25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Courtine : Avec son nouveau siège, la Caf devient la porte d’entrée du Vaucluse

La CAF (Caisse d’allocations familiales) de Vaucluse vient d’inaugurer officiellement ses nouveaux locaux d’Avignon. Ce siège, opérationnel depuis avril dernier, regroupe les 280 agents des anciens sites d’Avignon, Cavaillon et Carpentras. Construit en suivant les recommandations de la certification HQE (Haute qualité environnementale), ce bâtiment de 7 333m2 est située quasiment en face de la gare TGV de Courtine.
« Ici c’est Confluence, se félicite Christian Delafosse, directeur de la Caf de Vaucluse. Avec ce bâtiment qui se trouve désormais au cœur d’un nouveau quartier qui en train décoller. Une porte d’entrée du Vaucluse devant cette gare accueillant plus de 4 millions de voyageurs par an. »
Un sentiment partagé par Claude Nahoum, 1er adjoint à la mairie d’Avignon, pour qui « cette inauguration est la première pierre de ce nouveau quartier d’Avignon ».
Même satisfaction pour Joël Guin, président du Grand Avignon, qui lançait il y a peu le 1er macro-lot de Courtine qui verra le jour à quelques mètres seulement du nouveau siège vauclusien de la Caf.

L’inauguration officielle du nouveau siège de la Caf de Vaucluse.©Caf 84

5 ans pour mener à bien ce projet
Pour en arriver là, il aura fallu 5 ans pour mener à bien ce projet. De la délibération du conseil d’administration de la Caf 84 pris en juin 2018 jusqu’à l’emménagement le 3 avril 2023, en passant par le choix du promoteur en juillet 2020 puis le démarrage du chantier début 2021 ou bien encore la pose de la première pierre en juillet 2021.
Aujourd’hui, le nouvel édifice propose un confort sans équivalent par rapport aux 3 sites précédents en intégrant des solutions économes en matière de gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets. Le bâtiment affiche aussi des ‘éco-performances’ lui permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Dans ce cadre, les salariés de la Caf, qui occupent l’essentiel du site (6 182m2), disposent de biens meilleures conditions de travail (espaces individuels et collectifs ainsi que des équipements entièrement neufs).
Côté usagers, même soucis de qualité d’accueil avec un hall de 400m2 devant laquelle l’artiste avignonnais Pablito Zago a réalisé les totems, reprenant le logo de la Caf, qui se situent sur le parvis.
Par ailleurs, afin de faciliter l’accès des usagers un parking gratuit et sécurisé est disponible au niveau du boulevard Pierre-Boulle. Le site est aussi desservi par 3 lignes de bus, la ‘virgule’ ferroviaire de la gare TGV ainsi que plusieurs pistes cyclables.

Les agents de la Caf 84 lors de l’inauguration.©Caf 84

Le patrimoine de tous les Vauclusiens
« Le service public c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, reprend à son compte le directeur de la Caf de Vaucluse. Alors plus qu’un immeuble, ce siège c’est aussi un patrimoine qui appartient à nos usagers et aux Vauclusiens. »
Des usagers vauclusiens qui disposent encore d’un accueil sur Carpentras, Cavaillon et Orange ainsi qu’une quarantaine de points d’accueil numérique permettant de faire leurs démarches en ligne ou de se faire accompagner dans ces relais Caf ou les Espaces France Services.
En Vaucluse, la Caf intervient auprès de 118 000 foyers allocataires représentant environ 278 000 habitants, soit près d’un Vauclusiens sur deux.
L’an dernier, les agents de la Caf 84 ont reçu 40 000 visiteurs, 454 000 appels téléphoniques et ont traité 2 millions de pièces. Dans le même temps, ils ont versé 703M€ de prestations légales aux allocataires vauclusiens.


Courtine : Avec son nouveau siège, la Caf devient la porte d’entrée du Vaucluse

Plus de 20 ans après la mise en service de la gare TGV d’Avignon, le quartier de Courtine devrait enfin connaître le développement que lui confère sa position stratégique pour l’ensemble du bassin de vie. L’opération, confiée aux aménageurs Icade et Primosud prévoit la réalisation de plus de 43 000m2 de logements, de commerces et de locaux d’activités et de services. De la réussite de ce programme, dont les premiers coups de pioche devraient avoir lieu courant 2025, pourrait dépendre l’avenir du dynamisme économique de l’ensemble du bassin de vie. Pour ce projet urbain sans précédent les défis de la mobilité et de l’accessibilité seront vitaux.

« Ça y est ! Le quartier d’Avignon Confluences démarre très concrètement ». Cécile Helle, maire d’Avignon, ne cachait pas sa satisfaction lors de la présentation, ce mardi 12 septembre, du projet d’aménagement du premier macro-lot situé dans la zone de Courtine, juste à côté de la gare TGV de la cité des papes. Il faut dire que depuis 20 ans l’impatience avait peu à peu laissé la place à une inexorable résilience.
Pensez donc ! Le 7 Juin 2001, soit 12 ans après les premières études, le président de la République, Jacques Chirac, inaugurait en grande pompe la gare TGV d’Avignon-Courtine ainsi que l’ouvrage d’art le plus cher de cette nouvelle ligne à grande vitesse TGV-Méditerranée : les 1,5km du viaduc sur le Rhône (140M€).
Désormais reliée à Paris en moins de 3h par cette gare (47M€), qui a failli voir le jour à Pujaut puis sur le plateau des Angles, tout le monde pense alors à ce moment que la confluence du Rhône et de la Durance va connaitre un essor sans précédent.
Mais si l’effet TGV fonctionne à plein pour les Alpilles, le Luberon, une partie d’Avignon ainsi que le Vaucluse, le Gard rhodanien et le Nord des Bouches-du-Rhône, rien ne semble vouloir émerger durablement à proximité immédiate de cette gare. Pourtant, à travers toute la France, les autres gares TGV, qui disposent de bien moins d’atouts que celle de la cité des papes, voient des zones d’activités fleurir comme des champignons.

Inaugurée en 2001, la gare TGV de Courtine est située à moins de 3km du centre-ville de la cité des papes. © DR

Une zone qui a tout pour réussir
Incompréhensible, alors que la nouvelle gare avignonnaise a tout pour réussir : désignée plusieurs fois gare préférée des français, elle a franchi le cap des 4,1 millions de passagers en 2019. Un objectif qui, selon la SNCF, ne devrait pas être atteint avant 2030. Située à moins de 2,5 kilomètres de l’intra-muros, la gare dispose également de la plus importante offre de stationnement (5 000 places) pour une gare TGV en France. Malgré tout cela, rien ne se passe autour, ou pas grand-chose. Et ce n’est pas faire injure aux quelques immeubles de bureaux, aux hôtels, aux résidences ou bien encore à l’implantation de l’Hôtel des ventes (opérationnel depuis 2009) de dire que l’aménagement de la zone ne connaît pas d’impulsion déterminante.

« Un projet urbain sans précédent à l’échelle de l’agglomération. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Les projets n’ont pourtant pas manqué : programme City Sud, déplacement du ciné Pathé depuis Cap Sud, Cité de la formation, parc d’attractions, golf, port de plaisance, balnéothérapie, hôtel de luxe, centre de séminaire, complexe touristique saisonnier… (voir encadré ‘Avignon Confluences : les grandes dates de Courtine’ en fin d’article). Autant de dossiers qui, malgré les bonnes volontés n’ont jamais vu le jour. Ou plutôt n’ont jamais sorti la tête de l’eau. La faute, tout particulièrement, à un PPRI (Plan de prévention des risques d’inondations) appliqué de manière draconienne par les services de l’Etat en bloquant inexorablement l’aménagement de cette zone.

Il faut dire qu’en guise de cadeau d’adieu, beaucoup pointent du doigt en ‘off’ une ministre, aussi rancunière que malheureuse après des élections municipales perdue à Avignon en 2001, d’avoir eu ‘la bonne idée d’œuvrer’ à ce que l’évaluation des risques d’inondation ne soit plus estimée par rapport à une crue centennale mais par rapport à une crue millénale. Et histoire de bien verrouiller l’affaire, outre le Rhône, ce risque avait été aussi étendu à la Durance. Pas étonnant dans ces conditions que les programmes apparaissent au compte-gouttes et qu’il soit difficile de réaliser des projets d’envergures comprenant notamment un geste architectural emblématique.

Le 1er macro-lot d’Avignon-Confluences vu depuis le parvis de la gare. ©Leclercq Associés & Etienne Gozard_ArtefactoryLab

Une vitrine pour Courtine ?
Aujourd’hui, en entrant dans sa phase opérationnelle, ce nouveau projet semble lever ces obstacles qui, espérons-le désormais, devraient enfin faire partie du passé. Quelques indices pouvaient déjà cependant laisser subodorer ce frémissement. Le nouveau siège de la Caf (Caisse d’allocation familiale) de Vaucluse qui centralise depuis quelques mois les agences d’Avignon-siège, Cavaillon et Carpentras. Baptisé Confluence Park : ce bâtiment constitue déjà ce fameux édifice signature. Juste à côté, la pérennisation de l’ancien Opéra-Confluence par des entrepreneurs locaux donne aussi un signal fort sur la vitalité de la zone et de son avenir, notamment en termes d’animations culturelles. Auparavant, le projet ‘Bart’ lancé en 2021, sur 5 étages et plus de 6 000m2, devrait proposer commerces, logements privés et espaces de coliving, services, bar et restaurant sur le toit-terrasse avec vue sur 360° et le palais des papes. La livraison est prévue en 2025.

Ne manquait-il donc pas alors un élan supplémentaire afin de passer à la vitesse supérieure ? C’est ce défi que va tenter de relever ce premier ‘macro-lot démonstrateur’ dont la conception a été confiée à la foncière de bureau Icade Promotion, filiale de la Caisse des dépôts, Primosud, filiale partielle du groupe Nexity, ainsi que le cabinet d’architecture parisien Leclercq & associés.

L’organigramme du projet.

Du logement et de l’activité économique sur 43 000m2
Ce premier macro-îlot représente un programme d’environ 43 000m². Il intègre 463 logements pour 25 285m² de surface de plancher, comprenant des logements en accession libre à la propriété (environ 300 logements) ainsi que logements accompagnés (163 logements types résidence mobilité, résidence d’hôtel hospitalier, colocation pour personnes en situation de handicap…). Ces logements pourront être des appartements ou même des petites maisons. Ils seront conçus pour être traversant pour mieux les aérer en soirée. Ils intégreront au maximum des grandes terrasses ou des balcons très profonds.

A cela s’ajoute 13 460m² d’activités tertiaires dont 5 100m² de bureaux, 4 100m² de co-working, 2 600m² d’espaces formations numérique et créative (voir encadré en fin de paragraphe) et 1 660m² d’espaces de formation et de production (manuelle ou artisanale). A ce jour, 50% des surfaces de bureaux seraient déjà louées selon les promoteurs.

Découvrez la vidéo complète du projet.

Enfin, le projet intègre 4 300m² d’activités commerciales : 1 500m² de marché alimentaire et restauration avec une halle gourmande, 1 700m² de commerces de proximité, 500m² de restauration et bar, 300m² pour une salle de sport et une crèche de 300m². Une aire de jeux, un jardin partagé ou bien encore un auditorium sont également prévus.
Les premiers travaux sont annoncés courant 2025 pour des premières livraisons fin 2026. Le chantier devrait débuter par les secteurs les plus près de la gare et le bâtiment ‘totem’ notamment.

Développement d’une économie créative et numérique
Le projet prévoit l’implantation de ‘La plateforme’, une école du numérique qui devrait s’installer à Avignon au sein du bâtiment ‘totem’ emblématique de ce programme. Ce campus des métiers du numérique ouvert à tous propose des formations diplômante de bac+2 à bac+5 sans frais de scolarité et sans conditions de diplôme au préalable.
Autre acteur annoncé au sein de projet : Make ici, un réseau français de manufactures collaboratives dédiées à l’artisanat d’art, au design et à la fabrication numérique qui pourrait notamment développer un lieu de création scénique autour des décors de théâtre ou de cinéma.

S’intégrer au mieux dans la nature qui l’entoure
Le tout ambitionne d’intégrer au mieux les paysages et les éléments naturels présents. Ainsi, l’actuel mas Guigue est conservé en constituant même la pierre angulaire autour de laquelle a été imaginé le projet de l’architecte et urbaniste François Leclerc. Un recensement de la végétation a aussi été réalisé afin de conserver les arbres de grandes tailles pour préserver le maximum de verdure pour un meilleur confort thermique.
Situés tout autour, les bâtiments auront aussi pour rôle de protéger le parc central du bruit. Les constructions positionnées au Nord devraient servir également à freiner le vent.
Le programme se fixe pour objectif d’approcher un taux d’énergies renouvelables du réseau de l’ordre de 100%. Pour cela, 4 330m2 de panneaux solaires photovoltaïques seront installés sur certaines toitures du projet. Le chauffage et le rafraîchissement des locaux vont s’appuyer sur une boucle tempérée géothermique, dont le potentiel est avéré sur site. Des études sur les possibilités de réaliser des bâtiments à énergie positive, pour réinjecter dans le réseau de la ville sont également en cours.

Les logements, conçus pour être traversant afin de mieux les aérer, devraient faire la part belle aux grandes terrasses et aux balcons très profonds.©Leclercq Associés

L’idée est d’atteindre les seuils de la RE 2025 en base et ceux de la RE 2028 pour le bâtiment ‘Totem’ emblématique du programme ainsi que d’appliquer les labels les plus ambitieux en matière de construction vertueuse (BDM, BBCA, biodivercity, WELL, BREAM et NF HQE…).
Le but pour les concepteurs du projet étant de répondre à deux enjeux fondamentaux : offrir un confort thermique à l’épreuve du réchauffement climatique et préserver le cœur de l’îlot du mistral tout en favorisant l’ensoleillement en hiver.

« Ce qui va se construire ici ce n’est pas l’Avignon de 2030, mais bien celui de 2050. »

Cécile Helle, maire d’Avignon

Les voitures autour, les vélos dedans
« Il n’y aura pas de voitures sur le site, complète François Leclerc. Elles seront en périphérie. »
Un parking silo d’une capacité maximale de 420 places servira au stationnement afin de limiter l’emprise de l’automobile tout en proposant un roulement des places entre les différents usagers (salariés et résidents qui n’utilisent pas le parking aux mêmes moments).
Situé au Sud du projet, la réversibilité du silo a été anticipée si le développement des transports en commun et le rapport à la voiture nécessite une nouvelle destination d’usage. Des stationnements, en rez-de-chaussée, sont également intégrés sous les terrasses pour plus de discrétions.Des vélos partagés viendront compléter l’offre des Vélopop alors que programme prévoit la présence d’ateliers de réparation et d’entretien de vélos.

Le projet est conçu autour d’un jardin central où la voiture est exclue. Les véhicules étant renvoyés en périphéries.©Leclercq Associés

Imaginer l’Avignon de 2050
« Il ne s’agit pas d’une simple extension urbaine comme à Agroparc ou Joly-Jean, insiste Cécile Helle. Ce nouveau quartier d’Avignon-Confluences doit être un quartier qui n’existe pas encore sur Avignon. Un quartier à dimension métropolitaine, symbole de la ville du futur tout en tenant compte de l’existant et notamment le patrimoine végétal et naturel très riche dans cet espace anciennement agricole. Ce qui va se construire ici ce n’est pas l’Avignon de 2030, mais bien celui de 2050. C’est pour cela que nous avons ce niveau d’exigence de qualité urbaine, paysagère et fonctionnelle. »
« Il s’agit d’un projet urbain sans précédent à l’échelle de l’agglomération prenant notamment en compte la sobriété foncière, confirme Joël Guin, président du Grand Avignon. Car n’oublions pas que ce programme doit servir d’exemple puisqu’il s’agit d’un macro-lot démonstrateur. » En effet, l’ensemble du projet urbain est composé de 16 macro-îlots.

« L’enjeu étant de créer une complémentarité et non concurrence entre ces quartiers. »

Joan Busquets, urbaniste

De la réussite de ce premier programme ‘témoin’ dépend une grande partie de l’avenir de toute cette zone qui s’étend sur 270 ha, dont 100 hectares sont en cours d’aménagement autour de la gare TGV.
« Nous avons d’ailleurs signé un partenariat avec l’EPF Paca (Etablissement public foncier de Provence-Alpes-Côte d’Azur), afin d’avoir la maîtrise totale sur l’aménagement de cette zone », annonce le président du Grand Avignon.
Dans tous les cas, pour l’urbaniste catalan Joan Busquets (voir encadré ci-dessous en 2017), il est impératif « de relier cette zone au cœur historique, sinon cela ne vas pas marcher. L’enjeu étant de créer une complémentarité et non concurrence entre ces quartiers. » Pour cela, celui qui a supervisé les aménagements urbains des JO de Barcelone en 1992 préconise notamment une  transformation de la rocade en boulevard urbain afin de créer une continuité entre la gare TGV et le centre-ville, le futur quartier et la zone d’activités de Courtine.

L’axe civique imaginé par Joan Busquets doit relier les nouveaux quartiers de la gare TGV à ceux du centre-ville. ©Leclercq Associés

Après l’attractivité, l’enjeu de l’accessibilité sera l’autre défi à relever
Cependant, la situation d’Avignon-Confluences ne présente pas que des avantages : « c’est une position qui n’est pas des plus simple car cette zone est aussi ‘au bout du bout’ », reconnaît la maire de la cité des papes.
Le défi de l’attractivité étant en passe d’être relevé, restera celui de l’accessibilité et des mobilités. L’axe civique de 3 kilomètres prôné par Joan Busquets souhaite faire la part belle aux mobilités et aux déplacements doux (piétons, vélos et transports en commun) afin de rejoindre le centre historique.
De son côté, Cécile Helle imagine des solutions innovantes comme le téléphérique urbain en prenant modèle sur la réussite de Toulouse.
Pour sa part, Joël Guin rappelle son attachement à des projets de développement connexe comme le port trimodal sur le Rhône. Encore faudra-il convaincre la SNCF, qui traîne des pieds, sur ce dossier de 80M€ mené en partenariat avec les Voies navigables de France (VNF).

L’actuel mas Guigue (à gauche et au centre) sera conservé au coeur de l’axe végétal du programme. ©Leclercq Associés

Les camions pour la rocade, les vélos pour Confluence
Toujours est-il, que pour désenclaver ce territoire de confluence, le serpent de mer de la Leo devrait immanquablement ressurgir. Plus particulièrement la 3e tranche, avec le franchissement du Rhône qui constitue le principal intérêt de cet équipement initié il y a 30 ans ! Miser sur l’essoufflement de la dépendance à une l’automobile ‘carboné’ semble constituer un pari risqué, voir déconnecté, car quand la mobilité sera 100% électrique et que les véhicules seront plus petits, il faudra tout de même les faire circuler quelque part. La problématique restera d’ailleurs identique pour les modes doux et les transports en commun.
Se posera aussi les questions de l’approvisionnement de ce nouveau quartier ‘cul-de-sac’. Les livraisons des commandes Amazon, si appréciés de ces futurs avignonnais, bien plus enclin à se mettre au vélo plutôt qu’à renoncer à leur achat en ligne, ainsi que les imprimantes 3D, ne résoudront pas les problèmes de fournitures alimentaire par exemple.
Avignon-Confluences pourrait constituer l’opportunité de corriger un autre handicap du bassin de vie : ces infrastructures routières. Il est illusoire de croire cependant que l’agglomération a les moyens financiers de supporter cette charge. Pour autant, est-ce au Grand Avignon d’accueillir sur son territoire le seul pont gratuit en 2×2 voies (le pont de l’Europe) sur le Rhône entre Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie. Un ouvrage, qui malgré sa ‘réparation’ réalisée entre 2011 et 2013, est en limite structurel de capacité d’absorption du trafic, notamment celui des poids lourds. Un cordon ombilical entre l’Italie et l’Espagne bien trop lourd à porter pour les épaules d’Avignon alors que ce serait à l’Etat et aux Régions de prendre le relais. Un 3e pont avignonnais sur le Rhône, c’est aussi la possibilité de pouvoir libérer les habitants de la rocade des nuisances d’un trafic qu’ils endurent quotidiennement avec 30 000 à 40 000 véhicules/jour, dont 11% à 13% de camions. Pour eux 2050, c’est dans une éternité. Les camions pour la rocade, les vélos pour Confluence ?

Laurent Garcia

Avignon Confluences : les grandes dates de Courtine

1972 : Création de la zone d’activités
Création de la zone d’activité de Courtine. Aujourd’hui présidée par Dominique Taddei, l’association regroupe près de 350 entreprises totalisant plus de 5 000 salariés.

1997 : 2 projets de parcs d’attractions
Après un projet de parc d’attraction ‘Spyland’ sur le thème de l’espionnage, ce sont les Danois de ‘Tivoli’, l’un des parcs les plus anciens au monde, qui envisagent de s’implanter en Courtine.

2001: Inauguration de la gare
Inauguration de la gare TGV par Jacques Chirac, président de la République (voir début de l’article).

2003 : DUP pour la Leo
Déclaration d’utilité publique (DUP) pour la Leo (Liaison Est-Ouest) suite à un arrêté ministériel de 1999. Ce projet vieux de plus de 30 ans prévoit la réalisation d’un contournement routier de l’agglomération en créant une voie nouvelle de 15 km destinée à fluidifier les trafics de la ville (notamment la rocade Charles de Gaulle) et de l’agglomération ainsi que le Nord des Bouches-du-Rhône. L’infrastructure est constituée de 3 tranches dont la première de 5,2 km a été mise en service en 2010 entre Rognonas et Courtine via un franchissement de la Durance (147M€). La 2e tranche (5,8km) prévoit également un nouveau pont sur la Durance après avoir longée la rivière vers Châteaurenard. Enfin, la 3e tranche (3,7km) doit relier la pointe de Courtine au rond-point de Grand Angles, via un franchissement du Rhône en amont du viaduc TGV. Si la tranche 2, la moins utile, semble un peu plus avancée, la tranche 3, la plus importante, est au point mort.

2004 : Courtine s’affiche au Mipim
La Ville d’Avignon participe au salon international de l’aménagement et de l’immobilier du Mipim à Cannes. Elle y présente un projet de cité de la formation, d’un centre de séminaire de 1 500 places ainsi qu’une pédagothèque destinée à la formation des entreprises.

2006 : City Sud débarque
Le promoteur Pitch promotion annonce la réalisation de ‘City Sud’, un complexe immobilier à vocation tertiaire d’une superficie de 50 000m2 de locaux dont 27 500m2 de bureaux et 22 500 m2 de commerces, de loisirs et culture. L’ensemble devait notamment accueillir le multiplexe Pathé, finalement resté à Cap Sud. Devant être inauguré avant 2012 au plus tard, le programme a été abandonné depuis.

2008 : Le Château recalé
La SARL Château de Courtine dépose un permis de construire pour le réaménagement des 673 400m2 du domaine de Courtine à Avignon. Le projet prévoit la réalisation, pour 2009, de 108 appartements ainsi qu’un centre de balnéothérapie dans les quatre corps de bâtiment du Château de Courtine. Dans le même temps, la société Sasco obtient de l’Etat et de la CNR (Compagnie nationale du Rhône) la concession d’un terrain de 12 hectares à la pointe de Courtine pour y édifier un port de plaisance de 400 places ainsi qu’un complexe d’habitat touristique saisonnier de 150 logements sur 7 hectares. Au final, bien que relancés en 2012, en intégrant un golf notamment, aucun des 2 projets n’a vu le jour.

2010 : Vous prendrez bien une tranche de Leo ?
Inauguration de la tranche 2 de la Leo (voir aussi plus haut en 2003).

2014 : Objectif ? Relancer Courtine
Cécile Helle, maire d’Avignon, et Jean-Marc Roubaud alors président du Grand Avignon et maire de Villeneuve-lès-Avignon lancent un atelier territorial sur le thème ‘Avignon Courtine-confluence : construire ensemble la ville de demain’. Objectif : relancer, d’ici 10 ans, l’aménagement de ce quartier dénommé désormais Courtine-Confluence.

2014 : Une virgule, pour quoi faire ?
Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF inaugurent la ‘virgule’. Cette liaison entre Avignon-TGV et Avignon-Centre permet de relier les deux gares en 5 minutes. Entre retard et annulation,ce gadget ferroviaire de 37,25M€ représente alors l’équivalent de près de 4 kilomètres de tramway et presque 20% de la 3e tranche de la Leo.

2016 : Champion du stationnement
Avec l’inauguration du parking P7, la gare TGV d’Avignon franchi le seuil des 4 000 places de parking, devenant ainsi la gare française disposant de la plus grande capacité de stationnement.

2017 : L’Opéra confluence s’installe provisoirement
En raison des travaux de rénovation de son site historique situé place de l’Horloge reconstruit en 1847 suite à un incendie, l’opéra du Grand Avignon s’installe provisoirement en face de la gare TGV. Il y restera jusqu’en 2021 avant de réintégrer l’intra-muros. Cette salle de spectacle provisoire sera finalement pérenniser par des entrepreneurs locaux qui inaugureront ‘Confluence spectacles’ en février 2024 en programmant une soixantaine de dates sur la saison.

2017 : Les grandes lignes d’Avignon Confluences dévoilées
La ville et l’agglomération présentent les grandes lignes du futur quartier ‘Avignon confluences’ dont le projet urbain est confié à l’architecte catalan Joan Busquets. Ce dernier, internationalement reconnu suite à sa supervision des aménagements urbains des jeux olympiques de Barcelone de 1992, a été retenu suite à un appel à concours européen parmi 18 candidatures. « La gare TGV d’Avignon constitue la grande porte de l’agglomération, expliquait alors cet architecte également professeur à la Harvard graduate school of design de l’université d’Harvard dans le Massachussetts aux Etats-Unis lors de sa première présentation en 2018. L’enjeu est ensuite de relier cette porte à l’intra-muros, aux autres quartiers de la cité des papes ainsi qu’aux autres villes alentours. »

2018 : Premier parc photovoltaïque au sol pour Avignon
La CNR (Compagnie nationale du Rhône) inaugure son nouveau parc photovoltaïque à Avignon. Pour la Cité des papes, il s’agit du premier parc solaire au sol à voir le jour sur son territoire. Implanté le long du Rhône sur le site industriel et portuaire de Courtine, ce projet de 10 ha a été initié en 2015 en devenant lauréat du 3e appel d’offres national pour les installations photovoltaïques de grande taille. Les travaux ont ensuite commencé en février 2017 et se sont achevés en avril 2018 avec l’installation de 18 500 panneaux photovoltaïques.

2019 : Plus de 10 ans d’avance sur les prévisions
La gare TGV franchit le seuil des 4,1 millions de passagers. Un chiffre qu’elle ne devait pas atteindre avant 2030 selon la SNCF.

2021 : Bart lance la dynamique
Lancement du projet Bart. Un immeuble de 5 étages de 6 000m2 alliant bureaux (1 900m2), espaces co-living (1 600m2), coworking (1 500m2), bar-restaurant, commerces ou encore mur d’escalade et un toit-terrasse avec vue sur 360°. La livraison est prévue en 2025.

2023 : Installation de la Caf
Après 2 ans de travaux, la Caf (Caisse d’allocations familiales) emménage dans son nouveau siège vauclusien. Le bâtiment de 7 333m2 accueille les 280 agents de la CAF 84 des agences d’Avignon-siège, Cavaillon et Carpentras. Ces derniers seront répartis dans un espace de 6 182m2 qui s’étend sur 3 étages dont 400m2 en rez-de-chaussée destinés à l’accueil des 250 allocataires reçus chaque jour. Baptisé ‘Confluence Park’ ce nouvel édifice en R+3 comprendra également une offre de 1 100m2 de bureaux modulables, une terrasse privative de 140 m2, 129 places de stationnement pour la Caf et 47 places de parking supplémentaires pour les utilisateurs des bureaux. Labellisé HQE (Haute qualité environnementale) bâtiment durable afin de répondre aux normes environnementales en matière d’économie d’énergie et de performances thermiques, le bâtiment orienté est-ouest dispose en son centre d’un îlot verdoyant entouré de larges terrasses.

2024 : Premier concert pour Confluence spectacles
Ouverture de la nouvelle salle de spectacle ‘Confluence spectacles’ prévue le 15 février avec un concert de Christophe Willem.

2025 : Premiers coups de pioche pour le macro-lot démonstrateur
Les travaux du premier macro-lot sont annoncés courant 2025 pour des premières livraisons fin 2026.


Courtine : Avec son nouveau siège, la Caf devient la porte d’entrée du Vaucluse

Le dernier acte remonte à février 2017, quand Jean-Marc Roubaud, alors président de l’agglomération et Cécile Helle, maire d’Avignon et 1re vice-présidente, avaient co-animé un atelier à l’Université Sainte-Marthe. A cette occasion, ils avaient invité l’architecte-urbaniste catalan Joan Busquets pour dessiner le futur quartier à la confluence du Rhône et de la Durance, d’où son nom ‘Avignon-Confluences’. Professeur à Harvard, c’est lui qui a, notamment, aménagé Barcelone pour accueillir les Jeux Olympiques de 1992. « Avignon fait rêver » avait alors déclaré le maire de Villeneuve-lès-Avignon, « Il nous faut donc inventer un quartier pas comme les autres » avait enchaîné à l’unisson la maire d’Avignon.

Un jour symbolique pour notre territoire
Ce jeudi matin au siège d’Agroparc, l’actuel président du Grand Avignon, Joël Guin, aussi maire de Vedène, a insisté « Ce jour aura une valeur symbolique dans l’histoire de notre territoire, il marque une étape importante et emblématique dans la réalisation du futur quartier. Loin de s’enliser comme certains ont pu l’écrire, il va connaître une avancée majeure, une opération d’aménagement urbain avec ambition et volontarisme. Elle est le fruit d’un partenariat avec la Ville d’Avignon, d’une coopération pour concilier aménagement urbain et économie durable et responsable, et faire sortir de terre un quartier à vivre, harmonieux, économique et équilibré ».
« Grâce à la SPL (Société publique locale) que nous avons créée en 2021, nous bénéficions d’un nouvel outil, plus performant, plus souple et nous allons travailler en totale collaboration avec le Grand Avignon, ajoute Cécile Helle. Déjà avec l’éco-quartier Joly Jean nous avons cheminé ensemble, les appartements seront livrés dès la rentrée prochaine, la nouvelle école ouvrira en septembre 2023 avec, en plus des 11 classes maternelles et élémentaires, un potager pédagogique, une halle créative et un studio musical. Le tout dans un cadre végétalisé, avec mixité sociale, déplacements doux et label BDM(Bâtiment durable méditerranéen). »

L’éco-quartier de Joly-Jean.

Livraison de ‘Bart’ en 2025
Florence Verne-Rey, la nouvelle directrice de la SPL Grand Avignon aménagement, a détaillé les projets, à commencer par le quartier ‘Avignon Confluences’ autour de la gare TGV et des zones du Gigognan et de Courtine. « En tout 27 hectares de foncier et 16 macro-lots où seront développés sur 160 000m2 de plancher des projets cohérents et complémentaires. Le siège de la CAF (Caisse d’allocations familiales) accueillera ses 300 salariés dès l’an prochain. Le projet ‘Bart’ lancé en 2021, sur 5 étages et 6 500m2 de surface proposera commerces, logements privés et espaces de co-living, services, bar et restaurant sur le toit-terrasse avec vue sur 360° et le Palais des Papes. La livraison est prévue en 2025. Dès la fin de ce mois de juin sera lancé l’appel à projets pour la réalisation d’un méga-lot de 50 000m2 couverts sur 4 hectares. Il mêlera là aussi développement économique et durable, habitat de qualité, réflexion sur le stationnement et mobilités douces. »

Près de 100M€ d’investissement
Florence Verne-Rey est aussi revenu sur le projet en cours Joly Jean « Sur 42 hectares entre la ceinture verte d’Avignon au sud, la rocade Charles de Gaulle au nord et le centre commercial Cap-Sud, 100 000m2 de maisons, appartements, locaux commerciaux sont en cours de construction, avec le fameux Parc de la Murette et ses 15 hectares de verdure, un poumon vert pour cet éco-quartier qui figure la ville de demain ».
Côté finances : le quartier Joly Jean coûtera à terme 40M€ et Avignon-Confluences, 55M€, sans parler de l’acquisition du foncier. Mais le retour sur investissement, d’ici d’une quinzaine d’années se fera grâce au coup d’accélérateur économique généré par ce pôle d’attraction, l’arrivée d’entreprises créatrices d’emplois et de richesses et l’implantation d’activités nouvelles. Certain se sont demandés pourquoi rien de concret ne s’était produit depuis l’arrivée au pouvoir de la nouvelle présidence du Grand Avignon, pourquoi ce n’était plus Citadis, bras armé de la ville d’Avignon et du Conseil Départemental de Vaucluse pendant 60 ans, qui gérait le dossier. « Je regarde devant, pas derrière » a répondu Joël Guin. « C’est un projet lourd, qui a demandé de la réflexion » et il a conclu par un truisme « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ».
Cécile Helle, qui apparemment s’entend mieux avec le nouvel exécutif, a rappelé que « depuis 2 ans, la crise sanitaire, le confinement et les échéances électorales ont sans doute ralenti le rythme, mais finalement, on a tenu le timing ».

Jusqu’alors, le PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation) de Courtine était l’un des freins majeurs au développement du quartier de Confluences.

100 000 habitants en 2050 ?
En 2017, lors de sa venue à Avignon, l’architecte catalan Joan Busquets déclarait à propos de l’aménagement d’Avignon-Confluences : « Nous devons composer avec la nature et l’histoire d’Avignon, tenir compte d’un paysage magnifique avec ses canaux, ses bocages, ses haies et surtout dessiner des chemins, des ponts, des radiales et des quais entre le cœur d’Avignon, les remparts et cette périphérie verte et bleue ». 4,86 M€ d’honoraires ont été versés à son cabinet. La volonté politique est bel et bien là, enfin. Rome ne s’est pas faite en un jour, Agroparc non plus puisque les premières entreprises se sont installées en 1986 et ce n’est pas fini. Reste à savoir ce que décidera le préfet avec le PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation). C’est l’une des conditions nécessaires pour qu’avec ce nouveau poumon vert qui doublera sa superficie, Avignon devienne d’ici l’an 2050 une ville de plus de 100 000 habitants où on pourra encore mieux ‘Vivre ensemble’.


Courtine : Avec son nouveau siège, la Caf devient la porte d’entrée du Vaucluse

Depuis le 19 juillet dernier, Air France et la SNCF proposent une liaison ‘Train + air’ entre la gare TGV d’Avignon Courtine et l’aéroport de Paris-Orly (via la gare de Massy TGV). Ce service, qui existe depuis plus de 25 ans, permet de combiner dans une même réservation des trajets en train et en avion. Il est utilisé chaque année par plus de 160 000 clients depuis ou vers les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly.
Ce service est également proposé sur 6 autres liaisons supplémentaires : entre Paris-Charles de Gaulle et Aix-en-Provence TGV, Bordeaux Saint-Jean, Marseille Saint-Charles et Montpellier Saint-Roch ainsi qu’entre Entre Paris-Orly et Valence TGV et Marseille Saint-Charles. Cette extension du réseau porte à 18 le nombre de gares proposées par Air France et la SNCF.

Expérimentation digitale
Grâce à ‘Train + Air’», les clients disposent d’une seule réservation pour l’ensemble de leur voyage et d’une place garantie sur le prochain vol ou TGV ‘Inoui’ disponible, sans frais, en cas de retard du train ou de l’avion. Dans le cadre du programme de fidélité ‘Flying Blue’, ils cumulent également des Miles sur le parcours ferroviaire. Par ailleurs, les clients d’Air France voyageant en cabine ‘La Première’ ou ‘Business’ voyagent également en première classe à bord des trains SNCF.
Afin de simplifier toujours plus ce voyage combiné, Air France et SNCF expérimentent actuellement un nouveau parcours client intégralement digitalisé. Les clients peuvent ainsi s’enregistrer en ligne sur airfrance.fr avant le départ, pour la totalité de leur voyage, y compris le trajet en train, et n’ont donc plus besoin de récupérer leur billet en gare le jour du départ. Si le test est concluant, ce service pourra être déployé sur l’ensemble des trajets dès 2022.

Réduction des émissions de CO2
« Air France s’est engagée à réduire de 50% ses émissions de CO2 sur son réseau domestique d’ici à 2024, explique Vincent Etchebehere, directeur développement durable et nouvelles mobilités chez Air France. Enrichir régulièrement notre offre Train + Air nous permet de continuer à développer l’intermodalité, l’un des éléments clés pour tenir cet engagement tout en proposant des opportunités de voyage vers le monde entier à l’ensemble des régions françaises ».
« Notre priorité est de permettre aux Français – ainsi qu’aux touristes étrangers – de voyager de bout en bout en toute sérénité, complète pour sa part Jérôme Laffon, directeur marketing – voyages à la SNCF. Le développement de Train + Air nous permet de répondre à cet objectif. Face à l’urgence climatique, il offre également une alternative performante et décarbonée aux trajets, plus longs et plus fastidieux, réalisés en voiture individuelle pour rejoindre un aéroport. »

L.G.

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