2 avril 2025 |

Ecrit par le 2 avril 2025

Avec le nouveau parvis de la gare-centre, Avignon met en scène son entrée de ville

Après 5 ans d’études et 2 ans et demie de travaux le nouveau parvis de la gare-centre d’Avignon vient d’être inauguré. Un chantier de 20,25M€, financé à plus de 70% par les collectivités locales, qui requalifie complètement l’une des principales entrées de la cité des papes en privilégiant les espaces verts et les mobilités douces.

L’enjeu était de taille pour la gare-centre d’Avignon : une vieille dame de style néo-classique inaugurée en 1849 et dont les derniers aménagements importants remontaient aux années 1980. Une époque où l’on faisait la part belle à l’automobile et à son stationnement ‘dévoreur’ d’espace.
« Le parvis de la gare ne proposait pas forcément une qualité d’accueil, que ce soit pour les usagers de la SNCF ou de la gare, explique Cécile Helle, maire d’Avignon. Il ne rendait pas, non plus, la pleine mesure de l’une des entrées principales sur la ville d’Avignon, en face des remparts vers le cours Jean-Jaurès puis la rue de la République. »

Les derniers grands travaux d’aménagement de la gare-centre remontaient aux années 1980. L’essentiel du parvis, qui s’étend sur près de 13 000m2, était occupé par des espaces de stationnement pour les voitures. Crédit DR- AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

35% d’espaces verts contre 6% auparavant
« J’ai été très vite convaincue qu’il fallait repousser les espaces de stationnement tout en favorisant la végétalisation du site. Il fallait remettre de la nature en ville », poursuit la maire de la cité des papes qui s’est ‘battue’ pour qu’un maximum d’arbres existants soient préservés dans le cadre de ce réaménagement. En tout, 46 arbres sur 52 vont ainsi être conservés dans ce nouvel espace où près de 150 arbres et arbustes ont également été plantés. « C’est le projet qui s‘est adapté au parc arboré du site et non l’inverse », insiste Cécile Helle. Une réinterprétation de l’entrée de ville qui permet au site de totaliser 35% d’espaces verts désormais contre 6% avant le chantier ainsi que des fontaines et des jeux d’eau.

Exit les places de stationnement, les travaux ont permis de porter la surface des espaces verts à 35%, contre 6% auparavant. Le tout en préservant 46 des 52 arbres existants. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

7 400 voyageurs et 120 trains par jour
Mais avant d’être un ‘parvis-jardin’ de près 13 000m2, cette espace requalifié pour un montant de 20,25M€ (financé par la Ville d’Avignon, le Grand Avignon, la Région Sud, la SNCF Gares & Connexions, l’Etat, le Feder et autres subventions ainsi que par l’Agence de l’eau : voir détail ci-dessous) est un avant tout un PEM : un Pôle d’échanges multimodal accueillant chaque jour près de 7 400 voyageurs et 120 trains.

Le détail de la répartition du financement des travaux de réaménagement du parvis de la gare-centre d’Avignon. DR

Une gare notamment desservie par 4 lignes ‘TER Zou !’de la Région Sud ainsi que des TER des régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Les TGV Inoui de la ligne Paris-Miramas y marquent un arrêt.
Hors train, la gare est aussi connectée au réseau de transport en commun Orizo du Grand Avignon par le tramway et plusieurs lignes de bus. Située à proximité immédiate, la gare routière vient enfin compléter cette offre avec une desserte régionale et interrégionale par autocar.

« Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

« Le Grand Avignon rayonne sur une aire urbaine de plus de 500 000 habitants et accueille sur son propre territoire plus de 30 000 entreprises et 90 000 emplois, rappelle Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Au sein de ce territoire en fort développement, les besoins en déplacements s’accroissent et se complexifient. L’une des clés, dans l’efficacité des transports en commun, réside dans l’intermodalité et la facilité que peuvent avoir les usagers de passer d’un mode de déplacements à un autre. L’intermodalité, c’est précisément ce que le Grand Avignon apporte à cette nouvelle gare centre et qui va contribuer à assurer son succès, avec la gare routière à proximité, le tramway, les Vélopop, le bus… Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »

Les élus lors de l’inauguration. Crédit : Claude Almodovar

« Il était important que nous nous mettions tous d’accord sur l’ambition que nous souhaitions donner à ce projet, confirme la maire d’Avignon. Notamment par l’ambition de connexion des différents modes de transport en repositionnant le train au cœur du dispositif. Car notre conviction, c’est que le train est une solution alternative au transport du quotidien pour les habitants d’Avignon, mais bien au-delà, pour les habitants du bassin de vie. »

« Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre. »

Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur

Les gares : des quartiers plébiscités ?
Dans son 9e baromètre du centre-ville et des commerces dévoilé en avril dernier, le réseau Centre-ville en mouvement constate que 43% des habitants des villes de 50 000 à 100 000 habitants (comme c’est le cas à Avignon) sont favorables à une réhabilitation des quartiers de gare. Dans le même temps, ils considèrent à 49% qu’il fait partie du centre-ville. Des quartiers de gare investis avant tout par des jeunes (moins de 35 ans) et des CSP+.

« Cette inauguration c’est aussi la démonstration que nos territoires avancent, constate la vauclusienne Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur. Et ils avancent car il y a des élus locaux qui décident. »
« Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre, martèle-t-elle. Et ici, ces élus savent travailler ensemble. »
« Comme quoi, il peut y avoir de la dépense publique utile, même quand elle est portée par des collectivités territoriales », remarque Cécile Helle en faisant référence à la défiance de plus en plus grande de l’Etat envers les collectivités locales.

Le Transport : une des premières compétences de la Région
Alors que la compétence ‘Transport’ est l’une des plus importantes de la Région Sud avec les Lycées, Bénédicte Martin rappelle que malgré le contexte actuel, la Région va continuer « à augmenter partout l’offre de transport : +32% entre 2022 et 2025 et +16% pour l’année 2025 ».
« Étoffer les services ferroviaires, poursuit l’élue régionale, c’est ce qui a été fait avec Avignon via Marseille et Avignon-Marseille via Cavaillon. Soit 13 trains de plus par jour en 2025 pour proposer au total 74 TER quotidien entre Avignon et Marseille. C’est aussi Avignon-Carpentras, avec 8 trains supplémentaires par jour et une expérimentation en 2024 qui a été menée pour augmenter l’amplitude horaire des navettes pendant toute la durée du Festival d’Avignon. »

Grand Avignon : en avant toute sur la mobilité
L’inauguration du parvis de la gare-centre d’Avignon a permis à Joël Guin, le président du Grand Avignon de rappeler les prochains projets de l’agglomération en termes de mobilité.
« Nous allons pouvoir engager désormais une seconde phase dans le développement de grands projets stratégiques, actuellement à l’étude. » Nouvelles lignes Chron’hop en site propre, prolongement du tramway, nouveaux parkings relais, création d’un Réseau Express Vélo afin que les habitants puissent se déplacer rapidement à vélo sur des axes en site propre entre les communes du Grand Avignon…
« Les projets sont lancés, dans tous les modes de déplacements alternatifs à la voiture », confirme le président de l’agglomération qui rappelle aussi que le « renouvellement du parc de bus de notre réseau Orizo, entamé depuis 3 ans maintenant, mobilise de très lourds investissements du Grand Avignon. »
L’agglo, qui poursuit aussi sa politique en faveur de l’électrique, l’hybride ou bien encore l’hydrogène, a également renouvelé son offre de vélos électriques en libre-service Vélopop et a aménagé 42 kilomètres de voies cyclables dans les différentes communes de l’agglomération.
« Les tarifs de notre réseau de bus sont parmi les plus bas de France, conclut Joël Guin. Cette année, il a transporté – avec le tram – près de 15 millions de voyageurs. C’est un record, avec une augmentation de près de 40% en 3 ans. »
Crédit photo : Grand Avignon/Orizo

Avignon croit en son étoile (ferroviaire)
Alors que des travaux d’aménagement de l’aile Est de la gare sont encore en cours et qu’une dernière tranche de travaux d’embellissement sur le parvis haut de la liaison piétonne qui permet de rejoindre la gare routière ainsi que le parking et le dépose minute de la gare reste à conduire en 2025, qu’elle est l’étape suivante ?
« Avec la nouvelle gare multimodale d’Avignon Centre, nous poursuivons la modernisation des transports régionaux et nous préfigurons le futur Service express régional métropolitain (SERM) avignonnais », annonce déjà Renaud Muselier, président de la Région Sud.
En effet, le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de SERM labellisé l’été dernier par le ministère des Transports. Le seul à ne pas être situé dans une métropole.

Il faut dire qu’après ce réaménagement, qui comprend aussi la requalification de 2 000 m2 d’espace intérieur en rez-de-chaussée (point de vente Zou !, espace presse, nouveaux sanitaires publics, commerces, espaces d’attente…), la gare-centre ambitionne de reprendre pleinement sa place au cœur de l’étoile ferroviaire d’Avignon (ndlr : c’est ainsi que l’on nomme, en raison de sa forme, l’ensemble du réseau ferré qui dessert la cité des papes).
Une étoile ferroviaire qui constitue « le secteur le plus régulier de la région avec, depuis le début de l’année, une régularité supérieure à 92% et seulement 1,2% de suppression », annonce Bénédicte Martin.

Le projet de réaménagement a remis au goût du jour les 2 pavillons qui avaient disparu devant la gare. Un abrite le Quai des saveurs, le nouveau restaurant porté par la CCI de Vaucluse, et la nouvelle boutique Orizo de la maison des mobilités. L’autre accueille un parc de stationnement pour les vélos (voir photo en fin d’article). Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

« Il faut donner envie de train. »

Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions

« Ce n’est qu’une étape car il n’y a pas beaucoup d’agglomérations à l’échelle de la France qui disposent d’une telle densité de voies ferrées existantes, annonce déjà Cécile Helle. Nous sommes donc très attachés à voir se développer le Serm car je reste convaincue que lorsque l’on habite les secteurs de Carpentras-Monteux, Bollène-Orange, l’Isle-sur-la-Sorgue/Le Thor mais aussi le Gard rhodanien avec Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit, Beaucaire-Tarascon ou bien encore le Nord des Bouches-du-Rhône cette étoile ferroviaire est un vrai atout en terme de mobilité. »
Pour preuve, même la région Occitanie, pourtant peu enclin à investir dans ses confins orientaux, a joué à fond la carte de la mobilité ferroviaire entre le Gard rhodanien et Avignon en rouvrant une ligne TER vers Pont-Saint-Esprit depuis l’été 2022.

Côté Nord Bouches-du-Rhône, la présence remarquée à cette inauguration de Jean-Christophe Daudet, le maire de Barbentane, fervent partisan de la réouverture de la gare de sa commune montre également l’intérêt pour la revitalisation de cette étoile ferroviaire.
« Il faut que le train et les modes de transport alternatif prennent le pas sur l’automobile, insiste Bénédicte Martin. Avec une facilité de cadencement et une densité, ce n’est qu’à cette condition que l’on pourra atteindre ces objectifs. »
« Il faut donner envie de train », résume Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions.

Le pavillon abritant les vélos propose un parc de stationnement d’une capacité de 350 places, des consignes pour les casques et une station de gonflage. Il débouche sur une entrée de ville entièrement requalifiée. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

Avec le nouveau parvis de la gare-centre, Avignon met en scène son entrée de ville

Le projet H2 Vaucluse vient d’être labellisé France 2030. Porté par les Communautés d’agglomérations des Sorgues du Comtat et du Grand Avignon, en partenariat avec les sociétés Hynoe, Voyages Arnaud, Delanchy, Neo travaux et Bert & you, ce projet de production et de distribution d’hydrogène vert a pour objectif de répondre aux besoins de mobilité durable de la collectivité et des entreprises locales, en fournissant une source d’hydrogène comme alternative aux moteurs thermiques.
Cette initiative collective vise à produire et distribuer de l’hydrogène vert, soutenant ainsi la transition énergétique et répondant aux besoins de mobilité durable dans notre région.

Objectif production : 2026
L’objectif est de mettre en service le site de production de H2 Vaucluse d’ici 2026. Il sera situé zone d’activité de Sainte-Anne au Sud de Sorgues, sur un pôle économique dédié au transport et à la logistique.
L’hydrogène doit être produit en partie grâce à l’électricité issue d’un parc photovoltaïque au sol. L’ensemble comprendra une infrastructure de production H2 par électrolyse de 4 MWe et un parc solaire photovoltaïque au sol de 6 MWc
A sa mise en service prévue, le projet alimentera 15 véhicules lourds, 20 véhicules utilitaires et 1 site industriel, avec une augmentation progressive des usages permettant à terme l’évitement de plus de 6 000 tonnes d’équivalent CO2/an.

« H2 Vaucluse est un bel exemple de projet au service de la transition écologique et économique. »

Christian Gros, président de la Communauté de communes les Sorgues du Comtat.

Ce site de production d’hydrogène doit permettre d’alimenter des véhicules destinés à divers modes de transport, tels que les bus, les bennes à ordures et les poids lourds. Le projet, labellisé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et bénéficiant d’un soutien financier de l’État, est notamment en lien direct avec le Plan Climat Air Energie Territorial et le programme Territoire d’Industrie des Sorgues du Comtat et du Grand Avignon.
Ce projet se veut un exemple concret d’action au service de la transition écologique et économique, illustrant l’importance de la synergie entre les acteurs locaux.
« H2 Vaucluse est un bel exemple de projet au service de la transition écologique et économique qui a su rassembler acteurs publics et privé, car aujourd’hui pour être ambitieux, il faut jouer collectif », insiste Christian Gros, président de la Communauté de communes les Sorgues du Comtat.


Avec le nouveau parvis de la gare-centre, Avignon met en scène son entrée de ville

Christophe Bertrand remplace Alain Cluzet au poste de Directeur général des services (DGS) de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Pour ce dernier, il s’agit presque d’un retour aux sources puisqu’il a déjà occupé cette fonction pendant près de 15 ans.

En effet, Christophe Bertrand, ancien directeur général adjoint en charge des finances de la commune d’Avignon de 1995 à 2001 est ensuite devenu DGS du Grand Avignon de 2001 à 2016 où il fût un des artisans de la mise en place du tramway et de la SPL Tecelys. Il occupera ensuite le poste de DGS de la communauté d’agglomération Sud-Sainte-Baume regroupant 9 communes autour de Sanary-sur-Mer et Bandol dans le Var. Il continuera sa carrière en devenant le 1er septembre 2018 directeur général adjoint en charge de l’aménagement du territoire et du développement durable au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Enfin, il a pris les fonctions de DGS de la ville de La Ciotat avant de rejoindre une nouvelle fois l’agglomération de la cité des Papes, présidée par le maire de Vedène Joël Guin, à partir du 1er janvier 2025.

DP


Avec le nouveau parvis de la gare-centre, Avignon met en scène son entrée de ville

Le Grand Avignon vient de lancer officiellement la commercialisation de la zone d’activités Naturaparc. Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, ce projet de 26 ha ambitionne d’accueillir les industries liées à la naturalité (agriculture, agroalimentaire, nutrition, pharmaceutique, cosmétique, arômes…). Pour réussir ce pari, l’agglomération de la cité des papes a confié l’aménagement et le développement du site à l’un de ses fleurons économiques : la société avignonnaise GSE.

« Ce moment marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un projet stratégique et structurant en faveur du développement économique du Grand Avignon », a résolument annoncé Joël Guin, président du Grand Avignon, lors du lancement officiel de la commercialisation de la future zone d’activités Naturaparc.
Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras dans la continuité de la zone actuelle du Plan, ce parc représentant un investissement de 14M€ devrait s’étendre sur 26 hectares dont 18 ha cessibles à partir de 6 500m2. A terme, ce projet doit permettre la réalisation de 76 000m² de Surface de plancher (SDP) prioritairement dédiés aux industries liées à la naturalité, qui englobe les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, la nutrition, la pharmaceutique, la cosmétique et les arômes.

Créer le pendant industriel d’Agroparc
« La naturalité est un des secteurs d’excellence du Grand Avignon, rappelle Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon délégué à l’économie soutenable et solidaire aussi maire d’Entraigues.
« Le Grand Avignon accueille aujourd’hui, à Agroparc, un écosystème exceptionnel d’entreprises de services, de laboratoires, de centres de recherche et de formation qui interviennent dans les filières de l’agroalimentaire et de la transformation du végétal, que l’on rassemble désormais sous l’appellation générique de naturalité, confirme Joël Guin. Il nous faut en complément des espaces où accueillir les entreprises industrielles qui travaillent avec cet écosystème. Ce sera l’un des rôles de Naturaparc. »

De gauche à droite : Joël Guin, président du Grand Avignon, Roland Paul, président de GSE, et Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue et vice président du Grand Avignon. Crédit Echo du mardi

640 emplois directs espérés
Pour l’agglomération, l’objectif est donc clairement de créer le pendant industriel de la zone d’activité d’Agroparc, le pôle d’innovation et de recherche du Grand Avignon dans le domaine de la naturalité et du végétal regroupant de nombreuses entreprises ainsi que des centres de recherche tels que l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), le CRITT (Centre régional d’innovation et de transfert de technologies agroalimentaires), le campus Jean-Henri Fabre d’Avignon université, l’école d’ingénieur en agronomie Isara, le CTCPA (Centre technique agroalimentaire)…
« Notre but est de cibler des acteurs économiques qui proposent des débouchés d’avenir aux productions agricoles locales », insiste Guy Moureau.
A la clef : 640 emplois directs ainsi que des dizaine d’emplois indirects prévus dans cette nouvelle zone d’activité. Sachant que l’on estime qu’un emploi dans l’industrie induit 5 emplois et que le ratio (1 pour 5) est le même pour secteur de l’agriculture. De quoi renforcer la prépondérance du Grand Avignon dans ce domaine d’activité où l’agglomération concentre déjà 27% des emplois salariés de l’agroalimentaire en Vaucluse.

Concilier activité économique et respect de l’environnement
« Avec NaturaParc, nous voulons montrer qu’il est possible de concilier l’activité économique avec le respect de l’environnement », poursuit le président du Grand Avignon.
« Dans ce cadre, l’enjeu environnemental est donc crucial », continue Joël Guin qui rappelle également que « nous avons adopté, en début de mandat, un Projet de territoire qui fait de la transition écologique la colonne vertébrale de notre action. »
Destiné initialement à accueillir une zone d’activités de près de 127 hectares (plutôt à vocation logistique), le projet a finalement été redimensionné à 26 hectares. Le tout combiné à une préservation des terres agricoles alentours qui sont ‘sanctuarisée’ sur 100 ha.
« C’est un projet éco-responsable fruit d’une large concertation, précise le maire d’Entraigues. Cela sera une zone d’activité d’un nouveau genre en adéquation avec les impératifs écologiques et environnementaux. Naturaparc sera un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique. »

Les façades des futurs bâtiment devront obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite.

Un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique ?
Les entreprises sélectionnées devront respecter un cahier des charges précis pour atteindre une certification de type BREEAM (Building research establishment environmental assessment method ou BDM (Bâtiments durables méditerranéens). Des labels qui assurent un haut niveau de performance énergétique et environnementale des bâtiments, favorisant le bioclimatisme, limitant l’impact des matériaux, et réduisant les consommations d’eau et d’énergie.
Par ailleurs, Naturaparc comptera moins de 70% de surfaces cessibles, avec 5 hectares d’espaces verts communs préservés et renaturés soit 21% de la surface du projet. Les parkings devront offrir au moins 20% de places avec bornes de recharge électrique pour les véhicules légers (100% à termes en prévoyant déjà les fourreaux d’alimentation).
Pour faciliter l’intégration paysagère 3 couleurs maximum seront autorisées par bâtiment. Ces derniers devront aussi obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite en façade. Les circulations piétonnes et les espaces de stationnements seront traités avec des revêtements perméables. L’éclairage nocturne sera limité afin de préserver la biodiversité.
Enfin, un vaste espace naturel nommé ‘corridor’ sera préservé au centre de ce projet. Autour de cette ‘colonne vertébrale verte’ avec des aménagements piétons et cyclables, les toitures des futurs bâtiments intègreront au moins 50% de panneaux solaires.
De quoi permettre à Naturaparc de s’engager dans la certification PARC+, attestant de son respect pour les écosystèmes locaux, l’intégration d’espaces naturels et de la bonne gestion de la zone sur le long terme.

Une accessibilité stratégique
Pour le Grand Avignon et GSE, l’accessibilité constitue l’un des nombreux points forts de Naturaparc. Située le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras, la future zone est implantée à 3 kilomètres de l’A7, permettant d’atteindre Marseille et son aéroport en 1 heure. Le site est également stratégiquement placé dans l’axe rhodanien, non loin de l’autoroute A9 et à une quinzaine de kilomètres de la TGV d’Avignon-Courtine. Autres attraits pour les industriels, la zone est aussi proche de plusieurs offres multimodales de transport comme le rail, avec les lignes PLM, ou le fluvial avec le Rhône. 
Côté mobilité, une desserte en bus est prévue depuis la gare d’Entraigues. « Des voies douces jusqu’à Naturaparc seront aussi aménager également afin d’accéder à la zone à pied ou en vélo », annonce Guy Moureau le maire d’Entraigues. Crédit : Map Architecture

Premier coup de pioche : 2e semestre 2025
Côté calendrier : les travaux d’aménagement des 11 lots, qui devraient durer 12 mois, seront lancés au second semestre 2025. Les bâtiments seront ensuite construits au fur et à mesure des demandes, sachant qu’il faut 6 à 12 mois pour les réaliser. Actuellement, aucune implantation n’a été signée mais des contacts sont avancés sur plusieurs projets portant sur 3 hectares. Il s’agit autant d’entreprises locales qui souhaitent s’étendre que nouvelle implantation provenant hors de l’agglomération.

« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire. »

Roland Paul, président de GSE

Pour relever ces défis, l’agglomération et la commune d’Entraigues ont confié cette mission au groupe GSE, le contractant général avignonnais spécialiste de l’immobilier d’entreprise dont le siège social situé dans la zone d’aéroport est un modèle du genre.
« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire, explique Roland Paul, président de GSE dont le l’entreprise a acquis le statut de société à mission depuis juillet 2023.
A ce titre, « notre travail, c’est de concevoir et bâtir dans le respect de la nature. Cela me paraît fondamental pour avoir un développement durable de la société. On ne fait plus les choses comme elles se faisaient il y a 50 ans. Cela veut dire donc qu’on se préoccupe réellement de l’impact environnemental. »
« C’est un projet de dernière génération, annonce le patron de GSE. On va y construire de supers bâtiments qui seront montrés aux clients qui viennent nous voir du monde entier. »
Une zone où les bâtiments veulent prendre en compte tout particulièrement le facteur humain dans un domaine où les industriels ont beaucoup de mal à recruter ou à conserver leur personnel. Le souhait de Roland Paul ? « Il est indispensable de prendre soin de l’humain pour que les gens est envie de rester au sein de leur entreprise », 

Actuellement, 11 lots sont proposés à la commercialisation.

« Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »

Roland Paul, président de GSE

Une vitrine pour le territoire
Ce ‘showroom’ du Grand Avignon et de GSE entend aussi constituer une vitrine au service de son territoire.
« On développe un projet avec le territoire. On ne développe pas un projet sur un territoire, martèle Roland Paul. Cela veut dire qu’il y a une stratégie partagée dans le choix des projets qui viendront s’installer ici. Il y a la stratégie politique du Grand Avignon, et nous, qui sommes au service de cette stratégie. »
Et Roland Paul, nouveau président du Medef Vaucluse depuis quelques semaines, d’insister : « Ce projet est très important pour le développement de l’économie du territoire car il y a un vrai alignement de l’ensemble des acteurs économiques. Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »
Il faut dire que l’annonce de cette commercialisation tombe à point nommé, au moment où le Vaucluse dispose de nombreux atouts en cette période de volonté de réindustrialisation de la France et que le Grand Avignon est lauréat de la phase II du programme Territoire d’industrie.
Malgré la conjoncture actuelle, Roland Paul l’assure : « GSE a construit de nombreuses usines en France. Cela veut dire que la réindustrialisation, ce n’est pas un rêve. Je ne dis pas que c’est simple, mais c’est en train de se faire pour différents types d’usines et dans différents domaines. Et ce mouvement n’est pas basé seulement à Paris, Marseille, Lyon, on construit un petit peu partout en France. »

« L’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Construire son avenir
« J’ai la conviction que l’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi, affirme le président du Grand Avignon. Un territoire qui s’engage à apporter les moyens nécessaires au développement des activités des entreprises s’engage à la construction de son avenir. C’est donc la mission du Grand Avignon de créer un environnement favorable au développement et à l’accueil des entreprises. Et Naturaparc composera ainsi, très prochainement, l’un des pôles prioritaires de développement des filières économiques d’excellence du Grand Avignon. »
Et Joël Guin de conclure : « La société GSE incarne l’une des plus belles réussites entrepreneuriales de notre agglomération, avec un ancrage local très fort, et nous sommes heureux de nous appuyer sur elle pour l’aménagement de cette nouvelle zone. »

Laurent Garcia


Avec le nouveau parvis de la gare-centre, Avignon met en scène son entrée de ville

Créativa, la pépinière d’entrepreneurs du Grand Avignon, organise son propre marché de Noël ce jeudi 12 décembre à Avignon.

Les entrepreneurs de Créativa vous donnent rendez-vous ce jeudi pour un moment festif, magique et convivial. Des créations artisanales et des produits gourmands seront proposés lors de ce marché de Noël. L’occasion de se faire plaisir, ou bien de faire de jolis cadeaux pour ses proches.

Lors de cet événement, vous pourrez également profiter de diverses animations festives, de dégustations gourmandes et bien d’autres surprises pour petits et grands.

Jeudi 12 décembre. De 16h à 20h. Entrée libre. Créativa. 81 Rue du Traité de Rome. Avignon.
pepiniere-creativa.com


Avec le nouveau parvis de la gare-centre, Avignon met en scène son entrée de ville

L’entreprise Nicollin a repris le 1ᵉʳ novembre dernier la prestation de collecte des déchets dans six communes du Grand Avignon, pour les six prochaines années. Dès ce lundi 2 décembre, les jours de ramassages vont changer pour les communes de Vedène, Le Pontet, Sauveterre, Jonquerettes et Velleron.

Le ramassage des déchets à Jonquerettes, Le Pontet, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sauveterre, Vedène et Velleron, est effectué par l’entreprise Nicollin qui a repris cette prestation suite à la défaillance de l’entreprise Eco-déchets. Cette dernière effectuait certaines collectes l’après-midi, mais le ramassage étant plus avantageux tôt dans la matinée pour éviter la circulation aux heures de pointe ou pour ne pas laisser les conteneurs remplis trop longtemps sur l’espace public, le programme de collecte va être réorganisé à partir de ce lundi 2 décembre pour certaines communes du Grand Avignon.

Les communes de Jonquerettes, Le Pontet, Sauveterre, Vedène et Velleron sont concernés par ces changements. Le programme de ramassage pour la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, lui, reste inchangé. Si les fréquences des tournées restent les mêmes, les jours de collecte, eux, vont être modifiés. Afin d’éviter les confusions, les habitants concernés ont reçu un flyer et un calendrier de collecte dans leur boîte aux lettres.

Les changements à compter du 2 décembre

La collecte des ordures ménagères :

  • Le mardi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le mercredi matin pour le secteur 1 de Vedène, le mardi matin pour le secteur 2, et le lundi matin pour les secteurs 3, 4 et 5.
  • Le lundi matin pour les secteurs 1, 2, 3 et 7 du Pontet, et le mardi matin pour les secteurs 4, 5 et 6.
  • Le mercredi matin pour Sauveterre.

La collecte du tri :

  • Le mercredi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le jeudi matin pour Vedène.
  • Le mercredi matin pour les secteurs 1, 2 et 3 du Pontet, et le vendredi matin pour les secteurs 4, 5, 6 et 7.
  • Le jeudi matin pour Sauveterre.

Avec le nouveau parvis de la gare-centre, Avignon met en scène son entrée de ville

Si la parentalité peut être une source de changement et donc de stress au sein d’une entreprise, elle peut également entraîner une nouvelle dynamique des équipes et même être une source de performance quand elle est bien accompagnée. C’est ce que propose Mininoo, fondée par Cécile Georges à Sauveterre.

Après avoir passé plusieurs années dans le domaine du recrutement, Cécile Georges a pu constater les difficultés que rencontraient les futures mères à vivre sereinement leur maternité dans le monde de l’entreprise. C’est pourquoi la Gardoise a décidé, en 2020, de fonder Mininoo, une société de l’économie sociale et solidaire qui accompagne les entreprises dans la parentalité. « L’idée était de créer le lien entre la personne qui souhaite une parentalité, qu’elle soit maman ou coparent, et le manager ou l’entreprise », explique Cécile.

Chaque année en France, près de 500 000 femmes conjuguent grossesse et vie professionnelle. Leur peur d’être remplacée est forte, tout comme la peur de ne pas être attendue de retour de congé maternité. « Ce qui ressortait majoritairement lors de la création de Mininoo, et ce qui ressort encore aujourd’hui, c’est que ces femmes se sont surinvesties pour une entreprise, mais elles n’ont pas eu la reconnaissance escomptée à leur retour », ajoute la fondatrice.

Une solution clé en main

Aujourd’hui, nombreuses sont les entreprises qui ne savent pas comment gérer l’annonce d’une grossesse et le futur départ en congé parental, notamment les petites structures. Elles font face à de nombreuses interrogations telles que : comment accueillir l’annonce d’une grossesse ? Comment la gérer ? Que dit la loi ? Qu’est-ce que l’entreprise propose ? Quels changements cela va-t-il engendrer ? Comment continuer d’accompagner les salariés au mieux ?

C’est là qu’intervient Mininoo, en proposant une solution clé en main pour l’entreprise avec un accompagnement qui peut être global, mais aussi sur-mesure pour la personne qui souhaite être accompagnée. Il peut s’agir de la future mère, du futur coparent, ou bien du manager.

Trois formes d’accompagnement

Ainsi, pour accompagner au mieux chaque entreprise, Mininoo propose trois formules : Mininoo Maternité, Mininoo Coparent et Mininoo Manager. La première formule concerne la future mère et propose un accompagnement mensuel de 9 mois offert par l’entreprise dans laquelle elle travaille. Élaborée par une équipe d’experts qualifiés (coach, sage-femme, kinésithérapeute, ostéopathe, nutritionniste, psychanalyste), cette formule propose un suivi physique et digital du troisième mois de grossesse au deuxième mois postpartum, avec une box dans laquelle il y a un contenu de 24 pages avec des conseils santé, des conseils coaching, parentalité et carrière, et des produits qui sont adaptés au mois de la grossesse en cours, mais aussi avec un accès privilégié à des podcasts et des webinaires.

En France, 67% des coparents ont recours au congé parental, mais beaucoup craignent des répercussions professionnelles. La formule Mininoo Coparent leur donne accès à un coaching webinaire et trois ateliers coaching de codéveloppement sur divers sujets comme l’optimisation du temps avec l’arrivée d’un enfant, le traitement des croyances limitantes, ou encore le retour en entreprise, afin de trouver le bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

La formule Mininoo Manager, quant à elle, comprend trois séances de coaching avant le congé du salarié ou de la salariée avec un premier rendez-vous entre le manager et la coach, un deuxième entre le futur parent et la coach et un troisième avec les trois. « Aujourd’hui, on a trois accompagnements, mais on voit que les entreprises nous sollicitent aussi pour élargir notre offre et pouvoir répondre à des demandes sur-mesure en particulier », explique Cécile Georges.

Déjà plusieurs entreprises accompagnées

Depuis sa création en 2020, plusieurs entreprises ont décidé d’accorder leur confiance à Mininoo. Il y a notamment Veolia Eau en Provence pour laquelle Mininoo a réalisé des webinaires ainsi que deux ateliers : un sur le sommeil de l’enfant et un sur les écrans. « On espère pouvoir aller plus loin et accompagner Veolia Eau France, voire Veolia Groupe », s’enthousiasme Cécile. Le Service de Santé au Travail AIST 84, lui aussi, fait confiance à Mininoo, et lui a demandé de travailler sur le sujet de la fausse couche pour accompagner au mieux celles qui vivent ce drame qui touche près de 200 000 femmes chaque année en France.

« On a plusieurs structures qui nous ont fait confiance et qui, aujourd’hui, réenclenche un accompagnement dès qu’une nouvelle parentalité se présente. »

Cécile Georges

Mininoo accompagne aussi le groupe BIC avec les formules Mininoo Maternité et Mininoo Manager. « On fait partie des acteurs qui ont permis à BIC de gagner le trophée QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail) de la parentalité 360 », affirme Cécile avec fierté. Parmi les clients de l’entreprise Sauveterroise, on compte aussi Motul, qui fait les huiles de moteur en région parisienne, ou encore le cabinet de Management de Transition Cahra.

La parentalité : source de performance pour l’entreprise ?

Alors que la parentalité peut souvent engendrer des questionnements et des incertitudes au sein de l’entreprise, elle peut surtout être vectrice de performance et de renouveau. « Quand on a une personne qui part en congé maternité, il va falloir qu’elle fasse une bonne passation, soit auprès des équipes, soit auprès de la personne qui va la remplacer, ajoute Cécile Georges. Et quoi qu’il arrive, il va y avoir une nécessité d’être davantage dans la communication et dans la transmission. C’est toute l’équipe qui va en sortir grandie et en cohésion. »

« La réorganisation au sein d’une entreprise est une véritable source de performance économique. »

Cécile Georges

Ainsi, certains collaborateurs pourront s’engager sur des sujets auxquels ils n’auraient pas pensé auparavant ou s’investir dans un projet auquel il n’aurait pas forcément pris parti s’il n’y avait pas eu cette parentalité qui impliquait une réorganisation. Au retour de congé parental, la personne va revenir dans l’entreprise avec un nouvel équilibre des temps de vie qui va permettre d’apporter du renouveau dans le milieu professionnel. « Il y a une forte dose hormonale sur les six premiers mois de vie de l’enfant, et il y a pas mal de cheminement qui se passe dans le corps d’une femme, donc elle a cette empathie nouvelle qui va lui permettre de visualiser les choses différemment et de proposer des solutions différentes pour l’équipe », développe Cécile. Ainsi, Mininoo permet non seulement aux entreprises de vivre sereinement la parentalité, mais aussi d’en tirer profit.

Cécile Georges, fondatrice de Mininoo. DR

Avec le nouveau parvis de la gare-centre, Avignon met en scène son entrée de ville

La 7e édition du séminaire ‘Nature en ville’ conduit par l’Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse –Aurav- aura lieu jeudi 5 décembre de 9h à 16h à l’Autre scène de Vedène.

Cette journée de partage et d’échange mettra à l’honneur les interactions dans les modes d’aménager, gérer et entretenir les espaces plantés de demain – en particulier les relations Eau-Sol et Plantes- et au cœur de celles-ci, les interactions humaines.

Le séminaire
a pour objet le déploiement de solutions fondées sur la nature au gré d’opérations de végétalisation et de renaturation en prenant en compte le changement climatique.

La journée est donc destinée aux professionnels
de la Maîtrise d’Ouvrage publique ou privée, à l’entreprise de gestion et d’entretien de ces nouveaux espaces, en passant par les paysagistes, entreprises du BTP (Bâtiments et travaux publics), pépiniéristes et bureaux d’études spécialisés ainsi que leurs partenaires et prestataires, afin d’initier une future et dynamique coopération.

Copyright Aurav

Le programme
Retour sur le recensement des projets de végétalisation des communes du Grand Avignon ; Interventions sur la production végétale locale ; Table-ronde sur l’évolution des pratiques des métiers autour du végétal en ville ; Atelier participatif et mise en réseau des acteurs locaux.

La journée ‘Nature en ville’
est organisée par l’Aurav, Le Grand Avignon et l’Agence de biodiversité et d’environnement (Arbe), avec le soutien de l’Office français de la biodiversité.

Le Grand Avignon propose également
la découverte du long métrage ‘La Puissance de l’arbre’ mercredi 4 décembre, à partir de 18h30 au cinéma Utopia Manufacture, projection grand public qui sera ensuite suivie par un débat. Inscription obligatoire.

Les infos pratiques
7e édition du séminaire ‘Nature en ville’, La nature en ville demain, dans ma commune. Jeudi 5 décembre de 9h à 16h. Café d’accueil à 8h30. A l’Autre Scène, avenue Pierre de Coubertin à Vedène. Inscription obligatoire ici.


Avec le nouveau parvis de la gare-centre, Avignon met en scène son entrée de ville

Les travaux de grande envergure viennent d’être lancés au Conservatoire du Grand Avignon. « Ils concernent principalement le chauffage, la climatisation, la ventilation et le système de sécurité incendie dans l’ensemble des salles, bureaux et espaces communs de ce bâtiment du XVIIe siècle déployant 4 000m2, » a détaillé Joël Guin, Président du Grand Avignon. Les travaux seront réalisés en milieu occupé pour s’achever en septembre 2026. Montant des travaux ? 2M€ dont 100 000€ pris en charge par l’Etat dans le cadre de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL).

Joël Guin a présenté les travaux de rénovation du Conservatoire entouré de gauche à droite de Marion Deneu, Sabine Roussely, Guy David, Jean-Firmin Bardisa et Paul Mély Copyright MMH

« Les travaux du Conservatoire du Grand Avignon ont débuté le 14 octobre dernier, pour une durée de 23 mois, et une livraison en septembre 2026, a détaillé Joël Guin, président du Grand Avignon. Objectif ? Remplacer l’ensemble des réseaux de chauffage, climatisation, ventilation et système de sécurité incendie. En tout 3 kilomètres de nouveaux réseaux vont être posés et 120 unités de chauffage-ventilation remplacées. Le choix du Grand Avignon s’est porté sur des pompes à chaleur air-eau et la revisite partielle du réseau de ventilation via la ventilation mécanique contrôlée (VMC). Egalement deux chaudières à gaz seront supprimées représentant, chacune, 3,5 tonnes de CO2/an, en moins. »

Dans le détail
Les réalisations les plus bruyantes comme le gros œuvre avec les trémies –vide dans le plancher pour le passage des gaines-, les renforcements structurels et les carottages –forage d’exploration- se feront en dehors de la fréquentation de l’établissement, tandis que les interventions moins invasives et bruyantes se feront au jour le jour. Ceux-ci ont débuté par le 3e étage pour descendre dans le bâtiment, au fur et à mesure de l’avancée des chantiers.

Passage des gaines en caisson de plafond, Copyright MMH

Les entreprises
qui œuvrent dans l’édifice classé sont AD2i pour l’ingénierie ; RP maçonnerie pour les travaux de gros œuvres ; la Sarl BJ pour la plomberie ; Bersam pour l’électricité ; Iseis pour la coordination et Qualiconsult pour le bureau des contrôles.

Fonctionnement
Le Conservatoire du Grand Avignon est géré par la Communauté d’agglomération du Grand Avignon et financé par la structure, les cotisations des élèves, les subventions du Département de Vaucluse et de l’Etat. Son budget annuel est de 8M€. Son rôle est la pratique et la démocratisation de la danse, de la musique et du théâtre auprès des nouveaux publics. La structure propose également une saison culturelle et l’accès à une médiathèque.
«Le conservatoire emploie 150 agents et 86 enseignants équivalents temps plein, ici, sur le site Leclerc, a précisé Marion Deneu, directrice par intérim du Conservatoire. Le challenge a été de coordonner les travaux afin de ne pas impacter l’enseignement qui se déroule dans 50 salles de l’édifice qui comprennent 600 instruments de musique et environ 50 pianos dont trois à queue.»

En savoir plus
Le Conservatoire à rayonnement régional est le 2e de France, et même le 1er en nombre d’élèves par habitants. Sur les 3 000 élèves qui fréquentent l’établissement, 500 proviennent de Vedène, Montfavet, Villeneuve, Entraigues, Sauveterre et Saint-Saturnin. Egalement, en 2023, le Conservatoire a intégré l’école de musique de Rochefort-du-Gard. «Cet édifice du XVIIe siècle constitue l’un des sites du Conservatoire mais occupe d’autres lieux tels qu’ à proximité du Pont Saint-Bénézet, à Rochefort-du-Gard, à Morières-lès-Avignon et au Pontet, » a détaillé Guy David, délégué au Conservatoire.

Percées des trémies sur toute la hauteur du bâtiment Copyright MMH

Petite histoire du lieu
L’ancien Palais de justice était, auparavant, un ancien couvent fondé par les Annonciades Célestes en 1640. Le séminaire y fait adjoindre une chapelle en 1770 dans un style corinthien. Celle-ci est consacrée en 1755 pour le séminaire Notre dame de Sainte-Garde. Ce sera le dernier édifice religieux construit avant la Révolution. En 1792, le Tribunal civil du district d’Avignon s’y installe, puis c’est au tour du Tribunal de commerce de prendre possession des lieux en 1810, la chapelle devenant une salle d’audience en 1829, avant d’être occupée par la Bourse de commerce en 1904. La chapelle devient une salle d’audience après la 1re guerre mondiale. « Aujourd’hui il s’agit de la salle de concert Rosa qui accueille un piano à queue explique Marion Deneu. Les marches sur lesquels figurent les fauteuils abritent des système de chauffage tandis que la scène en est dépourvue mais en sera bientôt équipée. »

Une nouvelle Cité judiciaire hors les murs en 2001
Le Palais de justice se hisse hors des remparts d’Avignon pour emprunter le 2, boulevard Limbert en face des augustes pierres. Il s’érige en un ensemble cubique entre 1998 et 2001 pour une mise en service de la Cité Judiciaire en 2001. L’architecture aussi contemporaine que compacte accueillera le Tribunal de Grande Instance, d’Instance, de Commerce, les Prud’hommes, le tribunal des Enfants et la Cour d’Assise.

Le Conservatoire d’Avignon aujourd’hui
Le Conservatoire à rayonnement régional accueille plus de 3 000 élèves, dont 500 issus des écoles associées et propose des formations artistiques aux enfants comme aux adultes.Le bâtiment classé du XVIIe siècle est racheté au Département –estimé par les Domaines à 1,52M€- par le Grand Avignon en 2005 et ouvert au public en 2007 après plus de 7M€ de travaux.

La salle de concert Rosa, ancienne chapelle Copyright MMH

https://echodumardi.com/tag/grand-avignon/page/2/   1/1