(Vidéo) Mathieu Lustrerie met en lumière son savoir-faire à travers un podcast
La Lustrerie Mathieu, installée à Gargas et spécialisée dans la création et la restauration de lustres de luxe, sort son premier podcast intitulée « Lumière sur la lustrerie. »
Suite à la demande de nombreuses personnes ayant visité la Lustrerie ou ayant assisté à des conférences durant lesquelles Régis Mathieu, dévoile des anecdotes, Mathieu Lustrerie a créé son premier podcast, ‘Lumière sur la lustrerie’ avec lequel le public va pouvoir plonger dans l’univers des lustres.
« Vous avez croisé dans votre vie des centaines de lustres, mais arrivez-vous à comprendre leur histoire, arrivez-vous à comprendre ce qu’ils ont à vous raconter ? » C’est ainsi que débute le récit de Régis Mathieu dans le premier épisode du podcast qui est d’ores et déjà en ligne. Disponible sur les plateformes Youtube et Spotify, cet épisode de 25 minutes plonge les auditeurs dans une conversation entre le gérant de la Lustrerie Mathieu et sa fille, Inès Mathieu, sur le métier de lustrier et lustrière.
Pour découvrir l’épisode sur Spotify, cliquez ici.
(Vidéo) Mathieu Lustrerie met en lumière son savoir-faire à travers un podcast
En 2020, Marco Simeoni, Marie-Claire Mermoud, Olivier Barthassat et Tyson Clemons, ont décidé de s’associer pour racheter le Domaine Perréal. Situé au cœur du Luberon, entre les communes de Gargas et de Saint-Saturnin-lès-Apt, le domaine de 54 hectares a reçu un coup de neuf. Aujourd’hui, les quatre associés travaillent avec passion, tout en essayant d’innover.
Il y a quatre ans, l’ancien propriétaire du Domaine Perréal, situé entre Gargas et Saint-Saturnin-lès-Apt, a décidé de le vendre après plusieurs années sans faire de vin et à louer ses terres. Au même moment, Marco Simeoni, serial-entrepreneur, Marie-Claire Mermoud, issue du milieu du spectacle, Olivier Barthassat, ancien vigneron-œnologue, et Tyson Clemons, paysagiste, souhaitent se tourner vers de nouveaux horizons. Ils décident donc d’allier leurs forces et de racheter ce domaine de 54 hectares situé au cœur du Parc naturel régional du Luberon. Un investissement de plus de 6 millions d’euros, achat et rénovations compris.
« On a juste vu l’allée qui mène à l’entrée du domaine, qui lui était bien dans son jus, et on s’est dit immédiatement qu’il y avait quelque chose à faire », explique Marie-Claire Mermoud, l’une des quatre associés. Le domaine ayant été racheté à l’aube de la pandémie de Covid-19, les quatre nouveaux propriétaires ont eu tout le temps de se pencher sur le projet et d’avancer les travaux entrepris pour le remettre sur pied, leurs activités respectives ayant été mises en pause durant cette période. « On a pu avancer probablement plus vite que s’il n’y avait pas eu le Covid », ajoute Marie-Claire.
Un lieu remis à neuf pour accueillir
Lorsque les quatre associés ont réfléchi sur quel projet ils pouvaient se pencher, une idée a très vite émergé, celle d’accueillir comme il se doit. Ainsi, lorsque les travaux ont débuté, ils ont commencé par faire le caveau, afin d’accueillir et de vendre en direct, accompagné d’une extension pour la partie des bureaux, des espaces de stockage, d’une petite cuisine, etc. Ils ont également construit des sous-terrains, pour toute la partie cave et stockage.
« Pour faire de la vente directe, il faut attirer les gens. Donc, il faut leur proposer de quoi séjourner, faire des soirées, etc », explique Marie-Claire. Au niveau de la Bastide du domaine, il y avait déjà des gîtes que les quatre associés ont décidé de rafraîchir, et ils ont fait des chambres d’hôtes où l’ancien propriétaire vivait. Ensuite ont été créés deux piscines et des jardins. Mais aussi un restaurant, La Table, où l’on mange des produits locaux et où l’on boit les vins faits au domaine, qui peut accueillir jusqu’à 40 couverts par service, et qui est ouvert de Pâques à fin octobre.
Un lieu de festivités
Quand les associés de Perréal se sont mis d’accord sur le fait qu’ils souhaitaient recevoir, l’idée de faire des événements s’est vite interposée. Devant le caveau ou directement au cœur des vignes, le Domaine Perréal accueille le public toute l’année, mais surtout durant la période estivale pour des festivités qui remportent un grand succès chaque été.
Marie-Claire était une ancienne directrice de théâtre en Suisse, c’est donc elle qui prend en charge toute la partie événementielle du domaine. Pique-nique au cœur du vignoble, dégustation de vin au milieu des vignes, visite du domaine ou encore soirée avec de la musique live dans les jardins, il y en a pour tous les goûts. Une chose est certaine, à Perréal, l’ambiance peut être à la fête, chaleureuse, mais aussi intimiste et accueillante.
Des vignes, des oliviers, des chênes truffiers, des amandiers…
Mais c’est aussi en espérant travailler la vigne et faire du vin que les quatre associés se sont tournés vers le projet Perréal, notamment Olivier Barthassat, ancien vigneron-œnologue qui rêvait d’avoir son propre domaine. « Il y avait 10 hectares de vignes quand on a racheté, on en a replanté 4,5 pour le moment », évoque Marie-Claire. Ainsi, au sein de ce domaine situé dans l’appellation Ventoux, on trouve des parcelles de Merlot, de Viognier, de Roussanne, de Rolle, de Grenache, de Syrah, mais aussi de Cabernet Sauvignon. Désormais, le domaine devrait pouvoir faire 45 000 bouteilles par an. De 12,50€ à 55€ la bouteille de 75 cl, rouge, rosé ou blanc, chacun peut y trouver son bonheur.
Si le domaine fait plus de 50 hectares en tout, quasiment un tiers s’étend sur la colline de Perréal et n’est donc pas exploitable. Sur la partie restante, on ne trouve pas seulement des vignes, mais aussi des oliviers, des chênes truffiers et des arbres fruitiers plantés récemment, qui ont commencé à donner leurs premiers fruits. À terme, ces fruits seront utilisés dans les cuisines de La Table.
« On a fait le pari fou de sortir nos propres yuzus de terre », avoue Marie-Claire. Le yuzu, cet agrume japonais, à mi-chemin entre la mandarine et le citron, qui a du mal à supporter les gros changements de températures, pousse désormais dans le Luberon. Impensable, et pourtant, le Domaine Perréal le fait ! Le domaine travaille avec un agrumiculteur suisse qui fait des produits aromatisés au yuzu comme de l’huile d’olive, vendus au caveau du domaine luberonnais.
« Qui sait ? Peut-être que dans 10 ans, il y aura plein de yuzus dans la région si les gens voient que ça marche »
Marie-Claire Mermoud
« Marco a réussi à trouver un porte-greffe, un agrume de Géorgie, qui supporte les températures négatives, sur lequel on greffe le yuzu », explique Marie-Claire. Les premières greffes ont été effectuées en 2020. Plusieurs ont échoué, et d’autres sont en bonne voie. Aujourd’hui, le domaine compte 800 pieds de yuzu qui n’attendent qu’une chose : faire des fruits. Un pari risqué, mais en lequel les quatre associés ont confiance.
Ces yuzus, qui commencent à poindre le bout de leur zeste, vont avoir plusieurs objectifs. Premièrement, les associés souhaiteraient les vendre aux restaurateurs et primeurs locaux, afin de faire découvrir ce fruit et qu’il soit travaillé en circuit court. Pour les fruits les moins jolis, qui ne pourront être vendus, les associés en feront de la liqueur à partir de leur zeste. Les feuilles, quant à elles, pourraient être destinées à faire un vinaigre. « Il y a aussi des chocolatiers qui commencent à nous contacter, et Aptunion qui attend nos fruits avec impatience pour faire du yuzu confit, ajoute Marie-Claire. Et on étudie aussi avec Mane, qui fait des essences pour les parfums notamment, la possibilité de faire une essence de yuzu. »
« On a déjà les espaces, qui sont pour l’instant vides, qui pourront accueillir les yuzus pour les nettoyer, les préparer, les stocker, etc. »
Marie-Claire Mermoud
Les yuzus présentent aussi une certaine praticité en termes de période de récolte puisque cette dernière se fait juste après les raisins et les olives. « Ça nous permet de prendre du personnel sur une durée relativement longue avec trois récoltes qui s’enchaînent », explique l’associée du domaine. Ainsi, depuis son rachat en 2020, le Domaine Perréal mêle tradition et modernité à travers ses différentes cultures qui permettent l’épanouissement de la biodiversité. Un projet dont les propriétaires ne sont pas peu fiers.
(Vidéo) Mathieu Lustrerie met en lumière son savoir-faire à travers un podcast
Les lustres de Notre-Dame de Paris endommagés lors de l’incendie de 2019 visibles jusqu’au 22 septembre à Gargas avant leur retour à Paris
C’est une occasion unique, avant l’inauguration de la cathédrale le 8 décembre prochain, de voir le travail qu’ont fait les artisans de la Lustrerie de Régis Mathieu pendant des mois. Il y a en tout les 13 lustres de la nef, 2 candélabres, la couronne de lumière de la Chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs, les 60 bras de lumière et la lampe du sanctuaire qui avant le sinistre éclairaient Notre-Dame.
« Toutes ces pièces nous ont été confiées par l’Etablissement Public ‘Rebâtir Notre-Dame de Paris’, maître d’ouvrage du chantier sur la base d’études réalisées par les architectes en chef des Monuments Historiques » explique Régis Mathieu.
Le monde entier se souvient avec émotion de ce 15 avril 2019, quand, la charpente de chênes multicentenaires de la cathédrale s’est embrasée dans un immense et effrayant panache de fumée noire, quand la flêche conçue par Eugène Viollet-le-Duc en 1859 s’est brisée et quand la voûte s’est écroulée.
« Nous avons nettoyé les lustres, ôté le plomb qui avait fondu et les traces de suie, dépollué toutes les pièces. C’est un honneur de travailler avec la trentaine d’artisans-compagnons de notre atelier à ce trésor historique hors du commun » précise Régis Mathieu »
Ce n’est pas pour rien que la Lustrerie de Gargas possède depuis 2007 le label « Patrimoine vivant ». Elle a travaillé pour remettre en état les lustres de la Galerie des Glaces de Versailles, ceux de l’Opéra Garnier à Paris, du Palais Farnese à Rome. « Ici, c’est comme un hôpital, nous avons reçu des lustres écrasés, cabossés, tordus, noircis, nous les avons soignés grâce au savoir-faire de nos artisans, doreurs, polisseurs, ciseleurs, vernisseurs, de vrais orfèvres. Ils ont apporté leur passion et leur compétence à ce chantier, ils ont redonné à ces pièces leur forme et leur lustre originels après de nombreux essais ».
Elles sont visibles jusqu’au 22 septembre dans ce lieu de plus de 4 000m2 dédiés au luminaire où sont exposés à l’année plus de 1 000 lustres de toutes les époques.
C’est là qu’en décembre 2022, Régis Mathieu, grand amateur de Porsche avait célébré les 60 ans de la fameuse 911, Carrera, Targa ou Speedster et avait accueilli un monde fou dans ce village de moins de 3 000 habitants.
(Vidéo) Mathieu Lustrerie met en lumière son savoir-faire à travers un podcast
André Guigou, co-gérant de la Société des Ocres de France de 1985 à 2016, est décédé à l’âge de 76 ans. En compagnie de son frère Jean-Paul, ce dernier avait succédé à son père, Gilbert, qui après avoir laissé son entreprise de maçonnerie à ses deux fils n’a pas hésité à venir au secours, en 1974, de la Société des Ocres de France alors en faillite. Le jeune retraité pris le pari de relancer la production de l’usine d’Apt en se démenant pour trouver de nouveaux débouchés.
André et Jean-Paul rejoignent leur père en 1985 Au mitan des années 1980, André et Jean-Paul rejoignent leur père. Le premier s’occupe de la fabrication et le second prend en charge la partie administrative. Dans le même temps, Nelly, l’épouse d’André, met ses compétences de secrétaire sténodactylo au service de la société qui poursuit son redressement. A eux trois, ils trouvent de nouveaux contrats dans le milieu du bâtiment. La société Strasservil, en plein développement, leur confie notamment la fabrication de leurs badigeons et enduits de chaux. D’autres sociétés connues dans l’industrie de la peinture font également appel à leurs services. Les Ocres de France et Lafarge plâtre créeront même ensemble une gamme de plâtre colorés.
La 4e génération de cette aventure entrepreneuriale familiale Peu à peu, en 1996, 1998, 2014 puis 2019 les petits-enfants de Gilbert Guigou rejoignent également l’aventure familiale entrepreneuriale. Et la 4e génération peut être fière du travail de préservation du patrimoine de l’ocre accompli puisqu’aujourd’hui la Société des Ocres de France est la dernière entreprise autonome en Europe à encore exploiter et transformer le minerai ocreux en ocre pure grâce notamment à sa carrière de Gargas
Reconnaissante élyséenne Labellisée EPV (Entreprise du patrimoine vivant), la société vauclusienne aura même l’honneur de participer à la 4e édition de ‘La grande exposition du fabriqué en France’ qui se tient fin octobre au palais de l’Élysée. A cette occasion, la SOF présentera son savoir-faire au grand public après avoir été retenue parmi les 122 exposants, sur 2 200 candidatures, participant à cet événement mettant à l’honneur les entreprises, industriels, artisans, producteurs et associations pleinement engagés dans la fabrication française.
« Il est de notre devoir plus que jamais de perpétuer le travail incroyable qu’a fait André. »
Perpétuer l’âme de l’entreprise Une reconnaissance à laquelle ne pourra malheureusement pas assister André Guigou qui a été inhumé au cimetière d’Apt le 27 août. Un regret pour la Société des Ocres de France qui explique sur son compte Facebook : « Le 23 août dernier, celui qui constituait une grande partie de l’âme de notre entreprise, s’est éteint. Nous ne pouvons résumer en quelques lignes l’immense, l’exceptionnel, le grand homme et entrepreneur qu’était André Guigou. Au-delà d’avoir été le co-gérant de la Société des Ocres de France de 1985 jusqu’en 2016 -à la suite de son propre père-, il était également notre père, notre grand-père, notre frère, notre oncle ainsi qu’un époux et arrière-grand-père aimé, estimé et admiré. Il nous semblait difficile de vous souhaiter une bonne rentrée sans vous partager cette information, qui nous procure une peine immense, à la hauteur de l’amour que nous lui portions tous. À présent, il est de notre devoir plus que jamais de perpétuer le travail incroyable qu’a fait André pour la Société des Ocres de France, avec son frère et sa femme, comme son père avant eux. »
La Société des Ocres de France est la dernière entreprise autonome en Europe à encore exploiter et transformer le minerai ocreux en ocre pure grâce notamment à sa carrière de Gargas. Crédit : Facebook-Société des Ocres de France
(Vidéo) Mathieu Lustrerie met en lumière son savoir-faire à travers un podcast
Au coeur du Pays d’Apt, à Villars, entre les ocres de Gargas et de Rustrel, sur 22 hectares de vallons, collines, lavandes et pelouses, cet ensemble golfique de 9 trous vient d’être réaménagé par une nouvelle équipe autour de Christian Vaudaux, un homme d’affaires amoureux du Luberon qui exploite de nombreux espaces résidentiels dans ce petit coin paradis vauclusien. Et qui est un golfeur… en devenir.
En dehors du sport et d’un espace restauration, ce domaine propose un parcours santé et d’ici 2025 seront installés spa, sauna, cabines de massage, salle de sports, terrains de tennis, cours de yoga, pilate, fitness, ainsi qu’un volet hôtellerie qui, pour l’instant, est assuré par la maison d’hôtes raffinée « Egenia » à Roussillon.
Cette destination loisirs, évasion, prestige respecte l’environnement avec une démarche éco-responsable (utilisation minimale d’eau, récupération de la pluie, énergie solaire, circuits courts, respect de la biodiversité) et une utilisation de matériaux locaux (pierre sèche, bois, chaux pigmentée aux ocres du Colorado provençal).
Ce projet est en résonance avec. le Luberon qui attire chaque année plus d’un million et demi de touristes, qui y séjournent en moyenne 5 jours de sorte que le taux de nuitées a progressé dans le Pays d’Apt de +8% entre 2019 et 2022. En plus des golfs de Châteaublanc, de Saumane, du Luberon à Pierrevert près de Manosque, de Manville aux Baux-de-Provence, le Domaine des Hautes Garrigues joue la carte du golf pour tous, enfants, débutants voire joueurs expérimentés avec practice et simulateur d’entrainement pour se perfectionner sur green comme sur bunker, mais aussi « putter connecté » qui conforte l’excellence de ces installations.
Pour les enfants des écoles du Pays d’Apt et les riverains de Villars, des tarifs réduits sont prévus pour apprendre le golf à moindre coût. Discipline olympique, 1er sport individuel du monde, le golf compte 410 000 licenciés en France, un chiffre en constante augmentation, qui va sans doute progresser grâce à Christian Vaudaux.
Les Forces françaises de l’industrie ont souhaité se renforcer en régions. A la suite d’une rencontre entre ses fondateurs et le vauclusien Samuel Marc en septembre 2023 et d’un événement organisé par Samuel en Vaucluse autour de la réindustrialisation du département en mars dernier, auquel était présent Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Économie et entrepreneur actif au sein des FFI, le président de Fénix Evolution a été nommé coordinateur des régions Paca et Occitanie pour le club des FFI.
« Quand Laurent Moisson (cofondateur des FFI) m’a fait part de l’ambition des Forces françaises de l’industrie de s’impliquer davantage en régions, j’ai tout de suite voulu m’investir dans le projet. »
Samuel Marc
Issu d’une famille travaillant dans le milieu du nucléaire, Samuel Marc s’est quant à lui dirigé vers le secteur de l’agroalimentaire. Après une première entreprise, Délisucré, qui avait obtenu en 2016 le prix de l’innovation du Salon international de l’agroalimentaire (SIAL) pour une gamme de produits sucrants adaptés aux personnes diabétiques, Samuel Marc a fondé le groupe industriel Fénix Evolution en 2020. Basée à Gargas, l’entreprise est spécialisée dans la revalorisation des fruits locaux déclassés. La société gargassienne travaille notamment avec le Groupe Perret pour créer une nouvelle génération de bio activateurs à base de ferments lactiques afin d’activer et régénérer la fertilité des sols.
Samuel Marc a donc à cœur de réindustrialiser les zones rurales, c’est d’ailleurs l’une de ses missions au sein des FFI. En tant que coordinateur régional, il aura pour missions d’organiser les Nuits de l’industrie à travers quatre événements majeurs afin de valoriser le savoir-faire français. « Cette série d’événements aura pour but final la création d’un livre blanc sur l’état de la réindustrialisation en France », développe Samuel Marc. Le Vauclusien devra également promouvoir le réseau FFI à l’échelle régionale afin de tisser des liens solides et durables, mais aussi faciliter l’implantation et le développement des industries en zones rurales et contribuer à leur dynamisme économique.
(Vidéo) Mathieu Lustrerie met en lumière son savoir-faire à travers un podcast
Le groupe Perret, fabricant et distributeur de matériels innovants pour le travail du champ basé à Bagnols-sur-Cèze et présent en Vaucluse via sa filiale Viséa-Couturier à Violès, vient de signer un contrat d’approvisionnement avec la société vauclusienne Fénix Évolution, récemment installée à Gargas et spécialisée dans la revalorisation des fruits déclassés. Ensemble, ils créent une nouvelle génération de bio activateurs à base de ferments lactiques. Nommé « Orgalactic », ce produit vise à activer et régénérer la fertilité des sols ainsi qu’à améliorer le capital énergétique du végétal.
Jusqu’à présent, les produits lactofermentés utilisés en agriculture étaient produits à partir de céréales fermentées avec des bienfaits tels qu’une amélioration de la nutrition racinaire, une activation biologique des sols (mise à disposition des nutriments) ou encore une meilleure résistance aux stress. « Nos préparations sont issues d’une fermentation lactique anaérobie des sous-produits de la transformation de fruits locaux : pommes, tomates, melons, carottes, olives, explique Alain Etiévant, directeur de Cérès (filiale scientifique de Fénix Evolution, basée à l’INRAE d’Avignon et au CIRAD de Montpellier). Riches en nutriments, ces sous-produits permettent en effet d’obtenir des produits bien plus riches en ferments lactiques que ceux issus des céréales. »
L’idée du produit Orgalactic est née d’une rencontre entre Samuel Marc, fondateur de Fénix Evolution, qui était à la recherche de débouchés pour ses produits, et Franck Gigard, directeur du Pôle fertilisation du Groupe Perret. Le produit, qui est liquide, s’applique au sol de la sortie de l’hiver à l’automne ou en traitement foliaire tout au long de l’année. Il est distribué via Biotech Nature, par les filiales d’agrofourniture du Groupe Perret : Perret, Perret Rhône-Alpes, Omag, Racine, Prodia et CAP.
V.A.
(Vidéo) Mathieu Lustrerie met en lumière son savoir-faire à travers un podcast
Après l’Opéra du Grand Avignon il y a 2 ans, puis la bibliothèque de l’Inguimbertine l’an dernier à Carpentras, c’est à Gargas, dans les locaux de Mathieu Lustrerie, que VPA (Vaucluse Provence attractivité) vient de tenir la 3e édition de son événement ‘Le Vaucluse a du talent’. L’occasion pour l’agence de développement économique et touristique du conseil départemental dirigée par Cathy Fermanian d’accueillir des entreprises nouvellement implantées aux côtés des membres de la Team Vaucluse ainsi que de nombreuses autres entreprises du territoire. La soirée a débuté par la visite de cette ancienne usine d’ocre menée par Régis Mathieu, dirigeant de la lustrerie familiale initialement fondée en 1948 à Marseille par son père, Henri Mathieu.
Aujourd’hui implantée en Vaucluse sur 5 000m2 d’ateliers depuis 2002, la société labellisée EPV (Entreprise du patrimoine vivant) depuis 2017 abrite notamment une très grande collection de lustres remontant jusqu’au XVe siècle. C’est donc au milieu des lustres en restauration de la Cathédrale Notre-Dame de Paris ou ceux du Kremlin, et au milieu des nombreux compagnons en plein de travail, que celui qui explique « qu’il ne fait pas des lustres pour faire des bénéfices, mais des bénéfices pour faire des lustres » a guidé les invités de VPA pour une visite passionnée.
Coup de projecteur sur ces entreprises néo-vauclusiennes Pierre Gonzalvez, président de VPA, a ensuite pris le relais en rappelant « ce département a une notoriété touristique très importante, car ses sites sont mondialement connus. Par contre pour ses caractéristiques économiques, il y a encore tout un travail de valorisation à faire. A la fois sur les savoir-faire que nous avons sur le territoire ainsi que sur une meilleure connaissance de tous les écosystèmes qui sont créés localement. Sur notre capacité à attirer des entreprises nouvelles qui vont pleinement bénéficier de tous ces atouts. » La soirée s’est après poursuivie avec 2 tables rondes sur les thèmes ‘Des projets industriels au cœur du Vaucluse’ et ‘Le Vaucluse séduit dans les secteurs du numérique et de l’audiovisuel’. L’occasion de donner la parole a plusieurs entreprises en cours d’implantation dans le département à commencer par la société New Cleo, acteur phare du renouveau de la filière Nucléaire française fortement soutenue par la politique gouvernementale, qui vient de s’installer dans l’intra-muros d’Avignon. Cette startup développe un petit réacteur nucléaire (SMR) utilisant des déchets des combustibles des centrales actuelles à l’horizon 2030. Implantée à Lyon, Turin et Londres, l’entreprise souhaite investir 3 milliards d’euros en Vallée du Rhône d’ici 2030. Lauréate de France 2030, l’entreprise a déjà levé 400M€ et s’est engagée dans une nouvelle levée de fonds supplémentaire d’un milliard. Forte de ce positionnement, New cleo a choisi d’implanter son nouveau bureau d’étude à Avignon. D’ici fin 2024, une centaine de profils scientifiques (ingénieurs et chercheurs du nucléaire) seront recrutés pour compléter l’équipe présente au démarrage en novembre 2023.
« Ici, nous avons trouvé une dynamique humaine très forte de développement avec un accompagnement de VPA. »
Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba
Témoignage suivant : Amoéba société lyonnaise spécialisée dans les solutions biologiques dans le traitement du risque microbiologique, qui vient d’entamer la construction d’une usine de biocontrôle dans la zone d’activités des Hauts Banquets à Cavaillon. Un projet de 3 240m2 réalisé par l’entreprise avignonnaise GSE qui devrait être opérationnel d’ici l’automne prochain. « S’installer sur une zone dédiée à la naturalité, c’est très important pour nous, explique Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba. Localement, il y a aussi tout un éco-système complémentaire avec l’Inrae notamment. Par ailleurs, ici nous avons également trouvé une dynamique humaine très forte de développement avec un accompagnement de VPA ainsi que de la Région Sud. » Ambition d’Amoéba : s’imposer comme un acteur majeur du traitement du risque microbiologique dans les secteurs de l’eau, de la protection des plantes et de la santé.
Utilisation des fruits locaux déclassés Fénix évolution, société qui développe un projet industriel de valorisation des fruits locaux déclassés, est ensuite venue présenter son projet. L’entreprise éco-responsable dirigée par Samuel Marc investit le site en friche de l’ancienne usine Aptunion à Gargas, pour y fabriquer des ingrédients agricoles et agro-alimentaires (jus, concentrés, sucres, antioxydants, colorants, arômes,) grâce à cette valorisation de ces fruits écartés. Fénix évolution s’est fixée pour objectif d’acheter 20 000 tonnes fruits par an, dont 80% en Paca. D’une surface de 11 800 m2, le bâtiment industriel sera aussi dédié au développement des biotechnologies de pointe. Cette réindustrialisation représente un investissement de 14M€ en fournissant des ingrédients décarbonés aux filières industrielles agro-alimentaires, nutraceutiques et cosmétiques.
« L’ensemble des collectivités territoriales a travaillé dans l’intérêt général pour faciliter l’implantation de notre école. »
Jean-Claude Walter, président du groupe 3IS éduction
Autre témoignage, celui de Jean-Claude Walter, président du groupe 3IS éducation, qui a annoncé en octobre dernier l’implantation de son 5e campus dédié aux métiers créatifs sur la zone d’Agroparc à Avignon. L’institut international de l’image et du son viendra ainsi renforcer l’offre de formation et le vivier de compétences du secteur des industries culturelles et créatives (ICC) en région Sud. Le campus de 6 000 m2 représente un investissement 15M€ et accueillera progressivement 900 étudiants. En concurrence avec d’autres territoires comme Montpellier et Aix-Marseille pour s’installer, Jean-Claude Walter a tenu à souligner, « que l’ensemble des collectivités territoriales nous a accompagné main dans la main que ce soit la Ville d’Avignon, le Grand Avignon et le Département : ils ont travaillé dans l’intérêt général pour faciliter l’implantation de l’école. Pour l’avoir vécu dans d’autres cas ailleurs durant ma carrière, cela n’a pas été toujours le cas. »
Le Vaucluse joue dans la cour des grands Enfin, CGI, entreprise canadienne leader mondial leader mondial du conseil et des services numériques a choisi Avignon pour ouvrir une nouvelle antenne de son Centre d’innovation digitale. Une arrivée motivée notamment par la qualité de vie, l’accessibilité et l’offre de formation en région Sud. CGI, qui compte 91 000 salariés dans le monde (dont près de 15 000 en France réparties dans 25 sites), prévoit d’employer une centaine de salariés dans la cité des papes d’ici 3 ans. Outre VPA, ce projet a été accompagné par Business France, Rising Sud et le Grand Avignon. « Désormais, le Vaucluse joue dans la cours des grands en captant des projets structurants voulant rejoindre des territoires à taille humaine, a souligné Cathy Fermanian, directrice générale de VPA dont la structure a déjà accompagné 21 projets en 2021. Des projets, dont plusieurs internationaux (Canada, Etats-Unis, Australie, Italie et Maroc), qui devrait permettre la création de 480 emplois à 3 ans en Vaucluse.
(Vidéo) Mathieu Lustrerie met en lumière son savoir-faire à travers un podcast
Cette année, l’agence d’attractivité et de développement économique de la région Sud risingSUD a décidé d’organiser son événement annuel de La Communauté by risingSUD en Vaucluse. C’est à Mathieu Lustrerie à Gargas que se sont réunis les dirigeants d’entreprise le mercredi 6 septembre dernier.
Malgré un soleil tapant, les lustres de la Lustrerie Mathieu sont allumés. Ils montrent le chemin aux dirigeants d’entreprises vers le bâtiment du fond, où les représentants de risingSUD les attendent.
C’est donc en Vaucluse, dans ce lieu d’exception à Gargas, que l’agence d’attractivité et de développement économique de la région Sud a choisi de faire sa rentrée. Au programme : présentation de la promotion 2020-2022 du programme Sud Accélérateur, remise des diplômes, visite de la Lustrerie Mathieu, mais aussi conférence sur l’intuition et son rôle en entreprise.
Le programme Sud Accélérateur
Le programme Sud Accélérateur, mis en place par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et par l’agence risingSUD en partenariat avec Bpifrance, se fait sur 24 mois. C’est un programme d’accompagnement sur-mesure et de proximité pour les petites et moyennes entreprises (PME) et leurs dirigeants, visant à révéler les entreprises de taille intermédiaire (ETI) de demain.
Si les objectifs de ce programme sont de révéler les potentiels de croissance de l’entreprise et de créer de la valeur sur le territoire et un effet d’entrainement sur l’attractivité et l’emploi, la synergie a également toute sa place. « Souvent, le chef d’entreprise est isolé, déplore Bernard Kleynhoff, président de risingSUD. Il est primordial de pouvoir faire des échanges et de se faire évoluer les uns les autres. »
Ainsi, l’entraide et les échanges font partie intégrante du programme Sud Accélérateur, mais aussi de se qui ensuit. En participant au programme, une entreprise rejoint la communauté des 3 500 PME et ETI accélérées par Bpifrance, les 146 entreprises suivies par risingSud, ainsi que le réseau Business des entrepreneurs en croissance qui regroupe 6 000 entreprises.
En accédant à ces communautés, les dirigeants d’entreprise accède à des événements, mais aussi à des mises en relations tout au long de l’année. « Le plus interessant lors de ces rencontres, ce sont les échanges que peuvent avoir les chefs d’entreprise sur leurs différentes problématiques », explique Nicolas Magenties, directeur régional Région Sud chez Bpifrance.
La Promotion 4 du programme Sud Accélérateur, ce sont 20 PME accompagnées durant 24 mois. Les dirigeants de ces entreprises ont pu assister à 16 jours de séminaire et ont pu bénéficier de 39 missions d’accompagnement durant ces deux années. Le programme a permis une évolution de +32,6% du chiffre d’affaires en moyenne, et la création de 224 nouveaux emplois.
La rentrée de risingSud à la Lustrerie Mathieu était donc l’occasion idéale de féliciter les dirigeants d’entreprise pour leur implication, de leur remettre leur diplôme, mais aussi d’obtenir leur avis quant au programme Sud Accélérateur. « On a commencé en pleine crise de covid, le contexte était particulier et c’était difficile de se réunir et de créer une communauté, mais les représentants de risingSud ont fait un travail remarquable pour nous trouver des solutions », s’accordent à dire les dirigeants d’entreprise. La passion des intervenants et la richesse qu’offre ce programme sont également des points qui sont ressortis lors de la remise des diplômes.
Cinq PME vauclusiennes faisaient partie des diplômés : Bedouin (spécialiste des fruits secs en vrac à Visan), Proexpace (leader en agencement de pharmacie à Sorgues), Chocolaterie Castelain (à Châteauneuf-du-Pape), Rouby (distributeur de matières premières et petit matériel dédiés aux métiers de bouche à Avignon), Hydroconseil (bureau d’études indépendant de droit français à Avignon) et la Bécanerie (spécialiste des pièces neuves et d’origine pour les 2-roues à Avignon).
Après les différents témoignages des diplômés, c’est au tour de Régis Mathieu, dirigeant de la lustrerie, de prendre la parole et de raconter l’histoire de son entreprise, tout en faisant le tour des différents bâtiments qui composent la lustrerie.
Les dirigeants apprennent donc que l’entreprise était en faillite lorsque Régis Mathieu en a repris les rênes, les lustres n’étant plus à la mode dans les maisons des particuliers à la fin du XXème siècle. Ainsi, le dirigeant de la lustrerie a dû réinventer l’entreprise, en proposant notamment de nouveaux services, tels que la rénovation de lustres.
Cette visite avait pour but d’inspirer les dirigeants de La Communauté by risingSUD, mais aussi de mettre en avant une entreprise qui rayonne en France et à l’international, et qui fait la fierté de la commune de Gargas, du Pays d’Apt, du Vaucluse, et plus largement de la Région Sud.
Une conférence autour de l’intuition
Cette journée de rentrée s’est terminée avec une conférence intitulée « L’intuition, l’âme de la performance », animée par Victoria Pellé Reimers, qui explore le domaine de l’intuition depuis près de 20 ans. Ce temps a permis aux dirigeants de se poser plusieurs questions sur cette thématique : ‘qu’est-ce que l’intuition ?’, ‘comment être sûr que ce que l’on ressent découle de l’intuition ?’.
« Quand j’ai voulu remettre l’entreprise sur pied, tout le monde m’a dit que c’était une mauvaise idée, mais l’intuition m’a pris par la main. J’avais plus confiance en mon intuition qu’en mon côté rationnel. »
Régis Mathieu
Les dirigeants ont pu créer des petits groupes afin de débattre sur certaines questions comme : ‘avez-vous confiance en votre intuition ?’. Ils ont ensuite pu déterminer quel type d’intuition ils ont, l’intuition visionnaire, contextuelle ou relationnelle, et comment elle peut impacter leur choix, que ce soit dans un contexte professionnel ou non. La conférence s’est achevé avec trois questions : ‘que me dit mon intuition ?’, ‘qu’est-ce que je risque à l’écouter ?’, ‘qu’est-ce que je risque si je ne l’écoute pas ?’.