauche).

L.G.


« Entrep’84 » fête ses 10 ans avec des jeunes créatifs, dynamiques et un réel esprit d’entrepreneur

Le cœur d’Entraigues-sur-la Sorgue bouge se renouvelant sur lui-même, ainsi, le maire, Guy Moureau, choisit d’y faire construire des bâtiments veillant particulièrement à y accueillir des habitants de toutes les générations. Objectif : créer des espaces de vie partagés et respectueux de la personne à tous les âges de la vie du célibataire aux couples en passant par les familles et les personnes avançant dans l’âge. Le projet à un nom : La résidence Julien Lauprêtre.

Son ambition ? Créer un espace de vie ouvert sur la ville qui tisserait des interactions entre les résidents et les habitants afin que chacun trouve sa place, de l’entraide, nouant des relations les uns avec les autres. Son arme secrète ? Un Comité de pilotage réunissant tous les acteurs pour tenir chacun informé de la progression de la construction de ces logements sociaux de la Résidence Julien Lauprêtre, assortie des projets de vivre ensemble et de cohésion. Et les projets sont très concrets, notamment grâce à la Maison partagée qui permet à tous les habitants de se retrouver et d’échanger comme autour de 4 postes informatiques pour s’initier au numérique, communiquer, faire des recherches, se rassembler, cuisiner, jouer aux jeux de société, accueillir des associations, accéder aux commerces alentours. Bref, une résidence vivante et ouverte sur sa ville.

L’idée ?

L’idée provient de Corinne Ettouati, directrice générale de Sorenis, agence qu’elle a créée après un parcours dans la Politique de la ville et la rénovation urbaine. Son crédo ? Donner un supplément d’âme aux bâtiments qui s’érigent pour que les habitants dans et hors les murs fassent société. Alors elle a conçu un modèle qui accompagne les acteurs de la politique des territoires. Ce sont des maires, présidents d’agglo pour promouvoir l’habitat intergénérationnel et donc remettre de la vie dans la ville, le tout via une gestion responsable, ce qui veut dire transparente de l’habitat social et solidaire. Et cette idée est une première en France !

La Maison partagée pour ‘faire société’ de 7 à 77 ans et plus…

Le modèle

Le modèle propose une solution humaine aux maux de la société actuelle comme l’isolement, faciliter la vie des personnes les plus fragiles et surtout initier le lien intergénérationnel dès la petite enfance jusqu’à un âge avancé. Cela implique le maintien en autonomie des personnes vieillissantes à leur domicile le plus longtemps possible, initie la solidarité entre les générations, propose des lieux partagés où même trônent des postes informatiques pour ceux qui n’auraient pas pu encore appréhender Internet. En quelques mots, cela s’appelle apprivoiser la vie avec ses voisins et son environnement en créant un écosystème. Et cette ambition commence dès la construction, en passant par la mise en œuvre du projet de construction jusqu’aux 3 ans de vie du bâtiment, le temps du retour d’expérience tant matériel –conception de la résidence, des logements et espaces partagés, points à améliorer- qu’humain –pour réapprendre à vivre ensemble-.

Confiance et vérification

Alors, Corinne Ettouati joue la transversalité, tous au même niveau d’information et tous, surtout pour le bien commun. Toujours très concrètement, on se penche, sur l’adaptation de l’appartement aux difficultés de s’y mouvoir avec l’âge, de désencombrer les flux de circulation menant au couloir, aux toilettes, à la salle d’eau, aux chambres, à la cuisine, au salon, à la salle à manger sans portes trop encombrantes, particulièrement si l’on circule en déambulateur ou en fauteuil et que l’on puisse accéder à la terrasse sans marche. Il est aussi question de ré-habiter le centre-ville ce qui permet de lutter contre l’isolement, avec la satisfaction de voir la vie s’agiter juste derrière sa fenêtre, et pouvoir se permettre d’accéder aux commerces locaux ; de mutualiser les actions médicales et sociales. L’esprit est aussi, comme d’habitude, de minorer les charges en termes de dépenses énergétiques ; de prendre en compte les aspects environnements ; de faire vivre des espaces communs pour s’y rencontrer ; d’opérer le tri-sélectif et de tendre vers le zéro déchets. Et puis, tous ces process achevés, on modélise pour reproduire et personnaliser ces solutions dans des villes urbaines et villages ruraux.

Le mobilier 100% récupération provient de la Mine à Gréasque

C’est chose faite

Maintenant c’est chose faite ! Avec, pour sa 1re réalisation la résidence Julien Lauprêtre portée par le maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue, Guy Moureau et Grand Delta Habitat via une Vefa (Vente en état futur d’achèvement) avec le promoteur Promosud. Pour cela, Sorenis a mis en place une assistance à maîtrise d’usage (AMU) réunissant le maire, le bailleur social et le promoteur via le Comité de pilotage décisionnel qui a également accueilli des associations, des Caisses de retraites, le Département, le Grand Avignon et des habitants. Pour que chacun en suive l’avancement, Corinne Ettouati a créé un espace numérique de suivi de projet à destination de tous les partenaires sur son site internet afin d’y intégrer l’ensemble des éléments du programme, dont, notamment la synthèse de chaque Comité de pilotage rendant compte de chaque étape et décision ce qui a induit une transparence de tous les instants. La valeur ajoutée de Sorenis ? C’est aussi d’avoir su lever des fonds pour asseoir le programme en cours de réalisation. Un exemple ? Corinne Ettouati a sollicité la Région Sud afin d’équiper les 78 foyers avec une tablette ‘Facilotab’ possédant une interface simplifiée d’accès à Internet et à la messagerie pour les personnes peu habituée à l’utilisation de l’informatique.

Sorenis pour quoi faire ?

Ce que propose Sorenis ? Rassembler les acteurs du logement autour d’un projet de société et surtout de l’habitat multigénérationnel ; soutenir les projets de territoire ; créer un modèle d’habitat intégrant le vieillissement, les publics fragiles, les travailleurs pauvres, les étudiants, l’environnement, avec des charges minorées et la mutualisation les financements publics. Pour cela, Corinne Ettouati prend son bâton de pèlerin, toque aux portes pour défendre le projet auprès du Conseil régional Paca ; des Caisses de retraite régionales ; à la Carsat Sud-Est ; à l’ARS (Agence régionale de santé) ; à l’USH (Union sociale pour l’habitat) régionale ; auprès de l’Etat ; d’Action logement ; de la Banque des territoires …

La Maison partagée

Elle est unique car elle a été entièrement conçue avec des matériaux de récupération. C’était le fer de lance de Corinne Ettouati. Un lieu comme à la maison où l’on pourrait se retrouver pour passer un moment, quand on en a envie, seul ou accompagné. Dans le détail, l’endroit propose un espace cuisine, bibliothèque, salon, 4 postes d’ordinateurs, une table de salle à manger, une rampe de siège de cinéma pour les projections, un bureau, et juste derrière les baies vitrées, un jeu de boules bientôt végétalisé ponctué de bacs pour y faire pousser des fleurs et se prêter à la démarche du potager parce que regarder les légumes pousser c’est aussi de la vie. Pour cet endroit et surtout son aménagement, Corinne Ettouati a levé près de 80 000€. Ce qu’on y vit et fait ? De l’aide aux devoirs pour les enfants par les seniors de la résidence, des ateliers toutes générations confondues, de l’aide administrative aussi. Évidemment des loisirs, de la gym douce…

La Maison partagée propose espace numérique, bibliothèque, bureaux, salon, salle à manger, kitchenette au rez-de-chaussée de la résidence Julien Lauprêtre à Entraigues-sur-la-Sorgue

La résidence Julien Lauprête

Dans les faits ? La résidence Julien Lauprêtre se compose de deux bâtiments accueillant 78 logements dont 36 dévolus aux seniors -dont 3 aux personnes handicapées avec le label Handitoit, et 42 dévolus aux familles. Une maison partagée, en rez-de –chaussée est propice au lien intergénérationnel. Ce nouveau pôle de vie, signé Grand Delta Habitat a été livré en novembre 2020. Il se situe 30, route de Sorgues à Entraigues-sur-la-Sorgue.

Témoignages

Guy Moureau

«Ce bâtiment devait à la fois répondre aux besoins des personnes âgées, handicapées et des familles en favorisant les liens intergénérationnels expose Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue. On a bien vu, lors de cette pandémie, comme la question de l’isolement était prégnante et le lien intergénérationnel un puissant outil du vivre ensemble. La solution est là ! Chacun voulant vivre, tout simplement, comme tout le monde ! Puis-je dire qu’il n’est pas question de ‘parquer’ , de ‘mettre de côté’, dans un monde ‘à part’, parfois même virtuel, les gens ? Alors qu’il est question de se relier à la vie tout court, c’est là l’objet de cette résidence et de la Maison partagée pour laquelle nous avons remporté un appel à projet de l’ARS (Agence régionale de santé) qui finance le poste d’animateur pour y faire vivre le caractère intergénérationnel.»

Des ponts entre les générations

«Ce lien intergénérationnel est également en lien avec le centre-ville et la commune, souligne le maire d’Entraigues. Ainsi, avec le Grand Avignon, tous les trottoirs ont été adaptés à l’accessibilité et la circulation pédestre afin qu’anciens et personnes handicapées puissent aller en centre-ville, faire leurs courses, prendre un café et même déjeuner à la brasserie, quand ça sera à nouveau possible. Ce partenariat avec Sorenis a permis de questionner le vieillissement et le handicap. Cela aboutira aussi, très bientôt, à lancer au quartier gare sur 5 hectares, de nouveaux lieux de vie. Outre les labels HQE (Haute qualité environnementale) et BDM (Bâtiments durables Méditerranéens), nous souhaitons acquérir le label accessibilité (Icert) et Bâtiment accessible certifié (Bac) ce qui fera de ce nouveau quartier le 1er labellisé en France, en Paca et en Vaucluse. L’enjeu est important et l’objectif ambitieux car les questions posées dans ce nouveau quartier sont fortes au moment où la Loi Elan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) a réduit l’accessibilité de 100% à 20%, ce qui est à mon avis une faute… Nous, nous avons décidé que nos appartements seront 100% accessibles mais aussi la commune !»

Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue, lors de l’inauguration de la résidence Julien Lauprêtre

Grand Delta Habitat

«Grand Delta Habitat, 1er bailleur de Vaucluse, a accompagné ce projet qualifié de qualité, témoigne Guy Moureau, durant toute sa construction et pour les années à venir et pourra intervenir sur d’autres projets, notamment parce que constructeurs et bailleurs portent l’innovation dans la construction et dans la vie quotidienne des habitants du lieu.»

Corinne Ettouati

«Ça a été une aventure, relate Corinne Ettouati, directrice-générale de Sorenis, en charge de la Maîtrise d’usage de la résidence depuis sa construction jusqu’aux 3 ans de vie des habitants dans les bâtiments, avec Primo Sud lorsque l’on a décidé de mettre en place cette ingénierie de service. Lors des Comités de pilotage, la confiance entre les différentes parties prenantes –GDH, Grand Avignon, les institutions, les associations, les Caisses de retraite- s’est instaurée. Le plus intéressant ? Nous avons pu échanger à bâtons rompus sur l’usage car aujourd’hui, le plus important, ce sont les habitants, comment ils vivent et les liens qu’ils tissent entre eux, entre les générations, comment ils s’insèrent dans le territoire. La Maison partagée est là pour répondre à des enjeux sociétaux et apporter des solutions concrètes à la fracture numérique, à la protection de l’environnement, à accroître les interactions avec les commerces de la commune. L’intégralité du mobilier de la Maison partagée a été réalisée avec des matériaux de récupération via la Nouvelle Mine à Gréasque. Les espaces extérieurs, en partenariat avec GDH, seront aménagés dans le même esprit avec un jeu de boules, des jardinières, le tri sélectif et le zéro déchet seront également mis en place, l’essentiel restant la qualité du lien entre les gens.» Enfin, pour mesurer l’impact social réel de la résidence le cabinet indépendant ‘Ingéniera’, a mis en place des critères d’évaluation avec des membres du Comité de pilotage et les résidents. ‘L’ensemble des habitants de la résidence ont un sentiment de présence et d’entraide entre eux. Ils évoquent un très fort sentiment d’attente et d’envie de s’impliquer dans les activités de la Maison partagée. Quant au ressenti du bien-être actuel, les résidents évoquent la note de 8/10.’ A travers ses premières impressions me vient l’idée de nécessité que le lieu s’adapte à la vie sociale et non pas le contraire », relève Corinne Ettouati. L’agence Sorenis est adhérente à la CRESS (Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire) Paca et agréée ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale).

Corinne Ettouati, agence Sorenis

Suzette et Serge Ganz

«Je suis native d’Entraigues et nous avons toujours été locataires de Grand Delta Habitat, relate Suzette Ganz, locataire avec son époux d’un appartement GDH dans la résidence. Mon mari n’arrivait plus à monter les escaliers et nous avions, tous deux, des problèmes de santé. Nous sommes très bien ici, nous nous plaisons beaucoup. Nos liens avec les voisins ? Ma voisine ? Nous nous sommes connues toutes petites. Quant aux autres locataires ? Nous avons toujours vécu ensemble au village ! Ça ne nous change pas. Nous avons deux enfants, sept petits-enfants et huit arrières petits-enfants. Ce qu’on apprécie dans ce bâtiment ? Je sors quand je veux, je suis libre, sourit Suzette.»

Serge et Suzette Ganz, habitants de la résidence Julien Lauprête

Andrée Moureau

«Je suis Entraiguoise depuis fort longtemps. J’ai été l’ancienne directrice de l’ADMR (Association d’aide à la personne) Vaucluse aujourd’hui très présente dans ce lieu. J’ai investi mon appartement en décembre, il y a 4 mois. Sa position au cœur du village me permet de parcourir mes 4 km par jour, à pied, mais en vieillissant il devient difficile de faire ce que l’on veut. J’avais besoin de me rapprocher du village et envie de continuer à être bénévole auprès du CCAS (Centre communal d’action sociale). Je veux surtout aider les personnes âgées, dont je fais partie, particulièrement pour lutter contre le manque de relations sociales de la plupart. J’ai toujours été, aussi, écrivain public, ce qui me permet également d’aider. J’ai participé au Comité de pilotage depuis le début. La Maison partagée est très importante pour vivre ensemble. L’essentiel est de nourrir le lien entre nous, entre les générations. Pour être heureuse ? Il faut se projeter vers l’avenir, ne pas regarder dans le rétroviseur parce qu’on a des souvenirs qu’il faut parfois oublier, et continuer à être en bonne santé pour pouvoir rester tous ensemble… profiter encore des jours…»

Andrée Moureau, habitante à la résidence Julien Lauprêtre

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