Étiquette : Grande Provence -

Retrouvez, commune par commune, le détail des baisses d’impôts sur le revenu pour les villes de Vaucluse ainsi que celles de la Grande Provence.

Avec la réforme du prélèvement à la source, le Gouvernement a voté la baisse du barème de l’impôt sur le revenu dans la loi de finances pour 2020. De fait, il a appliqué cette baisse dès janvier dernier, alors qu’elle ne l’aurait été qu’en 2021 avec l’ancien système. Cette décision est destinée à profiter aux ménages les plus modestes parmi les redevables de l’impôt sur le revenu. La mesure bénéficie à 17,3 millions de foyers fiscaux pour un montant total de 5,2 milliards d’euros, soit une baisse d’impôt moyenne de 300 € par ménage.

Davantage de baisse chez nos voisins

En Vaucluse, cette mesure a concerné 131 827 bénéficiaires pour un montant total de 39,14 M€ et un gain moyen de 297 € par ménages. A part les Alpes-Maritimes (296 € de gain par ménage), il s’agit du plus faible avantage en Provence-Alpes-Côte d’Azur (voir tableau I). Nos voisins du Gard (301 €), de l’Ardèche (302 €) et de la Drôme (305 €) affichent également des gains supérieurs au Vaucluse.

Dans le détail (voir tableau II), c’est à Gignac que cette baisse bénéficie le plus aux ménages du département (404 €), devant Sannes (376 €), Buisson (366 €), Saint-Marcellin-lès-Vaison (358 €) et Modène (353 €). Pour les principales villes du Vaucluse, ces diminution d’impôts s’élèvent à 301 € à Orange, 298 € à Bollène, 293 € à l’Isle-sur-la-Sorgue, 286 € à Vaison-la-Romaine, 282 € à Valréas, 281 € à Carpentras, 277 € à Apt, 274 € à Avignon et 267 € à Cavaillon.

Poursuite de la réduction des impôts

Enfin, pour le bassin de vie d’Avignon et la Grande Provence (voir tableau III) c’est Sauveterre qui bénéficie des plus importantes baisses (356 €), devant Chusclan (332 €), Rognonas (331 €), Pujaut (330 €), Rochefort-du-Gard (327€) et Boulbon (323 €).

Dans les principales villes alentours, ces diminutions s’élèvent à 304 € à Châteaurenard, 300 € à Bagnols-sur-Cèze, 298 € à Villeneuve-lès-Avignon, 291 € à Arles, Saint-Rémy-de-Provence et Beaucaire, 285 € à Tarascon ou bien encore 283 € à Nîmes.

« Depuis 2017, le Gouvernement a massivement et durablement baissé les impôts de tous les Français, explique Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance. Face à la période de crise que nous traversons, nous allons poursuivre la réduction des impôts pour tous les ménages. ».

Arles devait vivre jusqu’en septembre au rythme des Rencontres Photographiques. La situation sanitaire en a décidé autrement et c’est ainsi qu’un des plus grands festivals de l’été devait se résoudre à annuler sa 51^e édition.

Le confinement aidant, les idées ont fusé, des initiatives se sont manifestées et c’est finalement sous l’égide de l’association existant depuis 2013 ‘Arles contemporain’, que la ville d’Arles va connaître tout de même un été culturel. La Fondation Manuel-Rivera Ortiz a coordonné les propositions artistiques, Arles contemporain a ouvert son site internet, les galeries, institutions, ateliers d’artistes et lieux mixtes et éphémères se sont mobilisés. Tous les acteurs de la ville, hôteliers, office du tourisme, mairie ont emboité le pas. Le résultat ? Plus de 2 mois de propositions artistiques dans 60 lieux de la ville : art contemporain, photographie, installations et performances et des temps forts le premier week-end de chaque mois. Aux galeries privées, se joignent d’autres institutions comme la Fondation Rivera-Ortiz, Van Gogh-Arles, le Musée Réattu et la Chapelle du Méjan. Bel exemple de coopération artistique, au pied levé et dans l’urgence !

Pour commencer

Les 9 et 10 juillet 2020 à 19h. Récital de poche par Cécile Rives. Répertoire contemporain. John Cage, Georges Aperghis, Luciano Berio. Molière 22. 22, rue Molière à Arles.

Du 3 au 26 juillet. Vernissage dansé le 3 à 18h30. Ghost Project by N_VR. Une réflexion sur les fantômes. Eglise Frère Prêcheurs. Impasse Abbé Grégoire. 04 90 49 38 32.

Du 4 au 31 juillet. Les éditions italiennes Portaparole, invitées à la galerie Omnius, présenteront les maquettes des livres et les dessins originaux ayant servis pour les couvertures des œuvres publiées. Durant l’exposition plusieurs événements auront lieu à la galerie : lectures, débats et moments musicaux.

Samedi 4 juillet, La Complainte du monte-en-l’air, Jean-Noël Jeanneney. Musique avec Antoine Sahler. Dimanche 5 juillet, Fantômes, Pierre Assouline, Jean-Pierre Bertin-Maghit. Lecture et signature. Mardi 6 juillet, Terre-Vigie, Marie-Thérèse d’Arcangues, avec Céline Pujol. lecture et signature. Mercredi 7 juillet. Féria, Pierre Mainguy. Lecture par l’auteur et signature. Galerie Omnius. 1, rue Vauban. 06 70 59 47 23

Du 26 juin au 6 septembre 2020. Arles-contemporain.com

Michèle Périn

Impôt sur le revenu : qui gagne quoi ?

Impôt sur le revenu : qui gagne quoi ?