Le collectif cessez-le-feu 84 organise une manifestation le 9 aout 2024 pour apporter son soutien à toutes les victimes de la ville de Gaza et appeler à un cessez-le-feu dans la capitale palestinienne qui subit de violentes attaques depuis le début du conflit entre la Palestine et l’État d’Israël.
Cette manifestation débutera ce vendredi dès 19h place de l’horloge à Avignon, devant la mairie et entamera une longue marche pour demander la reconnaissance de l’État palestinien par la France.
Infos pratiques : Manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza. Vendredi 9 août 2024, 19h. Place de l’Horloge, 84000 Avignon.
Avignon : une manifestation pour la paix à Gaza
Face au drame et l’ignominie que vivent les israéliens depuis samedi dernier, nos petites histoires provençales, nos coups de gueule et aussi notre mauvaise fois ne pèsent plus grand chose. Elles apparaissent comme incongrues et terriblement mal à propos. Le cœur n’y est plus.
C’est la raison pour laquelle, en accord avec la rédaction en chef de l’Echo du Mardi, cette semaine votre chronique marquera une pause. Nous le faisons en mémoire de tous ceux qui sont mort sous les balles de ces criminels. Et l’escalade nous fait craindre que le pire est à venir. Nous n’oublierons pas non plus les autres drames que notre monde vie aujourd’hui, que ce soit en Ukraine où la guerre s’installe dans son 18ème mois ou plus récemment la situation des arméniens dans le Haut-Karabakh.
Non le cœur n’y est vraiment plus.
Avignon : une manifestation pour la paix à Gaza
Un texte inédit de Louis-Ferdinand Céline édité en 2022 Vous n’avez jamais lu Louis-Ferdinand Céline ? Vous hésitiez à le lire : sa réputation sulfureuse, son antisémitisme, son écriture si particulière, argotique et réaliste à la fois. Avec « Guerre » qui est un manuscrit inédit édité en 2022, il reprend le personnage de Ferdinand dépeint dans « Mort à crédit » en 1936. À travers la convalescence du jeune blessé Ferdinand Destouches, il dénonce l’absurdité et l’atrocité de la guerre.
Un spectacle qui réconcilierait tout le monde autour de Louis-Ferdinand Céline ? Ce texte d’une actualité brûlante – guerre en Ukraine – a tout de suite interpellé le metteur en scène Benoît Lavigne. Il y a la révolte face à l’absurdité de la guerre et ses horreurs mais aussi la rage de vivre pour se sortir de cet enfer. Le récit peut être dérangeant mais cependant sincère et la langue de Céline tout simplement humaine.
Benjamin Voisin, un acteur à suivre Sensible, violent, fulgurant. Dans tous les registres il excelle. Sa gueule d’ange peut devenir démoniaque pour redevenir subitement candide et innocente. On le découvre à terre, blessé, jurant, pleurant. Tout est dit dès les premières minutes. Et de son talent d’acteur et de l’absurdité de la guerre. Le texte d’une violence inouïe nous percute et nous met à terre, comme Ferdinand. Nous sommes dans l’enfer de la guerre comme dans les méandres de la souffrance physique et psychique de Ferdinand. Grâce au jeu de l’acteur, mais aussi de la mise en scène suggestive des couleurs et la musique, nous pénétrons dans la dimension universelle de l’horreur et du chaos du monde. Guerre. Jusqu’au 29 juillet. Relâche les 17 et 24 juillet. 17h20.8 à 25€. Réservation ici.Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine . Avignon. 04 90 86 74 87. www.chenenoir.fr
Avignon : une manifestation pour la paix à Gaza
Ce jeudi 24 novembre, l’Hôtel des ventes de Nîmes dispersera une partie de la collection de Jacques Favre de Thierrens, un personnage dont la vie ressemble à un roman. Cet amoureux de la beauté et de la grande Histoire a constitué au fil de sa vie une éblouissante collection de tableaux, dessins et objets d’art.
Né à Nîmes en 1895, Jacques Favre de Thierrens n’a que 19 ans lorsqu’il devient pilote de chasse. Il sera « As » de la Grande Guerre. Après l’armistice, il rentre dans les services spéciaux et jouera un rôle dans la Résistance. Rendu à la vie civile, cet officier de premier plan se souvient avoir suivi dans sa jeunesse les cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et se lance à 59 ans dans une carrière artistique. A plusieurs reprises, il expose à la galerie Paul Pétridès à Paris, mais aussi dans le Midi, en Suisse et aux Etats-Unis.
Cet amoureux de la beauté et de la grande Histoire a constitué au fil de sa vie une éblouissante collection de tableaux, dessins et objets d’art qu’il glanait avec un œil expert. Lors de la vente organisée ce jeudi 24 novembre, plus de 500 lots seront proposés. La vente des lots 1 à 250 aura lieu à 9h, celle des lots 300 jusqu’à la fin aura lieu à 14h.
Parmi les lots proposés un portrait d’officier par Marie-Gabrielle Capet (1761-1818) dont l’œuvre est rare et en pleine reconnaissance sur le marché de l’art. Seront aussi proposés à la vente un dessin à la sanguine et à la pierre noire de Michel Barthélémy Ollivier (1712-1784), ou encore un ensemble d’œuvres « erotica », dont un dessin signé de Jean Touzé titré « Les Amusements dangereux ». Le mobilier n’est pas en reste avec une armoire dite « de Sumène » en noyer richement sculpté et une imposante table-console en bois doré d’époque Régence.
Vente le 24 novembre à 9h puis 14h, 21 rue de l’Agau, Nîmes, exposition préalable le 23 novembre de 10h à 17h.
J.R.
Avignon : une manifestation pour la paix à Gaza
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nombre absolu de décès dus aux guerres tend globalement à baisser dans le monde. Le déclin du nombre de victimes des conflits armés peut être observé dans notre graphique (basé sur les données d’OWID et de l’UCDP) , qui retrace l’évolution du nombre de civils et militaires tués par des combats chaque année, par continent ou région.
Depuis 1946, on constate qu’il y a eu trois pics de violences particulièrement marqués à l’échelle mondiale : la guerre de Corée au début des années 1950, la guerre du Viêt Nam vers 1970, puis les guerres Iran-Irak et d’Afghanistan dans les années 1980. Au cours de ces périodes, certaines années ont pu enregistrer près d’un demi-million de décès directement causés par des combats.
Depuis environ trente ans, le nombre annuel de morts dues aux guerres tend à être inférieur à 100 000, bien que l’on observe une nette recrudescence des violences à partir des années 2010. La hausse récente du nombre de victimes est liée aux conflits armés au Moyen-Orient et en Asie centrale, notamment en Syrie, en Irak et en Afghanistan.
L’année dernière, l’UCDP (Uppsala Conflict Data Program) a recensé environ 84 000 décès directement causés par des conflits impliquant au moins un État, la plupart ayant eu lieu au Yémen et en Afghanistan. Avec la survenue de nouveaux conflits armés particulièrement sanglants en 2022, dont la guerre russo-ukrainienne et le conflit arméno-azéri, le seuil des 100 000 victimes annuelles pourrait malheureusement être de nouveau dépassé cette année.
Les conséquences de la guerre menée par la Russie en Ukraine se font sentir bien au-delà de ses frontières. La semaine dernière, l’ONU a mis en garde contre le risque d’accroissement de la famine et de la malnutrition dans le monde. Les inquiétudes se portent notamment sur l’Afrique, où de nombreux pays dépendent de la Russie et de l’Ukraine pour leur approvisionnement en produits agricoles de base.
D’après les données de l’UNCTAD basées sur la période 2018-2020, pas moins de 25 pays africains importent plus du tiers de leur blé de ces deux pays et 15 d’entre eux en importent plus de la moitié. Comme l’indique notre infographie, deux nations africaines affichent même une dépendance totale : le Bénin, qui importe 100 % de blé russe, et la Somalie, qui se fournit à 70 % en Ukraine et à 30 % en Russie. D’autres comme le Soudan (75 %), la RD Congo (68 %) et le Sénégal (65 %) s’appuient également beaucoup sur ces deux sources d’approvisionnement. Si la majorité des pays sont tournés vers la Russie, qui fournit le continent à hauteur de 32 % (contre 12 % pour l’Ukraine), la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dépendent eux en grande partie du blé ukrainien (30 à 50 % de leurs importations).
A 2000km de l’Ukraine, la solidarité prend vie jusque dans les villages de Vaucluse. Témoignage de Lillia Lytvynenko, née en Ukraine et Avignonnaise depuis cinq ans.
Difficile de contenir ses larmes. Dans un café place de l’Horloge à Avignon, Lillia Lytvynenko a la gorge nouée en nous rapportant ses échanges avec les Ukrainiens sur place. Le vocabulaire manque quelques fois, elle s’en remet donc à la puissance des photos stockées dans son téléphone portable. Dans les villes de Tchernihiv, Kharkiv ou Kiev, des familles entières sont terrées dans des caves insalubres. En guise d’équipement : des matelas, des tapis, un réchaud et des boîtes de conserve qui se tarissent à vue d’œil.
Psychologue de profession, Lillia Lytvynenko est née en Ukraine, elle fait ses études à Kiev ou elle y reste dix ans. Il y a cinq ans, elle quitte son pays de naissance pour s’installer en Vaucluse avec son compagnon français. Lorsque les tensions commencent à tirailler les deux pays voisins de l’Est, son entourage la rassure au téléphone. « C’est impensable qu’il y ait une guerre en Ukraine Lillia, ne panique pas ! », voilà ce que lui disent les Ukrainiens au pays.
Le sort sera redoutable. « J’étais tellement choquée, c’était inimaginable qu’un tel conflit se produise. Je ne pouvais pas rester immobile », confie Lillia. Passé l’effroi, elle se mobilise, « il fallait faire un acte ». Lillia Lytvynenko se met en relation avec de nombreuses familles ukrainiennes, elle répond aux questions, se renseigne sur toutes les collectes à proximité, distribue à qui le veut la liste des produits nécessaires.
« Je suis tellement fière de la résistance du peuple ukrainien, du président Volodymyr Zelensky qui est devenu un héros. Chacun aide comme il le peut, à son niveau. Les jeunes préparent même des cocktails Molotov », explique-t-elle. Une fierté d’autant plus légitime qu’à la surprise des Russes, beaucoup de civils prennent les armes, des adolescents se résignent au combat. Pour défendre leur patrie, ils creusent des tranchées. Le chaos s’est emparé du 2ème plus grand pays d’Europe.
« Mes amis et mes cousins viennent de me dire qu’ils n’ont plus d’eau, ni d’électricité et qu’ils ne peuvent pas aller acheter de la nourriture », nous raconte Lillia qui marque un temps de pause. La tête se baisse pour dissimuler les larmes. Comment en est-on arrivé là ? Aucun ne semble détenir la réponse. Seule lumière dans la pénombre, la venue de sa cousine qui, après un long calvaire, a transité via la Hongrie et se trouve à Budapest en ce moment même. Elle sera récupérée par Lillia à Marseille samedi prochain.
Le futur ? « Je suis entre les deux, optimisme et pessimisme, surtout quand j’entends le terme de guerre nucléaire, de dissuasion, de bombe », s’inquiète-t-elle. De l’aveu de la psychologue, le chef d’état russe « vit dans l’ancien temps » et témoigne sans conteste d’un état psychologique vacillant. La victime collatérale des névroses : un peuple qui n’a rien demandé et subit les affres d’une conquête territoriale sanglante.
Quels produits donner ?
A leur échelle, les Vauclusiens peuvent contribuer à la solidarité. Parmi les produits nécessaires : l’alimentaire, le médical et paramédical, l’habillement et l’utilitaire. Les vêtements chauds pour adulte et enfants, sac à dos, couvertures de survie, sac de couchage, draps, oreillers sont les bienvenus. En pharmacie : trousse de première urgence, médicaments non périmés, lait maternisé, biberons, couches, protections périodiques, sparadrap, coton, eau oxygénée, désinfectant, brosse à dent, dentifrice, shampoing, savon, papier hygiénique.
En alimentaire : uniquement de la nourriture sèche, conserves, café lyophilisé et chocolat poudre et tablettes, gâteaux secs pour les enfants. Du matériel médical est également nécessaire : pansements tout usage, kits de suture, kits de perfusion, compresses stérilisées, bouteilles de bétadines, bouteilles d’eau oxygénée, seringues, kits de brûlure, kits hémorragiques, bandes extensibles, couvertures de survie, boîtes de sérum physiologique. Du matériel de restauration camping, assiettes, verres en plastique, couteaux, fourchettes, cuillères, ouvre-boîte, casseroles, poêles, gourdes, thermos, lampes de poche.
Il est conseillé de se rapprocher de la mairie de sa commune pour se renseigner sur la liste exacte des produits à fournir, ces derniers peuvent sensiblement différer en fonction des lieux de collecte en Vaucluse.
L’Afuca Paca
Plusieurs organisations intensifient leur actions en faveur des Ukrainiens, dont l’association franco-ukrainienne Afuca Paca avec Olivier Baudry en tant que porte-parole Vaucluse. « L’Afuca est avec le peuple ukrainien, en prise directe avec la réalité du terrain », souligne le porte-parole qui a récemment sollicité la municipalité d’Avignon pour la mise à disposition d’un local afin d’entreposer les dons qui ne cessent d’affluer. Pour le moment, les donateurs peuvent apporter leurs denrées au sein des nombreuses municipalités qui participent à l’opération. Plus d’informations sur les collectes, cliquez ici.
Parmi les fournitures, l’accent est mis sur les produits d’hygiène et les produits pour les femmes. « On vient en aide à des gens qui n’ont rien demandé et payent le prix fort. Les maires ruraux sont formidables et solidaires », se réjouit Olivier Baudry qui a également contacté la députée Souad Zitouni pour une collecte en permanence.
L’Association des maires de Vaucluse
L’AMV apporte également son soutien à la population ukrainienne. L’AMV invite les maires à confirmer si un point de collecte peut être mis en place, sur quelle période et l’adresse exacte du lieu, pour réfléchir à l’organisation du ramassage. L’association des maires appelle également les maires à transmettre les possibilités de logement au niveau de la commune en précisant le nombre de personnes pouvant être accueilli dans chaque logement.
Concernant les dons financiers : « nous vous invitons à relayer le communiqué de la Croix Rouge qui organise une collecte de dons financiers pour soutenir les actions du Comité International de la Croix Rouge et de la Croix Rouge ukrainienne qui aident les personnes touchées par le conflit », adresse l’AMV aux maires de Vaucluse.
Où donner ?
De nombreuses municipalités de Vaucluse ont répondu présent : Cavaillon (via le MIN), Carpentras, Sarrians, Barbentane, Pernes-les-Fontaines, Bollène, Boulbon, Saint-Pierre-de-Vassols, Sorgues, Apt, Morières-lès-Avignon, Carpentras, Entrechaux, Saint-Marcellin-lès-Vaison, Vaison-la-Romaine, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sablet, Entraigues, l’Isle-sur-la-Sorgue, l’Association des Maires ruraux du Vaucluse, Carpentras, Malaucène, Sainte-Cécile-les-Vignes, Séguret.
Chaque commune a sa propre organisation et ses propres lieux et horaires, merci de vous rapprocher des municipalités concernées.
Grand delta Habitat et Vallis Habitat
Par ailleurs, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse procède au recensement de tous les lieux appartenant à la collectivité qui pourraient accueillir rapidement des réfugiés. Elle vient par ailleurs d’adresser un courriel à Corinne Testud-Robert et à Michel Gontard, respectivement présidente et président des offices Vallis Habitat et Grand Delta Habitat, pour leur demander d’identifier les logements vacants susceptibles de recevoir en urgence des réfugiés ukrainiens.
Actuellement, les équipes de la coopérative d’intérêt général Grand Delta Habitat recensent les logements susceptibles d’être mis à la disposition des familles de réfugiés dans son parc locatif social. Une liste exhaustive sera transmise dans les jours à venir. Corinne Testud-Robert, présidente du Conseil d’administration de Vallis Habitat a immédiatement sensibilisé les administrateurs pour contribuer aux actions d’aide et d’accompagnement des réfugiés sur le territoire vauclusien.
La plateforme WeUkraine
Autre relais de solidarité : WeUkraine, un collectif nouvellement crée de 80 bénévoles, majoritairement issus du monde du digital et de la communication. Le collectif centralise sur une plateforme les besoins des acteurs associatifs présents en Ukraine pour permettre à ceux qui le souhaitent de soutenir l’action humanitaire internationale.
Avignon : une manifestation pour la paix à Gaza
Tiré de sources gouvernementales américaines dont les collections de séquences de guerres de l’US Army, le site américain Criticalpast dispose d’image d’époque d’une partie des dégâts des bombardements américains sur Avignon en août 1944.
Dans ces archives de 26 secondes, on peut y voir des vues de la gare d’Avignon ainsi que celles des installations ferroviaires en partie détruites et des locomotives ensevelies sous des gravats.
Durant ce court extrait filmé par les GI’s ayant débarqué sur le sol de Provence le 15 août lors de l’opération ‘Dragoon’ pendant la seconde guerre mondiale, on découvre également les dégâts provoqués par les bombes sur l’ouvrage suspendu franchissant le Rhône à la place, peu ou prou, de l’actuel pont Daladier qui lui succèdera en 1961.
Du 27 mai au 15 août 1944, Avignon va subir 37 bombardements alliés plus ou moins importants qui visaient les ponts, les infrastructures ferroviaires et les postes de commandement allemands. En tout, on dénombrera près de 600 morts dont 525 pour la seule journée du 27 mai.
Enfin, ce document montre une partie de la rue des Lices désertée par ses habitants ainsi que des FFI (Forces françaises de l’intérieur) postés rue Jean-Henri-Fabre en attendant l’arrivée des premières troupes américaines et françaises.