Dans le cadre de la 32ème édition des soirées d’été en Luberon, la commune de Gargas organise les ‘Amis des soirées d’été en Luberon’ à travers quatre soirées spéciales du lundi 3 au jeudi 6 juillet. Chaque soirée proposera un spectacle différent.
Ce lundi 3 juillet, rendez-vous à 19h sur la place de l’Eglise où Gargas Lecture Loisirs proposera le spectacle itinérant « Dis-Marcel ». L’occasion de (re)découvrir Marcel Pagnol et de marcher dans ses pas lors d’une balade nostalgique qui fait entendre la langue de l’écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur, qui a marqué la littérature, le cinéma et le théâtre. Le spectacle est au prix de 10€. Plus d’informations auprès de Gargas Lecture Loisirs au 06 49 29 44 46.
Le mardi 4 juillet, le Conservatoire de Musique Intercommunal du Pays d’Apt Luberon proposera un opéra parlé de 50 minutes intitulé « Cahier de l’ocrier » sur la place de la mairie. Le spectacle, qui débutera à 20h30, est au prix de 7€ (gratuit pour les moins de 14 ans). Plus d’informations et réservations au 04 90 04 52 15.
Le mercredi 5 juillet, le Conservatoire de Musique Intercommunal du Pays d’Apt Luberon offrira un concert au public sur la place de la mairie à 20h30. Ce sera la première prestation de l’orchestre multi-claviers du conservatoire, l’ensemble ‘Clavieroscope’. Ce concert est gratuit. Plus d’informations et réservations au 04 90 04 52 15.
Le jeudi 6 juillet, l’Association Culturelle des Mines de Bruoux (ACMB) vous donnera rendez-vous au Mines de Bruoux à 21h pour (re)découvrir la célèbre pièce de théâtre de Molière, Les Fourberies de Scapin, modernisé et interprété par la compagnie Le Trac. Le spetacle est au prix de 12€ (8€ pour les moins de 12 ans et les adhérents de ACMB). Réservation conseillée au 06 08 16 52 36 ou sur la billetterie en ligne.
V.A.
4 soirées, 4 lieux, 4 œuvres à Gargas
Après la Fashion week, le savoir-faire vauclusien est de nouveau mis en lumière lors d’un événement à la renommée internationale. Les lustres de Mathieu Lustrerie ont été aperçus dans le film d’ouverture de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté ce mardi 16 mai.
‘Jeanne du Barry’, c’est le nouveau film de la réalisatrice et actrice franco-algérienne Maïwenn, dans lequel elle joue aux côtes de Johnny Depp. Why Not Productions a choisi l’excellence de la société gargassienne pour le film. On peut y apercevoir de nombreuses créations de la Lustrerie dans plusieurs scènes.
« Faire des décors de Louis XV, du XVIIIᵉ siècle, en France est un pari osé, et nous sommes très heureux de participer à ce pari-là », affirme Régis Mathieu, fondateur de l’entreprise vauclusienne. Ainsi, le film ‘Jeanne du Barry’, qui raconte le coup de foudre entre Louis XV et Jeanne, a été projeté en tant que film d’ouverture de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté le 16 mai et s’achèvera le 27 mai.
Ce n’est pas la première fois que Mathieu Lustrerie se distingue lors d’un événement de renommée internationale. Au mois de février, l’entreprise avait éclairé le défilé ‘Wowen’s winter 23 show’ de la collection de la maison de haute couture Yves Saint Laurent lors de la Fashion week de Paris.
L’expérimentation ‘Territoire zéro chômeur de longue durée‘ (TZCLD) est née en octobre dernier en Pays d’Apt Luberon. Trois communes sont concernées : Apt, Saint-Saturnin-lès-Apt, et Gargas. Il y a quelques semaines, les acteurs du projet sur le territoire se sont réunis pour dresser un premier bilan.
Le projet ‘Territoire zéro chômeur de longue durée’ s’appuie sur un principe énoncé par le préambule de la Constitution de 1946 : « Chacun a le droit de travailler et le droit d’obtenir un emploi. » En Pays d’Apt, l’expérimentation était à l’origine une initiative citoyenne. Un projet qui a rapidement été soutenu par les élus du territoire et porté par la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, qui a obtenu l’habilitation en juillet 2022 et a débuté l’expérimentation en octobre 2022.
L’un des premiers objectifs du Pays d’Apt était de pouvoir resociabiliser les personnes privées durablement d’emploi et les réintégrer au sein du marché de l’emploi. « Pour l’instant, nous sommes assez satisfaits sur ce point-là », affirme Patrick Merle, président du Comité local de l’emploi et vice-président de la communauté de communes en charge du développement économique. Au cours des cinq prochaines années, l’objectif est d’orienter 300 personnes vers les entreprises à but d’emploi (EBE), et 100 personnes de plus vers d’autres sorties positives.
De gauche à droite : Laurent Garcia (chef de projet), Frédéric Sacco (adjoint à la mairie d’Apt en charge des finances et grands projets), Patrick Merle (président du Comité local de l’emploi et vice-président de la communauté de communes en charge du développement économique), Alain Poiret (président de l’association Zou Vaï), et Jean-Pierre Fabre (président de l’association EnSèn!)
Un projet rythmé par des bénévoles
Le projet TZCLD, en plus d’être grandement soutenu par les élus du Pays d’Apt, obtient également le soutien et l’implication de plusieurs partenaires comme les associations EnSèn! et Zou Vaï, ou encore la Fondation des trois cyprès. La première travaille notamment sur l’intégration des personnes privées durablement d’emploi à travers des réunions d’informations, tandis que la deuxième est porteuse de l’EBE. Les objectifs sont donc de pérenniser les entreprises à but d’emploi, sans créer de concurrence avec les entreprises du territoire, et de fournir des emplois avec une situation satisfaisante.
Aujourd’hui, 15 bénévoles travaillent sur le côté pratique de l’expérimentation, c’est-à-dire sur les activités exercées au sein de l’EBE. Tandis que 14 autres bénévoles expérimentés, la plupart à la retraite, se chargent des entretiens individuels avec les personnes privées durablement d’emploi, des réunions d’informations, etc. Ces bénévoles-là sont plus orientés sur le côté humain de l’expérimentation.
De 28 à presque 50 salariés
Lors de la mise en route de l’expérimentation TZCLD en Pays d’Apt, 28 personnes sont devenues salariées de l’entreprise à but d’emploi Zou Vaï. L’EBE comptait également 4 encadrants. Au 1er mars 2023, elle comptabilise 47 salariés conventionnés et 6 personnes encadrantes. 23 de ces salariés sont des hommes et 24 sont des femmes. 33 d’entre eux viennent d’Apt, 8 de Gargas et 6 de saint-Saturnin-lès-Apt. 18 travaillent à temps plein et 29 à temps partiel. La moyenne d’âge est de 52 ans, 12 n’ont pas le permis de conduire et 53% ont la reconnaissance qualité de travailleur handicapé (RQTH).
D’octobre à mars, le taux d’absentéisme moyen a été de 6%, avec des absences toujours justifiées. D’ici mai prochain, l’EBE espère embaucher 9 nouveaux salariés dont 1 encadrant. D’ici la fin 2023, 80 nouveaux salariés sont envisagés, dont 64 à temps plein. « L’objectif premier d’ici la fin de l’année est surtout d’assurer la durabilité des emplois déjà en place et la qualité économique du système », ajoute Alain Poiret, président de l’association Zou Vaï.
Des profils différents pour diverses activités
L’EBE embauche aussi bien des hommes que des femmes, tous et toutes ayant différents parcours. Avant leur entrée à l’EBE, certains avaient pour revenus les allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE), les revenus de solidarité active (RSA), les allocation aux adultes handicapées (AAH), d’autres étaient sans ressources. En ce qui concerne le niveau d’étude, certains n’ont aucun diplôme tandis que d’autres ont un Bac+5. Le taux de chômage des salariés de l’EBE est de 4 ans en moyenne.
Au sein de l’EBE, les salariés sont répartis dans trois pôles différents. Le pôle Agricole comprend le maraîchage et le compost, avec la collecte de déchets verts et de bio-déchets, et la production de compost et de lombricompost. Le pôle Création/Services propose des ateliers tissus, des prestations de services pour les particuliers, les entreprises et les collectivités, mais aussi un atelier upcycling. Le pôle Bâtiment/Transition, quant à lui, comprend le démantèlement des ouvrants, le sablage et décapage, mais aussi un atelier bois. À ce jour, il n’y a pas de retour financier de l’activité Zou Vaï qui fonctionne grâce aux fonds de l’État et du Département de Vaucluse. Deux contrats ont été financés pour de la taille de vigne et du débroussaillage, un troisième contrat plus conséquent devrait voir le jour avec Enedis.
4 soirées, 4 lieux, 4 œuvres à Gargas
Organisée chaque année depuis 1937, la Fête du Timbre est le rendez-vous à ne pas manquer pour les philatélistes. Cette année, 91 communes de France ont décidé d’y participer ce weekend, le samedi 11 et dimanche 12 mars, dont la commune de Gargas, la seule du Vaucluse retenue pour la manifestation.
Pour cette nouvelle édition, le thème sera ‘Le timbre fait du vélo’. Ainsi, les passionnés de timbres pourront s’en procurer un orné d’un vélo à assistance électrique pour la somme de 1,16€. La planche de 15 timbres, quant à elle, sera au prix de 17,40€. Les visiteurs pourront également se procurer le bloc ‘Cyclotourisme’ pour le prix de 2,32€. Cet événement est l’occasion de faire découvrir au plus grand nombre la culture philatélique, mais aussi de sensibiliser aux enjeux du développement durable.
À Gargas, un bureau de poste temporaire sera mis en place pour l’occasion. Les visiteurs pourront y découvrir le timbre et le bloc de cette édition en avant-première. Ils pourront également se procurer une carte locale avec le Mont Ventoux et bien d’autres souvenirs philatéliques. Les plus jeunes auront un atelier rien que pour eux, afin d’en apprendre plus sur la passion autour des timbres. Un concours de dessins réalisés par les enfants de trois classes de l’école maternelle de Gargas sera proposé. Les visiteurs pourront voter pour leurs préférés. Enfin, les visiteurs pourront également profiter d’une exposition multi-thèmes sur le vélo et sur le timbre. De nombreux cadeaux seront à gagner.
Samedi 11 mars de 9h à 18h. Dimanche 12 mars de 9h à 17h. Entrée libre et gratuite. Salle polyvalente. Rue du stade. Gargas.
4 soirées, 4 lieux, 4 œuvres à Gargas
Après le formidable succès de son exposition Porsche dans ses locaux de Gargas, Mathieu Lustrerie vient à nouveau de se distinguer dans le domaine de l’exceptionnel. L’entreprise vauclusienne dirigée par Régis Mathieu vient ‘d’habiller’ l’éclairage du dernier défilé ‘Wowen’s winter 23 show’ de la collection de la maison de haute couture Yves Saint Laurent dessinée par le styliste belge Anthony Vaccarello directeur artistique de la grande maison parisienne depuis avril 2016.
Un événement qui s’est déroulé dans le cadre de la Fashion week parisienne organisée au Trocadéro par la Fédération de la haute couture et de la mode. Dans ce cadre, Mathieu lustrerie a installée 5 grands lustres trônant au-dessus de l’estrade où défilent les mannequins.
Une ambiance intimiste imaginée avec l’agence Bureau Betak, spécialisée dans l’organisation des défilés de mode, à découvrir dans la vidéo d’un peu plus de 16 minutes en fin d’article.
L’entreprise vauclusienne, labellisée EPV (Entreprise du patrimoine vivant), est habitué des chantiers d’exception. Elle vient ainsi de débuter le chantier de restauration des luminaires de la villa Kérylos construite par l’architecte Emmanuel Pontremoli à Beaulieu-sur-Mer au tout début du XXe siècle. « Le challenge de ce chantier c’est qu’aujourd’hui nous devons tous restaurer : les verres, les godets, les albâtres, les bronzes et l’électricité des lustres dans un temps record », explique Régis Mathieu.
4 soirées, 4 lieux, 4 œuvres à Gargas
L’exposition de Porsche mythiques à Gargas met le ‘Turbo’ dimanche prochain 22 janvier sur M6 avec Dominique Chapatte.
Depuis l’inauguration de cette exposition le 16 décembre, vous avez été des milliers à lire notre reportage sur les bolides mythiques exposés au cœur du site ocrier du Colorado Provençal et à vous presser d’aller les admirer sur place. Vous serez à coup sûr des millions à regarder l’émission concoctée par Dominique Chapatte et diffusée dimanche prochain à 11h20.
Avec ses reporters et cameramen, il a fait le voyage jusqu’à Gargas, siège de la Lustrerie Mathieu pour un reportage sur cette exposition des 40 modèles iconiques qui, justement, se termine ce 22 janvier. Une ultime occasion d’admirer sous l’éclairage des majestueux lustres restaurés ou créés par Régis Mathieu et ses artisans, les courbes et chromes de la saga Porsche, de la 356 de 1964 jusqu’à la 992 GT3 RS qui marque les 60 ans de la firme allemande en 2023, en passant par les Targa, Speedster, Turbo ou Carrera.
Et ce n’est pas la première fois que l’émission des fans de bolides iconiques vient dans le Vaucluse. En 2012 déjà l’équipe de Turbo avait filmé les Alpine, DS Citroën cabriolet, Delage, Traction avant, Delahaye et Facel-Véga créées par les ingénieurs et carrossiers français, véritables couturiers de modèles d’exception et rassemblées alors par le même Régis Mathieu dans sa lustrerie de Gargas.
Comme chaque année, la mairie de Gargas se transforme en véritable atelier du Père Noël afin de faire plaisir aux seniors de la commune pour les fêtes de fin d’année.
Le 20 décembre dernier, les petits lutins, autrement dit l’équipe de l’action sociale, ont préparé et distribué près de 460 paquets dans la même journée. À l’intérieur, du vin, des clémentines, des légumes, une pintade, mais aussi des petites touches sucrées. De quoi se faire un bon repas pour célébrer les fêtes comme il se doit !
DR
V.A.
4 soirées, 4 lieux, 4 œuvres à Gargas
Porsche 911, l’autre passion de Régis Mathieu qui met en scène 60 ans de modèles iconiques sous les lustres somptueux qu’il a créés dans ses ateliers de Gargas
C’est en 1963 qu’apparaît au siège de la marque, à Francfort, la 1ère 911 dessinée par Ferdinand Porsche. « C’est la seule voiture avec laquelle on peut participer à un safari, courir les 24h du Mans, se rendre au théâtre ou encore parcourir les rues de New-York » écrivait-il. Pour marquer ce 60e anniversaire, Régis Mathieu, dirigeant de Mathieu lustrerie au cœur du Roussillon, accueille une quarantaine de modèles rares, mythiques, légendaires, au design épuré qui ont fait rêver au cinéma avec James Dean, Steve McQueen ou Tom Cruise. Pour chaque splendide carrosserie, il a mis en scène un éclairage particulier, à la bougie des lustres qu’il a imaginés et il offre à cette ‘Saga Porsche 911’ un écrin inédit d’ocres et de lumières douces qui jouent sur les contrastes, les courbes, les chromes et les reflets des pampilles et des LED basse consommation.
Régis Mathieu.
La passion chevillée au corps Régis Mathieu a la passion chevillée au corps. A peine âgé de 20 ans, en 1992, il relance la lustrerie familiale et lui donnant ses lettres de noblesse. Grâce à son talent, sa pugnacité et la compétence de son équipe, il a décroché la restauration de la Galerie des Glaces au Château de Versailles, du Palais Bourbon, du Palais Garnier, du Palais Farnèse à Rome, de l’opéra de Philadelphie, du lustre de 328 ampoules de Monte-Carlo, il a installé un ‘show-room’ à New-York pour exposer ses modèles de lustres au design contemporain et attirer ainsi une nouvelle clientèle d’amateurs d’art. Il a des chantiers dans le monde entier où excelle le travail de sculpture, de ciselure, de soudure, de dorure, du bronze, du verre, de la céramique, de montage électrique réalisé par sa trentaine de salariés-artisans d’art.
Des Porsche au milieu des ocres Pourquoi cette exposition du 16 décembre au 22 janvier à Gargas ? « Parce que les gens qui vivent ici s’y trouvent bien, leurs parents, leurs grands-parents ont travaillé dans cette ancienne mine d’ocres, répond Régis Mathieu. Elle est source d’énergie depuis le XIXe siècle, cette industrie a façonné le paysage, les canyons, les falaises, les carrières, les sentiers d’ocres et de pigments du Colorado Provençal, de Rustrel et de Gargas. Ici, nous sommes dépositaires de ce patrimoine, nous nous devons de laisser les portes ouvertes au public. » Sur 3 hectares et demi, Régis Mathieu le bâtisseur vient d’agrandir de 5 000m2 sa lustrerie, toute en briques rouges, acier et immenses baies vitrées pour laisser partout entrer la lumière et la végétation.
‘Ce qui n’est pas partagé est perdu’, dit un proverbe asiatique qu’il aime faire sien. « La lustrerie, c’est un métier, un savoir-faire qui doit être partagé. Avant, on admirait les cathédrales, les châteaux, les pyramides, ils étaient offerts à la vue de tous, ils provoquaient l’émotion, l’admiration. Aujourd’hui, nous offrons gratuitement à nos visiteurs, le fruit du travail de nos artisans, nous espérons qu’ils auront des étoiles dans les yeux quand ils verront ces lustres au-dessus de ces modèles venus du monde entier. »
Une passion qui a débuté par la Coccinelle Sa passion pour Porsche ? « En fait au départ c’était pour la ‘Coccinelle’, la VW (Volkswagen’, voiture du peuple) dessinée par Ferdinand Porsche, répond Régis Mathieu. A 17 ans, je n’étais pas bon élève, ma maman m’a prévenu : ‘Puisque tu ne fais rien, tu n’auras pas de cadeau, pas de voiture’. J’ai fait plein de petits boulots, de jobs d’été, j’ai mis de côté 2 300 francs pour en acheter une. Ma maman a ajouté, ‘Si tu te la paies, je te finance le permis, la carte grise et l’assurance.’ Ce qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Avec des copains mécanos, carrossiers et surtout bricoleurs on l’a retapée, repeinte et j’ai réussi à la vendre 20 000 francs, ce qui m’a permis d’en acheter une autre, une décapotable, à Bonnieux. C’est ainsi que j’ai pu acquérir le rêve de ma vie, ‘la’ Porsche, une 356 beige qui est exposée ici, puis un ‘speedster’ rouge, que j’ai gardé évidemment et qui affiche 300 000 km. Quand j’étais petit, je l’avais en miniature ‘Dinky Toys’, puis quand je suis devenu papa, je suis allé chercher mon bébé, Arthur à la maternité avec. En famille, on a fait en Porsche la Montée du Ventoux, le Tour de France, de Corse, d’Europe, c’est carrément la 5e personne de la famille Mathieu ! »
« Quand j’étais petit, je l’avais en miniature ‘Dinky Toys’. »
Régis Mathieu
A gauche la police de Suède et à droite la police des Pays Bas
Avec cette extension, la Lustrerie Mathieu compte désormais 24 bassins de décantations d’ocres, des écluses, des malaxeurs, des fours, « Une vraie archéologie industrielle qui garde son âme, la machinerie d’avant, la mémoire de cette ancienne usine, au milieu d’un immense jardin où les gens pourront se promener, dedans et dehors, voir les lustres exposés à l’intérieur et éclairés. Je me dois de faire, dans la mesure du possible, de belles choses, qui durent, qui donnent du bonheur aux autres. » Régis Mathieu, qui a perdu son papa à l’âge de 11 ans, se voit comme « un accélérateur du futur, je dois être au service de la lustrerie, accélérer le futur, transmettre le flambeau à mes deux enfants. Nous prenons nos décisions ensemble, eux et ma femme, je me nourris de leur vision. Et la liste des voitures que nous voulions voir dans cette exposition, nous l’avons faite ensemble, cet été, en vacances, à bord de notre bateau en Corse. Ce sont des modèles historiques qui marquent l’évolution des modèles au fil des décennies. »
40 Porsche rarissimes associées à 40 lustres d’exception Régis Lumière met en scène, et forcément en lumière, les 60 ans de ces Porsche : une 911 de 1964, une Targa Soft Window, une unique Ruf jaune canari de 1989 venue du Japon, une 911 Speedster 3.2l, une 965 Turbo Leichtbau de 1992, une GT1 de l’an 2000, le tout dernier modèle de Targa grenat métallisé avec intérieur crème, mais aussi une voiture de police hollandaise une autre suédoise avec gyrophare et porte-voix, des turbos avec des spoilers et des ailerons arrières impressionnants, un Speedster ayant appartenu au petit-fils Porsche, des bolides prêtés par des collectionneurs anonymes, qui ont même offert le voyage à Gargas et en exclusivité, prêté par le constructeur allemand, le tout dernier modèle de la 992 GT RS de 2022 grise que l’on n’a pas encore vue en France, une chronologie qu’apprécieront les amateurs.
Des voitures d’ingénieurs avant tout « Ne vous y trompez pas, explique Régis Mathieu, ce ne sont pas des voitures élitistes, ce sont des voitures d’ingénieurs, comme la Coccinelle, qui font rêver comme les châteaux et les cathédrales. Même si on ne peut pas se les payer, quand on les côtoie, quand on les voit, quand on entend leur moteur, on les regarde passer on est émerveillé. C’est ce que je souhaite faire ici, pour cette exposition, voir des enfants, des mamans, des collégiens, des papys des Ehpad venir les voir et rêver. Cela pourra donner des idées aux plus petits de travailler plus tard dans ce métier de la belle mécanique ou de la lustrerie et de la lumière. Ce sera un joli moment de partage, de générosité, de beauté magnifié grâce à ces deux icônes, les voitures et les lustres. »
Fermeture des ateliers en Russie et ouverture d’une boutique à New-York Depuis la crise sanitaire et la guerre, l’activité de la lustrerie a ralenti. « Nous avons fermé nos ateliers en Russie, arrêté nos chantiers à Kiev. En Inde, c’est en stand-by mais nous avons su réagir pour nous adapter : nos équipes à l’étranger ont été rapatriées ici. Nous nous sommes également installés à l’Hôtel de la Marine, rue Royale à Paris, là où Louis XVI faisait restaurer ses meubles estampillés. Ce nouvel atelier du Garde-Meuble de la Couronne sera en libre accès et le public pourra voir les artistes-artisans travailler sur des pièces anciennes provenant de châteaux ou de cathédrales. Dans le même temps, nous venons d’ouvrir une boutique de plus de 100m2 à New-York, dans quartier ‘Tribeca’ près de Soho. » Un catalogue de l’exposition de 200 pages avec de somptueuses photos est à l’impression, un reportage de l’émission mythique de Dominique Chapatte ‘Turbo’ est en cours de tournage et sera diffusé pendant l’exposition ‘Lumières sur 60 ans de Porsche’, du 16 décembre au 17 janvier 2023, de 17h à 21h, et comme Régis Mathieu est passionné et généreux, c’est gratuit. Même si vous n’avez pas de Porsche, foncez-y !
Le mois de décembre vient tout juste de pointer le bout de son nez. Les villes et villages commencent à se parer des couleurs de Noël, et la commune de Gargas ne manque pas à l’appel. Ce week-end, les samedi 3 et dimanche 4 décembre, le traditionnel marché de Noël prendra place au cœur du village.
Le samedi 3 décembre, les Gargassiens pourront écouter les musiques de Noël connues de tous, sublimées par la mélodie d’un orgue de Barbarie, d’un gaboulet et d’un tambourin. Une chorale de 40 personnes viendra chanter dans les rues de Gargas à 15h. Le dimanche 4 décembre, il y aura le tant attendu tirage de la tombola à 17h, ainsi que le feu d’artifice à 20h.
Sur les deux jours, les visiteurs pourront se balader au cœur d’un village de chalets où ils trouveront boissons chaudes, bières de Noël, crêpes et galettes, confiseries en tout genre ou encore des pizzas au feu de bois. Le Père Noël en personne rendra visite aux Gargassiens à partir de 14h30. Les enfants pourront profiter des contes et des manèges de Noël. Il sera également possible de faire des balades en calèche.
Samedi 3 et dimanche 4 décembre. De 10h à 18h. Gargas.