Gendarme recherche propriétaires de bijoux désespérément
Suite à la découverte de nombreux objets susceptibles de provenir de cambriolages, la brigade de gendarmerie de Pertuis recherche les éventuels propriétaires (voir photos en bas de l’article). Ces objets, essentiellement des bijoux (mais aussi des montres, des briquets de valeurs et même un vélo électrique ainsi qu’un vélo de course) ont été saisis dans le domicile d’un locataire qui devait être expulsé.
« Cette personne ne pouvant justifier la provenance de ces objets, nous recherchons à en identifier les propriétaires », expliquent les gendarmes de Vaucluse.
En cas d’identification ou d’éléments susceptibles d’intéresser les investigations, contactez la brigade de Pertuis au 04 90 77 98 00 ou à l’adresse mail : cob.pertuis@gendarmerie.interieur.gouv.fr
L.G.
Gendarme recherche propriétaires de bijoux désespérément
Les gendarmes de Vaucluse viennent de réaliser un exercice de grande ampleur au multiplexe Capitole My Cinewest situé dans la zone commerciale du Pontet. Mené sur le thème d’une tuerie de masse avec prise d’otage, cet exercice grandeur nature s’est tenu ce jeudi 17 octobre en début de matinée avant l’ouverture du cinéma.
L’opération a mobilisé une centaine d’hommes, dont notamment ceux du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie) d’Avignon ainsi que ceux de l’antenne du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale) d’Orange.
« Les missions travaillées lors de cet exercice étaient multiples, explique la gendarmerie de Vaucluse : la réaction des militaires primo-arrivants, la montée en puissance du dispositif, l’articulation entre les forces d’intervention, la réaction face à une prise d’otages et la coordination avec les secours notamment lors de la phase d’évacuation des victimes. »
Crédit : Gendarmerie de Vaucluse/DRCrédit : Gendarmerie de Vaucluse/DRCrédit : Gendarmerie de Vaucluse/DR
Gendarme recherche propriétaires de bijoux désespérément
Le groupe Veolia et l’AMV (Association des maires de Vaucluse) ont organisé une table-ronde sur le thème : ‘Cybersécurité et eau : collectivités, services publics, entreprises… Tous concernés’. Cette matinale, qui s’est tenue à l’Isle-sur-la-Sorgue, a été notamment l’occasion de rappeler les enjeux majeurs liés à la cybersécurité et de donner les clés pour pouvoir faire face à cette menace qui ciblent de plus en plus des collectivités de plus en plus en première ligne.
« Toutes les organisations, quelles que soient leurs tailles et leurs domaines d’activité sont potentiellement concernées par les menaces de cyberattaques, expliquait Olivier Campos, directeur Veolia eau Provence-Alpes en préambule de cette 4e matinale climat organisé dans la Région Sud. Il est désormais essentiel pour les entreprises et les collectivités, dans le domaine de l’eau notamment, de prendre la pleine mesure cyber et se protéger. Ces rendez-vous, à destination des acteurs de premières lignes ont pour objectifs de favoriser les échanges, les interrogations, les retours d’expériences entre les différents experts qui interviennent sur le sujet mais également avec les élus et les représentants des collectivités présents. »
« Les cyberattaquants s’en prennent à ceux qui sont le moins bien protégés. »
Données compromises pour 1 français sur 2 Après un mot d’accueil de Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et président de l’AMV, sur la nécessité pour les collectivités de se prémunir contre les cyberattaques et leurs conséquences, les six intervenants ont dressé un état des lieux complet de la menace.
A une période où selon la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) 1 français sur 2 a vu ses données personnelles compromises à la suite d’attaque et où plus de 2 500 actions de suspension de sites illicites utilisés pour de vastes campagnes d’hameçonnage ont été réalisées contre le cybersquattage de noms de domaines des collectivités, Célia Nowak, déléguée régionale Paca à la sécurité numérique pour l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a rappelé la réglementation actuelle ainsi que les techniques des cyberpirates. Des méthodes que l’on pourrait assimiler à « une logique de la pêche au chalut » afin de ratisser le plus large possible pour s’attaquer aux plus ‘faibles’, c’est-à-dire ceux qui sont le moins bien protégés. Avec un souci de rentabilité, en jouant sur la masse des attaques, qui a pour conséquence qu’il n’est nul besoin d’être une cible directe pour en être la victime.
« On n’est jamais assez préparé »,
Jérôme Poggi, Responsable de la sécurité des systèmes d’information à la ville de Marseille
Epée de Damoclès 2.0 ? Un risque permanent, sorte de d’épée de Damoclès 2.0, que confirme le commandant Nidhal Ben Aloui, conseiller cyber du commandant de région de gendarmerie Paca, chef de la section cyber et anticipation cyber de la division régionale des réserves : « Au niveau financier le ransomware est le plus rentable. La France a versé 888 M€ de rançon en 2022. » Dans tous les cas, le commandant de gendarmerie assure qu’il est impératif de prévenir les autorités, que ce soit pour mieux se défendre ou tenter d’identifier les attaquants pour les mettre hors d’état de nuire ou limiter les effets. « Il est très important de réagir vite », explique le militaire.
« Il faut pouvoir continuer à fonctionner en mode dégradé. »
Franck Galland, directeur général d’Environmental Emergency & Security Services
Une rapidité de réaction que confirme Jérôme Poggi, RSSI (responsable de la sécurité des systèmes d’information) à la ville de Marseille dont les services ont été victime d’une cyberattaque le 14 mars 2020 à 7h31. Après avoir témoigné de la difficulté de se remettre de telles attaques, plusieurs mois, il a insisté sur les conséquences parfois inattendues qu’elles pouvaient avoir sur la bonne marche de la collectivité (gestion des cimetières, Etat-civil, impact humain, sentiment de remise en cause…). « On n’est jamais assez préparé », prévient-il. « Il faut effectivement prendre en compte le temps long d’une telle crise et donc anticiper pour pouvoir continuer à fonctionner en mode dégradé », estime pour sa part Franck Galland, directeur général d’Environmental Emergency & Security Services et président-fondateur d’Aqua Sûreté, expert en sécurité des infrastructures hydrauliques. C’est avec cette volonté d’anticipation, qu’en vue des JO de Paris, cet expert de la sûreté dans le domaine de l’eau a participé à un exercice de crise d’une attaque cyber dans une station d’épuration Veolia en Île-de-France.
« Nous proposons des mesures techniques de protection en faisant très attention aux accès à distance demandés par les clients. »
Meriem Riadi, directrice des systèmes d’information Veolia Eau France
Sécuriser l’approvisionnement en eau Chez Veolia, cette prévention de la menace passe notamment par un accompagnement des collectivités partenaires. « Tout d’abord, nous mettons en place une forte sensibilisation aux aspects humains, insiste Meriem Riadi, directrice des systèmes d’information Veolia Eau France. Ensuite nous proposons des mesures techniques de protection en faisant très attention aux accès à distance demandés par les clients, car ouvrir des portes et créer des interconnexions a des conséquences. On protège aussi les systèmes informatiques dans l’usine via des antivirus. Il faut aussi détecter les incidents qui peuvent arriver et enfin, se préparer opérationnellement en ayant des sauvegardes, être capable de les restaurer, mener des exercices de crise… »
« Cette connectivité expose ces systèmes à des cyberattaques potentielles. »
« Les services d’eau et d’assainissement étant vitaux pour notre société, ils sont également vulnérables aux menaces cybernétiques, ce qui rend la cybersécurité d’une importance capitale pour Veolia, rappelle Olivier Campos, le directeur Provence-Alpes. Les systèmes de contrôle industriel utilisés pour gérer les infrastructures d’eau et d’assainissement sont de plus en plus connectés à internet pour des raisons d’efficacité et de commodité. Cependant, cette connectivité expose ces systèmes à des cyberattaques potentielles. Une attaque réussie pourrait perturber l’approvisionnement en eau ou l’assainissement, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la santé publique et l’environnement. Le sujet est également sensible car Veolia gère une grande quantité de données sensibles sur ses clients. »
« Il ne viendrait jamais à l’idée pour un élu d’ouvrir un établissement qui n’est pas aux normes sans contrôle préalable. »
Quelles sont les solutions et que faire en cas d’attaque ? « Il faut responsabiliser et sensibiliser les dirigeants ou les élus aux risques cyber pour qu’ils prennent leurs responsabilités, mettent les moyens humains, techniques et financiers en face du risque, précise Léo Gonzales, PDG de Devensys cybersécurité à Montpellier. C’est exactement ce qu’il se passe pour le risque juridique, ou encore avec le risque sûreté (normes ERP pour les bâtiments, sécurité incendie, etc.) Il ne viendrait jamais à l’idée pour un dirigeant ou élu d’ouvrir un établissement qui n’est pas aux normes sans contrôle préalable (consuel, pompiers, etc.). Idem avec le contrôle technique et l’entretien des voitures, ou les équipements de sécurité préventive (airbag, radar avec freinage auto, etc.). Pourtant, c’est comme la cyber… on investit pour ‘rien’ au départ. Mais ne pas prévoir à la conception les buses d’extinction incendie dans un hôtel, ou les portes coupe-feu, cela couterait extrêmement cher de le rajouter après. » Des diagnostics gratuits existent rappellent Célia Nowak pour l’ANSSI ainsi que le commandant Nidhal Ben Aloui pour la gendarmerie.
Les intervenants (de gauche à droite) : Meriem Riadi, directrice des systèmes d’information Veolia Eau France, Jérôme Poggi, responsable de la sécurité des systèmes d’information à la ville de Marseille, Léo Gonzales, PDG de Devensys cybersécurité, Franck Galland, directeur général d’Environmental Emergency & Security Services et président-fondateur d’Aqua Sûreté, commandant Nidhal Ben Aloui, conseiller cyber du commandant de région de gendarmerie Paca, Célia Nowak, déléguée régionale Paca de l’ANSSI, Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et président de l’AMV, ainsi que Olivier Campos, directeur Veolia eau Provence-Alpes.
« Nous disposons de guides et d’outils mis à disposition des collectivités dans les domaines de la prévention, de la détection et de la réaction », complète la déléguée régionale de l’ANSSI qui peut s’appuyer sur le CSIRT (Computer security incident response team) de Paca qui traitent les demandes d’assistance des acteurs de taille intermédiaire (PME, ETI, collectivités territoriales et associations). Même offre complémentaire pour les gendarmes : « nous proposons des supports d’informations lors des situations de crise ainsi que les listes de contacts en cas d’urgence. Nous avons aussi formé des référents dans les brigades de la Région Sud afin d’apporter des réponses adaptées en fonction des profils des personnes qui nous sollicitent. »
« La question n’est pas de savoir si vous subirez une cyberattaque, mais quand ? »
S’adapter en permanence aux nouveaux défis S’il est nécessaire de dresser un diagnostic de sa vulnérabilité face aux cyberattaques ainsi que de savoir comment réagir « une poignée d’actions ‘défensives’ constituent déjà la clef pour limiter drastiquement les risques (sauvegardes, cloisonnement, antivirus), résume Léo Gonzales de Devensys cybersécurité. Les attaquants innovent en permanence et il faut s’adapter en face. Il y a forcément une certaine latence dans la réponse, et un coût financier et humain. L’objectif étant de rendre l’attaque plus complexe, plus longue, plus chère. » De faire en quelques sorte, que le cyberpirate passe son chemin pour, qu’à l’image d’un cambrioleur qui évite une maison avec un chien ou une alarme, il s’oriente vers un ‘voisin’ moins protégé. « On doit aussi penser à des systèmes de détection, pour le cas où cela devient trop tard, afin que les ‘voleurs’ sachent que la ‘police’ arrive très rapidement, et qu’ils n’aient pas le temps de faire trop de dégâts », poursuit Leo Gonzales.
« Il ne faut pas rester seul. »
Commandant Nidhal Ben Aloui, conseiller cyber du commandant de région de gendarmerie Paca,
Au final, l’ensemble des intervenants s’accordent sur un point : « La question n’est pas de savoir si vous subirez une cyberattaque, mais quand ? » C’est pour cela qu’à l’image de la Ville de Marseille et de son responsable de la sécurité des systèmes d’information, la collectivité phocéenne est sur le qui-vive. : « Nous pratiquons des exercices en permanence, confie Jérôme Poggi. On teste les sauvegardes, on teste les procédures, on teste la réactivité des équipes, on teste encore et encore pour faire face à toutes les éventualités. » Cependant, si les solutions peuvent apparaître uniquement techniques, il ne faut pas négliger l’impact humain. « Il ne faut pas rester seul. Il faut savoir s’entourer, insiste le commandant Nidhal Ben Aloui. Surtout si parfois à tort, on pense être bien préparé à une attaque. » Et le gendarme, comme plusieurs intervenants, d’évoquer les conséquences humaines (dépression, burnout et même suicide) de certaines de ces attaques pour les dirigeants, élus ou chefs de service qui s’en sentent responsables.
Gendarme recherche propriétaires de bijoux désespérément
Le jeudi 25 juillet dans la soirée, une opération visant les véhicules deux-roues a été menée par la gendarmerie nationale aux abords du Mont Ventoux afin de prévenir et réprimer les comportements dangereux, les accidents étant en forte hausse autour du Géant de Provence.
Depuis le début de l’année, sept blessés dont six graves ont été déplorés et trois personnes sont décédées, à cause d’accidents de la route près du Mont Ventoux. Ce sont trois blessés graves et deux décès de plus qu’en 2023. Ces accidents impliquent le plus souvent des cyclistes, mais aussi des regroupements de motards ou de voitures sportives « qui s’adonnent à des conduites dangereuses et illicites », selon la préfecture de Vaucluse.
Cette hausse de l’accidentalité appelle au renforcement de la mobilisation de la gendarmerie nationale dans le secteur. De multiples opérations qui visent à dissuader et réprimer les comportements dangereux sont à venir. Des contrôles sont également opérés régulièrement sur les versants nord et sud du Mont Ventoux.
Le 25 juillet, la communauté de brigades de Mormoiron, la brigade motorisée d’Orange, deux véhicules rapides d’intervention ainsi que la police municipale ont participé à une opération de ce type, en présence d’Alain Constant, maire de Bédoin. Au cours de cette opération, qui visait notamment les deux-roues, les forces de l’ordre ont constaté plusieurs effractions, telles que :
un franchissement d’une ligne continue ;
un usage d’un téléphone tenu en main ;
une conduite sans ceinture de sécurité ;
une absence de port de gants ;
deux conduites sans permis de conduire ;
un excès de vitesse inférieur à 20 km/h (15 km/h).
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Depuis le 15 juillet et jusqu’au 1er septembre, l’Office français de la biodiversité (OFB), en collaboration avec la Gendarmerie, prévient et contrôle les éventuelles atteintes à l’eau et à la nature dans les espaces naturels du Vaucluse.
Sans effort de préservation de la biodiversité, la fréquentation des espaces naturels menace la faune et la flore en portant atteinte à l’habitat des espèces et en abîmant des écosystèmes parfois fragiles. Une affluence incontrôlée dégrade également les paysages et peut générer des conflits d’usage entre les différents acteurs du territoire.
Afin de contrer ces atteintes à l’environnement, l’Office français de la biodiversité a lancé une campagne de sensibilisation à échelle nationale. Celle-ci vise à prévenir la survenance de dégradations en enseignant les bonnes pratiques aux usagers de la nature et en alertant sur les comportements à risque.
Dans ce cadre, l’OFB, l’ONF (Office national des forêts) et la gendarmerie de Vaucluse, sous l’autorité du préfet, participent à des contrôles conjoints sur l’ensemble du département. Leurs patrouilles se déploient dans les différentes réserves biologiques du territoire, du Mont Ventoux au Petit Luberon. Le dispositif s’étend aussi au-delà des zones protégées afin de s’adapter à l’affluence et à l’évolution des risques. Par exemple, les bords de Durance font partie des espaces surveillés. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour les aires protégées 2030 (SNAP) et de la stratégie nationale de contrôle en matière de police de l’eau et de la nature de janvier 2024. MMH
Montmirail Copyright Hocquel A -VPA
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Récemment, les gendarmes de Pertuis ont dû intervenir à Bonnieux suite à l’appel d’un riverain concernant trois sangliers qui étaient coincés et qui allaient possiblement se noyer. Ainsi, le garde champêtre et les gendarmes se sont déplacés sur les lieux.
Après plusieurs tentatives pour faire remonter les trois animaux sur la terre ferme en les faisant passer par une planche, en vain, les gendarmes ont dû employer un lasso de capture de chien. Les gendarmes ont finalement réussi à sortir les sangliers un à un, qui ont tout de suite pris la fuite.
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Suite aux interpellations de plusieurs ressortissants irlandais abordant les automobilistes, la gendarmerie nationale de Vaucluse alerte sur une série d’escroquerie et lance un appel à témoin.
Les gendarmes de Bollène viennent de procéder aux interpellations de plusieurs ressortissants irlandais suspectés de commettre des escroqueries dans la région, voire sur le territoire national.
Les escrocs opèrent de manière à ce que des automobilistes (aire de repos, sorties d’autoroute, bord de route) leur viennent en aide en faisant croire à une panne d’essence ou un autre mobile… Ces derniers indiquent alors ne plus avoir d’argent liquide pour se rendre chez eux en Irlande.
« Ils demandent alors à leur victime de retirer une forte somme d’argent et en remboursement ils procèdent à un virement bancaire, explique la gendarmerie de Vaucluse. Ce virement est fait devant la victime mais avec une application fictive. Ensuite, les protagonistes suivent la victime au distributeur de billets et se font remettre la somme. Mais plusieurs heures, voire quelques jours plus tard, la victime s’aperçoit que le virement n’a jamais été réalisé et comprend qu’elle a été victime d’une escroquerie… »
La gendarmerie nationale lance donc un appel à témoins pour retrouver les témoins et les victimes de l’escroquerie ou de sa tentative, en vue de compléter les investigations utiles pour confondre les auteurs…
Brigade de gendarmerie de Bollène : 04 90 30 10 28
Rosalie Ricard-stagiaire
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La Gendarmerie de Vaucluse organise une journée portes ouvertes ce samedi 25 mai à l’escadron de gendarmerie mobile d’Orange. Au programme : présentation des métiers, du matériel et du personnel, des démonstrations, mais aussi des conférences.
Ce samedi 25 mai, la Gendarmerie de Vaucluse vous donne rendez-vous à Orange pour une journée portes ouvertes. L’occasion de se renseigner sur les différents métiers de la gendarmerie, mais aussi d’assister à des démonstrations. La journée sera également rythmée par des conférences sur divers sujets qui aborderont la sécurité.
Sur place, il y aura des foodtrucks pour se restaurer, et des stands pour en apprendre plus sur les scènes de crime, le véhicule blindé de la gendarmerie mobile, la brigade nautique, la Gendarmerie de l’air, ainsi que la section aérienne de la gendarmerie.
• 10h30 : interception de véhicule par l’antenne du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (AGIGN) • 11h : franchissement opérationnel par le Peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie (PSPG) • 11h30 : recherche de stupéfiants par l’équipe cynophile • 12h : drone par la Gendarmerie de l’Air • 12h30 : interpellation par DSIA et équipe cynophile • 13h : prise d’otages par l’AGIGN • 13h30 : franchissement opérationnel par le PSPG • 14h : interception de véhicule par l’AGIGN • 14h30 : recherche de stupéfiants par l’équipe cynophile • 15h : focus sur la brigade équestre et la brigade nautique • 15h30 : drone par la Gendarmerie de l’Air • 16h : Interpellation par DSIA et équipe cynophile • 16h30 : attaque de convoi et extraction de VIP par l’AGIGN
• 11h15 : ‘Violences scolaires et harcellement, un nouveau fléau ?’ • 11h45 : ‘Vidéoprotection : qu’est-ce que c’est ?’ • 12h15 : ‘Hameçonnage, piratage, rançonlogiciel, quesaquo ?’ • 12h45 : ‘Les addictions qui touchent les adolescents’ • 13h15 : ‘Cambriolage : comment l’éviter ?’ • 14h15 : ‘Violences sculaires et harcellement, un nouveau fléau ?’ • 14h45 : ‘Hameçonnage, piratage, rançonlogiciel, quesaquo ?’ • 15h15 : ‘Vidéoprotection, qu’est-ce que c’est ?’ • 15h45 : ‘Les addictions qui touchent les adolescents’ • 16h15 : ‘Cambriolage : comment l’éviter ?’
Samedi 25 mai. De 10h à 17h. Entrée libre. Escadron Gendarmerie Mobile d’Orange. 554 Avenue Charles de Gaulle. Orange.
Gendarme recherche propriétaires de bijoux désespérément
Théâtre de L’Oulle un soir de première à Avignon. Il fait bon et doux. Nous sommes accueillis par Laurent Rochut, le maître des lieux, directeur de la Factory et Denis Sublet, le très dynamique et souriant attaché de presse. Il a pressé tous les journalistes de venir ce soir et fait carton plein.Nous allons assister à une représentation de ‘Elle ne m’a rien dit’, à propos de l’histoire vraie de Ahlam et Hager Sehili.
Séphora Haymann interprétant Hager Sehili et sa soeur Ahlam jouée par Lisa HoursDR MMH
Sur la scène figurent un modeste appartement aux parois tendues d’un tissu transparent et devant celui-ci, un fauteuil roulant. Deux petites filles, la cadette Ahlam dans les bras de l’ainée, Hager, se racontent des histoires et se plaisent à imaginer leur avenir à apprendre tout du monde. Le temps passe. Même si Ahlam n’a jamais pu marcher, elle est désormais une jeune femme indépendante et heureuse qui exerce le métier de contrôleuse de gestion à Strasbourg.
Elle va rencontrer, par l’entremise d’une lointaine amie, un jeune homme ingénieur en informatique, qui vient d’un petit village du Maghreb. Il lui fait assidument la cour. Seul hic, il est en situation irrégulière et leur amour, s’il devient officiel, pourrait bien les sauver d’une séparation devenue désormais inenvisageable. Bientôt Ahlam met au monde leur petit garçon.
En réalité ? Ahlam Sehili mourra samedi 17 avril 2010 à 14h52 sous les coups de son conjoint avant que celui-ci ne se défenestre, laissant leur nouveau-né au creux de leur lit. Lorsque les amis et les voisins rentreront dans l’appartement, c’est dans un champ de bataille maculé de sang qu’ils trouvent le corps torturé et sans vie d’Ahlam.
Avant cela ? La personnalité hors norme d’une femme Hager Sehili, la grande sœur d’Ahlam, qui fait trembler ciel et terre afin qu’aucune femme, jamais, ne meurt plus sous la torture et la violence des coups de son conjoint.
Faute lourde Mais le sujet principal de la pièce est peut-être ailleurs : dans le traitement humain, psychologique et administratif de ces affaires par la Justice et la Police. Car, depuis la mort de sa petite sœur, Hager milite pour la prise en compte de ces femmes abimées par les brimades à répétitions qui n’arrivent pas à se sauver d’une mort trop souvent programmée. Elle veut que, comme en Espagne, les conjoints violents soient immédiatement frappés par une ordonnance de protection et une interdiction judiciaire d’entrer en contact, seule véritable solution pour rester en vie, ce que confirment très clairement les statistiques hispaniques.
L’enquête Après l’effroi et la sidération, -car Ahlam n’a jamais rien dit de ce qu’elle vivait à sa grande sœur-, Hager a enquêté sur la mort de sa cadette et est tombée sur l’inconcevable : la veille de sa mort, sa sœur s’était rendue au commissariat pour demander une ordonnance d’éloignement de son conjoint de son domicile mais le policier de service n’a pas répondu à sa requête et n’a pas pris en compte sa plainte.
Corine Juresco interprétant la mère de Ahlam et sa fille jouée par Lissa Hours DR MMH
Défaut de Justice «Également Hager Sehili est la seule femme, à ce jour, à avoir fait condamner l’Etat pour ‘Dysfonctionnement du service public de la Justice’ et pour ‘faute lourde’. Le jugement a été rendu 11 ans après les faits. C’était le 17 mars 2021 mais ça ne se sait toujours pas,» souligne Hakim Djaziri. (Ndlr : En France, les femmes victimes de violence peuvent s’adresser au numéro d’urgence 3919 et au bureau des Vif (Violences intrafamiliales) dont une cellule existe à la gendarmerie intramuros d’Avignon. Des partenariats existent également avec des bailleurs sociaux tels que Grand Delta Habitat pour des relogements d’urgence en meublés.)
Comment tout a commencé ? Par une rencontre. Hager Sehili a conté la tragique histoire de sa sœur à Hakim Djaziri, l’auteur de cette pièce lui-même algérien et kabyle. Il explique que dans sa culture la femme tient une place centrale et respectée. Il écrira cette pièce après avoir entendu et enregistré Hager Sehili plus de 20 heures. Pourquoi ? « Pour toutes celles qui subissent et ne parlent pas. Pour qu’il y ait mobilisation urgence et vitale,» martèle l’auteur, metteur en scène et comédien.
Des pistes ? «Ma cible principale ? Ce sont les jeunes, reprend Hakim Djaziri. Ils sont les bâtisseurs de la société. Mon rôle ? Informer, prévenir, faire en sorte que les collégiens et lycéens puissent changer leur façon de percevoir l’autre parce que nous sommes sur le principe d’inégalité, comme le harcèlement à l’école. On introduit cette question : Qu’est-ce qu’un monde juste, un monde égalitaire ? On veut être impactant en travaillant ainsi en Zone Rep (Réseau d’éducation prioritaire), nous avons pu vraiment changer le regard de ces jeunes avec lesquels nous avons travaillé toute l’année, au gré de plus de 25 ateliers. Lorsque nous sommes revenus un an après, ils avaient mis en place ‘La semaine de la douceur’.»
Séphora Haymann, dans le rôle de Hager Sehili et Antoine Formica interprétant le juge des tutelles DR MMH
Le constat, les chiffres ? «En France, tous les 2,5 jours une femme meurt sous les coups de son conjoint ou de son ex, précise Hakin Djaziri. Ce qui n’est pas comptabilisé ? Les femmes qui meurent poussées au suicide et celles qui décèdent sous les coups d’un proche, autre que son conjoint. Nous sommes confrontés à une situation dramatique depuis 30 ans, depuis qu’on compte les mortes. Elles sont entre 120 et 150 par an et cela est la funeste conséquence du manque d’égalité homme femme. Près de 200 000 agressions par an toutes confondues sont ainsi comptabilisées : violences administratives, financières, psychologiques, conjugales…»
Mon avis ? Cette pièce est un bijou d’écriture. La chorégraphie, la gestuelle de la danse en fauteuil roulant, la musique, la mise en scène et la mise en lumière s’imbriquent comme dans un puzzle avec tant d’harmonie, de poésie, oui, oui, vous avez bien lu, que l’on perçoit à peine, ce mouvement d’horlogerie suisse qui en fait une pièce maîtrisée, rythmée, foisonnante. La tension s’installe, monte, s’affaiblit, reprend comme les soubresauts de la vie. Les comédiens jouent avec talent, humilité, s’effaçant devant une réalité crédible, tous offrant une grande justesse. Parce qu’elle est profonde et de grande qualité, cette pièce connaîtra assurément un vif succès.
Grâce à eux ‘Elle ne m’a rien dit’. C’est la première phrase qu’a prononcé Hager Sehili lorsqu’elle a rencontré Hakim Djaziri. D’après une histoire vraie de Hager et Ahlam Sehili. Texte et mise en scène de Hakim Djaziri. Assistante mise en scène Marie Collucci. Les comédiens : Séphora Haymann, Lisa Hours, Corinne Juresco, Antoine Formica et Hakim Djaziri. Chorégraphie de Cathy Pollini, scénographie de Ghil Meynard, Création lumière de Lila Meynard, Création sonore de Mehdi Bourayou et costumes d’Aurore Lanne.
Les infos pratiques ‘Elle ne m’a rien dit’. Du 29 juin au 21 juillet 2024. Du Lundi au dimanche inclus à 22h30. A la Factory-Théâtre de l’Oulle. 19, Place Crillon. Relâche les mardis. A partir de 13 ans. Durée du spectacle 1h30. De 15 à 22€. Production Le point Zéro. Réservation 09 74 74 64 90 www.la-factory.org et www.theatredeloulle.com
De gauche à droite, Hakim Djaziri interprétant le conjoint violent, Lisa Hours pour Ahlam Sehili, Séphora Haymann pour Hager Sehili, Corinne Juresco dans le rôle de Fatimi la mère, la directrice de la sûreté du Bas-Rhin et la doyenne des juges d’instruction et Antoine Formicadans les rôles de l’adolescent, le policier, Stéphane, Gilles, le juge des tutelles, le maire et le greffier. DR MMH