22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

‘Le futur est déjà là’ au Grenier à Sel d’Avignon jusqu’au 31 décembre

Le Grenier à Sel, lieu incontournable de la création contemporaine

En 2018, EDIS — organisme d’intérêt général créé par le philanthrope Régis Roquette — s’installe au Grenier à Sel d’Avignon pour développer un lieu culturel dédié aux nouvelles formes d’expressions artistiques et plus particulièrement aux Arts Numériques. 

Au fil des ans, des expositions, spectacles ou performances, on a pu ainsi vivre des expériences incroyables : déambuler au cœur de la Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz ou explorer l’écoute avec le projet Ludwig, découvrir la notion de dessin au trait réactivé par les nouvelles pratiques, appréhender le théâtre interactif, percevoir notre corps, interagir avec des mondes immatériels, se faufiler dans les coulisses du cinéma d’animation, explorer les états de conscience et d’inconscience, etc.

Une démarche éprouvée

La programmation est créée en interne, et résonne par rapport à un axe de travail déterminé : porter un regard sur le monde numérique qui se développe, s’invente, dans lequel on vit tous. Comme le précise Véronique Baton, directrice de la programmation : « Pour nous, le fondamental, c’est la production artistique quelle qu’elle soit, des expositions, mais aussi des petites formes de spectacles vivants, des résidences artistes en couveuse pour des projets en devenir. Notre axe d’interrogation permet d’inventer des thématiques que nous proposons ensuite à des artistes. Pour les trois années à venir, nous avons décidé d’interroger sur trois expositions la relation de l’homme au monde : le monde végétal, le monde de la machine et le monde animal qui clôturera cette trilogie. »

‘Le futur est déjà là’, second volet du cycle d’expositions intitulé « Symptômes du vivant » (2023-2025)

Après ‘Que nous disent les plantes’ où 13 artistes étaient conviés à livrer leur regard sur le végétal à l’heure des bouleversements climatiques, le Grenier à sel propose un second volet, ‘Le futur est déjà là’, qui interroge la relation entretenue par l’homme avec la machine. 

Le futur est déjà là, mais il n’est pas équitablement réparti

Le titre de l’exposition tire son nom d’une partie de la citation de l’auteur de science-fiction William Gibson, « Le futur est déjà là, mais il n’est pas équitablement réparti » : pour pointer du doigt à travers cette formule les inégalités sociales que peuvent engendrer les technologies numériques, vision dystopique, assez pessimiste. Dès les années 80, William Gibson parle déjà d’hypercapitalisme technologique, d’homme augmenté, des données (DATA), cyberespace, etc.

Douze artistes questionnent le monde d’aujourd’hui et de demain

« L’interaction de l’homme avec la machine tient une place incroyable dans notre imaginaire, lui-même nourri par l’imaginaire des artistes contemporains ». À partir de ce constat, l’exposition réunit les productions artistiques relevant de pratiques variées (installations interactives, animation 3D, robotique…) de 12 artistes de générations et d’horizons différents. :  Donatien Aubert, France Cadet, Thierry Cohen, Heather Dewey-Hagborg, Bastien Faudon, Mathieu Gafsou, Esmeralda Kosmatopoulos, Maxime Matthys, Julien Prévieux, Stelarc, Varvara & Mar, Filipe Vilas-Boas.

Le futur est déjà là ou c’est déjà demain 

Plus que de changements, c’est surtout d’accélération dont il s’agit. L’accélération du changement qui nous fait vivre dans un monde mouvant, instable : mécanique, électronique, algorithme, intelligence artificielle participent à une grande porosité des frontières entre l’homme et le robot. 

Trois salles, trois parties

Dans cette exposition articulée en trois parties et trois salles, les artistes mettent plus en avant leurs doutes que leurs espoirs. ‘Le fantasme qui prend corps’ dès le XIXᵉ siècle avec les premiers automates introduit la visite, dans la deuxième salle ‘Ce qui nous échappe’ telle l’Intelligence artificielle (IA) est modélisée ou mis en scène et la dernière salle ‘La vie mode d’emploi’ achève de nous convaincre que les outils numériques sont devenus incontournables.

Ce Grenier recèle les énigmes du futur

C’est une visite chronologique, très pédagogique et en même temps qui nous perd dans les méandres de nos doutes. On chemine entre fascination et effroi : la réplique du Pierrot écrivain du XIXᵉ siècle d’André Soriano, automate au mécanisme apparent, réveille notre âme d’enfant, mais nous sommes immédiatement interloqués par le photographe plasticien Matthieu Gafsou qui traite du transhumanisme. Un bras robotique équipé d’un compteur numérique nous introduit dans la deuxième salle qui entend maîtriser notre corps et nos intelligences. Non sans humour, nous échappons à « La peau de banane intelligente » — aspirateur robot s’il en sera — pour découvrir les œuvres de l’artiste australien Stelarc, faites de chair et d’électronique, celles de France Cadet qui retracent les tentatives de l’homme de se mesurer à la machine. L’artiste Heather Dewey-Hagborg modélise l’ADN, dans des portraits-sculptures glaçants. Si nous doutions de l’impact des outils numériques pour les jeunes générations, la magnifique série de portraits de Thierry Cohen « Binary Kids » se passe de toute explication face aux regards figés de ces enfants. 

Nouvelles technologies, nouveaux gestes

Si nous pensions tout maîtriser et être maître de nos choix, la dernière salle de l’exposition nous prouve le contraire. Quand on clique, like, partage, on crée des gestes qui loin de nous libérer vont induire de nouveaux comportements. La grecque Esmeralda Kosmatopoulos nous livre une installation « fifteen pairs of mouths » qui explore le nouveau rôle de la main, Julien Prévieux dans sa vidéo « What shall we do next », a invité des danseurs de l’Opéra de Paris à reproduire des gestes issus de la bibliothèque immatérielle de gestes déposés auprès du bureau américain des brevets.

Mais dans quel monde vivons-nous ?

L’artiste-chercheur Donatien Aubert nous livre la réponse qui ne nous surprend guère, mais permet de nous remobiliser peut-être pour être plus conscient — à défaut d’être critique — sur les conséquences de la cybernétique et de l’hyperconnexion. Dans son court-métrage de 25 minutes «  Veille infinie » qui clôture la visite, il nous montre comment les technologies numériques ont transformé notre rapport au travail, aux loisirs et à la sexualité. 

« Veille infinie », état d’alerte ou somnolence ? La polysémie du titre ouvre le débat en cette fin d’exposition.

Visite commentée

Jusqu’au 31 décembre, possibilité d’avoir une visite commentée avec une médiatrice. Le mercredi et samedi à 16h30 (sous réserve d’un nombre minimum de participants). 3€ par personne. Sans réservation.

Jusqu’au 31 décembre. Du mardi au samedi. Libre et gratuit. De 14h à 18h (dernière entrée à 17h30). Le Grenier à sel. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31 / accueil@legrenierasel-avignon.fr


‘Le futur est déjà là’ au Grenier à Sel d’Avignon jusqu’au 31 décembre

L’Odyssée musicale du cerveau, un spectacle poétique, scientifique et musical du Rolling String Quintet, animé par Emmanuel Bigand ce samedi 18 mai au Grenier à Sel à Avignon.

Conçu par Emmanuel Bigand, qui est professeur de psychologie cognitive attaché au CNRS et a été musicien d’orchestre, L’odyssée musicale du cerveau est un voyage fascinant qui commence au creux de l’oreille et nous emmène à l’intérieur du cerveau, à la découverte des régions stimulées par la musique. Cette expérience immersive, accessible à tous, ne nécessite aucune connaissance scientifique ou musicale préalable. Le « savoir » rime avec sensorialité, émotion et action. Elle nous raconte simplement, avec la complicité de 5 musiciens, le quintet Rolling String Quintet, comment la musique peut changer notre cerveau, ou autrement dit comment la musique fait swinguer nos neurones !

Une découverte des répertoires contemporains, traditionnels, classique et pop rock du quatuor à corde.

Avec Amélia Donnier (voix), Steve Duong (violon et voix), Marguerite Dehors (violon et voix), Jérémie Visseaux (alto, arrangement, voix), Emmanuel Bigand (violoncelle, sciences, mise en scène). Emmanuel Bigand a été musicien d’orchestre et il est professeur de psychologie cognitive, membre de l’Institut universitaire de France rattaché à Dijon au laboratoire CNRS de l’apprentissage et du développement, spécialisé dans l’étude des processus cognitifs impliqués dans la perception de la musique.

Ce spectacle est programmé en écho à l’exposition ‘Ludwig Van – Écouter pour s’entendre’ présentée actuellement au Grenier à sel et qui explore elle aussi les méandres de la perception et de l’écoute (visible en entrée libre du mercredi au samedi, de 14h à 18h).

Samedi 18 mai. 19h. 5€. Grenier à sel. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31 / reservation@legrenierasel-avignon.fr


‘Le futur est déjà là’ au Grenier à Sel d’Avignon jusqu’au 31 décembre

Après les hiverômomes place aux grands maintenant ! Nos petits écoliers ont pu profiter des spectacles imaginés pour eux juste avant leur vacances d’hiver : séances scolaires et séance grand public les ont émerveillés, quelquefois, pour la première fois. Place aux grands maintenant pour 10 jours de découverte avec 8 soirées programmées dans plusieurs lieux du département.

La Scène Nationale de Cavaillon accueille et coréalise «Foreshadow»
Huit danseurs acrobates dont le chorégraphe Alexander Vanturnhout jouent à réinventer les conditions de l’équilibre et de la gravité. Une formidable leçon de solidarité et d’urgence à l’entraide.
Jeudi 22 février. 20h.5 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

L’Opéra Grand Avignon et le ballet de l’Opéra reçoivent  le collectif  Kor’sia
Année olympique oblige, le plateau de l’Opéra devient une piste d’athlétisme pour 12 danseurs avec ‘Olympiade’ en création mondiale du collectif Kor’sia.
Samedi 24 février. 20h. 5 à 30€.Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

La danseuse, chorégraphe et vidéaste Doria Belanger à l’honneur dans  cette 46e édition
Doria Belanger sera en effet présente tout au long de cette édition et déclinera  3 propositions. En tant que vidéaste avec la présentation de son installation ‘Donnez moi une minute’ au Grenier à Sel. En tant que danseuse dans un solo ‘Nuit intérieure’ qui clôturera une sortie de résidence d’une semaine dans ce même lieu et en tant que chorégraphe avec la complicité Yvann Alexandre pour la projection « Une île de danse » à la Collection Lambert.

Entretien avec Doria Bellanger, pour son installation «Donnez moi une minute» au Grenier à Sel
«Tout a commencé en 2015.  J’ai fait une première série de portraits consacrée à la danse contemporaine afin de rendre hommage aux danseurs interprètes qui sont très souvent au service d’une œuvre,  d’un chorégraphe. Je voulais en avoir un autre regard,  les mettre en lumière, les rencontrer autrement car pour moi le danseur interprète est à la source de la création.

Un danseur, un portrait, une minute à travers le monde
Au début en France c’était des danseurs que je connaissais, que j’admirais, que j’avais envie de rencontrer. J’ai découvert aussi d’autres esthétiques comme les  danses urbaines à St Ouen. Puis j’ai voyagé en Colombie, Birmanie, Portugal, Suisse, Cambodge et en Chine. En Colombie  je ne connaissais pas le milieu donc j’ai travaillé avec une danseuse colombienne. J’avais toujours ensuite un contact dans les autres pays.

Un portrait, une contrainte, une consigne
L’idée c’est de les mettre en lumière avec une contrainte :  accumulation et  répétition de mouvements pendant une minute.

Un plan séquence fixe
Après avoir donné cette consigne, le danseur improvise, on répète, réécrit la chorégraphie s’il le faut et je filme un plan séquence fixe, sans son. Cela permet au danseur un lâcher prise qui axe uniquement sur le mouvement. On travaille en silence , la danse donne le rythme. Il y a un décor qui peut-être la nature, la ville ou l’architecture urbaine. J’aime bien donner un indice du lieu : des céramiques au Portugal, des grilles ou maisons en Birmanie, des villes et montagnes en Colombie….Le décor  donne une  atmosphère mais ça reste un décor, on doit regarder avant tout le danseur, ses mouvements. Pour un même pays j’essaie d’avoir au moins 10 portraits différents pour faire des liens entre eux, une unité peut-être dans le mouvement, entrevoir un courant chorégraphique ?

L’installation vidéo
Rien n’est écrit sous les portraits. Le son a été travaillé indépendamment des vidéos. Les compositeurs ont aussi eu des contraintes : accumulation et  répétition sans voir les images. J’ai calé ensuite la musique sur la danse. L’idée est de découvrir une chorégraphie d’ensemble quand on voit les portraits de 1 minute côte à côte.  Au début j’essayais de mettre une cohérence dans la disposition des portraits,  puis je me suis rendue compte que j’avais trop de portraits mais aussi que le côté aléatoire fonctionnait très bien. Il  y a une unité avec le décor, le concept.

Le médium de l’image pour montrer la danse autrement
Je fais à peu près une  série tous les ans, chaque exposition  s’enrichit des nouveaux portraits. Au delà de l’hommage aux danseurs, je voulais saisir l’air du temps. Je pensais mettre en valeur des différences : les pays ne sont pas les mêmes,  les corps ne sont pas les mêmes, les pratiques non plus.  Plus j’ai filmé des danseurs , plus je me suis aperçue que la danse est universelle, que le dialogue fonctionne quel que soit le pays. On peut commencer alors à imaginer un courant de danse. »

Donnez-moi une minute
Une phrase qui est plus un partage qu’une injonction : donnez moi une minute à moi vidéaste pour vous mettre en lumière et vous danseur qui répondez: donnez moi une minute pour me poser, m’arrêter  et me tourner vers vous, vers la caméra. Finalement chacun s’offre une minute, c’est un cadeau.
Les hivernales

Les interventions de Dora Belanger
Donnez moi une minute. Jusqu’au 2 mars. Vernissage de l’exposition. Jeudi 22 février. 18h. Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Nuit intérieure. Sortie de résidence. Vendredi 1er mars. 18h. Entrée libre.
Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Une île de danse. Vendredi 1er mars. 15h. Entrée libre. Collection Lambert.


‘Le futur est déjà là’ au Grenier à Sel d’Avignon jusqu’au 31 décembre

Victime de son succès avec près de 4 000 visiteurs en un peu plus de deux mois, l’exposition ‘Ce que disent les plantes’, qui devient le plus grand succès du Grenier à sel, lieu d’art contemporain à Avignon, est prolongée jusqu’au mercredi 17 janvier.

Cette exposition propose un parcours autour de trois thèmes entremêlés : célébrer, conserver, recréer. Ces derniers sont exprimés à travers divers supports tels que le dessin, la projection vidéo, la sculpture, la peinture algorithmique, des installations génératives et interactives, ou encore l’animation en réalité virtuelle.

De plus, un atelier dédié aux enfants de 7 à 11 ans sera organisé le samedi 13 janvier de 10h à 12h30, durant lequel ils seront invités à imaginer et fabriquer un herbier hybride, constitué de plantes réelles qu’ils auront apporté et de plantes créées par une intelligence artificielle. L’atelier est au tarif de 12€ par enfant. Les réservations se font au 04 32 74 05 31.

Exposition accessible du mardi au samedi de 14h à 18h. Nocturne jusqu’à 21h le mardi 16 janvier. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon.

©Grégoire Édouard

V.A.

 


‘Le futur est déjà là’ au Grenier à Sel d’Avignon jusqu’au 31 décembre

André Mulliez, le créateur d’Auchan, avait dit en 1986 face aux chiffres inquiétants du chômage : « Pour créer des emplois, créons d’abord des employeurs. » Et depuis, tout un réseau s’est développé à travers la France. Dans le Vaucluse, il a été initié en 2003 et en 2013, les quatre sections de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Var et Vaucluse) se sont unies au sein de l’Association Entreprendre Rhône-Durance.

Objectif : étudier le projet d’une entreprise, son business-plan, l’état du marché, le financer (avec des prêts d’honneur à taux zéro), l’accompagner, que ce soit une création ou une transmission pour qu’elle bénéficie d’un réseau de patrons expérimentés, qui aident son développement et sa croissance en partageant des valeurs communes, une méthode et une éthique. Et surtout, faire en sorte que le lauréat crée à son tour au moins cinq emplois dans les cinq ans, et renvoie l’ascenseur en aidant de jeunes entrepreneurs, c’est ce qui s’appelle la réciprocité.

Les autres valeurs du Réseau Entreprendre sont le bénévolat, la gratuité, la bienveillance, la solidarité, la transmission, l’engagement, la confiance, le partage, l’audace, la passion, l’inter-générationnel. Et mercredi soir, au Grenier à Sel, sur les bords du Rhône à Avignon, s’est déroulée la Soirée de fin d’année, où ont été mis en valeurs les lauréats et leurs accompagnateurs depuis 2021.

©Marie Cyrielle

Emmanuel Sertain, le président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance et Brigitte Borel, la directrice, ont animé cette soirée au cours de laquelle ont été applaudis les nouveaux lauréats, en présence de Sabine Roussely, la n°2 de la Préfecture de Vaucluse depuis le 20 novembre à Avignon, dont c’était la 1ʳᵉ sortie sur le terrain. « C’est mon 1ᵉʳ contact avec le monde économique », a-t-elle déclaré avant d’assister à la remise des diplômes.

Sabine Roussely, entourée de Brigitte Borel et Emmanuel Sertain. ©Marie Cyrielle

Les lauréats

Premier lauréat : Régis Briat qui a racheté la société EGPA, implantée à Apt depuis 1991, spécialisée dans la pose et le raccordement de matériel électrique, qui a été accompagné dans le Réseau Entreprendre par Guy Pons et a obtenu un prêt d’honneur de 25 000€. Le couple Alessandra et Etienne de Chezelles de la société Verre & Transparence (La Miroiterie Avignonnaise à l’Amandier), qui ont été lauréats en 2012, proposent un service global, découpe de verre, fabrication de vitrages, miroirs, garde-corps, verrières, marquises, parois de piscines, planchers de verre, escaliers, crédences… Ils ont ensuite accompagné et conseillé plusieurs jeunes patrons.

Autre lauréat : Pierre Giraud d’Agay, patron des d’Augier & Fils à Vaison-la-Romaine, accompagné par Bertrand Dufour et qui a obtenu un prêt de 40 000€. C’est le seul miel à la fois Label rouge et IGP Provence, reconnaissable à un ruban tricolore sur son couvercle. C’est ensuite au tour de Matteo Gachon et Andrea Pozzo de monter sur scène. Ils ont créé la start-up EEC Technologie qui propose des capteurs pour personnes âgées qui détectent et analysent les anomalies en temps réel dans les EHPAD et informent le personnel soignant des risques de chutes.

Deux fabricants de fenêtres isolantes et sur-mesure ont été promus. David Jouanin à Avignon, Benoit et Benjamin Klesse de la société De la Rosa Industrie à Arles. Enfin, les créateurs de Lökki éleveurs de bulles, comme ils disent, à Cavaillon ont été couronnés. Nina Lausecker et Sebastian Landaeus proposent des boissons fermentées et biologiques. Ils ont été soutenus par Lionel Dosne de chez Castelain et François Llado de Talaya et ils ont décroché un prêt à taux zéro de 40 000€.

Un lieu d’exception

La soirée s’est déroulée au Grenier à sel, un lieu emblématique d’Avignon, qui a été un ancien Hôtel des Impôts où on levait la fameuse gabelle. En 1789, cet impôt sur le sel a été aboli. Le bâtiment a été acheté en 1980 par un commissaire-priseur, qui l’a fait classer monument historique et a demandé à l’architecte de renom Jean-Michel Wilmotte de le réhabiliter en Salle des Ventes. Il a d’ailleurs obtenu en 1989 le Prix ‘Europa Nostra’ de la meilleure réhabilitation patrimoniale.

Et en 2012, c’est un philanthrope, juste quelqu’un de bien, Régis Roquette qui l’a acquis. Il a d’abord accompagné nombre de projets dans le cadre de ‘Marseille, capitale de la Culture’ en 2013. Depuis 2017, Régis Roquette est ancré ici, sur le Quai de la Navigation, face à la Barthelasse. Il accueille et fait confiance à de jeunes artistes branchés sur l’innovation, les cultures numériques, le rapport entre sciences, technologies nouvelles, numérique et création. Une passerelle entre art, recherche, entreprise et innovation. Il propose d’ailleurs en ce moment et jusqu’au 17 janvier au Grenier à Sel, ‘Ce que disent les plantes’, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du naturaliste Jean-Henri Fabre, une exposition de dessins, sculptures, peintures, installations algorithmiques et interactives. Et c’est Véronique Baton, une passionnée, qui commente les créations proposées, un véritable hymne à la nature.


‘Le futur est déjà là’ au Grenier à Sel d’Avignon jusqu’au 31 décembre

Un parcours, un spectacle, des ateliers: La Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz se prête à bien des déclinaisons pour tous les publics dans les jours à venir.
Hector Berlioz est amoureux, Hector Berlioz est survolté, pauvre mais déterminé, il s’affranchit des codes et convenances pour écrire sa Symphonie Fantastique dont le 5e mouvement «Songe d’une nuit de sabbat» est un véritable délire musical.

L’Orchestre national Avignon Provence, Le Grenier à sel, le Département de Vaucluse et le Collectif Les Clés de l’écoute nous proposent plusieurs dispositifs pour appréhender cette œuvre monumentale.

Un parcours numérique autour de l’application à réalité augmentée au Grenier à Sel
Ce parcours propose aux visiteurs une déambulation physique et acoustique au cœur de La Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz. Il nous emmène dans les méandres de la création d’une œuvre : nous revivrons les hallucinations sonores et visuelles de Berlioz, entendrons les instruments de l’orchestre et nous perdrons dans les forêts fantasmagoriques peuplées d’êtres chimériques.
Mercredi 16 mars. De 14h30 à 18h. Entrée Libre. Grenier à Sel. Rue des Remparts St Lazare. Avignon.

Des ateliers parents-adolescents
du Body-clapping ou percussions corporelles à vivre ensemble.
Mercredi 30 mars. De 15h à 17h. Bibliothèque Ceccano. Avignon. Gratuit sur inscription à communication@orchestre-avignon.com ou 07 88 36 02 61.

Berlioz Trip Orchestra d’après La Symphonie Fantastique de Berlioz
Une rencontre musique et théâtre avec le comédien Régis Royer, face à l’Orchestre national Avignon-Provence et au cœur de la création : une manière originale de comprendre la conception d’une œuvre.

Collèges au concert
Proposé et organisé par le Conseil départemental de Vaucluse, Collèges au concert est un dispositif historique de l’Orchestre national Avignon-Provence qui permet aux collèges du département de vivre l’expérience du concert symphonique.
Dans le cadre de ce dispositif, 1200 collégiens (50 classes issues de 25 établissements) assisteront aux représentations scolaires du spectacle Berlioz Trip Orchestra tout en découvrant le parcours Berlioz Trip Orchestra au Grenier à Sel.
Jeudi 31 mars et Vendredi 1er avril. À 10h et 14h. Spectacles scolaires. Auditorium du Thor.

Et pour le tout public
Le samedi 2 avril. 16h. 5 à 12€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


‘Le futur est déjà là’ au Grenier à Sel d’Avignon jusqu’au 31 décembre

Véronique Baton, la directrice du Grenier à sel, a été distinguée parmi les 100 femmes de culture de l’année 2021. Ce prix a été remis le 14 octobre 2021 au Palais de Tokyo, par l’association Femmes de Culture. 

Il récompense des femmes qui ont marqué la culture en 2021, parmi lesquelles Véronique Baton, directrice du Grenier à sel. Historienne de l’art, Véronique Baton a été successivement conservatrice à la Fondation Cartier et à la Collection Lambert à Avignon puis directrice du Miam. Attentive à la création émergente, elle est à l’initiative de nombreux projets et commissariats d’expositions en France et à l’étranger, visant à promouvoir les jeunes artistes et les nouveaux périmètres artistiques. Elle est actuellement directrice du Grenier à sel à Avignon, qui explore les pratiques artistiques collaboratives, reposant sur la forte perméabilité entre création artistique, domaines scientifiques et nouvelles technologies. 

Précisions

L’association des femmes de culture était représentée par son Président fondateur Stéphan Paris et par un jury composé de Muriel Beyer, Hélène Fulgence, Leïla Kaddour-Bouddadi, Audrey Leprince, Muriel Mayette-Holtz et Rosalie Varda, sous le marrainage de Patricia Barbizet.

En ce moment

En ce moment le grenier à sel propose ‘Lumière espace temps’ avec 14 artistes contemporains réunis en hommage à un pionner des arts cybernétiques et életrconiques, Nicolas Schöffer. Au programme de cette sélection : 35 œuvres, parmi lesquelles des œuvres cinétiques, sculptures lumineuses, vidéos, tableaux interactif et robotique.

Egalement

Le grenier à sel propose ‘Jeune public, le coin des minots’. Les ateliers font écho à l’exposition en cours, pour initier les enfants de 6 à 12 ans aux liens entre l’art et la science. Au programme : Light painting, Stop motion, Code, Boîtes à lumières. Chaque samedi matin et pendant les vacances.

Entrée libre

Le grenier à sel. Du mercredi au samedi de 13h30 à 18h30. 2, rue du rempart Saint-Lazare à Avignon. 04 32 74 05 31 accueil@legrenierasel-avignon.fr et legrenierasel-avignon.fr
MH


‘Le futur est déjà là’ au Grenier à Sel d’Avignon jusqu’au 31 décembre

L’équipe du Grenier à sel ouvre ses portes à Nicolas Schöffer, précurseur de l’art cybernétique, des arts électroniques et initiateur des rencontres entre disciplines artistiques.

Ingénieur, penseur, urbaniste et plasticien, Nicolas Schöffer fut l’un des premiers à marier l’art et la technologie réinventant les procédures de création, aux expérimentations artistiques contemporaines. Pour lui rendre hommage, l’exposition entoure le génie visionnaire des œuvres de 14 artistes eux aussi au carrefour des technologies et des sciences, certains dans sa filiation, d’autres dans le prolongement de son esprit et de ses recherches. Leur point commun ? L’anticipation, paramètre de la culture numérique et des recherches sur le temps et l’espace au gré des mouvements de la lumière avec Félicie d’Estienne d’Orves, Etienne Rey, Anne-Sarah Le Meur, Adrien Lucca, Olivier Ratsi. Les vibrations cinétiques et expansions de l’œuvre dans l’espace sont traitées par Pe Lang, LAB(au), Elias Crespin. Les œuvres programmées ou en temps réels sont d’Antoine Schmitt, Maurice Benayoun, Barrat-Barrot, Santiago Torres tandis que l’interaction entre l’homme et la machine sont de Justine Emard et Niko de la Faye. Véronique Baton est le commissaire de l’exposition en collaboration avec Eléonore de Lavandeyra Schöffer, épouse de Nicolas Schöffer dont elle promeut l’œuvre.
‘Lumière, espace, temps’ Jusqu’au 19 décembre au Grenier à sel à Avignon. Une exposition en hommage à Nicolas Schöffer et aux œuvres de 14 autres artistes.

Quelques œuvres de Nicolas Schöffer

Le grenier à sel

Inauguré en 2018 dans l’un des plus anciens bâtiments de la ville, le Grenier à sel propose une programmation pluridisciplinaire dans le champ des arts visuels et des arts vivants, au croisement des liens entre art, science et technologies. Le lieu encourage de nouvelles modalités de collaboration entre les artistes, les chercheurs et les acteurs économiques, permettant ainsi la production d’œuvres originales qui éclairent notre compréhension du monde actuel et de ses mutations.

Edis

Le Grenier à sel est géré par le Fonds de dotation Edis, créé par le mécène Régis Roquette, organisme d’intérêt général dont la vocation est de soutenir les pratiques artistiques émergentes et de permettre leur accès à un public large et diversifié.

Les infos pratiques

Entrée libre et gratuite du mercredi au dimanche de 14h à 18h. Fermeture les lundi, mardi et jours fériés.Pour les groupes : Tous les jours, sur réservation uniquement. Le Grenier à sel. 2, rue du Rempart Saint-Lazare à Avignon. Parking gratuit à proximité : Parking des Italiens (10 minutes à pied ou navette gratuite CityZen jusqu’à la Place des Carmes) – Parking payant à proximité : Parking des Halles ou Parking du Palais des Papes. Accueil : 04 32 74 05 31. Administration : 04 28 70 00 97. contact@legrenierasel-avignon.fr
MH

Approcher et comprendre l’artiste

‘Le futur est déjà là’ au Grenier à Sel d’Avignon jusqu’au 31 décembre

CBA a invité une centaine d’infirmiers libéraux, à la présentation de sa nouvelle appli ‘Agathe you’ au Grenier à Sel à Avignon. La promesse ? Plus aucun travail administratif arrivé à la maison. Le rêve ! Et tout ça grâce à la facturation et à télétransmission depuis son smart-phone, pendant sa tournée. Et pour parachever cette entrée dans le monde du futur, les convives étaient invités à découvrir l’exposition numérique, spécialité du Grenier à sel.

Soirée démo

Sur place ? Une centaine d’infirmiers libéraux, des responsables de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) et les équipes de CBA Informatique libérale (éditeur Avignonnais de logiciels pour les professionnels de santé et en particuliers les infirmiers libéraux).

Agathe you

En clair ? L’infirmier procède au soin puis, celui-ci terminé, renseigne l’appli avant de quitter son patient, tenant à jour tous les paramètres de sa tournée et en particulier le volet administratif.

L’appli en détail

Agathe you permet la création d’ordonnance, la création et le suivi du dossier de soin, la facturation et la télétransmission en direct de l’appli ainsi que la gestion de la comptabilité simplifiée. Les IDEL (infirmiers libéraux) n’ont plus besoin de décharger leurs factures sur l’ordinateur en rentrant chez eux, tout est transmis directement aux caisses et aux mutuelles pour qu’ils soient payés immédiatement. Fin de la tournée rime avec fin de journée !

Manon Maza, manager produit (avec le micro) a présenté l’appli Agathe you en présence de Caroline Birling, présidente et directrice générale de CBA, entreprise avignonnaise située à Agroparc employant 170 salariés.

Et aussi

Ce que propose l’appli ? Une facturation et une télétransmission en mobilité ; Ted, le nouveau lecteur connecté à l’appli –en règle avec les exigences de la CPAM- et l’accès à une comptabilité complète avec Agathe emotion –ancienne solution de CBA- permettant la facturation et la télétransmission depuis son cabinet pour, également, une fluidité de l’information inter-cabinet. Vidéo ici.

Tour de France

CBA présentera sa nouvelle appli à Bordeaux le jeudi 21 octobre sur le rooftop du Mama Shelter puis à Paris, Marseille, Nice, Montpellier, Lyon, Toulouse, Nancy, Pau, la Réunion, Lille, Nantes, Normandie et Bastia.

De plus en plus sollicités

L’activité des infirmiers libéraux s’est accrue, accusant +50% entre janvier 2020 et janvier 2021 avec la crise sanitaire de la Covid-19. Il a fallu s’adapter, réinventer le métier pour répondre à de nouveaux besoins : tests, vaccins, suivi en plus des soins habituels.

Spécificité

Cette innovation propose également un véritable défi technologique, car c’est une des rares applications asynchrones – utilisée partout en mode hors ligne, même sans réseau-. Dossier de soins, planning, patients, tout est intégré dans l’appli et modifiable en temps réel. En plus d’être intuitive, c’est la première application intelligente qui détecte les erreurs de facturation en consultant les droits des patients pour assurer aux Idel (infirmiers libéraux) d’être payés à 100% pour leurs soins.

Une appli qui gère le quotidien, exactement comme un assistant personnel

Anticiper

L’application est née de l’observation des infirmiers sur le terrain. Ainsi, 90% utilisent leur smartphone pendant leur tournée, effectuant en moyenne 50 rendez-vous par jour. Également CBA a pris en compte le fait que le TLA -Terminal Lecteur Applicatif, Terminal Lecteur Ambulatoire ou encore Terminal Lecteur Autonome : il s’agit de lecteurs portatifs de cartes Sésam-Vitale permettant la création et la signature de Feuilles de Soins Electroniques (F.S.E.)- ne sera plus utilisé en 2023, CBA anticipe et créé un nouveau lecteur : Ted. CBA accompagne 30 000 Idel (1 infirmier sur 2) depuis 30 ans. Enfin, Agathe You propose 3 offres commerciales.

Bon à savoir 

Avec la prime à la modernisation et à l’informatisation de 490€ par an et l’aide financière à l’équipement de vidéotransmission de 350€ par an, les frais engagés pour les équipements de télétransmission et de télémédecine pèsent moins dans le porte-monnaie des professionnels de santé car elles sont toutes accessibles aux infirmiers. Par ailleurs, les dépenses en matériel pour la gestion de l’activité font partie des frais déductibles des impôts à condition de les déduire de la prochaine déclaration.

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