23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Châteauneuf-du-Pape : C’est parti pour les 13e Rencontres Gourmandes de Vaudieu

Pour mémoire, ce concours a pour but de réunir de jeunes chefs autour d’un thème fédérateur : respecter les saisons et les produits et réaliser un plat en accord avec un vin.

Ce sont les descendants de la famille Bréchet (les frères Laurent et Julien) qui gèrent aujourd’hui ce domaine de 70 hectares créé en 1767, l’une des plus anciennes propriétés vini-viticoles de Châteauneuf-du-Pape. Et Laurent Bréchet n’est pas peu fier d’annoncer que la revue britannique ‘Decanter’ vient de classer Vaudieu en tête des vins de la Vallée du Rhône.

Pour la rentrée 2023, le jury était composé de Julien Roucheteau (de la Réserve de Beaulieu, 5 étoiles dans les Alpes-Maritimes), de Stéphane Hénon et Serge Dupire (comédiens dans « Plus Belle la vie »), de la présentatrice TV Séverine Ferrer, de l’humoriste Titoff et de l’ancien footballeur Claude Le Roy, entraîneur d’Amiens (quand Emmanuel Macron jeune, y jouait, en 1980), du Cameroun, du Sénégal, du Congo, du Ghana ou du Togo.

Pour l’entrée, c’est Benoit Perrotin de ‘La Gaudina Luberon – Goult’ qui a concocté une déclinaison de courge avec coquille Saint-Jacques et mandarine, accompagnées d’un Patrimonio blanc. Ensuite, Louis Thomas, chef du restaurant ‘La frangine’ à Marseille a proposé ‘Un pigeon à la braise, chou farci et navets’ arrosé d’un Vaudieu Val de Dieu 2017, avec sa robe sombre à reflets violines, mélange de Grenache et Syrah sur galets . Enfin, le dessert mis au point par Florian Descours, chef à ‘La Boria-Veyras’ en Ardèche était une salade d’oranges, chocolat et cardamome arrosée d’un vin doux naturel rouge de Rasteau, plus précisément du Château Bressy-Masson.

Finalement, le tiercé gagnant était donc le plat, le dessert et l’entrée. Vainqueur de cette 1ère manche 2023, Louis Thomas pour son subtil pigeon cuit à la braise, farci aux marrons et trompettes de la mort, accompagné d’un chou kale, d’agrumes et de navets. Louis Thomas, un ancien reporter qui a lâché son appareil photo pour affûter ses premiers couteaux et puiser son inspiration dans la garrigue. Et c’est tant mieux pour nous. Vous pouvez le retrouver à Marseille, 225 rue Paradis, dans le 6e arrondissement, pas loin de la préfecture des Bouches-du-Rhône.

Prochaine manche de la compétition au Domaine de Vaudieu, le lundi 6 mars à Châteauneuf-du-Pape.

Stéphane Hénon (qui joue le rôle du policier, le capitaine Jean-Paul Bauer) et Serge Dupire (Vincent Chaumette).

Plus belle la vie
Deux comédiens étaient jurés de cette 1re manche des Rencontres de Vaudieu 2023, Stéphane Hénon (qui joue le rôle du policier, le capitaine Jean-Paul Bauer) et Serge Dupire (Vincent Chaumette). La série tournée à Marseille à partir du 30 août 2004 qui s’est arrêtée, au bout de 4665 épisodes, le 18 novembre dernier. Chacun réagit à sa façon après cette interruption au bout de 18 ans de rendez-vous quotidiens.

Serge Dupire, né au Québec a fait du théâtre et du cinéma avant d’être au générique du feuilleton. « Je suis un intermittent du spectacle, c’est la vie d’artiste, ça fait 46 ans que je suis dans le métier. J’ai eu la chance d’avoir 3 enfants, 3 fils, dont un né ici, à Marseille, Stanislas qui a 6 ans. Certes, c’est bizarre quand ça s’arrête, ça manque d’empathie, mais depuis la fin du tournage, j’ai enchaîné pour Amazone, pour TF1, ma vie continue à Marseille. »

Quant à Stéphane Hénon, le flic, il continue aussi à travailler, à tourner. « Dans la série ‘Léo Mattéi’ sur TF1, pour ‘Meurtres à Font-Romeu’ sur France 3. Je suis content d’avoir participé à cette série avec de magnifiques techniciens, avec des acteurs qui sont devenus des copains, des potes,comme une famille. Notre boulot c’est aussi notre passion c’est de trouver du travail, de jouer des rôles. Cette série était le miroir de notre société, de ses évolutions, je suis fier d’y avoir participé, elle a accompagné la vie de millions de téléspectateurs, elle leur a donné de l’amour, du bonheur, une part de rêve, c’est le principal. D’ailleurs, je continue à vivre, ici, dans le sud, en Camargue, avec mes trois enfants. »


Châteauneuf-du-Pape : C’est parti pour les 13e Rencontres Gourmandes de Vaudieu

Disciple de Pierre Gagnaire, Florent Pietravalle, le chef étoilé de la Mirande à Avignon est à nouveau récompensé en cumulant 4 toques au Gault et Millau pour sa cuisine.

«Etre noté 4 Toques au Gault et Millau est une très belle récompense de notre travail, détaille Florent Piétravalle. Cela confirme nos choix et notre identité culinaire qui s’est forgée,  année après année, depuis mon arrivée à La Mirande il y a sept ans. Nos secrets ? Travailler en circuits courts, tisser des liens humains avec des producteurs près de notre maison et pousser le jusque boutisme à chaque service. »

4 toques
L’obtention des quatre toques équivaut à une note entre 17 et 18,5/20. Le Guide Gault Millau est un guide des restaurants français avec un classement annuel des restaurants. Il a été créé par Pierre Gault et Christian Millau, tous deux journalistes. Ils ont commencé le guide en 1968, avec la publication de leur premier livre, « Gault-Millau : Le Nouveau Guide ». Il est publié en novembre. Les classements sont basés sur une variété de critères, notamment la qualité de la cuisine, le niveau de service, le coût et le rapport qualité-prix de chaque restaurant étudié.

Florent Pietravalle

L’Avis du Gault & Millau
« Si Florent Pietravalle monte si haut et si vite (tout est relatif puisqu’il occupe la chaire depuis sept ans maintenant), c’est peut-être parce que sa tête bien faite n’a pas enflé au point de penser que les visiteurs ne venaient que pour admirer son œuvre. Comme d’autres, il cherche, peaufine, perfectionne. Comme d’autres, et plus que beaucoup d’autres, il invente des goûts. Pas seulement pour raconter une histoire qui surprend, mais pour que ce soit bon, que cela donne du plaisir. La Mirande est un outil formidable. Il en est conscient et avec lui toute l’équipe, en cuisine et en salle, qui évolue dans ce superbe cadre, adossé au Palais des papes. Dans un esprit de partage, il valorise la production régionale, les huîtres Migliore, la truite de L’Isle-sur-la-Sorgue, le maraîchage du Luberon dans des mises en bouches percutantes, avant de dérouler le métier, tout en insistant sur la démarche écoresponsable, multipliant les détails et constructions : le remarquable sashimi de mulet fumé tomate brûlée et eau de tomate au koji d’épeautre, le tartare de wagyu maturé caviar Kristal garum de bœuf yaourt raifort qui porte bien sa griffe, servi avec une bière de concombre et gingembre (de très beaux accords avec des boissons non alcoolisées tout au long du repas), le rouget txistorra, fleur de concombre et pastèque avec une pointe de piment, les très gourmandes pistes riz rond de Camargue pancetta et crème fumée, ou encore le spectaculaire et bluffant pigeon cuit dans une croûte de marc de café, sur un crémeux de sardine et jus de pigeon au shoyu de café, caviar d’aubergine et raviole aux abats. Tout est complexe et en même temps lisible, le goûteur comme le cuisinier retombent sur leurs pieds et le chef pâtissier s’inscrit dans le bon mouvement, avec un travail approfondi, sur le maïs et la truffe d’été, ou la groseille à maquereau (même si, à notre sens, il convient de ne pas abuser de textures trop crémeuses en fin de repas). La cave a tout le répondant qu’il faut sur Châteauneuf et sa région, toute la vallée du Rhône et le Sud par extension, ce qui n’exclut ni les grands châteaux ni les grands climats. Partition sans faute du directeur de salle Lucas Grange, qui pousse chacun vers le meilleur. »

Le guide Gault & Millau fêtera ses 55 ans en 2023
En plus de 40 ans d’existence, le Gault et Millau n’a accordé que deux fois la note de 20/20 à un restaurant. Il s’agit de deux restaurants gérés à l’époque par le célèbre chef français Marc Veyrat.

Précieux outil marketing
Etre répertorié dans «Gault & Millau» est un outil de marketing précieux pour les restaurants et les chefs. Son importance, malgré le développement des réseaux sociaux et des avis en ligne, reste très forte. Le guide permet notamment de créer du prestige et d’obtenir de nombreuses mentions dans la presse spécialisée.

Au cœur d’Avignon
A la Mirande, au cœur d’Avignon, et d’une salle de restaurant historique, où au XIVe siècle les cardinaux recevaient les papes à leur table, Florent Pietravalle décline une cuisine d’exception. Sa générosité et sa philosophie engagée se retrouvent dans ses propositions de menus inspirés des saveurs fortes de la Provence. 04 90 14 20 20


Châteauneuf-du-Pape : C’est parti pour les 13e Rencontres Gourmandes de Vaudieu

Sous la houlette de leur aîné, Christian Etienne, plus d’une trentaine de chefs de Vaucluse, dont 6 étoilés et 4 MOF (meilleurs ouvriers de France) ainsi que Helen Traiteur mettront les petits plats dans les grands, vendredi soir, pour le « Gala Fourchettes et rubans » dans la Salle du Grand Tinel à Avignon. Un moment caritatif dédié à l’Institut Sainte-Catherine, créé en 1946 et spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses qui reçoit 30 000 patients par an et est l’un des plus performants de France. L’année dernière 109 000€ avaient été récoltés grâce aux participants, mécènes et dons faits lors de la vente aux enchères de bijoux, tableaux, photos, vins, champagnes et aussi à la raquette certifiée et signée par le champion de tennis Raphaël Nadal.

Cette année, c’est un jéroboam (bouteille de 4 litres de vin AOC) signé par Brad Pitt (si, si!) qui constituera le top des enchères orchestrées tout au long de la soirée par maître Patrick Armengau. Sans parler de la cuvée du vigneron néo-vauclusien de l’Isle sur la Sorgue, Patrick Bruel qui sera également mise à prix.

Le docteur Daniel Serin, vice-président de Ste-Catherine qui a lancé cette opération il y a 3 ans explique à quoi servent les dons. « A mettre sur pied un HDA (hôpital à domicile) qui permet aux malades de rester chez eux, en famille, avec leur chat, leur chien, leur piano et de recevoir des soins oncologiques de qualité, identiques à ceux prodigués à Ste-Catherine. De nouveaux soins existent qui passent par la bouche au lieu de la transfusion. Avant, ce type de thérapie était réservé aux patients qui souhaitaient mourir à la maison. Désormais ils ont un pilulier électronique connecté qui délivre le bon médicament à la bonne heure. A ce moment-là une alarme résonne pour l’informer qu’il doit appuyer avec son doigt et laisser une empreinte digitale. Alors, le comprimé est délivré. Sinon, l’Institut recevra un message urgent, mobilisera l’infirmière, le médecin traitant ou le pharmacien de garde pour aller voir ce qui se passe sur place. C’est une autre organisation des soins, avec un personnel à l’écoute et un accompagnement humain facilité par le numérique ».

En 2022, l’objectif a évolué explique Daniel Serin. « L’hôpital numérique est une démarche interne qui est désormais lancée et concerne pour l’instant une cinquantaine de malades. Nous avons pour ce faire embauché un médecin. Le projet s’appelle « Ethos », il améliore le processus. C’est-à-dire que ce n’est pas le malade qui se met au service d’une machine, mais la machine qui s’adapte aux conditions anatomiques de chacun en fonction du volume de la tumeur avec un faisceau radiologique plus précis, moins invasif, donc des effets secondaires moins négatifs et forcément mieux tolérés par le patient ».

Vendredi soir, on attend 380 invités-mécènes pour ce gala de la générosité et de la solidarité, avec un menu hors du commun, les plus grands chefs de Vaucluse, de La Mirande, de l’Hôtel d’Europe à Avignon, mais aussi de l’Oustau de Baumanière aux Baux, du Moulin Bronzini de Villeneuve-lez-Avignon, du Jardin du Quai à l’Isle sur la Sorgue. « On aurait même pu avoir davantage d’invités, mais on ne peut pas pousser les murs du Palais des Papes » commente Daniel Serin qui espère que les dons recueillis cet automne seront supérieurs à ceux de 2021 qui étaient déjà très élevés, « Tout simplement pour être encore plus aux côtés des malades, les soulager et les soigner ».

www.institut-sainte-catherine.org


Châteauneuf-du-Pape : C’est parti pour les 13e Rencontres Gourmandes de Vaudieu

La 10e édition des Rabelais des Jeunes Talents de la gastronomie s’est déroulée en septembre dernier dans les salons de l’Aveyron, à Paris. Parmi les 35 lauréats récompensés, Saïd Soumaïla, qui travaille dans un restaurant à Avignon, a reçu un trophée dans la catégorie « cuisinier-serveur ».

Après avoir occupé la scène du Cirque d’Hiver en 2012, puis du Grand Rex de 2013 à 2019 et enfin les salons du palais de l’Elysée l’an dernier, les Rabelais des Jeunes Talents de la gastronomie sont revenus cette année dans un nouveau lieu : les salons de l’Aveyron, au cœur de Paris-Bercy. Orchestrée par la confédération générale de l’alimentation en détail (CGAD), cette cérémonie a permis de récompenser 35 jeunes de la promotion 2022.

Agés de 17 à 19 ans, tous ont été reconnus par leurs pairs pour leur talent, leur dextérité, leur créativité et leur motivation. Pour être retenus comme lauréats, ils se sont distingués dans leur spécialité lors des concours et épreuves de sélection organisés tout au long de l’année dans l’un des 13 métiers de bouche : boucher, boulanger, brasseur, caviste, charcutier-traiteur, chocolatier, crémier-fromager, cuisiner-serveur, épicier, glacier, pâtissier, poissonnier, primeur.

Devant plusieurs centaines d’invités, chefs d’entreprise, partenaires du secteur et acteurs des filières professionnelles, chaque lauréat s’est vu remettre un trophée qui l’a fait entrer dans le cercle des Rabelais. Depuis la création des Rabelais en 2012, pas moins de 292 jeunes ont été ainsi récompensés. Autant de talents qui cultivent l’excellence à la Française et s’épanouissent dans leur métier en mêlant innovation et tradition.

Parmi les 35 lauréats, Saïd Soumaïla, Vauclusien qui travaille dans un restaurant à Avignon, a reçu un trophée dans la catégorie « cuisiner-serveur ».

Saïd Soumaïla lauréat dans la catégorie « cuisinier-serveur », édition 2022 © Cedric-Doux.fr / Vikensi Communication / CGAD

« Il faut commencer en bas pour aller au plus haut »

Saïd Soumaïla, 23 ans, travaille dans les cuisines d’un restaurant à Avignon. C’est un stage dans un kebab qui lui donne le déclic et le pousse à s’intéresser à ce métier. Il passe alors son bac pro cuisine puis un BTS « dessert de restaurant ». Pris de passion pour ce métier, il en aime chaque aspect : les possibilités infinies de créations culinaires, l’évolution en continu de ses compétences, la montée d’adrénaline à chaque service… Lors de sa deuxième participation au concours Worldskills France en 2022, il décroche la médaille d’argent qui l’encourage à rêver du Bocuse d’or. Pour lui, « il faut commencer bas pour aller au plus haut ». Il espère un jour décrocher son étoile au guide Michelin.

J.R.


Châteauneuf-du-Pape : C’est parti pour les 13e Rencontres Gourmandes de Vaudieu

La troisième édition du repas de gala « Transmission » s’est déroulée au Palais des Papes, mercredi 19 octobre. Organisé dans la majestueuse salle du Grand Tinel par l’association Franco-Bolivienne « La Gourmandise Festival », les convives ont pu goûter à la cuisine d’exception de 10 chefs étoilés.

La troisième édition du dîner caritatif « Transmission » s’est déroulée hier soir, mercredi 19 octobre, dans la salle du Grand Tinel du Palais des Papes à Avignon. Pour ce troisième volet, dix chefs étoilés, dix meilleurs ouvriers de France et 200 bénévoles ont accepté l’invitation de l’association Franco-Bolivienne « La Gourmandise Festival ».

Parmi les chefs présents, quatre triplements étoilés : Glenn Viel, Régis Marcon, Michel Troisgros et Emmanuel Renaut. Accompagnés de chefs locaux, ils ont élaboré le menu ensemble : « On s’est concerté pour faire des choses duplicables pour 300 personnes. L’important c’était que les élèves s’impliquent et apprennent les gestes », explique Emmanuel Renaut.

En effet, l’ensemble des chefs a été soutenu par les élèves du lycée Hôtelier Alexandre Dumas, de l’école Hôtelière d’Avignon, du lycée François Pétrarque et du CFA Chambre des métiers d’Avignon. Les chefs ont rencontré les élèves en amont du dîner pour échanger avec eux. Egalement, une rencontre, ouverte au public, était organisée quelques heures avant le début du repas.

« La transmission fait partie de notre ADN, explique Emmanuel Renaut. L’important, c’est de faire rêver les jeunes qui se destinent à notre métier ». Transmettre à la future génération et l’écouter. « La jeune génération est remplie d’engouement, d’idées, de questionnement. Pour nous c’est vachement enrichissant. Non seulement, on y va pour transmettre ce qu’on nous a transmis, mais en même temps, on écoute parce que ce sont les chefs de demain », ajoute Xavier Mathieu.  

De gauche à droite : les chefs Edouard Loubet, Emmanuel Renaut, Xavier Mathieu, Michel Troisgros, Guilhem Sevin © L’Echo du mardi – Jérôme Renaud

Un repas d’exception

Si le repas a été préparé en amont durant la journée, par les chefs accompagnés des élèves, les convives du soir ont eu l’opportunité d’assister au dressage des assiettes. L’occasion d’observer la construction d’une esthétique de plus en plus présente en gastronomie à l’air des réseaux sociaux. « Il ne faut pas se laisser influencer par l’image Instagram, explique Edouard Loubet. Le plus important, c’est de ne pas perdre le geste. Il ne faut pas oublier la dextérité manuelle ».

L’entrée, un gâteau de céréales aux champignons, tuiles de cèpes et sauce bagna cauda, est disposée dans les assiettes et envoyée aux tables © L’Echo du mardi – Jérôme Renaud

Une tombola gourmande avec des lots tels qu’un dîner dégustation en dix temps au restaurant gastronomique triplement étoilé de l’Ousteau de Baumanière chez Jean-André Charial et Glenn Viel était au programme, ainsi qu’une vente aux enchères au profit de l’association sous le Marteau de Frank Puaux. Parmi la liste des lots aux enchères, deux œuvres de Vincher : un portait de Michel Troisgros signé et un autre de Régis Marcon, également signé.

Portraits signés de Michel Troisgros (à gauche) et de Régis Marcon (à droite) © L’Echo du mardi – Jérôme Renaud

Enfin, des animations ont également rythmé le repas de gala. Pour faire découvrir la Bolivie chère au cœur de Frédéric Clota, président de l’association « La Gourmandise Festival », des danseurs Boliviens ont réalisé une démonstration de caporales, danse traditionnelle marquée par le son des cloches. Cette danse, qui a pour thème principal la séduction, est également l’expression de la discrimination que subissaient les esclaves noirs arrivés en Bolivie au début du XVIIe siècle.

La danse des caporales a pour thème principal la séduction © L’Echo du mardi – Jérôme Renaud  

Pour rappel, la participation à ce dîner caritative d’exception nécessitée un don de 200€ à l’association « La Gourmandise Festival ». Fruit d’une idée commune entre Frédéric Clota et Marianyela Munoz-Rojas, l’association œuvre depuis 2018 au développement de la gastronomie française en Bolivie en initiant et en formant de jeunes élèves boliviens. Les plus déterminés se voient offrir une bourse sous forme de stage gratifié en France, au sein de prestigieuses maisons étoilées.

J.R.


Châteauneuf-du-Pape : C’est parti pour les 13e Rencontres Gourmandes de Vaudieu

Mercredi 19 octobre, dans le cadre des préparatifs du dîner de Gala ‘Transmission’, qui se déroulera au Palais des Papes au profit de l’association Franco-Bolivienne ‘La Gourmandise Festival’, Frédéric Clota organise, dans les cuisines de l’Ecole Hôtelière, une rencontre avec des chefs étoilés, de 15h à 17h.

Après une deuxième édition en 2021, qui avait réuni 263 convives, le dîner d’exception ‘Transmission’ fait son retour mercredi 19 octobre à 19h dans la salle du Grand Tinel au Palais des Papes à Avignon. Pour ce troisième volet, ce sont dix chefs étoilés, dix meilleurs ouvriers de France et 200 bénévoles qui ont accepté l’invitation de l’association franco-bolivienne, ‘La Gourmandise Festival’.

Parmi les chefs qui ont répondu présent, quatre sont triplement étoilés : Glenn Viel, Régis Marcon, Michel Troisgros et Emmanuel Renaut. Ils seront accompagnés de chefs locaux tels que Marc Fontanne, Guilhem Sevin, Pascal Auger et Florent Piétravalle. Tous ont participé à l’élaboration du menu qui sera proposé en sept services avec accord pain et boissons pour 300 convives.

L’ensemble des chefs sera soutenu par les élèves du lycée Hôtelier Alexandre Dumas, de l’Ecole Hôtelière d’Avignon, du lycée François Pétrarque et du CFA Chambre des métiers d’Avignon. Les chefs rencontreront les élèves en amont du dîner pour échanger avec eux, partager leur expérience et transmettre leur savoir-faire. L’objectif est de mettre en lien les élèves qui se lancent avec les plus grands chefs français.

Le grand public aura également l’occasion d’échanger avec les chefs. En effet, Frédéric Clota, président de ‘La Gourmandise Festival’, propose une rencontre avec les chefs étoilés, mercredi 19 octobre de 15h à 17h. Ces derniers seront en pleins préparatifs, dans les cuisines de l’Ecole Hôtelière. Cet évènement est limité à 30 personnes (voir les informations pratiques).  

Les membres de la commission enseignements hôtellerie restauration de gauche à droite : Christian Etienne, Eric-Helen Louis, Xavier Mathieu, Frédéric Clota, Patrice Mounier © Jérôme Renaud pour l’Echo du mardi

La Gourmandise Festival

Les fonds collectés durant le dîner seront reversés à l’association ‘La Gourmandise Festival’ qui œuvre depuis 2018 au développement de la gastronomie française en Bolivie. Cette association est le fruit d’une idée commune entre Frédéric Clota et Marianyela Munoz-Rojas. Leur projet est d’amener la gastronomie française jusqu’en Bolivie et d’initier et former les jeunes élèves. Les plus déterminés se voient offrir une bourse sous forme de stage gratifié en France, au sein de prestigieuses maisons étoilées.

Informations Pratiques

Le dîner ‘Transmission’ aura lieu le mercredi 19 octobre à 19h dans la salle du Grand Tinel au Palais des Papes à Avignon. Un don de 200€ à l’association vous permettra de participer à cette soirée caritative. La réservation s’effectue en suivant ce lien. A noter que le don est défiscalisable à hauteur de 60%. Une facture ainsi qu’un reçu fiscal vous seront transmis le jour du repas, sur simple demande.

La rencontre avec les chefs étoilés aura lieu le mercredi 19 octobre de 15h à 17h, dans les cuisines de l’Ecole Hôtelière, allée des Fenaisons, à Avignon. Réservation obligatoire dans la limite de 30 personnes en suivant ce lien.

Une tombola gourmande ainsi qu’une vente aux enchères seront également au programme de ce dîner caritatif © DR

J.R.


Châteauneuf-du-Pape : C’est parti pour les 13e Rencontres Gourmandes de Vaudieu

Le principe de ce concours porté par Laurent et Julien Bréchet du château Vaudieu à Châteauneuf-du-Pape : trois jeunes chefs de la région se mesurent sur le thème du respect des produits de saisons et des accords met et vin. Chacun des chefs tirant au sort l’entrée, le plat et le dessert. Les rencontres se déroulent ensuite en quatre temps : trois phases de qualification avant que les vainqueurs participent à la finale qui se déroulera en juin prochain. Le tout départagé par un jury de professionnels, de personnalités et de sommeliers.

Un grand cru 2022
Au terme d’une saison XII de haute tenue, c’est donc Dan Cuong Nguyen qui a triomphé. Le jeune chef se retrouvait en finale avec Lorenzo Ferro du ‘Bistrot de Lagarde’ qui a concocté l’entrée. Un loup travaillé façon gravlax et marinade au fenouil sauvage, relevé avec un brin de wasabi, le tout accompagné du Clos Belvédère 2019 du Domaine de Vaudieu. Il s’est classé troisième.
Deuxième : Thomas Glucksmann du ‘Bistrot de la Pastière’ à Châteauneuf-de-Gadagne pour le dessert : cerises poêlées, ganache montée au chocolat Manjan 64%, crème glacée gingembre, biscuit-cake au cacao. Il a choisi ‘Bella Casta’ rouge Castigno 2021, un Saint-Chinian venu d’Hérault.
Quant au vainqueur, Danh Cuong Nguyen, après s’être qualifié pour la finale en avril dernier, ce jeune chef vietnamien, arrivé en France à l’âge de 24 ans aujourd’hui aux fourneaux de La Mirande à Avignon depuis 4 ans aux côtés du chef étoilé Florent Pietravalle, a confectionné le plat du concours : un ris de veau façon saucisse, avec un gâteau d’aubergines et jarret de veau confit, harissa de poivron rouge. Arrosé d’un Gigondas rouge 2012 du Domaine des Bosquets aux tannins fins qui subliment le plat.

C’est avec ce plat, ‘ris de veau façon saucisse, avec un gâteau d’aubergines et jarret de veau confit, harissa de poivron rouge’ accompagné d’un Gigondas rouge du domaine des Bosquets, que Danh Cuong Nguyen a remporté la 12e édition des Rencontres gourmandes de Vaudieu de Châteauneuf-du-Pape.

Révéler les grands chefs de demain
Une fois de plus la Maison Bréchet qui organise ce concours depuis 2010 avait mis les petits plats dans les grands. Avec comme président du jury Benoît Vidal, chef de l’Atelier d’Edmond à Val d’Isère et comme jurés, l’ancien champion de football Manuel Amoros, le rugbyman Rémy Martin et l’humoriste marseillais Titoff.
Rendez-vous en septembre pour la saison XIII de ces Rencontres gourmandes de Vaudieu à Châteauneuf-du-Pape pour révéler les grands chefs de demain.


Châteauneuf-du-Pape : C’est parti pour les 13e Rencontres Gourmandes de Vaudieu

17 exactement, décernées ce lundi 16 mai à Châteauneuf-du-Pape, au Domaine de Vaudieu. Une seule femme, Fanny Rey de ‘L’Auberge’ à Saint-Rémy-de-Provence et 16 hommes. En haut de l’affiche, Glenn Viel de ‘L’Oustau de Baumanière’ qui a décroché pour la 3e fois 3 étoiles. Ce breton de 42 ans adore créer, inventer. Même les titres de ses plats innovent comme ‘Les coûteaux les pieds dans l’eau’ ou ‘La laitue serrée, une fleur pas comme les autres’. Formé à l’Hôtel Meurice à Paris, il entame sa 8e année dans les Alpilles, tout en étant juré dans l’émission de M6 ‘Top Chef » pour la saison 13.

Partager le sens du beau
« Un plat, c’est une histoire, une présentation sans chichis ». Il ajoute : « Surtout, le propriétaire de l’établissement qui a reçu les plus grands personnalités du monde comme la Reine Elizabeth II d’Angleterre me laisse travailler, m’épanouir, être moi-même, il a envie d’avancer, ce n’est pas un financier mais un passionné, du coup je m’y sens bien. Ensemble on partage le sens du beau, du bon, du partage on est des artistes, des artisans du goût » conclut le triple étoilé.

Glenn Viel, chef de l’Oustau de Baumanière, et Frédéric Cruz, responsable de l’enseigne ‘La Halle-Métro’ installée au sein du MIN (Marché d’intérêt national). d’Avignon et partenaire du Guide Michelin.

Les autres étoilés
Ont reçu la fameuse plaque rouge Michelin pour leur étoile Jérémy Salia aux fourneaux de ‘La mère Germaine’ à Châteauneuf-du-Pape, Florent Pietravalle de ‘La Mirande’, Pascal Auger de ‘La Vieille Fontaine’ place Crillon ainsi que Mathieu Desmarest pour ‘Pollen’ à Avignon. Ce jeune villeneuvois est passé par les cuisines de l’Elysée puis de L’Hôtel d’Europe avant d’ouvrir son propre établissement rue Joseph-Vernet. Lieven Van Aken a été récompensé pour sa carte à ‘L’Aupiho’ du Domaine Manville aux Baux-de-Provence. Autres lauréats : Michel Marini, le chef du ‘Champ des Lunes’ au Domaine de Fontenille à Lauris, Julien Allano pour ‘Le Clair de plume’ à Grignan, Noël Bérard qui a succédé à Edouard Loubet au ‘Mas de Capelongue’ à Bonnieux, Marc Fontanne pour ‘Le prieuré’ de Villeneuve-lès-Avignon, Romain Gandolphe du ‘Vivier’ à l’Isle-sur-la-Sorgue, Christopher Hache pour son restaurant éponyme à Eygalières, Matthias Schütz le chef du ‘Tourrel’ à Saint-Rémy et enfin, Xavier Mathieu pour ‘Le Phébus’ à Joucas.
Frédéric Cruz de l’enseigne ‘La Halle-Métro’ installée au sein du MIN (Marché d’intérêt national). d’Avignon, partenaire du Guide Michelin, a salué « La qualité de cette cuisine créative, saine et authentique que proposent ces jeunes chefs récompensés qui sont les porte-drapeaux de la gastronomie et de l’excellence française ».

Un bon millésime aussi pour les ‘Bibs Gourmands’
Quelques jours auparavant, le domaine de Vaudieu avait également été le théâtre de la remise des Bibs Gourmands dont la Halle-Métro est également partenaires.
« Pas moins de 15 prix » souligne Frédéric Cruz, déjà partenaire du fameux petit Guide rouge pour les étoilés, il se félicite de cette collaboration nouvelle. « Nous partageons les mêmes valeurs que Michelin, une restauration saine, savoureuse, de qualité. Et le meilleur rapport qualité-prix, 39€ entrée-plat-dessert. En plus, là il s’agit de jeunes chefs qui deviennent plus visibles grâce à cette distinction. Ils ne se connaissent pas forcément, chacun est seul dans sa cuisine avec sa brigade, ils habitent loin les uns des autres, et là, ils se rencontrent, ils échangent, ils parlent ensemble ».
« En tout, avec Métro Avignon, nous travaillons sur un périmètre assez large, le Vaucluse, le Gard, la Drôme et les Bouches-du-Rhône. Nous avons 370 fournisseurs attitrés en maraîchage, charcuterie, fromage, épicerie, vin, cela booste les circuits courts et la proximité, comme le cochon du Ventoux ou les produits Filière. »
De son côté Laurent Bréchet qui recevait les promus dans son Domaine de Vaudieu a insisté : « C’est un échange gagnant-gagnant, les restaurants et le vin sont intimement liés, nous nous mettons en valeur mutuellement avec des plats qui magnifient nos cuvées et des millésimes qui magnifient vos plats. »

Les lauréats des Bibs gorumands ont pris une photo avec leur trophée rouge au pied d’un cèdre du Liban qui trône dans la propriété de Vaudieu. Il a été planté quand a été construit le château, c’est à dire au XVIIIème siècle, en 1767, « C’est un gage de pérennité et de sérénité » explique Laurent Bréchet, le propriétaire des lieux.

Les 15 lauréats des Bibs Gourmands :
6 à table / Pascal Poulain à Caromb
La maison de Célou / M. Gouven à Châteauneuf-de-Gadagne
Côteaux et fourchettes / Cyril Glemot à Cairanne
Italie là-bas / Italia Palladino à Avignon
L’Agape / André Gleize Avignon
L’Oustallet Maïanen / Christian Garino à Maillane
Le clos Saint-Roch / Emmanuel Billaud à Maussanne
Auberge La camarette / Hugues Marrec à Pernes-les-Fontaines
Le bistrot des Roques / Benoît Perrotin à Saint-Pantaléon
Le bon temps / Rochard Auray à Sénas
L’Atelier Art des mets / Romain Dumas aux Taillades
Côté sud / Florian Perrin à Uchaux
Maison duo / Philippe Zemmour à Vaison-la-Romaine
Bistrot Villedieu / Gérald Azoulay à Villedieu
C’la vie / Richard Durand à Orsan


Châteauneuf-du-Pape : C’est parti pour les 13e Rencontres Gourmandes de Vaudieu

Ce jeune chef vietnamien arrivé en France à l’âge de 24 ans, est aux fourneaux de La Mirande à Avignon depuis 4 ans aux côtés du chef étoilé Florent Pietravalle. Pour le concours Danh Cuong Nguyen proposé une ‘Tarte’ sur laquelle était délicatement posés du poulpe, un risotto de boulgour, des artichauts à la barigoule, des pickles de courgettes, le tout accompagné d’un blanc AOC Provence du Domaine de la Tible au Cannet-des-Maures dans le Var. Une entrée qui a conquis le jury composé de Laurent Bréchet, propriétaire du Domaine de Vaudieu, Julien Roucheteau, MOF (Meilleur ouvrier de France) et chef de ‘La Réserve’ à Beaulieu, les comédiens Eric Laugérias, Serge Dupire et Stéphane Hanon ainsi que l’animatrice de télévision Sandrine Quétier.

Deuxième : Sergueï Bozhok, un ukrainien installé au bistro de ‘La Ferme Chapouton’ à Grignan en Drôme provençale pour son dessert original et subtil : des fraises fraîches, croustillantes et en extraction sur un lit de petits pois sucrés avec sorbet au chocolat blanc et graines de sarrasin torréfiées.

Enfin, troisième, Christophe Schuffenecker, chef de ‘La Colombe’ à Bédoin sur le Ventoux pour son plat. ‘Selle d’agneau rôtie, asperge al dente, pomme de terre nouvelle à l’huile d’olive confite, trait de jus de citron et vinaigre de Xeres’. Elle était accompagnée d’un Gigondas rouge 2014 de la cuvée ‘La Colline’ des Bosquets.

Une fois de plus les compétiteurs, 3 jeunes chefs pleins de talent ont su allier produits de saison et vins. Dernière manche de cette saison 12 des Rencontres Gourmandes le lundi 13 juin à Châteauneuf-du-Pape.

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