Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés
Le groupe Perret, fabricant et distributeur de matériels innovants pour le travail du champ basé à Bagnols-sur-Cèze et présent en Vaucluse via sa filiale Viséa-Couturier à Violès, vient de signer un contrat d’approvisionnement avec la société vauclusienne Fénix Évolution, récemment installée à Gargas et spécialisée dans la revalorisation des fruits déclassés. Ensemble, ils créent une nouvelle génération de bio activateurs à base de ferments lactiques. Nommé « Orgalactic », ce produit vise à activer et régénérer la fertilité des sols ainsi qu’à améliorer le capital énergétique du végétal.
Jusqu’à présent, les produits lactofermentés utilisés en agriculture étaient produits à partir de céréales fermentées avec des bienfaits tels qu’une amélioration de la nutrition racinaire, une activation biologique des sols (mise à disposition des nutriments) ou encore une meilleure résistance aux stress. « Nos préparations sont issues d’une fermentation lactique anaérobie des sous-produits de la transformation de fruits locaux : pommes, tomates, melons, carottes, olives, explique Alain Etiévant, directeur de Cérès (filiale scientifique de Fénix Evolution, basée à l’INRAE d’Avignon et au CIRAD de Montpellier). Riches en nutriments, ces sous-produits permettent en effet d’obtenir des produits bien plus riches en ferments lactiques que ceux issus des céréales. »
L’idée du produit Orgalactic est née d’une rencontre entre Samuel Marc, fondateur de Fénix Evolution, qui était à la recherche de débouchés pour ses produits, et Franck Gigard, directeur du Pôle fertilisation du Groupe Perret. Le produit, qui est liquide, s’applique au sol de la sortie de l’hiver à l’automne ou en traitement foliaire tout au long de l’année. Il est distribué via Biotech Nature, par les filiales d’agrofourniture du Groupe Perret : Perret, Perret Rhône-Alpes, Omag, Racine, Prodia et CAP.
V.A.
Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés
Le lundi 4 décembre, la société Omag, spécialisée dans l’agrofourniture sur le secteur des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse, organise un colloque sur le dérèglement climatique et ses conséquences sur l’agriculture en Provence à Saint-Rémy-de-Provence.
Pour l’occasion, l’agro-climatologue Serge Zaka interviendra pour évoquer les conséquences des températures excessives, du manque de précipitations, et des évènements climatiques hors normes, et les solutions à mettre en œuvre pour pallier ces problématiques. Il sera accompagné de Kévin Margaron d’Omag, qui évoquera les nouvelles technologies, Nicolas Laugier du groupe Perret, qui abordera les bénéfices, limites et conditions de réussite des couverts végétaux, ainsi que Romain Careghi du groupe Perret, qui parlera de l’intérêt des biostimulants pour accompagner la plante dans les stress climatiques.
Inscription par mail à l’adresse jcoutellier.omag@groupeperret.fr ou au 06 24 93 03 01. Lundi 4 décembre. De 17h à 20h. Mas de Jonquerolles. 35 Chemin Chalamon. Saint-Rémy de Provence.
V.A.
Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés
Univin, distributeur de matériel vinicole à Savigny les Beaune (Côte-d’Or), rejoint le groupe Perret, dont le siège social est installé Bagnols-sur-Cèze. Déjà présent en Provence et Vallée du Rhône grâce à sa filiale Viséa-Couturier, basée à Violès (Vaucluse), le Groupe renforce son Pôle vinicole et se développe en Bourgogne.
Basé à Savigny les Beaune (Côte-d’Or), Univin distribue du matériel vinicole en Bourgogne, sur les vignobles des Côte de Beaune, Côte de Nuits et Côte chalonnaise. Son métier est d’accompagner ses clients dans leurs projets d’investissement en matériels sur l’ensemble du process vinicole : réception de vendanges, pressurage, cuverie, pompage, filtration, hygiène, manutention, embouteillage, étiquetage, marquage et conditionnement. Doté d’un bureau d’études, Univin gère en totalité les projets d’implantation de cuverie, réception de vendanges et lignes de conditionnement. Elle procède également à des achats groupés d’équipements et loue du matériel. Créée par Arnaud Manzoni en 2018, la société compte deux autres collaborateurs : Elise Dorion, ingénieur agronome et œnologue, qui s’occupe de la commercialisation et Philippe Combot, technicien, qui assure les installations et dépannages. « Rejoindre le Groupe Perret va nous permettre de continuer à nous développer, assure Arnaud Manzoni, en bénéficiant de l’appui d’un Groupe solide et dynamique ».
Renforcement du pôle vinicole du Groupe Perret
Déjà présent en Provence et Vallée du Rhône grâce à sa filiale Viséa-Couturier, basée à Violès (Vaucluse), le Groupe Perret, dont le siège social est installé Bagnols-sur-Cèze, renforce par cette acquisition son Pôle vinicole et se développe en Bourgogne. Le dirigeant de Viséa-Couturier, Eric Paolini, se dit ravi de l’arrivée de cette entreprise innovante et moderne avec qui il va pouvoir travailler en synergie et complémentarité.
Le Groupe Perret innove au salon Tech & Bio
Le Groupe Perret sera présent au salon Tech & Bio, les 20 et 21 septembre à Bourg les Valence avec de nombreuses nouveautés, notamment en machinisme, et un investissement toujours plus fort dans une agriculture rentable et responsable.
Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés
Benoît Rabilloud vient de rejoindre le groupe Perret, basé à Bagnols-sur-Cèze, en tant que directeur général de Vindima, holding animatrice du groupe. Auparavant, il a occupé divers postes de direction au sein de la société pharmaceutique et agrochimique allemande Bayer. Il a même été président de Bayer France et directeur de la région Europe Ouest et Nord de la division CropScience. « J’avais envie d’un nouveau projet professionnel plus agile et flexible mais aussi plus proche du monde agricole, un monde complexe dont j’apprécie énormément la dimension humaine », explique-t-il.
Au sein du groupe aux 255 millions d’euros de chiffre d’affaires, 612 salariés et 60 sites, Benoît Rabilloud supervisera sa direction opérationnelle, mais aussi le transfert d’une partie de ses activités vers le digital. « Nous travaillerons en binôme pour poursuivre notre croissance en faisant évoluer la gouvernance et l’organisation, dans l’esprit et les valeurs familiales qui ont toujours prévalu au sein de notre entreprise », ajoute Bernard Perret, PDG du groupe.
Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés
Son entreprise familiale, basée à Tresques, au sud de Bagnols-sur-Cèze dans Gard Rhôdanien, existe depuis 1880. A l’époque, son arrière-grand-père faisait du « commerce de grains, d’engrais et de produits pour la vigne », c’était il y a 141 ans.
Quand Bernard Perret entre dans la société, en 1985, elle compte 13 salariés et affiche un chiffre d’affaires de 4M€. Aujourd’hui, elle emploie 550 collaborateurs, totalise une soixantaine de sites (de Vacquières à Grasse, de Pont-Saint-Esprit à Fréjus, de Remoulins à Draguignan, de Piolenc à Saint-Maximin, de Châteauneuf-du-Pape à Grimaud, voire en Corse, à Ghisonaccia) et totalise un chiffre d’affaires de 200M€, multiplié par 50, quel chemin parcouru!
Aujourd’hui, en France, le groupe Perret est le plus gros négociant privé en agrofourniture derrière le groupe Soufflet et il a su se diversifier, évoluer, comme l’agriculture. Avec son équipe, il accompagne la collecte de blé dur, de riz, de tournesol, de maïs (charrues, bineuses, tracteurs, élévateurs, débroussailleuses, broyeurs) et il fabrique du matériel de pulvérisation, d’irrigation, de cave (de la réception des grappes de raisin aux palettes en carton). Ses magasins sont ouverts aux particuliers pour la nutrition des plantes, l’entretien des piscines, la vente de granulés de bois de chauffage, de semences.
Volonté forte de bien produire Pour en arriver là, Bernard Perret se bat depuis des décennies « Pour une agriculture rentable et responsable. On est encore sur une agriculture traditionnelle mais avec cette volonté forte des paysans de bien produire, c’est à dire de façon raisonnée ou biologique. On a du vent, du soleil, un climat favorable, la philosophie de l’agriculteur est avant tout une démarche de qualité, pour un quart du sud-est de la France, on est en bio ou en conversion ». Il propose aussi un accompagnement agronomique adapté aux vergers et oliveraies. Et désormais une formation en phytothérapie appliquée à la viticulture. Bernard Perret part d’un principe simple : « La vigne doit être mise dans les meilleures conditions de santé pour exprimer son plein potentiel. Chaque parcelle est unique et mérite du sur-mesure. » Dans ces stages, il faut d’abord comprendre le fonctionnement de la plante et du sol, faire l’état des lieux du ‘capital vigne’, connaître l’apport de la phytothérapie en viticulture (extrait, infusion, macération, huiles essentielles).
Une présence permanente sur le terrain Ces préparations médicinales sont proposées pour optimiser les vignobles : décoction de prêle qui renforce les plantes, de saule qui contient de l’acide salicylique qui déploie un mécanisme de protection, extrait d’ortie riche en azote, fer et oligo-éléments qui aide au démarrage de la végétation, infusion d’Achillée Millefeuille qui améliore le processus de floraison et la gestion du stress hydrique par temps de canicule. Bernard Perret est d’autant plus convaincu de l’intérêt de ses préconisations, qu’il les met en pratique dans la vigne de 150ha qu’il exploite en association avec David Givaudan en AOC Côtes-du-Rhône villages Laudun certifiée HVE (Haute valeur environnementale). Et en juillet dernier, il a converti les 26ha du Mas des Boutes à Tresques en bio. « La mise en oeuvre de ces solutions nécessite un accompagnement et une technicité de tous les instants car elles sont délicates. C’est notre force aujourd’hui : une présence permanente sur le terrain auprès de nos clients grâce à nos 115 agents technico-commerciaux ». Fin septembre, il a participé avec ses collaborateurs au salon ‘Tech & Bio’ à Bourg-lès-Valence. Du 30 novembre au 2 décembre il aura un stand à ‘Paysalia’ à Lyon pour le salon du paysage, jardin et sport qui s’adresse autant aux horticulteurs, aux pépiniéristes, aux architectes paysagistes, qu’aux collectivités et clubs en charge des espaces verts, terrains de foot, de rugby, de golf et de tennis pour semer la bonne parole et les inciter à préférer le bio-contrôle au chimique.