23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Grève : quatre crèches de la Cove seront fermées demain

En raison du mouvement de grève ‘Pas de bébé à la consigne’ qui aura lieu demain, le jeudi 6 octobre, quatre crèches de la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) seront fermées. Les établissements concernés sont :

  • Les Petitous à Aubignan
  • Bois de l’Ubac à Carpentras
  • Bébé Lune à Malaucène
  • Grenadine à Sarrians

Le collectif ‘Pas de bébé à la consigne’ invite les professionnels de la petite enfance à faire grève demain pour dénoncer la pénurie de professionnels dans ce domaine. Il demande des revalorisations des salaires, l’augmentation immédiate et massive des places en centres de formation pour les métiers de la petite enfance, des conditions de travail dignes d’un accueil de qualité pour tous les bébés, et les retraits de la réforme des modes d’accueil et de l’arrêté autorisant à travailler en crèche sans diplôme ni expérience.

V.A.


Grève : quatre crèches de la Cove seront fermées demain

Demain, le vendredi 3 juin, certaines lignes du réseau Orizo et les services scolaires du Grand Avignon seront perturbés à cause d’un mouvement de grève lancé aujourd’hui par le transporteur Transdev Vaucluse, et ce, pour une durée indéterminée. Si quelques transports ont été perturbés aujourd’hui, d’autres le seront également demain.

Quelles lignes de transport seront impactées ?

En tout, ce sera 13 lignes de bus qui seront impactées demain par ce mouvement de grève :

  • La ligne 15, qui relie Saze à la Porte de l’Oulle, sera supprimée
  • Le bus scolaire A2, au départ d’Avignon Poste en direction de Vedène Lea Vincensini, sera supprimé
  • Le bus scolaire E1, qui va d’Entraigues jusqu’à Avignon Centre en passant par Vedène, sera supprimé
  • Le bus scolaire E2, qui part d’Entrailles pour aller au lycée René Char, sera supprimé
  • Le bus scolaire M3, qui relie Montfavet à St Dominique, sera supprimé
  • Le bus scolaire MO2, qui assure le trajet entre Morières et Avignon Poste, sera supprimé
  • Le bus scolaire S2, de Vedène jusqu’à Schuman campus, sera supprimé
  • Le bus scolaire V5, au départ de Vedène en direction du collège Alphonse Tavan, sera supprimé
  • Les services scolaires primaires de Vedène et du Pontet ne fonctionneront pas
  • Le départ de Caumont Place du Marché à 7h10 de la ligne scolaire CA1 sera supprimé
  • Le départ de Filles d’Avignon à 7h32 de la ligne scolaire M1 sera supprimé
  • Le départ de St Dominique à 16h05 de la ligne scolaire S1 sera supprimé
  • Le départ de St Dominique à 18h05 de la ligne scolaire V1 sera supprimé

Pour suivre l’évolution de ces pertubations, il faut se rendre sur le site d’Orizo ou sur ses réseaux sociaux.

V.A.


Grève : quatre crèches de la Cove seront fermées demain

Menacé de fermeture définitive en juin 2021, le laboratoire Boiron du Pontet en grève à 100%.

« Virés », « Ecœurés », peut-on lire sur les banderoles déployées mercredi dernier sur les grilles de l’avenue de la Farandole, en pleine verdure, au Pontet. Boiron, leader mondial de l’homéopathie, c’est avant tout une histoire de famille née à Lyon en 1932 avec les frères Jean et Henri, auxquels a succédé Christian Boiron en 1984 comme directeur général. En 1977, leur 1re succursale avait d’ailleurs ouverte à Avignon (boulevard Alphonse- Daudet), puis le laboratoire a été installé dans des locaux de plain-pied, agréables et fonctionnels de Cassagne, il y a 36 ans.

Le doute jeté sur l’efficacité du principe homéopathique des petites granules avec une tribune cosignée dans Le Figaro par 124 médecins, qui dénonçaient son manque de fondement scientifique en mars 2018, et la menace de déremboursement  brandie par l’ancienne ministre de la Santé (Agnès Buzyn), qui deviendra réalité en janvier 2021, ont scellé le sort de 646 postes sur les 3 700 que compte le groupe. Ainsi, 13 des 31 sites fermeront leurs portes, dont celui du Pontet en juin prochain alors que celui-ci approvisionne, deux fois par jour, 732 pharmacies de la région réparties dans les départements de Vaucluse, du Gard, de la Drôme et des Bouches-du-Rhône.

« On est dépossédé de notre outil de travail. »

D’où la grève organisée dans le Vaucluse, mais aussi dans les autres succursales de l’Hexagone, par solidarité, « Il y a même des cadres et des retraités, qui ont passé toute leur vie chez Boiron qui sont venus manifester, par empathie », souligne Lionel Cistio, directeur du site pontétien. En poste depuis 20 ans, il ne cache pas sa colère : « Il y a eu une véritable campagne de dénigrement contre l’homéopathie or, si le taux de remboursement avait été maintenu à 15%, tous les emplois auraient pu être sauvés. On est dépossédé de notre outil de travail. L’homéopathie Boiron, c’est un fleuron français. On avait réussi, dans une pétition nationale, à recueillir jusqu’à 1,243 million de signatures de soutien, on a cru à notre maintien et, là, on nous dit circulez, y’a rien à voir, rentrez chez vous. »

« L’entreprise est saine, elle a versé 17 M€ de dividendes aux actionnaires. »

Même son de cloche chez Françoise Blua, qui a fait toute sa carrière au Pontet et qui fait partie de la dizaine de salariés proches de la  retraite. Pour autant, elle n’abandonne pas le combat : « La décision est tombée comme un couperet le 11 mars, le 16 on était confiné en pleine crise sanitaire, on n’a pas pu manifester contre la brutalité de la directrice générale en poste depuis 2020 après avoir succédé à Christian Boiron. Pourtant, l’entreprise est saine, elle a versé 17 M€ de dividendes aux actionnaires, pourquoi elle n’a pas réinvesti cet argent pour sauver l’emploi? En plus, elle mégote sur les mesures d’accompagnement des agents licenciés. Sans parler des menaces sur la dizaine de livreurs qui transportent nos colis de préparations aux pharmaciens et du personnel de nettoyage qui suit des normes strictes de désinfection dans le laboratoire » s’insurge-t-elle. Et elle craint pour certains de ses camarades dépressifs qui ont besoin de soutien psychologique depuis l’annonce de la fermeture programmée.

« Avant, au temps des Boiron, c’était une entreprise familiale. »

En gilet rouge, Jean-Luc Bonnal, secrétaire général de FO (Force ouvrière) Vaucluse, est venu prêter main forte aux salariés. « On nous parle sans cesse de ‘Plan de relance’ et on assiste à quoi dans le Vaucluse et au Pontet en particulier ? A des menaces sur Auchan, sur Alinéa, sur Boiron ? On est en plein dans le monde d’avant avec son avalanche de licenciements. Les travailleurs ont le choix entre le Pôle emploi, le chômage, la pré-retraite ou le déménagement sur un autre site, à Lyon ou Marseille, mais ici, il y a un seul célibataire, les autres sont chargés de famille avec souvent un emprunt pour leur logement à rembourser pendant des décennies… Avant, au temps des Boiron, c’était une entreprise familiale, sociale, proche des salariés, à l’écoute, maintenant on a une directrice générale technocrate uniquement intéressée par la rentabilité, le fric, la conquête de marchés étrangers, elle pense à l’argent pas aux gens. »

Entre 2017 et 2019, le chiffre d’affaires du groupe Boiron (604 M€ dont 60% réalisés en France), a globalement reculé de 10% mais de 20% dans l’Hexagone. Pourtant, dénonce Lionel Cistio : « Le coût de l’homéopathie pour l’assurance-maladie est de 125,8 M€ sur un total de 10 milliards pour l’ensemble des médicaments remboursés, ça ne coûte rien ou presque… ».

https://echodumardi.com/tag/greve/page/2/   1/1