Pernes-les-Fontaines : 70 gendarmes pour un coup de filet anti-drogue
Après avoir enquêté depuis l’été, les gendarmes Vauclusiens viennent de passer à l’action pour démanteler un réseau de trafiquants de drogue dans le Comtat.
Au cours de l’été 2023, la COB (Communauté de brigades) de gendarmerie de Pernes-les-Fontaines (regroupant les brigades de Pernes-les-Fontaines et d’Entraigues-sur-la-Sorgue) a ouvert une enquête relative à un trafic de produits stupéfiants sur la commune de Pernes-les-Fontaines. Les investigations réalisées ont permis d’identifier un réseau bien structuré et de localiser des lieux pouvant servir au stockage et au conditionnement de produits stupéfiants servant à alimenter des points de revente de produits stupéfiants à Carpentras, notamment dans les cités du Pous du Plan et du Bois de l’Ubac. Une information judiciaire était alors ouverte par le parquet de Carpentras.
Le 17 octobre, une vaste opération judiciaire mobilisant plus de 70 gendarmes et visant à démanteler ce réseau a été lancée avec au bilan :
– 14 individus étaient interpellés et placés en garde-à-vue des chefs de trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs et détention d’arme (6 des personnes placées en garde à vue étaient mineurs dont 2 âgés de moins de 16 ans).
– 11 des gardés à vue ont été déférés et mis en examen. Parmi eux, 3 ont été placés sous contrôle judiciaire dont 1 placé en centre éducatif fermé, et 8 ont été placés en détention provisoire.
9kg de drogues saisies Les perquisitions ont aussi permis de saisir plus de 4kg d’herbe de cannabis, près de 3kg de résine de cannabis, ainsi que 2kg de cocaïne. La plupart de ces produits stupéfiants étant conditionnés sous forme de plus de 3 000 capsules prêtes à la vente. La valeur de revente estimée de ces produits stupéfiants saisis était évaluée à 150 000€. Dans le même temps, les gendarmes vauclusiens ont aussi saisi 2 véhicules ainsi que 6 000€ en liquide.
L.G.
Pernes-les-Fontaines : 70 gendarmes pour un coup de filet anti-drogue
A l’occasion de la création de trois brigades en Vaucluse, entretien avec le patron du Groupement de Gendarmerie 84, le colonel Cédric Garence.
« C’est une chance pour le territoire. Plus de gendarmes, c’est plus de sécurité pour la population », commente le colonel Cédric Garence, en poste dans le département depuis le 1er août 2022. Il est à la tête de 702 militaires d’active et de 510 réservistes, avec 23 brigades déjà implantées, l’EDSR (Escadron départemental de sécurité routière), l’ART (Antenne du renseignement territorial), la MCPF (Maison de confiance et de protection des familles) et le PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie). Une antenne du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie Nationale) est également basée à Orange.
500 brigades avaient été supprimées dans les années 2000, 238 ont été annoncées par le Président de la République. Dans le Vaucluse, une sera fixe, à Courthézon (qui avait été fermée…), les deux autres, dotées de six militaires chacune, une à Caromb, l’autre à La Tour d’Aigues, seront ‘mobiles’. « C’est-à-dire, au plus près des citoyens », précise le Colonel Garence. Avec 3 missions principales, accueillir et accompagner le public lors du dépôt de plaintes par exemple, faire des patrouilles au plus plus près des besoins et procéder à des interventions de 1er niveau. Elles n’auront pas en charge les enquêtes judiciaires. Bref, la proximité est le maître-mot de leur feuille de route. Elles seront itinérantes, dans les mairies ou les maisons France Service.
Trafic de voitures et narcobanditisme
Autre fait d’actualité à l’actif de la gendarmerie de Vaucluse ces derniers jours : la neutralisation de trafiquants de voitures de luxe immatriculées comme véhicules de société mais utilisées comme voitures de particuliers avec à la clé, la mise à jour d’une énorme fraude fiscale, « 200 000€, ce n’est pas rien », précise Cédric Garence.
Mais le cœur de la lutte contre la délinquance dans le département, c’est le trafic de stups. « C’est vraiment le socle, ajoute le patron des gendarmes. A cause de ces substances, on voit des hommes frapper leurs femmes, provoquer des accidents de la route avec des circonstances aggravantes, voler pour se payer leur dose, abuser de l’autre sous l’emprise d’addictions que ce soit la drogue ou l’alcool. Les deux sont le dénominateur commun de ces deux fléaux. »
Les infractions à la législation sur les stupéfiants ont augmenté de 21,8% en zone gendarmerie entre 2021 et 2022. « Mais la pression a été mise sur les consommateurs, explique Cédric Garence. Depuis le 1er septembre 2020, existe l’amende forfaitaire délictuelle d’un montant de 200€. La preuve qu’on ne reste pas les bras ballants, c’est que leur nombre a progressé de 43%. Cette traque s’est traduite par des saisies démultipliées : 679 kg contre 407 kg en 2021. Nous sommes davantage visibles dans les points de deals, les commerces louches ouverts la nuit qui polluent la vie des quartiers et des villages. Le narcobanditisme, ça existe , donc démanteler les cartels est notre priorité. En juin nous avons mis la main sur deux tonnes de résine de cannabis. Une cargaison en provenance du Maroc dans un poids-lourds intercepté au péage de Roquemaure, nous avons aussitôt lancé des perquisitions qui ont aussi permis de retrouver des armes de poing et de guerre. »
Les femmes et l’insécurité
« Les femmes sont en 1ère ligne parmi les victimes de la violence. Année après année, les plaintes ne cessent d’augmenter, 2829 l’an dernier et 4 féminicides », avait dénoncé la préfète de Vaucluse Violaine Démaret lors de son bilan sur la délinquance de 2022. « Les violences intra-familiales touchent tous les milieux sociaux, la moitié des viols se déroulent dans un contexte familial et grâce aux tribunaux, la répression des auteurs ne faiblit pas, ajoute le colonel Garence. Nous avons aussi l’aide d’associations sur l’ensemble du territoire de Vaucluse, deux assistantes sociales dans les brigades d’Avignon et d’Apt qui ont accompagné et orienté 900 femmes victimes qui nous ont appelés au secours l’an dernier. »
Les cambriolages
Autre phénomène qui pourrit la vie de tous : les cambriolages, « Le Vaucluse est l’un des départements les plus impactés de France, 5ème globalement et 2ème pour les résidences en 2022 pour 1 000 habitants, explique Cédric Garence. Il faudrait déjà que les vauclusiens s’auto-protègent en fermant portes et volets, ne mettent pas leurs photos de vacances en famille sur internet. Il y a de vraies organisations structurées qui quadrillent villes et campagnes. » Les atteintes aux biens (+11,9%) concernent d’abord les vols sans violence qui sont quand même passés de 13 181 à 14 802 faits en 2022 (+12,3%), auxquels il faut ajouter 4 283 vols liés aux véhicules à moteur.
La sécurité routière
La sécurité routière est aussi l’une des préoccupations majeures du colonel Garence, qui avec ses hommes et femmes, est responsable du maintien de l’ordre public dans 146 communes sur les 151 que compte le Vaucluse (82% du territoire) et de la sécurité de 66% de la population. Il y a eu 42 tués sur les routes en 2021, 37 en 2022. « A ce jour, pour 2023, on en dénombre 15, donc 12 de moins qu’il y a un an, le nombre de blessés stagne et le nombre d’accidents recule, des chiffres qui montrent quand même une amélioration, même si 15 décès, c’est toujours trop, déplore-t-il. En plus nous avons un Alpine A 110 et une Seat Cupra pour prendre en chasse les go-fast des narco-trafiquants et les bolides des délinquants sur les autoroutes. Nous avons été richement dotés en véhicules, le parc auto a été renouvelé, rénové avec des véhicules hybrides, électriques. Nous ‘verdissons’ aussi nos pratiques avec des vitres à double vitrage, des LED basse consommation au lieu de spots énergivores. » Cédric Garence en est lien avec Grand Delta Habitat pour des projets de constructions de casernes sobres, à Vedène par exemple ou pour louer des appartements neufs pour les militaires et leurs familles.
Une équipe déterminée
« J’ai la chance d’avoir avec moi des militaires enthousiastes, explique-t-il. Ils foncent, ils sont totalement engagés dans leur mission sans rechigner. En plus, ils bénéficient depuis le 1er juillet d’un protocole de revalorisation indiciaire de leur solde et d’une accélération des parcours de carrières, ajouté aux primes de risques, ça fait du bien d’être considéré. » D’autant que des risques, ils en prennent. Le 7 mai sur l’autoroute A7, deux d’entre eux ont été attaqués au couteau par un homme qui a voulu prendre le volant d’un autocar à la hauteur de Mornas, il a tenté de les tuer, ils ont dû faire feu. Et en juin, à Carpentras, ils ont interpellé chez lui un gros consommateur de fichiers pédo-pornographiques, un gendarme a été touché à la tête et au ventre, le binôme a riposté pour se défendre.
Les Jeux Olympique 2024
Dans 9 mois, du 26 juillet au 11 août 2024, la France accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques. Ce qui donne des sueurs froides à certains, mais pas forcément à Cédric Garence. « Certes, il n’y aura pas de gendarmes en vacances pendant cette période, les festivals seront avancés pour ne pas être concomitants, déclare-t-il. Tout n’est pas réglé, nous continuons à avoir des réunions avec la hiérarchie et les ministères. Le seul problème concret à gérer à ce jour, c’est résoudre la garde des enfants. D’ici là on aura trouvé des solutions. Mais c’est une fois par siècle, c’est un événement mondial, un honneur d’accueillir toutes ces délégations et tous ces champions. En plus nous avons des réservistes, en un an, leur nombre est passé de 450 à 510 volontaires, prêts à donner de leur temps.. Ils sont des capteurs de la société, des relais avec les civils, ils font remonter les informations sur ce qui se passe. »
Les forces de l’ordre, une vocation
Cédric Garence est né dans le Var où son papa était boulanger à Flayosc. Il avait entamé des études de droit à Aix-en-Provence pour devenir notaire. Mais l’intervention d’un colonel, le n°2 de la Gendarmerie des Bouches-du-Rhône, dans l’amphi, a changé sa vie. « Un officier de gendarmerie ne se sclérosera jamais », avait-il dit. Message reçu 5/5 par le jeune Cédric qui voue sa vie aux autres, avec sa femme qui est également gendarme. Et qui se réjouit de pouvoir recruter. « Il y a 300 métiers dans la gendarmerie, cavaliers de la Garde Républicaine ou des patrouilles dans le Luberon, brigades des maîtres-chien, armuriers, motocyclistes, mécaniciens, techniciens en identification criminelle, plongeurs, spécialistes en cybersécurité comme en protection environnementale… », énumère-t-il.
Le sens du devoir, la défense et la protection des populations et du territoire connaissent un regain auprès des jeunes, notamment depuis les attentats de 2015. Une tendance qui ne risque pas de faiblir.
Pernes-les-Fontaines : 70 gendarmes pour un coup de filet anti-drogue
La liste des 238 nouvelles brigades de gendarmerie qui vont être créées en France afin de renforcer le maillage du territoire vient d’être dévoilée par le président de la République. Parmi elles figurent la création de trois sites en Vaucluse avec une brigade fixe et deux brigades mobiles. Elles s’ajoutent aux 23 brigades déjà implantées dans le département où l’on dénombre plus de 700 militaires (officiers, sous-officiers, gendarmes, contractuels et personnels civils) ainsi que 450 réservistes répartis dans les 4 compagnies (Avignon, Carpentras, Orange et Pertuis), l’escadron départemental de sécurité routière, la MCPF (Maison de confiance et de protection des familles) et l’ART (Antenne du renseignement territorial).
Une brigade fixe, 2 brigades mobiles La brigade fixe verra le jour à Courthézon. Selon la préfecture de Vaucluse, elle « vise à densifier le maillage territorial de la gendarmerie dans une zone à forte croissance démographique, traversée par des axes routiers à forts enjeux locaux et nationaux et exposée à une densité délinquante significative ». Les deux brigades mobiles seront déployées à Caromb et la Tour d’Aigues. Celle de Caromb, dite brigade mobile du Mont Ventoux, aura vocation à couvrir le territoire situé à l’Est/Nord-Est de l’agglomération de Carpentras dans une zone touristique estivale importante, connaissant une certaine pression démographique et exposée aux cambriolages. Une dizaine de gendarme y seront affectés. Celle de la Tour d’Aigues, désignée brigade mobile du Pays d’Aigues, vient renforcer la présence de la gendarmerie dans un secteur constituant à la fois une zone touristique estivale importante du département, mais également une zone de croissance économique et démographique, connaissant une densité délinquante significative. Chacune de ces brigades mobiles sera constituée de 6 gendarmes.
L’implantation des futures brigades de gendarmerie de Vaucluse.
Implantation à Saint-Andiol et Pélissanne Juste à côté du Sud Vaucluse, une brigade mobile va aussi être implantée, dans le Nord des Bouches-du-Rhône, à Saint-Andiol et une fixe à Pélissanne. Dans les autres départements limitrophes une brigade fixe va voir le jour à Villeneuve et une mobile à Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pour le Gard : 3 brigades mobiles à Aimargues, Saint-Hippolyte-du-Fort et Saint-Jean-du-Gard. Pour l’Ardèche : 2 brigades mobiles à Rosières et Vernoux-en-Vivarais. Enfin pour la Drôme : 2 brigades fixes à Tourrettes et Châteauneuf-de-Galaure.
Compenser les 500 fermetures de brigades dans les années 2000 Au niveau national, 145 brigades mobiles et 93 fixes vont voir le jour. Elles compléteront les 3 049 existantes. Cette mesure vise à la fois à renforcer le service public de la sécurité dans les territoires, alors que près de 500 brigades avaient été supprimées au début des années 2000, mais également à adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance. Ce déploiement de nouvelles brigades correspond à 2 144 gendarmes supplémentaires. Plus de 300 militaires seront formés chaque année pour rejoindre ces unités.
Les 238 nouvelles brigades de gendarmerie prévue dans le cadre des annonces du président de la République.
Pernes-les-Fontaines : 70 gendarmes pour un coup de filet anti-drogue
Hier, lundi 25 septembre, les services de déminage de la préfecture de Vaucluse sont intervenus sur la commune de Gordes. Appuyés par les gendarmes de la compagnie de Pertuis, dont un militaire formé Reco Nedex (Reconnaissance neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs), les démineurs ont opéré chez un ancien artificier travaillant dans les BTP. Ce dernier avait entreposé plus de 1000 détonateurs et une cinquantaine de pains d’explosifs de nitrate d’ammonium.
« La destruction des explosifs a pu être entendue à plusieurs kilomètres. »
« Si ces matériaux étaient stockés en sécurité, séparant détonateurs des charges explosives, et en raison de leur ancienneté, ils devaient être détruits, explique la gendarmerie de Vaucluse. Devant la quantité importante de détonateurs, une destruction sur place s’est révélée nécessaire. Les démineurs ont donc procédé à la mise à feu en sécurité des détonateurs, qui a pu être entendue à plusieurs kilomètres. Les explosifs ont, eux, été incinérés comme le veut la procédure. »
L.G.
Pernes-les-Fontaines : 70 gendarmes pour un coup de filet anti-drogue
Dans la matinée du 13 septembre, le corps d’un homme d’une soixantaine d’années a été découvert en bordure de route, sur la D25 à l’Isle-sur-la-Sorgue. Les gendarmes lancent un appel à témoins pour identifier la victime.
Le corps d’un homme d’une soixantaine d’années a été découvert dans la matinée du mercredi 13 septembre en bordure de route, sur la D25, route de Caumont à l’Isle-sur-la-Sorgue. Les gendarmes lancent un appel à témoins pour identifier la victime. Ils précisent que l’individu est de « type européen, cheveux grisonnants, vêtu d’un t-shirt et short bleu ».
Pour l’heure, l’hypothèse privilégiée est celle d’un véhicule qui aurait percuté le piéton. Toute personne susceptible d’apporter des éléments sur les circonstances de cet accident ou tout élément permettant son identification, peut contacter la brigade de gendarmerie de L’Isle sur la Sorgue : 04.90.38.00.17.
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En mission de prévention de proximité ce lundi 4 septembre dans l’après-midi, une patrouille du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) d’Avignon a repéré un rodéo urbain en cours en pleine cité à Sorgues. « A son approche, le motard prend la fuite à grande vitesse, slalomant entre les véhicules et réalisant des acrobaties périlleuses sur sa moto cross, sans être porteur de son casque, explique le groupement de gendarmerie départemental de Vaucluse. Après quelques centaines de mètres, sa moto tombe en panne, l’obligeant à la pousser en direction de la cité voisine. Alors que les militaires arrivent au niveau du jeune mineur, ce dernier jette sa moto contre leur véhicule et prend la fuite en courant. Il est toutefois vite rattrapé et interpellé. Il va devoir maintenant répondre des infractions de défaut de casque, dégradation du véhicule de gendarmerie et conduite d’un véhicule non homologué pour la route. »
Après Sorgues, Entraigues-sur-la-Sorgue Quelques heures plus tard dans la nuit, c’est à Entraigues-sur-la-Sorgue que les PSIG d’Avignon et de Carpentras ont intercepté un autre pilote en plein rodéo urbain. Celui-ci a également refusé d’obtempérer et tenté de s’enfuir en provoquant une collision avec l’un des véhicules de service. Le pilote de 19 ans a opposé, en vain, une vive résistance aux forces de l’ordre lors de son interpellation. Le concernant, il devra répondre des infractions de conduite sous l’emprise de substances stupéfiantes mais également d’alcool, auxquelles s’ajoutent des dégradations et la conduite d’un véhicule non homologué.
L.G.
Pernes-les-Fontaines : 70 gendarmes pour un coup de filet anti-drogue
Ce mercredi 30 août, les gendarmes ont interpellé un véhicule commentant un refus d’obtempérer sur la commune de Pertuis. Dans la voiture, plusieurs objets ont été retrouvés, les gendarmes lancent un appel aux propriétaires.
Des téléphones, des bijoux, des lunettes de soleil et un pistolet airsoft… Ce mercredi 30 août, les gendarmes ont interpellé un homme de 25 ans commentant un refus d’obtempérer sur la commune de Pertuis. A bord de son véhicule, plusieurs d’objets dont l’occupant n’est pas en mesure d’expliquer l’origine ont été retrouvés.
Les gendarmes lancent un appel aux victimes. Elles peuvent contacter la brigade de gendarmerie de Pertuis au 04 90 77 98 00.
Pernes-les-Fontaines : 70 gendarmes pour un coup de filet anti-drogue
Les gendarmes de Vaucluse viennent de procéder à une série de contrôles sur les routes et autoroutes du département. A cette occasion, ils ont relevé plusieurs infractions concernant tout particulièrement les jeunes conducteurs.
Ainsi, ils ont notamment sanctionné un automobiliste de 27 ans, sans assurance, avec un permis de conduire suspendu et positif au cannabis… Dans le même temps, un second automobiliste jeune permis a été pris à 166km/h pour 80km/h. Enfin, un dernier contrevenant, jeune permis qui conduit déjà avec un permis suspendu, a été flashé à 193km/h alors que la vitesse était limitée à 110 km/h.
L.G.
Pernes-les-Fontaines : 70 gendarmes pour un coup de filet anti-drogue
Depuis le 1er juillet 2023, l’escadron départemental de sécurité routière de Vaucluse situé à Orange accueille un policier allemand. Dans ce cadre, Sébastian Wahls, Polizeicommissar à Bochum, ville située dans la Ruhr entre Düsseldorf et Dormund, apporte un soutien aux gendarmes sur le terrain dans le cadre de l’accomplissement de missions de prévention et de sécurité publique, mais également aux ressortissants européens présents en France.
Présent en Vaucluse sur cette zone fortement impacté par le flux touristique pendant la période estivale, le représentant des forces de l’ordre d’Outre-Rhin, a du, dès son premier jour, intervenir lors d’un accident sur l’A7 impliquant des ressortissants allemands, pour les conseiller et les rassurer. Un peu plus tard, il est intervenu au profit d’une famille allemande, victime d’un vol sur une aire d’autoroute et quelque peu surprise de trouver sur le chemin des vacances une casquette ‘Polizei’.
Ce type de renforts n’est pas inédit cependant en Vaucluse puisqu’Avignon accueille depuis de nombreuses années déjà des policiers européens durant le festival de théâtre. Cette année encore des policiers allemands et espagnols seront présents. Par ailleurs, une commission d’évaluation des dispositifs de sécurité du festival à l’échelle européenne s’est également rendue à l’ouverture de l’événement théâtral. Elle était composée de représentant des forces de l’ordre originaire de Suède, du Portugal et d’Allemagne.