23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Deux concerts gratuits ouverts à tous ce week-end

37 élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon ont fait un stage ‘Lab’O’ d’une semaine avec les pupitres de l’orchestre autour d’un programme symphonique.

En effet depuis 2011, l’Orchestre national Avignon-Provence organise des stages d’immersion à l’attention des jeunes instrumentistes en formation pré-professionnelle. Objectif ? Découvrir le fonctionnement d’un orchestre et rencontrer les chefs de pupitre,

Le chef Christophe Talmont a encadré ce stage du 8 au 11 mars qui se clôture par deux concerts gratuits ouverts à tous.

Au programme de ces 2 concerts:
Sous la direction de Christophe Talmont et d’ Éric Sombret au cor, avec la participation des élèves du Conservatoire du Grand Avignon
Carl Maria von Weber, Ouverture du Freischütz
Maurice Ravel, Pavane pour une Infante défunte
Richard Strauss, 2ème Concerto pour cor et orchestre
Georges Bizet, Carmen suite n°1
Samedi 12 mars. 17h. Auditorium du Grand Avignon. Domaine de Fargues. Le Pontet. Sauveterre, Pôle culturel Jean Ferrat,
Dimanche 13 mars.17h. Pôle Culturel Jean Ferrat.157 rue des écoles et du stade. Sauveterre. 04 66 33 20 12, polecultureljeanferrat.com

Gratuit avec réservation en ligne ici.


Deux concerts gratuits ouverts à tous ce week-end

Alors que le Grand Avignon a adopté son ‘projet de territoire’ en juin dernier, Joël Guin, président de la communauté d’agglomération depuis juillet 2020, évoque les grands enjeux de l’intercommunalité. Développement économique, transport et mobilité, environnement, grands aménagements structurants… Tour d’horizon de ce que l’agglomération ambitionne de devenir d’ici 2030.

« Le projet de territoire ‘Horizon 2030’ constitue notre vision de l’agglomération pour les 10 prochaines années, notre ambition pour l’avenir, pour avancer ensemble, explique le président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Il exprime les valeurs sur lesquelles nous entendons bâtir nos grandes orientations, et les priorités qui en découlent. »
« Ce projet représente le fruit d’un travail collaboratif avec l’ensemble des conseillers communautaires, poursuit celui qui est aussi maire de Vedène. Nous ne partions d’ailleurs pas de rien. Le Grand Avignon porte et met en œuvre déjà de nombreux projets, de nombreuses actions, des programmes et des documents de planification. Je pense au PDU (Plan de déplacements urbains), au PLH (Plan local de l’habitat), au Scot (Schéma de cohérence territoriale), au Programme alimentaire territorial (PAT), à notre programmation pluriannuelle d’investissements… Des projets ont été engagés au cours du précédent mandat, que nous devrons mener à leur terme. »

« Notre territoire a des atouts à faire valoir sur le plan économique. »

Compétence majeure de l’agglomération, le développement économique est l’un des enjeux de cette décennie à venir. Et afin d’accompagner au mieux un aménagement équilibré du tissu économique de son territoire, le Grand Avignon mise notamment sur la réalisation de la Zac (Zone d’aménagement concerté) du Plan à Entraigues-sur-la-Sorgue dont sera notamment exclue la logistique pour se concentrer sur d’autres activités.
« Le Grand Avignon souhaite renforcer son positionnement sur la naturalité, notamment dans l’industrie agroalimentaire, mais pas uniquement, insiste Joël Guin. Ce projet de parc d’activités porté en partenariat avec l’entreprise avignonnaise GSE, illustre parfaitement le cadre de cette volonté d’orientation économique vers ce créneau à fort potentiel sur lequel notre territoire a des atouts à faire valoir. »
Côté calendrier, la demande de Déclaration d’utilité publique (DUP) a été déposée à la préfecture en août dernier. Elle est en cours d’instruction par les services du préfet avant que l’enquête publique ne soit organisée dans le courant de cette année.

Si le Grand Avignon ne représente que 15% de la superficie de son bassin de vie, il concentre 43% des emplois dont un bon nombre dans les zones d’activités de son périmètre.

« En attendant, le Grand Avignon continue d’améliorer la desserte de la zone, précise le président de l’agglomération. Les travaux de création des nouvelles voies d’accès et de sortie depuis la D942, pour un coût de 2,15M€ HT financés à 70% par l’intercommunalité, sont achevés. L’ensemble des études ont été menées, permettant d’aboutir à un projet qui concilie la volonté de développer l’économie de notre territoire et la préservation de l’environnement. Dans ce cadre, le Grand Avignon aménage à titre expérimental le centre du giratoire d’entrée de zone, selon les principes innovants de la ‘mini-forêt urbaine’, avec 2 000 arbres plantés à terme. »
Mais pour le président de l’agglomération, cette attractivité économique passe évidemment par la poursuite du développement des zones actuelles dont Agroparc notamment. En première ligne, Creativa, la pépinière d’entreprises du Grand Avignon créée en 1990, qui va se doter d’un nouveau bâtiment (4,2M€) d’ici à l’été prochain. De quoi permettre à l’une des plus grandes pépinières généralistes du Sud-Est de la France de disposer d’une soixantaine de bureaux et de 6 ateliers supplémentaires pour accueillir de nouvelles entreprises dans le cadre d’un accompagnement de 3 ans. Le tout agrémenté des services nécessaires au développement de ces jeunes pousses : espace d’accueil, espace numérique, reprographie, boîtes postales, affranchissement et salles de réunions, espaces techniques (baies de brassage, local technique, archives…).
L’autre actualité sur Agroparc, c’est aussi l’avenir de l’Agriscope, l’emblématique pyramide en verre de la zone qui devrait être conservée dans le cadre d’un nouveau projet, ainsi que lancement de l’offre de services de la Cité de l’innovation de la naturalité et le démarrage des travaux du bâtiment Innov’Alliance en fin d’année ou début 2023.

La pyramide de l’Agriscope devrait être conservée dans le cadre d’un nouveau projet dévoilé dans l’année.

A quand le décollage de Confluence ?
Aussi interrogé sur les multiples retards à l’allumage concernant l’aménagement de quartier de Confluence en Courtine, le président de l’agglomération rappelle « qu’avec la Ville d’Avignon, nous avons décidé d’accélérer sur le projet majeur d’aménagement durable de ce futur quartier, qui mixera habitat et économie, en donnant une place primordiale à la nature, à la maîtrise de l’énergie et à l’innovation architecturale ».
Pour relancer l’aménagement de cette zone engluée depuis des années dans des problématiques de réglementation liées principalement au risque inondation, la Ville et l’Agglomération ont notamment créé au printemps dernier ‘Grand Avignon aménagement’, une SPL (Société publique locale) chargée d’en piloter l’aménagement. Une SPL dont la direction vient d’être prise depuis le début du mois par Florence Verne-Rey jusqu’alors directrice générale de la Société publique locale ‘Melun Val-de-Seine aménagement’.

Alors que la définition du projet de pré-programmation de Confluence avance en Courtine, le Grand Avignon ambitionne de faire de ce quartier un modèle de zone accueillant activités économiques et habitations.

« Notre objectif est de faire d’Avignon-Confluence le modèle d’un quartier vivant et accueillant, à l’atmosphère harmonieuse, avec des bureaux, des commerces et services de proximité et des immeubles d’habitation, détaille Joël Guin. Avec la Ville d’Avignon, nous avançons d’ailleurs actuellement sur la définition d’un projet de pré-programmation concernant le cœur de projet (ndlr : la Zac TGV), en lien avec Joan Busquets, notre urbaniste conseil. » De quoi déboucher sur l’aménagement des premiers ‘macro-lots’ situés dans un premier périmètre resserré de 27ha autour de la gare et d’espérer voir les premières entreprises s’implanter en 2023 ?
« Au-delà de la globalité du projet d’Avignon-Confluence sur 100 ha d’activités et de logements autour de la gare TGV afin de doper l’économie du Grand Avignon, notre ambition est de continuer de consolider l’attractivité du territoire en requalifiant toutes les principales zones d’activités économiques existantes et en développant une stratégie foncière très dynamique, rappelle le président de l’établissement public de coopération intercommunale. Nous allons aussi dans ce cadre relancer notre action sur le marketing territorial, qui a logiquement été mise en sommeil avec la pandémie. L’objectif est de réorienter notre démarche autour de la naturalité et de ses déclinaisons. »

Le réseau de transport réajusté progressivement
Autre dossier important de cette année à venir : la réorganisation des transports de l’agglomération. En effet, le Grand Avignon a fait le choix de reprendre en main l’exploitation du réseau de transports en commun intercommunal en la confiant à sa SPL (Société publique locale) Tecelys à partir du 1er juillet prochain.
« Cette reprise va s’accompagner d’un plan d’ajustement progressif du réseau, à l’échelle des 16 communes du Grand Avignon, précise Joël Guin. Nous avons en ce sens engagé une très large concertation avec les maires, pour connaitre leurs attentes. De là, nous pourrons compléter le maillage et la qualité des lignes, pour toujours plus et mieux répondre aux besoins des usagers. »
« Notre ambition est d’accroître les mobilités douces, en passant la vitesse supérieure sur nos investissements et sur la base d’un schéma de déplacements d’ensemble incluant la prolongation du tramway, des bus en site propre et des parkings relais à l’échelle de l’agglomération », poursuit le président de l’agglomération. Pour cela, le Grand Avignon va ainsi investir près de 190 M€ d’ici à 2026 afin d’améliorer le niveau de services apportés aux voyageurs et la qualité des transports en commun.

Le Grand Avignon prévoit l’extension du réseau de tramway en direction du parking-relais de l’île Piot notamment.

Des investissements qui vont notamment concerner la réalisation d’une nouvelle portion de tramway entre le parking de l’île Piot et la station Saint-Roch. Le coût de cette deuxième phase est estimé à plus de 61M€ dont 7,83M€ d’aides de l’Etat obtenues dans le cadre de l’appel à projets national pour les transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux. La concertation sur ce projet de tram 2 interviendra au printemps prochain afin que le programme définitif puisse être adopté l’été prochain. Objectif : une mise en service d’ici 2025.
Par ailleurs, sur la période 2024-2026, des bus à haut niveau de service, type ‘Chron’hop’ seront déployés sur des voies dédiées entre le rond-point Grand Angles et le centre-ville d’Avignon via la RN 100 et le pont de l’Europe. Le projet prévoit la création d’un parking relais de 200 places et de nombreux aménagements de voirie pour un montant estimé à 17M€ dont, là encore, un soutien de l’Etat à hauteur de 2,15M€ pour cette navette express entre Gard et Vaucluse. Outre le futur parking-relais des Angles, 4 nouveaux parkings-relais, gratuits, vont aussi être construits, en complément de ceux des Italiens et de l’Ile Piot, afin de compléter le maillage autour de la cité des papes. Ils se situeront à Saint-Chamand (365 emplacement livrés en septembre 2022), à Agroparc (fin 2022), Réalpanier (2024) et Rognonas dans les Bouches-du-Rhône.

L’aménagement du parvis de la gare débute ce mois-ci avec un chantier qui devrait durer 2 ans environ.

A cela s’ajoute enfin le réaménagement du parvis de la gare Sncf du centre-ville afin d’y accueillir « tous les modes de transports au cœur du Grand Avignon : bus, tram, cars régionaux, trains et vélo, avec un espace de stationnement dédié. Les travaux, déjà débutés cette année sur le parking, vont s’étendre sur le parvis en janvier 2022, pour une durée de 2 ans. »
Le Grand Avignon, qui cofinance le projet à hauteur de 4,8M€, souhaite faire de ce lieu dédié à l’intermodalité le symbole de son exemplarité en matière de développement des mobilités douces et des transports collectifs.
« Je suis d’ailleurs fier que l’ensemble de cette feuille de route ait fait l’objet d’un vote à l’unanimité lors du conseil communautaire d’avril, ce qui montre que tous les élus, quelle que soit leur sensibilité, ont à cœur de continuer d’améliorer ensemble l’offre de services en matière de transports durables », se félicite le président du Grand Avignon.

« Nous avançons à 16, nous décidons à 16. »

Une unanimité actuelle qui tranche avec les tensions constatées avec la ville-centre lors de sa désignation, en 2020, à la présidence de l’agglomération que briguait également Cécile Helle, maire d’Avignon.
« Il y a eu la fièvre de l’élection, reconnait Joël Guin, mais c’est du passé dorénavant. Nous sommes 16 communes, nous avançons à 16, nous décidons à 16, dans le respect de l’identité et des atouts de chaque commune. Le Grand Avignon est donc au service de toutes les communes, et donc de la ville centre. »
Un constat aujourd’hui partagé par Cécile qui, dans les colonnes de nos confrères du quotidien de la Provence confirmait « qu’avec le président Joël Guin, il y a un vrai travail de  collaboration, un véritable partage de vue sur des dossiers importants, à la fois pour la ville d’Avignon et pour l’Agglo. Nous apprenons à avancer ensemble. »
« Ma volonté est que notre agglomération incarne un espace d’échanges, de débats, de collaborations, porté par l’intérêt général et l’ambition partagée d’un développement durable et harmonieux de notre territoire, reprend le président de l’agglomération. Avec la ville centre, comme avec toutes les communes du Grand Avignon, je ne prétends à rien d’autre que cela fonctionne, vraiment. »

Développer une agglomération à taille humaine
C’est dans cet esprit coopératif que Joël Guin a notamment proposé la création d’un fonds de soutien aux investissements communaux, doté d’un budget de 10M€ sur le mandat.
« La transition écologique et énergétique, la transition économique, constituent la colonne vertébrale de notre projet de territoire qui vise à poursuivre le développement d’une agglomération à taille humaine, conciliant excellence environnementale et économique, au bénéfice de notre qualité de vie à tous. C’est un projet qui dépasse les sensibilités politiques et les intérêts communaux. C’est donc, en ce sens, un véritable projet intercommunal qui entend apporter des réponses nouvelles et adaptées, pour chacune de nos communes, aux enjeux écologiques, économiques et sociaux qui nous attendent. Une qualité de vie qui passe évidemment par la qualité environnementale au sein de l’agglomération.
 « Aujourd’hui, constate Joël Guin, on ne parle plus des causes du réchauffement climatique mais de ce que nous pouvons et devons faire pour agir. Le Grand Avignon a placé la transition écologique au centre de ses actions et de ses réflexions. Notre Plan Climat est dans cet esprit en construction, avec pour prochaine étape l’élaboration du plan d’actions, ce qui induit naturellement de concerter avec l’ensemble des acteurs du territoire. » Dans ce cadre, plusieurs soirées-forum ont été organisées à destination de la population, dont les dernières se sont tenues en décembre dernier.

L’objectif est de créer une agglomération à taille humaine. © BAU-BLAU/Joan Busquets

« L’objectif de ce projet d’envergure est de conduire le territoire vers une autonomie énergétique et une neutralité en carbone, à l’horizon 2050. Soit 30 ans pour réduire les consommations d’énergie, développer les énergies renouvelables locales, modifier nos modes de vie, améliorer la qualité de l’air… »
Une volonté qui se traduit notamment par le lancement d’une vaste étude pour le déploiement d’une filière hydrogène verte sur le territoire du Grand Avignon ainsi que la mise en place d’un plan d’amélioration du réseau de déchèteries intercommunales.
« Nous finissons actuellement un double chantier en vue de la modernisation des déchèteries d’Avignon Courtine et de Velleron : budget global 1,2 M€, annonce le président de l’agglomération. On projette aussi une nouvelle déchèterie sur le sud-est de l’agglomération et notre Plan local de prévention des déchets sera bouclé courant 2022. »
Qualité de vie encore avec : l’acquisition de la ferme Baudouin et de ses 5,2 hectares de terres agricoles. De quoi faire de ce lieu le symbole Programme d’alimentation territorial (PAT) du Grand Avignon qui vise à renforcer les productions agricoles respectueuses de l’Environnement, valoriser une alimentation saine accessible à tous, développer l’économie sociale et solidaire et rendre exemplaire l’approvisionnement de la restauration collective territoriale. Un Programme dont le plan d’actions, concerté depuis plusieurs mois, sera arrêté au printemps prochain. « L’ambition sur cette ferme est de mettre en place un espace test agricole, dispositif qui vise à favoriser l’installation d’agriculteurs en leur mettant à disposition sur une durée limitée du foncier pour tester leur activité en grandeur réelle. »

Les espaces naturels, aquatiques et agricoles représentent 66% des surfaces de l’agglomération.

Une agglomération trop à l’étroit ?
Alors que l’Insee a déterminé que le bassin de vie d’Avignon est bien plus large que le périmètre administratif de son intercommunalité, le président du Grand Avignon estime toutefois qu’il ne faut pas brusquer les choses. Ainsi, si la zone d’emploi de la cité des papes compte désormais davantage de communes gardoises (15 communes) et bucco-rhodaniennes (8 communes) que de communes vauclusiennes (13 communes), Joël Guin se veut rassurant avec ses voisins : « le Grand Avignon est bien plus qu’une structure administrative, c’est notre force commune. Je crois qu’il faut d’abord apprendre à travailler ensemble en portant des projets collectifs utiles pour l’ensemble de nos territoires comme le transport par exemple. Je suis convaincu que c’est par ce biais là que nous poserons les bases d’un avenir commun. »
Même volonté de dialogue concernant les villes gardoises déjà présentes dans le Grand Avignon et souvent ‘oubliées’ par leur Région et leur Département : « J’entends engager avec la présidente de la Région Occitanie et la Présidente du Conseil départemental du Gard un niveau d’échanges et de collaboration utile et nécessaire, dans l’intérêt de nos 7 communes gardoises. J’ai confiance en la capacité de ces collectivités partenaires à considérer et à accompagner nos communes dans leurs projets. »

Un outil de coopération inédit à l’échelle du bassin de vie
C’est d’ailleurs dans cet esprit que le Grand Avignon (15% de la superficie de son bassin de vie mais 43% de ses emplois) figure parmi les huit intercommunalités qui, en décembre dernier, ont lancé « une démarche de coopération pour l’attractivité du territoire et mettre en œuvre des projets communs » à l’échelle du bassin de vie d’Avignon.
Une initiative portée actuellement par 6 EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) vauclusiennes et 2 gardoises mais où ne figure aucune structure Bucco-rhodanienne. « Chaque chose en son temps, tempère Joël Guin. Un nouveau rendez-vous est prévu le mois prochain. Il sera ouvert aux autres intercommunalités du Grand bassin d’Avignon souhaitant être associées à cette démarche qui a pour objectif d’avancer dans la formalisation de l’outil le plus pertinent pour piloter cette coopération inédite. »

« LEO : agir vite et maintenant. »

Et l’un des dossiers brulants qui pourrait mobiliser la totalité des intervenants de ce territoire est sans conteste celui de la LEO (Liaison Est-Ouest) qui, arlésienne à la sauce papale, attend toujours de sortir de terre dans son intégralité depuis des décennies.
« La problématique est simple, résume Joël Guin. Si j’entends les oppositions, les interrogations, en particulier sur les impacts environnementaux, jamais depuis plus de 30 ans le contexte n’a été aussi favorable à sa réalisation. C’est historique. Les financements sont assurés. C’est historique, après toutes ces années d’atermoiement. Outre une desserte absolument indispensable au développement de la zone de Courtine-Confluence, notre territoire voit enfin se présenter l’occasion exceptionnelle de pouvoir mettre en œuvre un équipement attendu et structurant au bénéfice de nos citoyens, surtout pour les plus exposés. La dégradation des conditions de circulation montre qu’il faut agir. Maintenant. »

La construction du pont sur la Durance dans le cadre de la 1re tranche de la LEO, il y a près de 14 ans maintenant…

Mais la LEO n’est pas une fin en soi, poursuit-il. C’est pour cela que le Grand Avignon engage ce très important programme d’investissements pour les transports en commun. Tout cela doit s’accompagner d’autres actions pour toujours mieux répartir encore la circulation poids-lourds et véhicules légers. Je milite ainsi pour la mise en œuvre de mesures parallèles et nécessaires, en particulier la gratuité de l’autoroute entre Avignon-Nord et Avignon-Sud. Soyons même plus ambitieux en allant au-delà et demandons à Vinci, avec le soutien du département et des autres collectivités concernées, la gratuité de Cavaillon à Orange. »


Deux concerts gratuits ouverts à tous ce week-end

Femmes connectées 2.0 permet aux femmes éloignées de l’emploi de reconquérir leur autonomie et indépendance par la mise à disposition d’un ordinateur et d’une formation numérique. Objectif ? Se rapprocher de l’emploi.

‘Femmes connectées 2.0’ vise à rendre leur liberté et autonomie aux femmes très éloignées de l’emploi. Une opération nécessaire mise au jour lors du confinement dû à la crise sanitaire qui a démontré le dangereux isolement de ce public féminin, très éloigné de l’emploi et issu pour moitié des quartiers prioritaires du grand Avignon. Le souci majeur ? L’absence d’accès aux services et démarchages en ligne par manque d’équipement et de formation numériques.

Faire face
Une fois le problème identifié c’est à l’association ‘Avenir 84’ qu’a été confiée l’opération permettant aux femmes de pouvoir bénéficier de la prise en main et de l’initiation au numérique via des ‘pass numériques’, des carnets de chèques permettant aux bénéficiaires d’accéder à un accompagnement numérique.

Pour les y aider ?
Les structures et services ont travaillé ensemble. Ce sont la Préfecture de Vaucluse ; le Grand Avignon avec ‘Equipe emploi insertion et ‘Fabrique numérique du territoire d’Avignon’ ; Pôle emploi Joly Jean avec ‘Insertion femmes en difficulté’ ; la Mission locale jeunes Grand Avignon et Pôle emploi ; les Contrats de ville, tous confiant aux soins de l’association Avenir 84 la mise en œuvre ‘Femmes connectées 2.0’.

6 femmes sur 10 devenues actives
Les partenaires sont d’ailleurs très optimistes puisque ce genre d’opération a, par le passé, permis un taux de sortie positive de 60% de remise à l’emploi en CDI (Contrat à durée indéterminée) et CDD (Contrat à durée déterminée) lors de parcours antérieurs de formation, notamment initiés par Insertion femmes en difficulté’. « Merci de nous avoir offert des ordinateurs qui vont bien nous servir pour nos recherches d’emploi, » a apprécié Cindy, l’une des 10 femmes bénéficiaires de l’opération.

Dans la foulée
Dans ce cadre également, le Grand Avignon a fait don de 10 ordinateurs via l’association Avenir 84 aux 10 femmes bénéficiaires de ‘femmes connectées 2.0’. ‘Avenir 84’ collecte, depuis 2001, des postes et des équipements informatiques via toutes les administrations –et même parfois des particuliers- du territoire, les reconfigure et leur adjoint des matériels périphériques ensuite mis à disposition du public adhérant, pour des formations et utilisations courantes.

Zoom
‘Avenir 84’ intervient dans le cadre du Contrat de ville du Grand Avignon, dans les domaines de la médiation numérique et de l’accompagnement des publics en difficulté pour les démarches en ligne, l’accompagnement à l’emploi et à l’insertion dans les quartiers prioritaires du Grand Avignon.


Deux concerts gratuits ouverts à tous ce week-end

«2022 sera une année stratégique pour le Min» prévient Cécile Helle, maire d’Avignon, notamment sous l’impulsion de la nouvelle directrice du Smina –structure accompagnante du Min- Laëtitia Vinuesa. Objectif : Redonner de l’élan, une nouvelle dimension et plus d’ouverture à la structure née dans les années 1960.

L’ambition de Cécile Helle ? «Faire du Min (Marché d’intérêt national) un acteur majeur de l’économie parce qu’il est à la fois connu depuis des lustres pour son carreau où, dès 3 h du mat’ on négocie le prix des fruits et légumes «mais finalement assez mal connu des acteurs institutionnels et économiques et du grand public. Pourtant sa situation géographique est idéale, remarque Cécile Helle, à la fois proche des Remparts (2 km), et des principaux axes routiers.»

Feuille de route
Mais le plus important ? C’est incontestablement l’arrivée de Laëtitia Vinuesa repérée pour la qualité de son travail au Grand Avignon où elle était en charge de l’Économie sociale et solidaire puis directrice du développement économique et touristique. Ce qu’elle s’emploiera à faire ? «Positionner le Min comme un acteur économique majeur de l’agriculture et particulièrement de la transformation agroalimentaire. Elle aura en charge de promouvoir la structure au-delà du territoire et de renforcer sa lisibilité auprès des Avignonnais. Et à l’intérieur même de la structure ? De renforcer l’animation des entreprises, l’information et la synergie entre-elles tout en développant les services dont elles ont besoin. » Une mission qu’elle mènera avec onze personnes.

Sous son impulsion
Laëtitia Vinuesa aura également pour tâche de donner plus de faste au Carreau, à accompagner à la transition du Min notamment en s’attaquant à l’amélioration de la collecte et des solutions de traitement des déchets du site -50 tonnes par an- en mettant en place des composteurs, en travaillant sur les sources d’énergies renouvelables, l’installation de bornes électriques pour les véhicules, la mise en place du photovoltaïque et travailler sur l’enjeu de la logistique urbaine durable –acheminer dans les meilleures conditions les flux de marchandises entrants et sortants dans la ville-.

Eric Deshayes (Pôle emploi), Christian Rocci (agriculture), élus au Conseil d’administration du Min, Cécile Helle, présidente et Laëtitia Vinuesa, directrice du Min : Redonner de l’éclat au MIN

Un CV bien rempli
Laëtitia Vinuesa est née à Cherbourg en 1979 (43 ans). Elle est diplômée en Sciences économiques et gestion –management des organisations. Elle a été chargée de mission en accompagnement à la création et au développement d’entreprises et au financement de projets dans une plateforme d’initiatives locales à Draguignan où elle a ensuite rejoint le Pôle de compétitivité Trimatec (chimie verte), avant de prendre les responsabilités de Chargée de mission développement économique et emploi à la Maison de l’emploi du Sud Vaucluse. Durant 10 ans elle a été successivement chargée, au Grand Avignon, de l’Économie sociale et solidaire puis directrice du développement économique et touristique.

L’agroalimentaire toujours
Près de 97% des 25,5 hectares sur lesquels s’étend le Min sont utilisés mais voici qu’une entreprise de logistique, anciennement situé au bâtiment W, laisse sa place, il y a 3 ans, libérant 1600m2, dorénavant, entièrement réhabilités. La Ville y a, alors, conçu des laboratoires de transformation proposés aux entrepreneurs pour y développer des entreprises. 600m2 sont d’ailleurs disponibles à la location.

Le Min en chiffres
Le Marché d’intérêt national c’est plus de 238,5M€ de chiffre d’affaires, et une marge bénéficiaire de 450 000€ (hors crise sanitaire) «C’est un des équipements de la ville qui rapporte», souligne Cécile Helle. 100 000 m2 de surface construite. 2 100 véhicules par jour. 1 356 emplois. 300 places de parking. 135 entreprises. Une emprise foncière de 25,5 hectares idéalement située. Une zone d’approvisionnement des produits du monde entier, des expéditions en Europe et au Moyen-Orient et une distribution dans 15 départements. Dans le détail ? La structure propose 32 000m2 de bâtiments à usage commercial, artisanal ou  industriel, 57 000 m2 de terrains loués et 8 500m2 de bureaux en location, 6 salles de réunion, un restaurant et une brasserie ainsi que deux crèches d’entreprises ‘Lei Minots’ de 40 enfants de zéro à 6 ans, de 6h du matin à 19h30, et ‘L’Esquirou’. Le Min accueille également un point La Poste et un poids public permettant la pesée jusqu’à 50 tonnes. « Le Min d’Avignon se place, au niveau national, à la 2e place en termes de surface construite, et à la 4e place en superficie », souligne Cécile  Helle.

Historique
Le Min a été implanté dans les années 1960 et fait partie des 18 marchés d’intérêt national du marché de gros en France conçu pour simplifier les circuits de distribution et sécuriser l’approvisionnement des villes en produits alimentaires et des plateformes logistiques de distribution alimentaire. Sa structure accompagnante est la Smina (Société du marché d’intérêt national d’Avignon à Avignon). A l’origine ? Il est né du déplacement d’un marché de centre-ville en rase campagne, il y a 62 ans pour devenir le ‘marché-gare’ et se structurait, alors, au creux de 4 000 m2 de bâtiments accueillant 500 producteurs locaux de fruits et légumes principalement transportés par rail. La réfrigération des denrées, le développement du transport routier, et la création des GMS (grandes et moyennes surfaces) ont changé les modes de consommation mettant à mal l’activité commerciale des producteurs, vidant peu à peu les entrepôts et amenant la structure à la location de ses locaux et l’émergence de bureaux. L’arrivée de Métro et Promocash a contribué à doper la fréquentation du site avec 10 000 nouveaux clients attirés par l’alimentaire assurait Didier Auzet, directeur du Min en juillet 2010, lors du 50e anniversaire de la structure*. Le MIN est classé, depuis 2013, en Zone de sécurité prioritaire (ZSP).
(*Source : Actualité des entreprises publiques locales de juillet 2010.)

Cuisine centrale et aspect social
Le Min accueille la cuisine centrale délivrant les repas des scolaires, des centres de loisirs, des restaurants pour personnes âgées… Installée sur 500m2, la Cuisine centrale conçoit entre 4 000 et 5 000 repas par jour, soit 540 000 repas scolaires annuels pour les 36 cantines de la ville. La structure travaille avec la légumerie sociale et solidaire ‘Les jardins de Solène’ à Pernes-les-Fontaines et est passée aux récipients en inox, éradiquant l’utilisation du plastique. Enfin, Le Min héberge à loyer réduit 2 entreprises d’insertion par le travail et un centre d’insertion : ‘Les jardins de la Méditerranée’ qui lutte contre le gaspillage alimentaire, propose l’accompagnement et l’insertion professionnelle ainsi que l’approvisionnement du réseau national de l’aide alimentaire. En 2020, les Jardins de la Méditerranée ont collecté 1 934 tonnes de fruits et légumes et en ont distribué 1 580.

Ils ont dit

Cécile Helle

Cécile Helle, maire d’Avignon
«Le Min est une vraie zone économique essentielle accueillant également du tertiaire avec la présence de banques, assurances ainsi que le siège départemental de la Région Sud Alpes-Provence-Côte d’Azur, les entreprises de distribution Métro et Promocash. La structure est aussi pourvoyeuse de denrées à destination des marchands forains. Nous allons pousser l’accueil des entreprises de transformation de produits issus de l’agriculture locale ou de la nature. Nous avons procédé à une gratuité des loyers pour les entreprises, notamment dans le secteur de l’événementiel comme les traiteurs. Cela a représenté un engagement de plus de 150 000€, par an, pour le Min.»

Laëtitia Vinuesa

Laëtitia Vinuesa, directrice du Smina
«J’ai débuté ma carrière avec l’accompagnement de porteur de projets puis de leur développement et financement pour, ensuite, évoluer vers le management et les projets territoriaux. Le site du Min a de belles perspectives en vue. Nous mènerons des actions de promotion et de communication ; faire rayonner le Min et tisser des liens avec les acteurs du territoire, comme les autres Mi et la Région. Nous ferons aussi se rencontrer les entreprises de la structure ce qui pourrait initier de futures collaborations et synergies lors de petits déjeuners et after-work, également des temps de visites des entreprises. Ce qui nous tient à cœur ? Accompagner le Min dans sa transition : collecte des déchets, sources d’énergies renouvelables et la logistique urbaine durable…»

Christian Rocci

Christian Rocci, conseiller municipal chargé de l’agriculture, administrateur du Smina
«Si le carreau n’est pas à l’image de ce qu’il était il y a des années, il reste important et continue de vivre aujourd’hui avec une vingtaine de producteurs et presque autant d’acheteurs. Nous essaierons de lui donner plus de faste. Nous aurons besoin de communiquer sur les activités du Min qui ne sont pas connues à l’extérieur et sur son orientation écologique. Il nous faut être ambitieux.»

Un parcours de développement
Ce que la Ville veut impulser ? Un parcours de développement des entreprises avec Créativa -structure du Grand Avignon-, la pépinière de la Barbière -bientôt relocalisée aux Grands cyprès-, le Village des métiers, l’Hôtel d’entreprises et le Min, tous organes de la Ville. Mis bout à bout ces maillons sont capables de fournir aux entreprises sorties des pépinières, tous les moyens pour s’installer, suivant la nature de leurs projets, sur notre territoire tout en restant accompagnées par des structures publiques.


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D’un montant de 4,2M€, le chantier d’extension de la pépinière d’entreprises Créativa avance à grands pas, ou plutôt à grands coups de pioches.

Démarrés au printemps 2021, pour une fin des travaux prévue en mai 2022, les travaux sont actuellement avancés à hauteur de 65%. Les travaux des lots gros-œuvre et menuiseries extérieures sont quant à eux achevés à 95%. La maîtrise d’ouvrage est assurée par Citadis, dans le cadre de la concession d’Avignon Technopôle. La maîtrise d’œuvre est réalisée par le cabinet Arpège Architecture. Les élus ont pu constater l’avancement des travaux lors de la visite de chantier organisée en présence de Cécile Helle, maire d’Avignon, Joël Guin, président du Grand Avignon ainsi que de Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon et maire d’Entraigues.

Depuis 31 ans, à quelques kilomètres de la gare TGV et de l’autoroute A7, Créativa, qui inaugurait Victoria il y a quelques semaines, met à disposition de ses clients une offre clé en mains incluant l’accompagnement entrepreneurial combiné à plusieurs solutions d’hébergement. Cette extension implique de nombreux partenaires et financeurs. Les subventions au titre du CRET (Contrats régionaux d’équilibre territorial) allouées par la Région Sud sont de 900 000€ sur les bâtiments et 160 000€ sur l’aménagement du site.

Visite de chantier. Crédit photo : Grand Avignon

Chiffres clés

Cette modernisation se traduit par la rénovation du bâtiment Pierre Thomas existant ainsi que par la construction d’un nouveau bâtiment qui sera livré en mai 2022. Ce dernier viendra remplacer 3 bâtiments anciens qui seront réintégrés dans le patrimoine de la communauté d’agglomération pour ses besoins propres.

Le nouveau bâtiment pourra compter 60 espaces tertiaires, 6 ateliers en location dédiés à l’accueil des nouvelles entreprises, 2 salles de réunion, des aménagements intérieurs et extérieurs pour encourager encore plus les interfaces. Mais également 72 places de parking extérieures et un local à vélo de 8 places.

Le projet s’étend sur une surface de plancher de 2 298 m2, une surface de terrain de 6470 m2 et a par ailleurs obtenu le label ‘Bâtiment durable méditerranéen’ niveau ‘argent’, attestant du niveau de qualité énergétique et environnementale. 

Plan de l’extension de Créativa. Crédit : cabinet Arpège Architecture

A compter de l’été 2022, le périmètre de Créativa se concentrera donc sur les deux bâtiments les plus récents qui hébergeront l’ensemble des entreprises de la pépinière. Les services de Créativa seront ainsi optimisés grâce à un mobilier adapté, des espaces et un confort d’occupation améliorés. Un accent tout particulier sera mis sur la convivialité, avec notamment un espace d’accueil généreux pour l’ensemble des créateurs d’entreprises et des visiteurs. L’implantation et les aménagements ont été pensés pour favoriser les liens et les échanges avec le bâtiment voisin Pierre Thomas.

Avancement des travaux. Crédit: Grand Avignon

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L’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône-Avignon-Vaucluse) s’est penchée sur la place du travail dans nos modes de vie et d’habiter.

8 travailleurs sur 10 sont globalement satisfaits et seulement 10% -les cadres et des trentenaires- sont peu satisfaits de leur parcours professionnel actuel. La rémunération reste la principale source de motivation suivie par l’intérêt et l’apprentissage de nouvelles choses dans son métier. La bonne entente avec ses collègues et supérieur reste essentielle à hauteur de 97%. Moins connu que le ‘Burn out’ (état de fatigue intense et grande détresse causés par le stress au travail) c’est le ‘Bore out’ (épuisement professionnel par l’ennui au travail) qui touche 12% des salariés. Ils sont cependant 67% à considérer que leur responsable se soucie de leur bien-être et agit pour minorer les effets de stress ou d’inconfort.

Le télétravail
Dans cette enquête, 1 travailleur sur 2 estime le travail moins plaisant depuis la crise de la Covid, 38% trouvent que leur stress a augmenté. Pour un tiers la frontière entre la vie professionnelle et personnelle est devenue compliquée avec une intensification du rythme de travail.

Un nouveau mode de vie ?
Désormais 84% des salariés souhaitent télétravailler 2 à 3 jours par semaine. Les raisons évoquées ? Réduction du temps en transport, environnement plus calme, meilleur équilibre entre la vie personnelle et professionnelle. Une solution qui intervient également dans la lutte contre le changement climatique avec 126 000 actifs quittant quotidiennement leur commune pour aller travailler dans l’aire urbaine d’Avignon avec une moyenne de 38km par jour et une économie de 265€ par an pour un jour de télétravail.

Moins de visibilité pour les travailleurs
Les personnes interrogées ont cependant évoqué l’isolement, des performances moins remarquées par leur supérieur hiérarchique avec donc des salaires moins revalorisés, plus d’anxiété, de dépression et de burn-out. Télétravail rime aussi avec introspection ainsi un travailleur sur 2 souhaite poursuivre son travail mais 75% d’entre-eux ne se projettent pas.

Modes de fonctionnement et habitat
37% des personnes interrogées visent une maison avec jardin en secteur péri-urbain voire rural. Une personne sur 2 prévoit déjà de déménager, ces personnes sont le plus souvent des couples avec sans enfants.

L’enquête
Cette enquête a été demandée de plusieurs des membres de L’Aurav et lancée sur les réseaux sociaux, en juin et juillet 2021. Elle a concerné 100 personnes travaillant, pour plus de la moitié de l’échantillon, en Vaucluse, dans le Gard et les Bouches-du-Rhône.

Source
‘Le rapport au travail, enquête sur ses évolutions et ses impacts dans les territoires’, dans sa globalité ici. Source Direction de la publication Gilles Perilhou. Réalisation Anne-Lise Benard. 164, avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet. www.aurav.org.
MH

DR


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Un nouveau centre de vaccination ouvre ses portes à Roquemaure, du 10 au 15 janvier 2022. Le Gard affichait un taux d’incidence de 1.374,8 cas pour 100.000 habitants au 4 janvier 2022.

13 centres pérennes maillent le département voisin gardois, dont celui de Villeneuve-lez-Avignon (Forum des Angles), Pont-Saint-Esprit (centre d’hébergement Cazerne, boulevard Gambetta), Beaucaire (centre aéré, 14 chemin des Romains) ou celui de Bagnols-sur-Cèze (gymnase des Eyrieux, 5 rue Jean Racine). Le centre éphémère de Roquemaure figure parmi les six centres temporaires gardois, au côté du centre de Quissac (du 10 au 21 janvier 2022), Milhaud (samedi 15 janvier 2022) ou Nîmes Carrefour étoile (du 20 au 22 janvier 2022).

Au 3 janvier 2022, le taux d’incidence a atteint en Vaucluse un chiffre inédit : 1 194,5 pour 100 000 habitants. En complément du centre de vaccination départemental, 19 autres centres de vaccination répartis sur le territoire ont augmenté leur offre de rendez-vous en vaccin Pfizer et Moderna. À l’exception des personnes âgées de plus de 65 ans qui peuvent se présenter spontanément, la population est invitée à se connecter sur les plateformes de réservation en ligne maiia.com et/ou doctolib.fr. La carte des centres de vaccination en Vaucluse ci-dessous :

L.M.


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À partir du 1er janvier 2022, les résidents du Grand Avignon pourront formuler et suivre leurs demandes d’autorisations d’urbanisme en ligne : permis de construire, d’aménager, de démolir, déclaration préalable, certificat d’urbanisme…

Avant de formuler une demande d’autorisation d’urbanisme sur la plateforme, l’agglomération conseille fortement de prendre conseil auprès du service urbanisme de la commune concernée pour construire le projet.

Première étape, se connecter sur monurbanisme.grandavignon.fr lorsque le projet est abouti. Les professionnels doivent demander l’activation d’un « compte pro » sur le site pour déposer et suivre plusieurs dossiers en même temps. Pour toute assistance technique, contactez ads.assistance@grandavignon.fr. Il convient ensuite de sélectionner l’autorisation d’urbanisme et de remplir la demande avec les outils d’aide à la saisie en ligne.

Un accusé d’enregistrement électronique (AEE) sera envoyé. La commune dispose ensuite de dix jours pour envoyer un accusé de réception électronique (ARE) qui mentionnera le numéro et la date de dépôt du dossier. Les délais réglementaires d’instruction démarrent à la date de l’AEE. L’état d’avancement du dossier est consultable 24h/7j. Un courriel est envoyé à chaque étape de la demande.

Ce service concerne l’ensemble des communes du Grand Avignon : Avignon, Caumont-sur-Durance, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Les Angles, Le Pontet, Morières-les-Avignon, Pujaut, Rochefort-du-Gard, Roquemaure, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sauveterre, Saze, Vedène, Velleron, Villeneuve lez Avignon.

Plus d’informations, cliquez ici.

L.M.


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Trois départements, 2 régions, 2 zones scolaires, 3 CCI, le bassin de vie d’Avignon est tiraillé par de nombreuses contraintes. Les intercommunalités de ce territoire entendent pourtant désormais travailler ensemble pour mener des projets communs. Avec au programme pour débuter : la mobilité durable et l’aménagement du territoire.

Huit intercommunalités du bassin de vie d’Avignon viennent d’engager une démarche « de coopération pour renforcer l’attractivité du territoire et mettre en œuvre des projets communs. »

Dépasser les périmètres institutionnels
Constatant que ce territoire dépasse largement les périmètres institutionnels, la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin), les Communautés de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, Ventoux Sud, Sorgues du Comtat et le Pays d’Apt Luberon pour le Vaucluse, ainsi que l’agglomération du Gard rhodanien et la Communauté de communes du Pont du Gard pour le Gard, entendent ainsi dépasser ces freins administratifs. Objectif : mener une réflexion sur les possibles synergies, articuler leurs politiques territoriales et être en capacité de porter ensemble des actions communes.

Nombreux défis à relever
« Les différentes intercommunalités qui composent le grand bassin de vie d’Avignon sont ainsi confrontées à de nombreux défis communs, notamment en matière d’attractivité et de rayonnement, de développement et d’aménagement, de revitalisation des centres villes, de transition écologique ou de positionnement régional, expliquent les 8 EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale). Ainsi, certaines réponses à ces enjeux ne pourront être pleinement opérantes sans vision globale et sans coopération, à la bonne échelle. »
« Le grand bassin de vie d’Avignon est un véritable espace vécu aux nombreux échanges entre ses habitants et ses activités, poursuivent ces collectivités de Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Occitanie. Les déplacements quotidiens de toutes natures, les complémentarités économiques, les richesses naturelles et patrimoniales exceptionnelles en font un vaste territoire partagé qui dépasse les périmètres institutionnels. »

Les transports et l’aménagement pour priorité
A l’initiative du Grand Avignon et des Sorgues du Comtat, avec l’appui de l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse), 2 premières rencontres ont eu lieu depuis le mois de juillet entre les présidents de ces intercommunalités. A cette occasion, ces derniers ont défini des sujets prioritaires de coopération, en particulier la mobilité et l’aménagement du territoire.

Une feuille de route a été fixée pour 2022 :

  • déterminer la forme la plus adaptée de cette alliance qui ne doit pas se substituer aux compétences et prérogatives des intercommunalités ;
  • préfigurer et lancer des actions communes, notamment en matière de mobilité durable.

« Au mois de février 2022, un troisième rendez-vous est prévu et sera ouvert aux autres intercommunalités du Grand bassin d’Avignon (ndlr : on pense à celles du Nord des Bouches-du-Rhône plus particulièrement) souhaitant être associées à cette démarche. Elle aura pour objectif d’avancer dans la formalisation de l’outil le plus pertinent pour piloter cette coopération inédite. »

https://echodumardi.com/tag/grand-avignon/page/14/   1/1