18 décembre 2024 |

Ecrit par le 18 décembre 2024

Requalification urbaine : Carpentras devant le village des athlètes de Paris 2024

La Ville de Carpentras vient de recevoir le grand prix du jury lors des assises nationales du logement et de la ville. Lors de cette cérémonie, qui s’est tenue à la Cité internationale universitaire de Paris, la capitale comtadine s’est vue récompensée pour la mise en œuvre du Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD).

Ce programme lancé en 2009 a notamment permis le réaménagement et la transformation des quartiers historiques de la ville et de son centre ancien.
Grâce au PNRQAD, la municipalité a ainsi pu réhabiliter :

  • L’Îlot Mouton : la construction neuve de 35 logements locatifs sociaux en centre ancien, avec un parking souterrain et des espaces extérieurs dans une cour commune et partagée. Certains aspects de l’architecture ont pu être conservés et repris comme la porte de style baroque côté rue des Tanneurs. Programme mené par Grand Delta Habitat, en partenariat avec la Ville de Carpentras et Citadis.

  • Raspail Nord-Ouest : une rénovation de 18 logements privés conventionnés par une SCI, sur un îlot de 5 immeubles contigus. La SCI est propriétaire bailleur des logements. La Ville de Carpentras est propriétaire des rez-de-chaussée commerciaux.

  • La Maison du Citoyen : la restructuration d’un ancien collège en un espace de vie associative, jeunesse et services. Un projet mené par la Ville de Carpentras entre 2010 et 2015.

« Être classé à la première place devant le village olympique doit nous permettre d’apprécier la nouvelle image qu’a peu à peu notre ville en France. »

Serge Andrieu, maire de Carpentras

« Ce grand prix est une magnifique reconnaissance pour le travail effectué par la mairie de Carpentras depuis la signature du PNRQAD en 2011, se félicite Serge Andrieu, maire de la commune vauclusienne. Être classé à la première place devant le village olympique doit nous permettre de prendre de la hauteur sur les problèmes du quotidien et d’apprécier la nouvelle image qu’a peu à peu notre ville en France. Je pense tout particulièrement à Véronique Lamotte qui nous a quittés prématurément et avec qui, quand j’étais élu en charge des travaux, nous avions monté le dossier de candidature pour le PNRQAD. Cette récompense va également à tous les agents et les élus qui ont travaillé sur ces projets pour embellir notre ville et offrir de meilleures conditions de vie à ses habitants. »

25 projets sur la ligne de départ
« Ce prix témoigne de la reconnaissance nationale pour les efforts continus de Carpentras en matière de requalification urbaine et de rénovation de son tissu immobilier dans le centre ancien, explique la Ville. Il est également intéressant de comparer les réalisations de la Ville à celles d’autres collectivités engagées dans des projets similaires. En effet, face à Carpentras se trouvaient d’autres projets tout aussi qualitatifs portés par de grande agglomération. »

Car pour obtenir ce grand prix, Carpentras a du s’imposer parmi les projets des 25 villes françaises retenues cette année : Arras, Nantes, Dax, Massy, Angoulême, Ronchamp, Lavelanet, Cahors, Val de Fontenay, Annœullin ou bien encore Caluire-et-Cuire. Mais surtout, Carpentras devance le village des athlètes pour les JO de Paris 2024.

« Cette compétition permet de mettre en lumière les différentes approches et stratégies adoptées pour la requalification urbaine, de tirer des leçons des succès et des défis rencontrés ailleurs. La Ville se hisse en tête du classement, remportant ainsi ce prestigieux prix et renforçant notre fierté », conclut la municipalité.  

380M€ pour les quartiers du programme PNRQAD
Le PNRQAD est un programme de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine. Son objectif : réhabiliter une trentaine de quartiers dégradés dans les centres anciens de 25 villes en France, dont Carpentras. A ce jour, 380M€ de subventions ont été mobilisés pour soutenir ces projets dont 150M€ de l’Anru, 150M€ de l’Anah et 80M€ de l’Etat.


Requalification urbaine : Carpentras devant le village des athlètes de Paris 2024

Théâtre de L’Oulle un soir de première à Avignon. Il fait bon et doux. Nous sommes accueillis par Laurent Rochut, le maître des lieux, directeur de la Factory et Denis Sublet, le très dynamique et souriant attaché de presse. Il a pressé tous les journalistes de venir ce soir et fait carton plein. Nous allons assister à une représentation de ‘Elle ne m’a rien dit’, à propos de l’histoire vraie de Ahlam et Hager Sehili.

Séphora Haymann interprétant Hager Sehili et sa soeur Ahlam jouée par Lisa Hours DR MMH

Sur la scène figurent un modeste appartement aux parois tendues d’un tissu transparent et devant celui-ci, un fauteuil roulant. Deux petites filles, la cadette Ahlam dans les bras de l’ainée, Hager, se racontent des histoires et se plaisent à imaginer leur avenir à apprendre tout du monde. Le temps passe. Même si Ahlam n’a jamais pu marcher, elle est désormais une jeune femme indépendante et heureuse qui exerce le métier de contrôleuse de gestion à Strasbourg.

Elle va rencontrer,
par l’entremise d’une lointaine amie, un jeune homme ingénieur en informatique, qui vient d’un petit village du Maghreb. Il lui fait assidument la cour. Seul hic, il est en situation irrégulière et leur amour, s’il devient officiel, pourrait bien les sauver d’une séparation devenue désormais inenvisageable. Bientôt Ahlam met au monde leur petit garçon.

En réalité ?
Ahlam Sehili mourra samedi 17 avril 2010 à 14h52 sous les coups de son conjoint avant que celui-ci ne se défenestre, laissant leur nouveau-né au creux de leur lit. Lorsque les amis et les voisins rentreront dans l’appartement, c’est dans un champ de bataille maculé de sang qu’ils trouvent le corps torturé et sans vie d’Ahlam.

Avant cela ?
La personnalité hors norme d’une femme Hager Sehili, la grande sœur d’Ahlam, qui fait trembler ciel et terre afin qu’aucune femme, jamais, ne meurt plus sous la torture et la violence des coups de son conjoint.

Faute lourde
Mais le sujet principal de la pièce est peut-être ailleurs : dans le traitement humain, psychologique et administratif de ces affaires par la Justice et la Police. Car, depuis la mort de sa petite sœur, Hager milite pour la prise en compte de ces femmes abimées par les brimades à répétitions qui n’arrivent pas à se sauver d’une mort trop souvent programmée. Elle veut que, comme en Espagne, les conjoints violents soient immédiatement frappés par une ordonnance de protection et une interdiction judiciaire d’entrer en contact, seule véritable solution pour rester en vie, ce que confirment très clairement les statistiques hispaniques.

L’enquête
Après l’effroi et la sidération, -car Ahlam n’a jamais rien dit de ce qu’elle vivait à sa grande sœur-, Hager a enquêté sur la mort de sa cadette et est tombée sur l’inconcevable : la veille de sa mort, sa sœur s’était rendue au commissariat pour demander une ordonnance d’éloignement de son conjoint de son domicile mais le policier de service n’a pas répondu à sa requête et n’a pas pris en compte sa plainte.

Corine Juresco interprétant la mère de Ahlam et sa fille jouée par Lissa Hours DR MMH

Défaut de Justice
«Également Hager Sehili est la seule femme, à ce jour, à avoir fait condamner l’Etat pour ‘Dysfonctionnement du service public de la Justice’ et pour ‘faute lourde’. Le jugement a été rendu 11 ans après les faits. C’était le 17 mars 2021 mais ça ne se sait toujours pas,» souligne Hakim Djaziri.
(Ndlr : En France, les femmes victimes de violence peuvent s’adresser au numéro d’urgence 3919 et au bureau des Vif (Violences intrafamiliales) dont une cellule existe à la gendarmerie intramuros d’Avignon. Des partenariats existent également avec des bailleurs sociaux tels que Grand Delta Habitat pour des relogements d’urgence en meublés.)

Comment tout a commencé ?
Par une rencontre. Hager Sehili a conté la tragique histoire de sa sœur à Hakim Djaziri, l’auteur de cette pièce lui-même algérien et kabyle. Il explique que dans sa culture la femme tient une place centrale et respectée. Il écrira cette pièce après avoir entendu et enregistré Hager Sehili plus de 20 heures. Pourquoi ?  « Pour toutes celles qui subissent et ne parlent pas. Pour qu’il y ait mobilisation urgence et vitale,» martèle l’auteur, metteur en scène et comédien.

Des pistes ?
«Ma cible principale ? Ce sont les jeunes, reprend Hakim Djaziri. Ils sont les bâtisseurs de la société. Mon rôle ? Informer, prévenir, faire en sorte que les collégiens et lycéens puissent changer leur façon de percevoir l’autre parce que nous sommes sur le principe d’inégalité, comme le harcèlement à l’école. On introduit cette question : Qu’est-ce qu’un monde juste, un monde égalitaire ? On veut être impactant en travaillant ainsi en Zone Rep (Réseau d’éducation prioritaire), nous avons pu vraiment changer le regard de ces jeunes avec lesquels nous avons travaillé toute l’année, au gré de plus de 25 ateliers. Lorsque nous sommes revenus un an après, ils avaient mis en place ‘La semaine de la douceur’.»

Séphora Haymann, dans le rôle de Hager Sehili et Antoine Formica interprétant le juge des tutelles DR MMH

Le constat, les chiffres ?
«En France, tous les 2,5 jours une femme meurt sous les coups de son conjoint ou de son ex, précise Hakin Djaziri. Ce qui n’est pas comptabilisé ? Les femmes qui meurent poussées au suicide et celles qui décèdent sous les coups d’un proche, autre que son conjoint. Nous sommes confrontés à une situation dramatique depuis 30 ans, depuis qu’on compte les mortes. Elles sont entre 120 et 150 par an et cela est la funeste conséquence du manque d’égalité homme femme. Près de 200 000 agressions par an toutes confondues sont ainsi comptabilisées : violences administratives, financières, psychologiques, conjugales…»

Mon avis ?
Cette pièce est un bijou d’écriture. La chorégraphie, la gestuelle de la danse en fauteuil roulant, la musique, la mise en scène et la mise en lumière s’imbriquent comme dans un puzzle avec tant d’harmonie, de poésie, oui, oui, vous avez bien lu, que l’on perçoit à peine, ce mouvement d’horlogerie suisse qui en fait une pièce maîtrisée, rythmée, foisonnante. La tension s’installe, monte, s’affaiblit, reprend comme les soubresauts de la vie. Les comédiens jouent avec talent, humilité, s’effaçant devant une réalité crédible, tous offrant une grande justesse. Parce qu’elle est profonde et de grande qualité, cette pièce connaîtra assurément un vif succès.

Grâce à eux
‘Elle ne m’a rien dit’. C’est la première phrase qu’a prononcé Hager Sehili lorsqu’elle a rencontré Hakim Djaziri. D’après une histoire vraie de Hager et Ahlam Sehili. Texte et mise en scène de Hakim Djaziri. Assistante mise en scène Marie Collucci. Les comédiens : Séphora Haymann, Lisa Hours, Corinne Juresco, Antoine Formica et Hakim Djaziri. Chorégraphie de Cathy Pollini, scénographie de Ghil Meynard, Création lumière de Lila Meynard, Création sonore de Mehdi Bourayou et costumes d’Aurore Lanne.

Les infos pratiques
‘Elle ne m’a rien dit’. Du 29 juin au 21 juillet 2024. Du Lundi au dimanche inclus à 22h30. A la Factory-Théâtre de l’Oulle. 19, Place Crillon. Relâche les mardis. A partir de 13 ans. Durée du spectacle 1h30. De 15 à 22€. Production Le point Zéro. Réservation 09 74 74 64 90 www.la-factory.org et www.theatredeloulle.com

De gauche à droite, Hakim Djaziri interprétant le conjoint violent, Lisa Hours pour Ahlam Sehili, Séphora Haymann pour Hager Sehili, Corinne Juresco dans le rôle de Fatimi la mère, la directrice de la sûreté du Bas-Rhin et la doyenne des juges d’instruction et Antoine Formica dans les rôles de l’adolescent, le policier, Stéphane, Gilles, le juge des tutelles, le maire et le greffier. DR MMH


Requalification urbaine : Carpentras devant le village des athlètes de Paris 2024

Michel Gontard et Xavier Sordelet, respectivement président et directeur général de Grand Delta habitat, la plus importante coopérative de France spécialisée dans le logement social, ont invité une soixantaine de professionnels retenus par les appels d’offres en maîtrise d’œuvre lors d’un Delt’Apéro. Ambition ? Expliquer en toute transparence comment se fait le choix des attributaires. Dans le détail ? Grand Delta Habitat a mis en place depuis le 1er mars 2024 un accord-cadre MOE (Maîtrise d’ouvrage), d’une durée d’un an renouvelable trois fois. Après un tour d’horizon détaillé de la coopérative, voici ce qui s’est dit dans les grandes lignes.

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat

Michel Gontard
Le président de Grand Delta habitat a tout d’abord pris la parole en évoquant l’actualité : «Un secteur du logement qui se porte mal. Ainsi, Bouygues vient de mettre en place un plan de redressement pour son activité bâtiment adossé à un plan de licenciement de 230 personnes. Ce n’est pas le cas de notre coopérative. Egalement 20% des architectes en activité ont cessé leur métier, c’est dire à quel point la crise du logement touche de nombreux métiers et professionnels, sans évoquer l’important besoin en logements, impactant considérablement notre société.»

Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat

Xavier Sordelet
Directeur général de la coopérative de logements a souligné l’importance de «Faire face aux enjeux. Dont celui des rez-de-chaussée adaptés aux PMR
«Désormais et systématiquement nos rez-de-chaussée seront adaptés aux seniors, avec les dispositifs PMR (Personnes à mobilité réduite), que ce soit en construction ou en réhabilitation. Deux chiffres à ce propos : En Vaucluse, aujourd’hui, nous dénombrons 39 000 seniors. Ils seront 58 000 d’ici 15 ans. La demande est plus qu’importante. Nous accueillons environ 4 000 nouveaux locataires par an. Si j’analyse ce chiffre, il est en adéquation avec nos presque 40 000 logements -comprenant également les nouveaux logements- avec un taux de rotation d’environ 8%.»

Forte recrudescence des locataires âgés et pauvres
«Or, en 2023 nous avons accueilli 3% de personnes de plus de 75 ans. Nous n’avions pas du tout en tête que des personnes de 75 ans et plus viendraient vivre en logement social à cette partie de leur vie. Dernier élément d’information ? 1974, crise pétrolière, 50 ans après, en 2024, nous entrevoyons les conséquences de carrières rythmées par des ruptures de travail. Ces personnes sont des retraités pauvres. Pourtant, auparavant, elles habitaient en logement privé et à 75 ans, entrent dans le logement social. Il y a un vrai enjeu à les accueillir. On se projette donc là avec le dispositif Alter senior.»

Réduire coût que coût les vacances
«L’autre grand enjeu ? Nous sommes passés le 30 décembre 2022, dans le périmètre historique de Grand Delta Habitat de 188 logements vacants, à 1 400 le lendemain, en raison de l’absorption de l’Office (Ndlr : reprise de Mistral Habitat). Nous sommes retombés à 1 200 puis là, à 1 100. Nous devons donc baisser la vacance en réhabilitation. Nous projetons beaucoup de démolition.»

Recevons-nous des propositions de reprise de logements ?
«Oui, nous recevons des propositions de reprise de logements par différents bailleurs sociaux. Également vers Villeneuve-lès-Avignon nous avons repris une importante copropriété ‘Le Mont Serin’, où, au tout début, il y a 6/7 ans, nous achetions des appartements peu chers à 1 500€ le m2. Aujourd’hui nous sommes à 1 700€/le m2 et nous en avons acquis une trentaine. Ainsi, nous avons pu redonner du souffle à cette copropriété qui est aujourd’hui réhabilitée.» A ce propos, Michel Gontard ajoute : «Il se pourrait que la future loi Logement prenne en compte ces situations de copropriétés dégradées, mais je dis cela sous toute réserve,» espère le président de GDH.

Les projets de friches industrielles ?
«Nous sommes sur celle de l’ex-usine Savonne à Rochefort-du-Gard où les constructions sont en cours ; Le terrain Mirifel à L’Isle-sur-la-Sorgue et aussi sur Les anciennes usines céréalières de Marseille. Nous travaillons sur l’ancienne Caf –Caisse d’allocations familiales- boulevard Raspail en centre-ville d’Avignon.»

A propos du dispositif Zan
«Nous savons faire, détaille Xavier Sordelet, notamment en proposant des produits au sol qui laissent passer l’eau. Nous savons également construire en zones de friches industrielles et, bientôt, commerciales. Il n’y a pas de production de fruits et légumes dans la ceinture verte d’Avignon mais des terrains de ronces en l’état depuis des années où il sera sans doute possible de faire quelque chose. 90% des français rêvent d’une maison individuelle avec extérieur. Nous savons faire cela sur 200m2 ce qui n’est pas consommateur d’espaces.»

Michel Gontard et Xavier Sordelet

La concentration de nombreuses personnes dans un même habitat n’est pas souhaitable
«Je mets en garde contre le dispositif Zan (Zéro artificialisation nette), souligne Michel Gontard, sur le fait d’ériger des bâtiments en hauteur pour y faire vivre de nombreuses familles. Les plus importants problèmes que nous vivons actuellement sont dus à cette concentration de personnes. Nous avons été confrontés, notamment, il y a 20 ans, à rechercher des appartements pour des chauffeurs de poids lourds en région parisienne qui commençaient très tôt leur journée de travail et faisaient donc chauffer leur diesel pour prendre la route. Cette catégorie de personnes était systématiquement ‘stockée’ dans ces ensembles et ce cas pratique a été extrêmement porteur de difficultés. En ce saisissant de cette mémoire, nous devrions éviter de rééditer les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui, dans les quartiers.»

50 000 logements d’ici 2028, soit près de 10 625 de plus que maintenant
L’ensemblier de l’habitat doit son succès à une ingénierie très rodée de ses finances et à un élargissement de son champ de compétence en 60 ans d’existence. Son 1er métier ?  La location sociale adaptée à tous les demandeurs et également à la location intermédiaire –pour les personnes non-éligibles au logement social : L’accession à la propriété des primo accédants et des ménages modestes ; La recherche de foncier puis la vente de terrains à bâtir viabilisés assortis d’un libre choix constructeurs et, enfin, La gestion de syndic.

Jean-Luc Bondon, Directeur du développement

Géographique ambition
En Vaucluse, son territoire natal, GDH possède un parc de 29 572 logements dans 89 communes et annonce 1 168 logements à venir. Arrive en 2e position les Bouches du Rhône avec 3 907 logements dans 37 communes où sont également attendus 522 logements. Le Gard arrive en 3e position avec 3 907 logements dans 37 communes où seront bientôt établis 146 nouveaux logements ; Suivent les Alpes Maritimes avec 952 logements dans 9 communes que viendront bientôt rejoindre 471 nouveaux logements ; Le Var arrive en 5e position avec 774 logements dans 16 communes où écloront 831 logements à venir ; Suit la Drôme avec 248 logements dans 2 communes ; enfin, la plus grande coopérative de France détient 192 logements dans 7 communes des Alpes de Haute Provence où 54 nouveaux logements seront édifiés.

Ensemblier de l’habitat ?
Il s’agit là de proposer à chacun un habitat dans la tranche de vie qu’il traverse : ménages, familles monoparentales, seniors, personnes à mobilité réduite. Et aussi un constat : « Nous ne nous y attendions pas mais nous avons de plus en plus de retraités qui demandent un logement social, dont certains ont même vendu leur bien pour pouvoir faire face à la retraite. C’est quelque chose que n’avions pas anticipé, » souligne Xavier Sordelet.

Les chiffres clés
Grand Delta Habitat a réalisé 215M€ de chiffre d’affaires ; investi 125M€ dont 50M€ dans la réhabilitation ; 20M€ de résultat ; 17M€ d’autofinancement ; 93 300 personnes logées ; 39 375 logements ; 9 747 lots de gestion en copropriété ; 805 logements livrés dont 750 logements neufs ; 662 collaborateurs ; 158 ventes réalisées ; 15 agences commerciales ; 98,81% de recouvrement ; 3,2% de vacance.

Nicolas Rocuet, directeur du patrimoine

Les leviers
Les leviers de GDH sont au nombre de trois, tout d’abord avec un pôle :
Cœur de territoires co-construit avec le Département de Vaucluse pour intervenir dans les centres anciens et sur le secteur rural. Les opérations viseront le patrimoine existant en réhabilitation, démolition, déconstruction et reconstruction sur le bâti lui-même.

Sud Attractivité commerces
est la foncière commerce créée à la demande de la Banque des territoires et de la Caisse d’Epargne auprès de GDH pour la redynamisation commerciale des centres-villes, notamment intégrés au dispositif ‘Petites villes de demain’.

Enfin, l’OFS Coop’ Foncière Méditerranée
propose les 1ers programmes BRS, Bail réel solidaire’ actuellement en cours de commercialisation. Ces programmes concernent 34 logements à l’Isle-sur-la-Sorgue, 4 logements à Ollioules, 9 à Toulon et 8 à Pertuis. Dans ce cadre le bâti et le terrain sont dissociés, ce dernier continuant d’appartenir au bailleur contre le paiement d’un loyer modéré de l’usage du foncier, tandis que le bâti appartient à l’acheteur. « Le BRS permet ainsi d’acquérir un habitat dans des zones dites en tension où le foncier est à des prix très élevés, » détaille Michel Gontard.

Ambition 2028
En termes de construction GDH prévoit la livraison de 800 logements locatifs, par an, en Paca dont 100 logements intermédiaires –pour les personnes non éligibles au logement social- et sur des territoires à forte tension locative ainsi que 150 logements Alter senior adaptés aux personnes autonomes à partir du 3e âge et au-delà.

Concernant l’accession et l’aménagement,
l’objectif annuel est de 20 lots à bâtir et 60 logements en PSLA (Prêt social location Accession) et Bail réel solidaire (BRS).

Pour le patrimoine historique
Pour 2024, 2025 et 2026 il sera question de 4 000 logements en réhabilitation et de 1 190 démolitions dans le cadre des 3 ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) et NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) et PNRQAD (Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés pour la partie nord du centre ancien de Carpentras) actuellement en cours à Avignon, Carpentras et Cavaillon.

Jean-Luc Bondon, Nicolas Rocuet, Corinne Testud-Robert vice présidente du Conseil départemental, présidente de la Commission habitat, et Michel Gontard

Dans le détail
La Maitrise d’ouvrage directe
concerne à 60% la production locative en Vaucluse et dans le Gard à hauteur de 30% pour la production locative dans les Bouches du Rhône et le Var ; 10% dans les Alpes-Maritimes et 90% de la production d’accession sociale, quels que soient les départements.

L’acquisition-amélioration
Concerne le rachat de patrimoines privés à conventionner en logement social, en rachat auprès d’autres bailleurs sociaux. C’est ainsi que GDH a acquis 340 logements en 2023, 320 en 2024. Près de 1 500 nouveaux logements sont actuellement à l’étude.

Quant à la Vefa
Vente en état futur d’achèvement, GDH travaille avec les promoteurs nationaux et locaux avec le même cahier des charges qu’en Maitrise d’ouvrage directe.

Au cœur de ce Delt’Apéro
Le vrai sujet de ce Delt’Apéro ? Le nouveau contrat cadre MOE, maîtrise d’ouvrage qui porte sur une année renouvelable trois fois : 2024, 25, 26 sur 4 territoires : le Grand Avignon y compris le Gard Rhodanien ; le Vaucluse les Alpes de haute Provence et la Drôme hors Grand Avignon ; le Gard et Arles Hors Gard Rhodanien et les Bouches-du-Rhône hors Arles. Objectif ? Rendre attractifs les appels d’offres tout en épousant l’organisation territoriale de GDH.

Les lots
Sont organisés en Constructions neuves (Lot A), Réhabilitations pour le Lot B, Opérations cœurs de ville pour le Lot C et Aménagement pour le Lot D. L’objectif est là de retenir les maîtres d’œuvre disposant des compétences adaptées à la typologie des opérations. Au terme de la consultation –au 31 octobre 2023- 62 candidatures avaient été retenues et analysées à travers une grille prenant en compte :

Pour les critères techniques
la motivation du candidat et la méthodologie appliquée à la gestion d’un chantier de réhabilitation en milieu occupé ; l’expérience et l’exécution d’une commande dans le type d’opération envisagé ; l’approche économique globale et la gestion des interfaces avec les partenaires.

Pour les critères financiers
Les opérations inférieures à 1M€, entre 1 et 4M€ et plus de 4M€ HT. Tous les attributaires ici.


Requalification urbaine : Carpentras devant le village des athlètes de Paris 2024

Grand Delta Habitat vient d’inaugurer la résidence Le 110, qui accueille 21 logements, avenue des Arcoules, dans un des quartiers prioritaires de la commune de Cavaillon. A la demande de la municipalité, 10 des appartements sont des T1 et T2 dévolus aux jeunes actifs de la ville. L’enjeu ? Leur permettre un accès facilité à leur indépendance, au monde du travail et aux transports en commun grâce à la proximité des infrastructures ferroviaires et routières.

Dans le détail
La Résidence 110 accueille 21 logements en classement énergétique A dont 2T1 de 28m2 assortis d’un loyer de 184€ et 30€ de charges ; 8T2 de 39 à 44m2 pour des loyers de 218 à 387€ et des charges se montant à 40€ ; 6T3 de 60m2 de 330 à 485€ de loyer mensuel assorti à 50€ de charges ; 5T4 de 79 à 85m2 de 448 à 537€ pour un montant de charge à 70€ et, enfin, une place de stationnement à 16€ par mois. Egalement, chaque logement bénéficie d’un extérieur. Ceux situés en rez-de-chaussée possèdent des jardins orientés sud offrant aux locataires un espace extérieur ensoleillé tandis que ceux situés en étage possèdent des terrasses.

Au chapitre des finances
La construction du bâtiment s’est élevée à presque 2,5M€ dont plus de 2,241M€ de prêts contractés auprès de la Banque des territoires, un peu plus de 130 000€ de fonds propres et 72 000€ de subventions de l’Etat.

Cavaillon et Grand Delta Habitat
Cavaillon concentre 2 339 logements gérés par l’Agence de Cavaillon qui prend également en charge des logements situés à Cheval Blanc et Mérindol pour l’équivalent de 2 416 logements.

Le mot de Gérard Daudet, maire de Cavaillon
«Accueillir de nouveaux habitants dans des logements de qualité c’est donner à Cavaillon l’opportunité de continuer son développement, a souligné Gérard Daudet, maire de la Cité Cavare et président de l’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, car ce sont les habitants qui impulsent une vie locale rythmée par les commerces et les associations. Ce sont eux, habitants, commerces et associations, qui font vivre et animent le territoire. Toute l’action de l’équipe municipale va dans le sens de cette ambition.»

Grand Delta Habitat en chiffres
La coopérative affleure les 40 000 logements -39 375 pour être précis- avec, actuellement, 39 375 habitats répartis dans 3 régions, 7 départements et 194 communes, soit, tout de même, 93 300 personnes logées. GDH livre chaque année, aux environs d’un peu plus de 800 logements -805 en 2023- et en a vendu, la même année 158. La coopérative réalise un chiffre d’affaires de 215M€, en a investi 125M€, a en charge un peu moins de 1 000 lots en gestion de copropriété, notamment en appui aux copropriétés fragilisées ; accueille 662 collaborateurs ; a ouvert 15 agences commerciales ; connaît un taux de recouvrement des loyers de presque 99% et travaille à rénover, à grande vitesse, moins de 3%  de logements vacants.

La feuille de route de GDH
Le parcours résidentiel reste le fer de lance de la coopérative afin que ses clients puissent, s’ils le désirent, accéder au logement intermédiaire, voire à l’accession de la propriété pour les primo accédants et les ménages modestes.

Des solutions pour l’aide à l’accession à la propriété
Le bailleur social travaille depuis plusieurs années au modèle de la dissociation pérenne entre le foncier et le bâti, via l’organisme de foncier solidaire –OFS- notamment dans les zones où le foncier est particulièrement tendu, ainsi que sur le prêt social location-accession –PSLA- destiné à favoriser l’accession sociale sécurisée permettant aux ménages sans apport personnel d’acquérir le logement qu’ils occupent avec un statut de locataire et, également, en utilisant le BRS –Bail réel solidaire- qui permet de dissocier le foncier du bâti pour faire baisser le prix d’acquisition des logements.

La différence entre le BRS et le PSLA ?
Le BRS propose d’uniquement posséder le bâti, c’est-à-dire le logement, et non le terrain sur lequel il se trouve. De plus, il est dépendant du PSLA puisque ce dernier fixe les plafonds de ressources à respecter par les ménages acquéreurs. Le PSLA, lui, propose un accès progressif au statut de propriétaire, le locataire ayant la possibilité d’acheter l’ensemble de la propriété. Enfin, contrairement au BRS, le PSLA permet de réaliser une plus-value foncière lors de la revente éventuelle du bien.

Actuellement
Grand Delta Habitat propose la location sociale adaptée aux ménages, famille monoparentales, seniors et personnes à mobilité réduite. Egalement l’accès au logement intermédiaire pour les salariés qui ne peuvent accéder au logement social mais qui ont des revenus trop modestes pour le parc privé. Le bailleur social s’est lancé dans la viabilisation des terrains en libre choix constructeur ainsi que dans la gestion de copropriétés et dans la réhabilitation en cœur de ville mêlant réhabilitation de commerces et de logements.

Ils étaient là
L’inauguration de la résidence le 110, livrée en octobre 2023, s’est tenue en présence de Gérard Daudet, Maire de Cavaillon et ses adjoints, des élus de LMV Agglomération, de Patrick Sintès, Maire de Robion, Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat, Xavier Sordelet, Directeur Général, les administrateurs et des équipes de la Coopérative, ainsi que les locataires et les entreprises partenaires de l’opération. Six nouvelles résidences, soit 138 logements supplémentaires, viendront compléter la livraison de ce bâtiment en R+3.


Requalification urbaine : Carpentras devant le village des athlètes de Paris 2024

Ce samedi 2 mars, Mélinda Guery et son équipe ont pu présenter une adaptation théâtrale de son conte ‘La magie de l’eau’ au centre social des oiseaux d’avignon. Une représentation afin de sensibiliser contre les noyades infantiles qui a pu être offerte aux locataires du bailleur social Grand Delta Habitat de manière totalement gratuite. Un don rendu possible grâce à l’aide de nombreux mécènes privés locaux.

Voilà une aventure qui n’est pas prête de prendre l’eau. Engagée depuis plusieurs années contre la noyade infantile et pour la sensibilisation des enfants et de leur famille pour une pratique plus sure de la nage, Mélinda Guery vient d’adapter le tome 1 de son conte ‘La magie de l’eau’ en pièce de théâtre.

1re cause de mortalité chez les moins de 25 ans
Un pas supplémentaire dans la quête de la maitre nageuse de Carpentras afin de démocratiser ses conseils et son expérience au plus grand nombre pour un apprentissage ludique de la nage en toute sécurité « l’objectif c’est de stopper la première cause de mortalité chez les moins de 25 ans, à savoir la noyade, c’est plus possible de continuer à voir autant de drames chaque année » martèle Mélinda Guery.

Une pièce de théâtre éducative et social
Alain Bernard, la princesse Charlène de Monaco. Des noms prestigieux qui ont apporté leur soutien public au projet de ‘La magie de l’eau’ et qui ont décidé d’accompagner la vauclusienne dans son projet pédagogique et social « j’aime fédérer, travailler avec les associations, les acteurs privés et les institutions publics, c’est tous ensemble que nous devons lutter pour faire aimer l’eau aux enfants, qu’ils s’y sentent bien. Mon aventure c’est avant tout une aventure humaine » déclare-t-elle.

Inciter les enfants à adopter les bons gestes
Son livre publiée en décembre 2022 avait été totalement financé grâce à une campagne de financement participative sur Ulule. À la suite du succès rencontré par cet ouvrage auprès des enfants, des familles et des établissements scolaires, la carpentrassienne a pris l’initiative d’adapter son récit pédagogique sous forme théâtrale afin d’inciter de plus en plus d’enfants, d’élèves à adapter les bons gestes dès le plus jeune âge « dans la pièce je reprends l’histoire du conte que j’ai écrit et je fais intervenir des marionnettes pour la raconter, l’idée c’est de leur apprendre à ne plus avoir peur de l’eau en utilisant cla manière la plus ludique possible » ajoute-t-elle.

©Philippe Hanula

Portée par la fibre éducative, culturel et social, Mélinda Guery a souhaité que cette œuvre théâtrale soit ouverte au plus grand nombre « la mortalité infantile touche toutes les classes sociales, toutes les villes. Ce que je veux c’est mon projet soit accessible à tout le monde, dans les quartiers sociaux, dans les centres villes, partout, c’est pour ça que je suis allé voir Grand Delta Habitat et qu’on joue à la croix des oiseaux » appuie la vauclusienne.

Un projet soutenu par plusieurs mécènes privés
Pour ce passage des pages au planches, Mélinda Guery a pu compter sur le soutien de nombreuses institutions privés et publics pour l’aider à financer et monter ce projet ambitieux et permettre sa gratuité « c’était primordial pour moi que cette représentation au centre social croix des oiseaux soit gratuite et accessible. On joue ce samedi pour les locataires du bailleur social Grand Delta Habitat, notre démarche est sociale et solidaire, on le fait pour les enfants et leur famille et heureusement que j’ai été accompagné par ces généreux mécènes sans qui tout cela n’aurait pas été possible ».

Le cabinet Conseil DB associés, la Fondation Pichet, la Fondation de l’aménageur bordelais, l’association sportive philantrophique du Panathlon de Vaucluse. Tous ces acteurs à travers leur participation financière ont permis que les deux prochaines représentations de la pièce puisse avoir lieu, notamment celle du 2 mars à la Croix des oiseaux.

« Être accompagné par tous ces acteurs privés qui s’engagent à nos côtés c’est un signe très fort et c’est très encourageant pour la suite. L’association du Panathon par exemple qui lutte pour associer sport et culture et démocratiser la pratique du sport dans les quartiers populaires, je trouve ça fantastique, ça s’inscrit parfaitement dans notre démarche » se réjouit Mélinda Guery.     

Grand Delta Habitat, comme une évidence
L’idée de collaborer avec l’aménageur et le bailleur social qu’est Grand Delta Habitat vient de la propre expérience personnelle de l’autrice de la pièce « j’ai été locataire chez Grand Delta Habitat pendant plusieurs années et je connais leur politique social forte. J’ai donc trouvé ça pertinent de de leur proposer un programme culturel et sportif de proximité qui plus est en cette année de jeux olympique » glisse Mélinda Guery.

Il faut dire que l’institution vauclusienne s’engage depuis plusieurs années sur un modèle qui place les préoccupations sociales au cœur de sa politique d’action. Ainsi, Grand Delta Habitat a mis en place une fondation visant à favoriser les parcours d’insertion de ses locataires. Cette dernière consacre chaque année plus de 150 000€ pour soutenir des associations qui œuvrent pour promouvoir plusieurs actions d’insertion par le logement, l’emploi et surtout les activités sociales culturelles et sportives.

Un modèle de mécénat pour l’avenir ?
55 000 piscines privés et une trentaine de piscines publics. C’est le nombre de bassins présents dans le département du Vaucluse. Ce qui en fait le département français le mieux équipés par rapport au nombre de logements. Près d’une demi-douzaine de ces piscines publiques se trouvent à Avignon qui est donc la ville la mieux lotie en la matière et donc par ricochet plus exposée par les noyades et les accidents de baignades.

Il était donc essentiel que les institutions publics et politiques s’engagent également dans le projet de Mélinda Guery. La Ville d’Avignon soutient donc la pièce montée par la maitre nageuse de Carpentras « à Avignon, il y a la réhabilitation de 5 piscines publics, lorsque j’ai discuté avec la mairie, les élus m’ont immédiatement soutenu, ils sont pleinement impliqués dans le savoir nager » précise l’autrice de la « magie de l’eau ».
Ce partenariat avec la Ville d’Avignon est également soutenu par la Chambre de Commerce d’Avignon, ce qui est une première pour cette institution et une fierté pour Mélinda Guery qui y voit une opportunité d’attirer de nouveaux collaborateurs « on a le soutien de la chambre de commerce, c’est inédit et ça peut vraiment inciter d’autres mécènes du tissu local à nous rejoindre ».

Cette action de Mélinda Guery (au centre sur la photo) soutenue par Joël Granier (à gauche) représentant du Panathlon Avignon a été rendue possible grâce au partenariat avec Jean Michel Pelissier directeur de l’espace culturel et social de la croix des oiseaux et Jessica Deschamps coordinatrice famille et au parrainage de la CCI Avignon en la personne de son président Gilbert Marcelli et de son directeur général Tomas Redondo (à droite) ainsi qu’au soutien de Daniel Boeuf, Cabinet DB Associés d’Arles. Cabinet de conseil aux entreprises d’aménagements et aux collectivités locales, ainsi que le soutien de Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat , mécènes de l’événement. © Arny Berry

Ce premier mécénat est l’expérimentation d’un modèle qui pourrait être appelé à être dupliquer. Dans un contexte de crise des finances publiques, et de mise ne place des mesures de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) depuis la loi Pacte de 2019, association et entreprises ont décidé de soutenir le projet de ‘Lla Magie de l’eau’.

Une pièce préventive contre les noyades mais pas que …
Si ce spectacle est principalement axé sur la meilleure façon d’appréhender l’apprentissage de la nage et sur la prévention des risques de noyades, il était aussi essentiel pour son autrice d’y ajouter une dimension écologique et sociale.

Dans cette pièce adaptée par Laure Vallès et mise en scène par Arny Berry, plusieurs thématiques sont mêlées pour éveiller les esprits des plus petits et les sensibiliser aux problématiques de notre avenir « dans cette représentation théâtrale, on parle de biodiversité, d’inclusion du handicap et du réchauffement climatique, je voulais une dimension globale qui éveille les consciences » ajoute Mélinda Guery.

Quelle suite pour ce projet ?
Et pour la suite ? la maitre nageuse qui s’improvise actrice pour sa pièce, commercial pour son projet et communicante ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et se prend à rêver « pourquoi pas jouer un jour au théâtre antique d’Orange avec les enfants de toutes les communes et démocratiser partout en France notre projet d’arrêter les noyades ».
Pour cela, la maman de 42 ans aura besoin de nouveaux partenaires et mécènes, prêts à l’accompagner dans son combat de tous les jours. S’associer pour lutter contre ce fléau mortel, obtenir l’implication de toutes les acteurs privés et publics c’est là tout l’essence du projet de Mélinda Guery  « comme le dit l’adage, tout seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin » conclut-elle.


Requalification urbaine : Carpentras devant le village des athlètes de Paris 2024

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, la plus importante coopérative HLM de France, a clos le mois des vœux en Vaucluse au Parc des expositions d’Avignon. Face à lui, 450 personnes dont les personnalités du Vaucluse, représentants et services de l’Etat, sénateurs, députés, présidents de collectivités territoriales, d’interprofessionnelles, tous s’étaient rendus au rendez-vous du plus prolixe des bâtisseurs du Vaucluse. En tout ? 39 375 logements dans 194 communes dont 77% situés en Vaucluse, 93 300 personnes logées et une percée remarquée sur les territoires les plus tendus de Paca.

Grand Delta Habitat fête ses 60 ans et, à l’heure de la maturité, se projette plus que jamais sur le terrain le plus difficile qui soit, les villes et métropoles tendues, alors qu’au plus haut sommet de l’Etat, on préfère ignorer une crise du logement sans précédent.

Tous unanimes
«Pour la première fois nous sommes tous unanimes, Medef, CGT, Fnaim et bailleurs sociaux exposait Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat. Tous mettent en garde : ‘Le logement est devenu une bombe sociale’. Il devient nécessaire de Faire sauter ce qui fige, pèse, s’installe et persévérer dans la percée.’

Faire sauter les verrous
«Ce qui fige ? Un foncier de plus en plus rare et de plus en plus cher, Zan comprise (Zéro artificialisation nette), relevait Michel Gontard. Ce qui pèse ? Le taux de l’argent, GDH a ainsi été amputé de 15M€. Ce qui s’installe ? Un prélèvement de l’Etat (RLS) en hausse de 4,5% soit 15M€ là encore prélevés à notre coopérative. Persévérer ? Nos résultats 2023 témoignent de notre expertise et savoir-faire et nos engagements 2024 constituent notre feuille de route. La percée ? Les 30M€ qui nous sont retirés représentent 1 500 logements neufs supplémentaires et environ 4 000 nouveaux emplois, soient 50 000 logements GDH d’ici 2030 qui ne seront pas construits…»

Situer la demande
«La demande en logement a augmenté de 10% entre 2022 et 2023 a situé Michel Gontard. Au national, il s’agit de 2,6 millions de demandes, 206 000 en région et de 19 000 en Vaucluse. Grand Delta Habitat aura procédé à l’attribution de 3 483 logements en 2023, soit 1 200 logements supplémentaires par rapport à l’année précédente, dont 200 logements Vallis Habitat remis en location.

La première année de la fusion avec Mistral Habitat achevée
«La première année  de la fusion s’est achevée, il était temps, pour nous d’établir, le diagnostic a entamé Michel Gontard après le traditionnel souhait des vœux. Si certains ont évoqué un défi insurmontable, nous n’y avons vu que talents et potentialités qui nous ont permis d’atteindre les objectifs fixés et, pour les salariés, de pouvoir évoluer au sein de la structure. Dans ce cadre, nous mobilisons 600 000€ annuel pour la formation de notre personnel composé de 662 collaborateurs.»

Signer une convention avec 200 communes
«Notre but est d’accompagner l’élu et sa population et de maintenir la confiance de nos partenaires. Notre objectif 2024 sera de signer une convention GDH avec 200 communes. Notre objectif 2024 sera de faire partie des 15 premiers bailleurs sociaux de France.»

La notation
«Nous venons de connaître notre notation Standard and Poor’s. Grand Delta Habitat a reçu la notation, sur le long terme de A, perspective positive après une année 2023 stable et à Court terme A1, confirmée c’est-à-dire la même notation qu’en 2022. Cette notation est gage de sécurité et de confiance pour GDH, particulièrement dans ses relations avec nos financeurs et banquiers, nos fournisseurs et entreprises et, bien sûr, les élus, les administrations, partenaires socio-économiques, les personnels et collaborateurs.»

Les engagements sociaux de GDH
«Comme le disait le regretté Coluche : ‘La vie mettra des pierres sur ta route, à toi d’en faire un mur ou un pont’, nous avons choisi d’en faire un pont pour renouveler la ville, écouter et entendre les territoires oubliés, briser la solitude et l’isolement, soutenir le parcours résidentiel et conquérir les centres-bourgs.»

Réduire la zone grise
«Nous voulons réduire la zone grise, entre inégibilité au logement social et inaccessibilité au locatif privé via la proposition de logements intermédiaires. Nous ferons des propositions adaptées aux salariés et cadres moyens du privé et du public. 100 logements intermédiaires ont déjà été livrés à Saint-Laurent-du-Var et Saint-Martin-de-Crau dans les Bouches-du-Rhône.»

La solidarité
«Sans solidarité, il n’y a ni de performance durable ni honorable’ disait François Proust, philosophe de l’entreprise en s’adressant aux dirigeants. Ainsi pour notre coopérative, loger est un devoir moral ; notre rôle, au-delà de l’écoute, est d’accompagner, de soutenir et de partager ; La solidarité est un contrat sociétal au quotidien,» a conclu le président de la plus importante coopérative de France.

Dans le détail
Grand Delta Habitat a livré 800 logements, dont les nouvelles constructions arborent systématiquement le classement énergétique en A ou B. 150 logements réhabilités ont été livrés et 250 logements démolis dont 107 à Avignon, 49 à Cavaillon et 96 à Orange. 158 ventes ont également été réalisées.

15 agences de proximité dont 11 en Vaucluse
Grand Delta Habitat (GDH) a implanté des agences de proximité à Apt, trois à Avignon, une à Bollène, à Carpentras, à Cavaillon, à l’Isle-sur-la-Sorgue, à Marseille, à Nîmes, à Nice, à Orange, au Pontet, à Salon-de-Provence et à Sorgues. Deux nouvelles agences seront créées dans le Var et le Gard Rhodanien.

Les travaux de réhabilitation Anru enfin lancés
Près de 145 logements à la reine Jeanne, 232 à Saint-Chamand, 145 à l’Aygues à Orange. Il y a aussi les réhabilitations hors Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) Les Souspirous à Avignon, à hauteur de 198 logements, 10 rue des Teinturiers et 18 aux Douanes. 35 logements au Village de Bedarrides ; 286 aux Amandiers à Carpentras ; 38 aux Peyssonnières à Entraigues ; 26 aux Cyprès à l’Isle-sur-la-Sorgue, 31 au Cloître, 11 au Paulus et 25 à l’Enclos ; 285 à la Tourre à Orange ; 33 aux Cros à Saint-Saturnin-lès-Avignon et 16 au Ponte à Vedène.

Les chiffres clés 2023
215M€ de chiffre d’affaires. 125M€ investis. 93 300 personnes logées. 39 375 logements dont 29 572 en Vaucluse. 9 747 lots en gestion de copropriété. 805 logements livrés. 662 collaborateurs. 15 agences commerciales. 98,81% de recouvrement. 3% de logements vacants.

A la conquête des territoires
Grand Delta Habitat est présent en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Dans 7 départements : Alpes-de-Haute-Provence avec192 logements, les Alpes-Maritimes avec 952 logements, la Drôme avec 248 logements, les Bouches-du-Rhône avec 3 907 logements, le Gard avec 3 304 logements, le Var avec 1 200 logements et, enfin, le Vaucluse avec 29 572 logements. Toujours dans cet esprit de conquête de l’espace, la coopérative avance ses pions notamment sur les terrains d’habitude hermétiques de Cagnes-sur-mer (06), Noves, Garéoult (83), La Farlède (83), le Muy (83) et la-Londe-les-Maures dans le Var.

Le travail accompli sur la solidarité et la sécurité
Les initiatives sont nombreuses visant à accompagner les familles et personnes les plus vulnérables et préserver le pouvoir d’achat. En tout premier lieu le Fonds de solidarité Delta énergie doté de 400 000€ est augmenté en 2023 à 720 000€.

Le fonds social et solidaire doté de 30 000€ prend en charge 30% d’un impayé au départ d’un locataire et le Secours interne aux impayés de loyers de 25 000€ qui contribue à la prévention des expulsions liées aux lourds impayés. Delta Collect, via une gestion vertueuse des encombrants, redistribue le mobilier collecté aux plus démunis. Près de 30 familles en ont été bénéficiaires et le dispositif sera mis en œuvre, dès cette année, à Orange.»

Le CHU (Centre hospitalier universitaire) de Nice
GDH s’est engagé à accompagner les professionnels de santé dans l’offre intermédiaire de logement via des propositions de loyers accessibles dans cette zone particulièrement tendue aux loyers élevés dans le secteur privé.

Les logements à venir en 2024
54  nouveaux logements devraient éclore dans les Alpes-de-Haute-Provence ; 471 dans les Alpes-Maritimes ; 522 dans les Bouches-du-Rhône ; 146 dans le Gard ; 595 dans le Var ; 1 168 en Vaucluse.

Les nouveaux programmes en accession et les terrains à bâtir
4 appartements à Ollioules (83) via le BRS (Bail réel solidaire) ; 4 appartements à Cheval Blanc en PLSA (Prêt social location-accession) ; 7 terrains à Egyuères (13) ; 15 terrains à Saze (30) ; 8 terrains à Brignoles (83), 7 terrains à Orange ; 6 villas à l’Isle-sur-la-Sorgue via le BRS et 4 villas à Robion en PSLA.

Sud Attractivité
la création de la Foncière commerce de redynamisation des cœurs de ville : Sud attractivité, à l’initiative de GDH, a pris pour partenaires la Banques des territoires et la Caisse d’Epargne. C’est une 1re nationale en France. Mission ? Revitaliser l’immobilier de centre urbain : commerce et logements adjacents. Mode opératoire ? Rachat de l’immobilier, réhabilitation du commerce et de l’immeuble. Mise sur le marché du commerce et des logements. Actuellement 15 opérations sont identifiées. Les villes concernées ? Carpentras et Cavaillon puis Manosque, Salon-de-Provence, L’Isle-sur-la-Sorgue et Pertuis.

Sécurité, tranquillité des locataires et préservation du patrimoine
GDH a initié une convention de partenariat avec le Tribunal judiciaire de Carpentras pour renforcer la sécurité et la tranquillité, dans le cadre de la prévention de la délinquance dans les logements. En réponse à ce partenariat, GDH s’engage à créer des postes de Travail d’intérêt général (Tig). De la même façon, la coopérative a signé une convention avec la Direction départementale de la Sécurité publique du Var comme elle l’avait fait en 2022, avec la Direction zonale Sud de la Police nationale.

Ils étaient là
Près de 450 personnes étaient présentes aux vœux dont le sous-préfet et secrétaire-général Sébastien Maggi, le colonel de gendarmerie Cédric Garence, Dominique Santoni, la présidente du Département de Vaucluse, Gilbert Marcelli, le président de la CCI de Vaucluse, Joël Guin, le président du Grand Avignon, Jean-Marc Bluy représentant Cécile Helle, maire d’Avignon, les maires et élus d’Althen-des-Paluds, d’Aubignan, de Beaumes-de- Venise, de Cabannes, de Carpentras, de Caromb, de Cheval-Blanc, de Faucon, de Mondragon, du Thor, de Saint-Geniès-de- Comolas, de Villeneuve-lès-Avignon, de Saint-Hippolyte… Egalement des présidents d’interprofessionnelles comme Daniel Léonard, le président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics, les partenaires de la Coopérative telles que les entreprises, les banques dont Jean-Elie Brouillard de la Société Générale, les avocats, dont Tanguy Barthouil, des notaires, des gendarmes, des policiers…



Requalification urbaine : Carpentras devant le village des athlètes de Paris 2024

Énéal, la foncière médico-sociale du groupe Action Logement, vient de finaliser l’acquisition de trois établissements vauclusiens auprès de Grand Delta Habitat dont une résidence autonomie à Apt, un foyer d’accueil médicalisé à L’Isle-sur-la-Sorgue et un établissement d’accueil non médicalisé pour personnes handicapées à Vaison-la-Romaine.

La foncière médico-sociale Énéal affirme son implantation en Vaucluse avec l’acquisition de trois établissements : le Foyer François Rustin (76 logements) à Apt, le foyer d’accueil médicalisé Saint Antoine (42 logements) à L’Isle-sur-la-Sorgue, et le foyer d’accueil non médicalisé pour personnes handicapées La Rouvillière (16 logements) à Vaison-la-Romaine. Les gestionnaires actuels de ces derniers, un CCAS et des associations, restent en charge de leur exploitation. Énéal réalisera des travaux de réhabilitation dans les prochaines années.

Avec ces acquisitions, Énéal s’inscrit dans la stratégie de développement de la foncière en apportant des réponses concrètes aux personnes en situation de vulnérabilité. « Ces acquisitions sont conformes à notre mission sociale en faveur du logement des aînés aux revenus modestes qui nous a été confiée par le Groupe Action Logement, déclare Mario Bastone, directeur général d’Énéal. Notre modèle est désormais reconnu à l’échelle nationale, et nous sommes heureux de mettre notre expertise au service de l’amélioration de la qualité de vie des résidents de ces établissements. »

V.A.


Requalification urbaine : Carpentras devant le village des athlètes de Paris 2024

Grand Delta Habitat, La plus importante coopérative de France vient de co-créer sa foncière commerce Sud attractivité avec la Direction régionale de la Banque des territoires, en partenariat avec la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse (Cepac). Objectif : Ranimer les commerces et les logements attenants en cœur de ville.

Dans le détail
Pour mieux situer la naissance de la Foncière commerce Sud attractivité, celle-ci dispose d’un capital social de 2,216M€ répartis en 56,2% par Grand Delta Habitat, 41,3% par la Banque des territoires et 2,5% par la Caisse d’Epargne Cepac. Voilà pour le montage financier qui indique le niveau de responsabilité ainsi que la faculté décisionnelle de chacun.

Le principe d’intervention
La foncière acquiert les commerces en rez-de-chaussée tandis que Grand Delta Habitat achète les logements en étage et devient le maître d’ouvrage délégué des opérations de rénovations immobilières ainsi que l’ensemble des actes de gestion. Dans les faits ? Les premières opérations interviendront dans le cœur des villes de Carpentras, Cavaillon, Pertuis, Manosque et Salon-de-Provence… Voici pour la feuille de route.

Zoom sur Carpentras
En ce qui concerne Carpentras, ville d’environ 30 000 habitants, celle-ci subit la captation de sa clientèle par les grands centres commerciaux d’Avignon et d’Orange. La Foncière interviendra donc sur la réhabilitation de commerces dont les locaux sont vétustes. Sept projets sont d’ores et déjà identifiés, particulièrement rues Porte de Monteux et Raspail. Une opération d’aménagement plus globale veillera à la création de zones piétonnes et de nouveaux projets immobiliers. Grand Delta Habitat, quant à elle, interviendra sur les étages supérieurs de ces commerces pour rendre accessibles et réhabiliter les logements attenants.

De gauche à droite, Xavier Sordelet directeur général de Grand Delta Habitat, Pierre Gonzalvez, Vincent Gautier, Michel Gontard, Alexis Rouque et Gilbert Marcelli

Cavaillon
La ville accueille environ 26 500 habitants et partage bien des similarités avec Carpentras, notamment en termes de vacances de locaux commerciaux. Cependant, depuis 2018, la Ville a anticipé une politique visant à consolider les espaces commerciaux et mené des études préliminaires sur 75 immeubles nécessitant intervention, complétant le dispositif en en achetant 8 autres avec le concours de l’Etablissement public foncier (EPF) et prévoyant d’acquérir 12 locaux commerciaux. Pour sa part, la Foncière achèterait 7 commerces dans les deux prochaines années, notamment dans la rue piétonne historique. Ces interventions s’intègrent à une opération programmée de l’habitat et de renouvellement urbain (Opah-Ru) complétée d’une autre opération de revitalisation du territoire (ORT) ainsi que d’un programme d’aménagement des espaces publics.

Grand Delta Habitat
La plus grande coopérative de France, acteur généraliste du logement s’inscrit depuis toujours dans le parcours résidentiel en lien avec l’évolution des modes de vie et ses résidents en location qui sont des ménages, des familles monoparentales, des seniors, des personnes à mobilité réduite, d’autres en accession à la propriété pour les primo-accédants, ou, encore, des ménages modestes et intermédiaires. La coopérative propose également des terrains à bâtir viabilisés et libre de choix constructeurs ainsi que la gestion de syndic de copropriétés.

En lien avec les acteurs locaux
La coopérative bâtit régulièrement des projets avec les acteurs locaux de logements intermédiaires, mène des études d’ingénierie urbaine pour les collectivités locales ; propose des prestations de services pour des tiers ; fait de la gestion de copropriétés fragilisées ; a créé un Organisme de foncier solidaire (OFS) destiné à favoriser l’accession sociale sécurisée en dissociant de façon pérenne foncier et bâti ; propose du Prêt social location-accession (PSLA) permettant aux ménages sans apport personnel d’acquérir le logement qu’ils occupent en statut de locataire, et, enfin, le Bail réel solidaire (BRS) permettant de dissocier le foncier du bâti afin de faire baisser le prix d’acquisition des logements.

Les chiffres GDH au 31 12 2023
220M€ de chiffres d’affaires ; 152M€ investis ; 91 667 personnes logées ; 38 672 logements locatifs dont 30 000 en Vaucluse ; 8 972 lots en gestion de copropriété ; 641 collaborateurs ; 504 logement livrés ; 171 ventes réalisées ;  15 agences commerciales ; 99,22% de recouvrement ; 3,58% de logements vacants.

Ils ont dit
Lors de la présentation de la foncière Sud attractivité, diverses personnalités se sont exprimées parmi lesquelles :

Gilbert Marcelli, Président de la CCI d’Avignon et du Vaucluse
Dans ces propos introductifs, Gilbert Marcelli, président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Avignon et du Vaucluse souligne «L’importance de la création de cette entité porteuse de solutions pour la vie économique du territoire, le développement du cœur de ville via ses commerces et la possibilité de loger les collaborateurs de nos entreprises.»

Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat
«La Banque des territoires est à l’origine du dispositif de la Foncière commerce déployant plus d’une centaine de structures en France, a précisé Michel Gontard. La Banque des territoires et la Caisse d’épargne Provence-Alpes-Côte d’Azur (Cepac) nous ont présenté le concept au début de l’année 2021.»   

«Sud Attractivité est une société anonyme. 
Pourquoi ce choix ? a interrogé Michel Gontard, pour que la structure demeure ouverte à l’ensemble des partenaires. C’est un outil, à caractère régional, au service des collectivités, ciblé sur l’activité communale et départementale apportant les fonds sur un secteur géographique déterminé avec, pour décisionnaire des interventions, le premier magistrat de la ville. L’autre spécificité de Sud attractivité ? Elle est adossée à Grand Delta Habitat, bailleur social. Ce qui nous vaut d’avoir été reconnus pour cette mission ? Notre longue expérience en interventions – rénovations et réhabilitations- en centres bourgs comme à Carpentras, Monteux, Jonquières, ou encore plus loin, à Sommières… »

«Nous sommes également propriétaires d’environ 200 commerces.
précise le président de GDH. Nous cheminons de longue date avec la Banque des territoires et la Cepac. Désormais, nous co-construisons ensemble l’aboutissement des projets du territoire, notamment à Cavaillon et, prochainement, à Salon-de-Provence, Pertuis et Manosque. Notre rapprochement avec l’association des maires de Vaucluse et la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse nous accompagnera dans cette philosophie de la proximité et du développement du territoire, pour l’amélioration des conditions de vie de ses habitants.»

Alexis Rouque, Directeur régional de la Banque des territoires en Provence-Alpes-Côte d’Azur
«La création de foncière est un moment clé pour les territoires et l’exercice de notre mission. Nous déployons ainsi la vocation territoriale de la Caisse des dépôts en accompagnant les décideurs locaux, dans leurs ambitions et dans des géographies différentes telles que les métropoles, et, de plus en plus, dans les villes moyennes qui voient un retour des politiques publiques.» 

Les enjeux
«A nous d’en déceler les enjeuxet de trouver des solutions pragmatiques de façon à rééquilibrer les territoires, assure Alexis Rouque. Le sujet clé ? La redynamisation des centres villes et, surtout, le fait de prendre la maîtrise sur un certain nombre de magasins en rez-de chaussée, pour les remettre sur le marché tout en ciblant la demande et l’animation commerciales et tout en travaillant sur le stationnement, les équipements publics, la sécurité, la propreté… Cependant, l’ensemble du dispositif ne prospèrera que si l’on écoute attentivement la collectivité qui s’inscrit elle-même dans une action globale.»

«100 foncières créées en France
La Banque des territoires créée un peu partout en France des Foncières de redynamisation commerciale comme celle de Toulon qui fonctionne bien, une autre à Grasse en cours de création, Brignoles, la métropole Aix Marseille, détaille le directeur régional de la Banque des territoires. Nous retrouvons, partout, cette même préoccupation. L’originalité ici ? Combiner la Banque des territoires avec un organisme HLM, la plus importante coopérative de France, ce qui nous permet de traiter à la fois les rez-de-chaussée commerciaux et les logements attenants.»

La Banque des territoires
«Nous créons une foncière adossée au Bailleur social Grand Delta habitat, outil de dynamisation inédit intervenant dans le cadre du programme national Action cœur de ville 2023-2026, situe Alexis Rouque. Nous œuvrons, ainsi, en faveur de la redynamisation des villes moyennes, particulièrement sur les commerces et les logements attenants avec, pour objectif, de soutenir l’attractivité de centre-ville.»

Vincent Gautier, directeur immobilier professionnel et social de la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse
«Nous sommes fiers de favoriser la redynamisation des centres-villes avec la création de la foncière Sud Attractivité et d’être utile à l’économie locale et ses habitants, poursuit Vincent Gautier, directeur immobilier professionnel et social de la Cepac. La gestation de Sud Attractivité s’est déroulée durant 2 ans et demi, lors desquels Xavier Sordelet nous a invités à prendre place autour de la table. Nous avons alors décidé de participer à hauteur 2,5% du capital qui sera amené à se développer au gré des futures réalisations et projets de réhabilitations et de rénovations de commerces qui ont pour corollaire, aussi, de fixer la population, d’impulser et de maintenir l’activité économique.»

«Un travail de proximité
Alors que depuis des décennies, l’on a plébiscité les déplacements en périphérie, on essaie, maintenant, de contrebalancer, partout, ce mouvement, analyse le directeur. Si la Cepac finance le particulier et l’acquéreur, elle est aussi un important financeur du logement social via 300M€ distribués en 2023 et 350M€ prévus en 2024, car nous voulons continuer à soutenir les projets malgré la crise. Cette foncière augure bien la dynamique que nous voulons impulser en proximité. Elle se développera sur Avignon, Carpentras, Cavaillon et, notamment, avec les Petites villes de demain comme Pertuis, l’Isle-sur-la-Sorgue et Manosque. En tout, 220 villes sont concernées au niveau national dont 13 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une aide dévolue aux villes, portée par les Pouvoirs publics.»

«Fusion, bientôt 40 000 logements,
Grand Delta Habitat a été confrontée à des étapes clés dans une conjoncture difficile avec la réduction du loyer de solidarité, la Loi Elan avec la concentration des acteurs du logement HLM, nous sommes très fiers d’être à vos côtés dans cette foncière,» a conclu Vincent Gautier, directeur immobilier professionnel et social de la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse.

Pierre Gonzalvez, président de l’association des maires de Vaucluse
«Le Vaucluse est composé de 151 communes. Tout l’enjeu de cette foncière sera de répondre aux besoins des plus petites d’entre elles comme à ces immeubles avec un commerce en rez-de chaussée et ces cellules vides attenantes parce que l’accès aux étages est condamné par le commerce.»

«Ce dispositif permet d’une part de réhabiliter ces commerces
et, d’autre part, de proposer de nouveaux logements sociaux aux maires car la période est à l’arrivée des arrêtés préfectoraux pour les communes carencées en logements sociaux alors qu’il est plus que difficile, pour celles-ci, de répondre aux demandes de la Loi, notamment en matière de logements sociaux requis. Il s’agit donc là d’une boîte à outils supplémentaire pour nos centres villes,» note le maire de l’Isle-sur-la-Sorgue.

«Nous avons également été témoins de l’étalement urbain des villes et villages,
notamment au gré de lotissements qui effacent l’identité de ceux-ci, regrette l’édile. Recentrer permet donc de redonner du sens à la Cité. Nous sommes en train de comprendre le sens de cette centralité, ce que va nous permettre cette foncière, même si les disparités sont grandes entre les villes et villages. Le diagnostic de ceux-ci va permettre de relever les opportunités, de cibler de futures destinations des biens, de qualifier le type de logement, d’identifier la typologie des commerces recherchée et, au travers de tout ceci, de retravailler l’attractivité du département de Vaucluse et, enfin, de faire face à la difficulté de loger nos habitants dès lors que le flux touristique génère de l’immobilier saisonnier.»

«A titre d’information, l’Isle-sur-la-Sorgue
accueille 9 800 logements, tout compris, dont 1 100 logements meublés saisonniers –Airbnb- où 25% se situent en centre-ville, observe le président de l’association des maires de Vaucluse. Nous vivons actuellement une vraie problématique. Heureusement que des dispositifs comme les zones tendues vont permettre de déployer des règlementations de changement d’usage et d’autres encore plus restrictives. Cependant il y a un vrai enjeu à la fois de population, de dynamisation de centre-ville et d’accès au logement à prix correct voire modéré pour nos populations qui en ont bien besoin.»


Requalification urbaine : Carpentras devant le village des athlètes de Paris 2024

Grand Delta Habitat organise, chaque année, une visite d’une partie de son patrimoine. Objectif ? Commenter les dernières réalisations d’un point de vue technique, architectural et des usages. Ce passage de revue nous a menés à Châteauneuf-de-Gadagne, Cavaillon, Cheval blanc, L’Isle-sur-la-Sorgue, Le Thor et Caumont-sur-Durance.

Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat, commente les réalisations que nous allons visiter

Départ de la rue Martin Luther King, siège de Grand Delta Habitat, près du pont de l’Europe, à Avignon. C’est tout un car, affrété pour l’occasion, qui se déplace avec, à son bord, des administrateurs, des membres du Codir –Comité de direction- de Grand Delta Habitat, des élus, des partenaires financiers et des agents territoriaux. Durant cette visite nous entrerons dans des appartements habités ou en cours de finition, irons au cœur des chantiers, avec, parfois, à la clef, les éclairages des architectes, le suivi de logements très attendus par des responsables de service des mairies concernées comme des directrices de CCAS (Centre communal d’action sociale) ou encore des adjoints délégués au logement social.

Michel Gontard, lors de la visite de maison individuelle en location au Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

Lors du trajet,
Michel Gontard, président et Xavier Sordelet, directeur général de la coopérative HLM évoquent les caractéristiques des bâtiments érigés et les avancées techniques mises en place à titre expérimental car le logement social reste un fabuleux terrain de jeu pour améliorer l’habitat et prendre en compte les nouveaux usages apparus lors des transformations sociétales. Ils évoquent également leurs partenaires de construction ou de réhabilitation et signalent les enjeux, les réussites et les déconvenues vécues ainsi que les solutions mises en place pour faire face aux aléas.

Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

A l’arrivée du car,
Parfois l’architecte, des adjoints au maire, un agent de proximité et des responsables de l’agence commerciale concernée égrainent les particularités des bâtiments : nombre de logements, état des lieux et font remonter les informations sur le ressenti des habitants, l’observation des usages, la praticité des lieux dont, le plus souvent, la proximité avec le cœur de ville, à pied et par les transports en commun, est particulièrement plébiscitée.

Le 110 à Cavaillon

L’autre fierté des aménageurs sociaux ?
Construire, transformer ou encore réhabiliter des bâtiments si esthétiques et, parfois même si atypiques, qu’ils n’ont rien à envier au parc privé, avec –disent les concepteurs de ces logements- une exigence accrue en termes de qualité d’exécution et de confort d’habiter. Si la coopérative se distingue particulièrement dans le logement social, son ambition n’est pas de s’y cantonner pour offrir, également, du logement pour tous, de l’achat de terrain libre constructeur, des pavillons, la gestion de syndic, de l’aménagement du territoire, le remaniement de centres-villes avec la réappropriation de commerces en rez-de-chaussée et de logements en étages…

Le Bleu du ciel à Caumont-sur-Durance

C’est ainsi que nous avons visité
Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne –ancienne cave coopérative désaffectée où se mêlent terrains à bâtir, logements en accession et maisons individuelles à la location pour une opération avoisinant les 4,3M€ ; Le Petit Luberon, Résidence Alter Sénior®, à Cavaillon, proposant 20 maisons individuelles proches du centre-ville et de ses commerces pour les seniors autonomes pour une opération à plus de 3M€ ; La Résidence le 110 à Cavaillon pour 21 logements dans un bâtiment en R+3 pour une opération à presque 2,5M€ ; L’Ecureuil à Cheval-Blanc proposant 8 logements collectifs avec, en rez-de-chaussée, l’installation d’une boucherie, dont les locaux sont la propriété de la mairie, pour une opération à presque 1,5M€ ; La Résidence Les Iris, encore à l’état de chantier, où sont érigés 26 logements collectifs GDH dans un ensemble comprenant 72 logements en tout, répartis en collectifs et individuels, toujours à Cheval-Blanc pour une opération à presque 1,4M€ ; La Barthalière à l’Isle-sur-la-Sorgue, qui comprend 14 terrains vendus en libre choix constructeur, 12 villas en accession à la propriété livrées en novembre 2021 et la résidence Auréus qui proposera 38 logements collectifs pour la location pour un peu plus de 4,7M€ ; La résidence Le Lys au Thor qui propose 24 logements collectifs et 6 logements individuels pour près de 7,7M€ ; et, enfin, la Résidence Le Bleu du Ciel à Caumont-sur-Durance constituée de 36 logements, dont 9 proposés à la location pour un peu plus de 1,2M€. 

Le Petit Luberon à Cavaillon, résidence Seniors pour personnes autonomes

https://echodumardi.com/tag/grand-delta-habitat/page/2/   1/1