22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

La sous-préfète du Gard rejoint la ministre de l’égalité hommes-femmes

Iulia Suc, sous-préfète, directrice de cabinet de la préfète du Gard, vient d’être nommée cheffe de cabinet d’Isabelle Rome, la nouvelle ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances. Arrivée dans le Gard en juillet 2020, cette énarque de la promotion Molière (2018-2019) a travaillé successivement avec le préfet Didier Lauga puis la préfète Marie-Françoise Lecaillon.

Auparavant, la jeune femme a été notamment chargée de mission à la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC), affectée au Centre Interministériel de crise-Covid19, chargée de mission auprès du directeur du numérique (DNUM), relevant du secrétariat général du ministère de l’Intérieur et chargée de mission auprès du secrétaire général du ministère de l’Intérieur.
Dans le cadre de ces études à l’Ena elle a réalisé son stage international à l’ambassade de France en Ukraine à Kiev il y a 3 ans.
Son remplaçant dans le Gard n’est pas encore connu à ce jour.

L.G.


La sous-préfète du Gard rejoint la ministre de l’égalité hommes-femmes

La Grotte de la salamandre, située à Méjannes-le-Clap, vient de créer une activité dédiée aux enfants appelée ‘la rivière aux pépites’ pour découvrir la tradition séculaire de l’orpaillage dans les gorges de la Cèze.

À partir de 3 ans, vos enfants pourront découvrir la tradition de l’orpaillage au travers d’une activité ludique et pédagogique à la Grotte de la salamandre, située à seulement 1h d’Avignon. « C’est pour ne pas laisser cette tradition tomber dans l’oubli et faire découvrir les richesses minérales de notre territoire aux plus jeunes », explique Bérénice Berthelot, directrice de la cavité gardoise.

Équipés d’un sac de sable acheté au préalable dans la boutique des lieux pour le prix de 8,90 €, les enfants, accompagnés de leurs parents, deviennent de véritables chercheurs d’or. Leur mission est de filtrer l’intégralité du contenu du sac dans l’eau de la rivière artificielle à l’aide d’un tamis pour en extraire de précieux minéraux. Les chanceux d’entre eux trouveront des pépites d’or, qui ont été dissimulées dans certains sacs de sable. L’occasion d’en découvrir plus sur l’origine des pierres, leur symbolique et leurs vertus lithothérapiques !

©Grotte de la salamandre

Pour plus d’informations, contactez la Grotte au 04 66 60 06 00 ou par mail à l’adresse contact@grottedelasalamandre.com

Ouvert tous les jours de 10h30 à 18h. Aucune réservation nécessaire pour ‘la rivière aux pépites’. Chemin de la Place du Roy. Méjannes-le-Clap.

V.A.


La sous-préfète du Gard rejoint la ministre de l’égalité hommes-femmes

Lors de sa visite sur le site d’Orano Melox à Marcoule, la Ministre de l’industrie Agnès Pannier-Runacher a officialisé le soutien de France relance au Campus des métiers du recyclage. Ce dernier fera l’objet d’un investissement total de plus de 18 millions d’euros sur 3 ans.

Dans le cadre de l’appel à projets de renforcement des compétences de la filière nucléaire lancé en 2021 par le Ministère de l’économie, des finances et de la relance, le plan France relance investira plus de 4 millions d’euros dans le Campus des métiers du recyclage d’Orano Melox. Ce dernier possèdera du nouveau matériel physique et numérique, ainsi que des solutions de formations digitales interactives et immersives, notamment grâce à la réalité virtuelle. Le directeur d’Orano Melox Arnaud Capdepon voit cette aide comme « un véritable coup d’accélérateur pour notre campus dans sa triple mission : école des métiers, centre d’essai et d’innovation, centre de formation. »

Les métiers d’exploitation et de maintenance de l’usine requiert au minimum 6 mois de formation pour atteindre une complète autonomie professionnelle. Cependant, avec les techniques qui ne cessent d’évoluer, la formation ne doit pas s’arrêter là. Chaque année, le campus accueillera donc plus de 250 salariés et sous-traitants, mais pas seulement. Le but étant également d’attirer des jeunes et des personnes en reconversion. « C’est le combat d’un pays pour sa réindustrialisation, sa transformation écologique et une production d’électricité souveraine », a souligné la Ministre de l’industrie.

V.A.


La sous-préfète du Gard rejoint la ministre de l’égalité hommes-femmes

L’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône-Avignon-Vaucluse) s’est penchée sur la place du travail dans nos modes de vie et d’habiter.

8 travailleurs sur 10 sont globalement satisfaits et seulement 10% -les cadres et des trentenaires- sont peu satisfaits de leur parcours professionnel actuel. La rémunération reste la principale source de motivation suivie par l’intérêt et l’apprentissage de nouvelles choses dans son métier. La bonne entente avec ses collègues et supérieur reste essentielle à hauteur de 97%. Moins connu que le ‘Burn out’ (état de fatigue intense et grande détresse causés par le stress au travail) c’est le ‘Bore out’ (épuisement professionnel par l’ennui au travail) qui touche 12% des salariés. Ils sont cependant 67% à considérer que leur responsable se soucie de leur bien-être et agit pour minorer les effets de stress ou d’inconfort.

Le télétravail
Dans cette enquête, 1 travailleur sur 2 estime le travail moins plaisant depuis la crise de la Covid, 38% trouvent que leur stress a augmenté. Pour un tiers la frontière entre la vie professionnelle et personnelle est devenue compliquée avec une intensification du rythme de travail.

Un nouveau mode de vie ?
Désormais 84% des salariés souhaitent télétravailler 2 à 3 jours par semaine. Les raisons évoquées ? Réduction du temps en transport, environnement plus calme, meilleur équilibre entre la vie personnelle et professionnelle. Une solution qui intervient également dans la lutte contre le changement climatique avec 126 000 actifs quittant quotidiennement leur commune pour aller travailler dans l’aire urbaine d’Avignon avec une moyenne de 38km par jour et une économie de 265€ par an pour un jour de télétravail.

Moins de visibilité pour les travailleurs
Les personnes interrogées ont cependant évoqué l’isolement, des performances moins remarquées par leur supérieur hiérarchique avec donc des salaires moins revalorisés, plus d’anxiété, de dépression et de burn-out. Télétravail rime aussi avec introspection ainsi un travailleur sur 2 souhaite poursuivre son travail mais 75% d’entre-eux ne se projettent pas.

Modes de fonctionnement et habitat
37% des personnes interrogées visent une maison avec jardin en secteur péri-urbain voire rural. Une personne sur 2 prévoit déjà de déménager, ces personnes sont le plus souvent des couples avec sans enfants.

L’enquête
Cette enquête a été demandée de plusieurs des membres de L’Aurav et lancée sur les réseaux sociaux, en juin et juillet 2021. Elle a concerné 100 personnes travaillant, pour plus de la moitié de l’échantillon, en Vaucluse, dans le Gard et les Bouches-du-Rhône.

Source
‘Le rapport au travail, enquête sur ses évolutions et ses impacts dans les territoires’, dans sa globalité ici. Source Direction de la publication Gilles Perilhou. Réalisation Anne-Lise Benard. 164, avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet. www.aurav.org.
MH

DR


La sous-préfète du Gard rejoint la ministre de l’égalité hommes-femmes

La résidence le Palatin vient d’être inaugurée 51, boulevard de Lattre de Tassigny à Villeneuve-lès-Avignon. A l’horizon 2025, et selon le Plan local d’urbanisme du Grand Avignon, la ville devrait compter 600 nouveaux logements dont 378 dévolus au parc social.

Le Palatin ?

C’est un bâtiment en R+2 accueillant 31 logements locatifs sociaux qui bénéficient, chacun, d’une loggia ou d’une terrasse. L’immeuble est composé de 16 T2 d’environ 45m2, plutôt destinés aux seniors, équipés et adaptés avec des barres de douches, des WC rehaussés et des volets électriques pour l’ensemble des ouvertures ; de 12 T3 et de 3 T4 pouvant s’étendre sur 88m2. Des panonceaux figurant dans les escaliers indiquent, comme sur un parcours santé, le degré d’effort physique réalisé, vecteur de santé. Le parking en sous-sol propose 31 places de stationnement, trois locaux à vélos et 15 places visiteurs en extérieur.

Dans le détail

En terme de financement, 19 appartements sont en PLAI (Prêt locatif aidé d’intégration pour des locataires en grande précarité), 18 appartements sont en PLUS (Prêt locatif à usage social et correspondent aux locations d’habitation  à loyer modéré), et 4 en PLS (Prêt locatif social pour des locataires ne pouvant prétendre aux locations HLM mais ne disposant de revenus nécessaires pour se loger dans le parc privé).

Les chiffres

L’immeuble a coûté 4,191M€ TTC dont une subvention de l’Etat intervenue à hauteur de 67 500€, 49 500€ de la part du Conseil général du Gard, 52 200€ de subvention émanant du Grand Avignon, 80 489 de la Région, 44 500€ de la Ville de Villeneuve-lès-Avignon. Les prêts Action logement sont intervenus à hauteur de 180 000€ et la Banque des territoires (Caisse des dépôts et consignation) à plus de 3,093M€.

L’inauguration

L’inauguration du Palatin, intervenue le 15 octobre dernier, outre de nombreux élus, dont la conseillère régionale Monique Novaretti, réunissait Pascale Bories, maire de Villeneuve-lès-Avignon et Franck Baleste, directeur général délégué d’Arcansud et directeur régional d’Arcade Promotion. La résidence est habitée depuis mai 2021. Le groupe Arcade-Vyv construit 5 500 logements par an et en gère 170 000.

Mise au point

La conseillère régionale Monique Novaretti a souligné le déficit en logements sociaux de Villeneuve-lès-Avignon qui affiche un taux de 8,1% et rappelé l’objectif de construction du Plan local d’urbanisme du Grand Avignon de 600 logements dont 378 en habitat social à l’horizon 2025.
MH

Au milieu, à gauche, Franck Baleste, directeur général délégué d’Arcansud et directeur régional d’Arcade Promotion et Pascale Borie maire de Villeneuve-lès-Avignon © Mairie de Villeneuve-lès-Avignon

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Antoine Roquette, 45 ans, vient d’être élu président de la Chambre des experts-comptables du Gard. Auparavant président de la Chambre des Experts-Comptables du Grand Alès, ce dernier est expert-comptable et associé du cabinet Axiome Cévennes, situé à Alès.
Cette nouvelle Chambre constituée d’une soixantaine de membres, entend regrouper les experts-comptables des différents bassins économiques du département, « anciennement structurés autour d’Alès et de Nîmes, pour une restructuration en proximité ».
Dans cette optique, Antoine Roquette souhaite « fédérer les experts-comptables, à travers, notamment, une dynamique de formation et de convivialité afin de valoriser le métier ».
A terme, la Chambre des experts-comptables du Gard ambitionne de regrouper les 230 experts-comptables gardois. Autre objectif : monter en puissance dans la lisibilité et la crédibilité de la profession. 42e cabinet national, Axiome Associés rassemble 49 associés et près de 340 collaborateurs. Leader régional en Occitanie et en Provence, le cabinet a réalisé un chiffre d’affaires de 26M€ en 2020.

L.G.


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Plusieurs offices de tourisme, implantés en Drôme, Vaucluse, Gard et Ardèche, ont souhaité créer une carte touristique commune. Une mutualisation des moyens qui permet de découvrir un territoire dans son intégralité.

Pour cette saison estivale 2021, l’Office de tourisme intercommunal Provence Côté Rhône (dont le siège est situé à Bollène), l’Office de tourisme Drôme Sud Provence (Pierrelatte), l’Office de tourisme Porte Sud Ardèche (Le Teil), l’Office de tourisme Du Rhône Aux Gorges de l’Ardèche (Bourg-Saint-Andéol), l’Office de tourisme Provence Occitane (Bagnols-sur-Cèze), la Communauté de communes Aygues Ouvèze Provence (Camaret-sur-Aigues), l’Office de tourisme Pays d’Orange Châteauneuf-du-Pape (Orange), et l’Office de tourisme de Montélimar Agglomération (Montélimar), ont décidé de jouer collectif. Ces différentes structures ont en effet travaillé ensemble à la création d’une carte touristique commune.
Ce sont ainsi tous les territoires qui se situent de part et d’autre du fleuve Rhône qui sont mis à l’honneur. « Cette carte, c’est une grande nouveauté. Nous sommes arrivés à fédérer 8 offices de tourisme des régions avoisinantes afin de développer un support touristique interdépartemental. L’idée est montrer les points d’intérêts situés sur les deux rives du Rhône. En moins d’une heure, le touriste peut faire le plein de découvertes », confirme souligne Marc Rousseau, président de l’Office de tourisme Drôme Sud Provence, à l’initiative de cette collaboration.

À la découverte des richesses du territoire
La carte, éditée à plusieurs milliers d’exemplaires (et que l’on peut aussi télécharger gratuitement sur les sites internet des offices de tourisme concernés), s’étend ainsi de Vallon-Pont-d’Arc aux contreforts des Baronnies, et de Châteauneuf-du-Pape à Cruas. Les différentes curiosités y sont indiquées, à l’instar des points de vue, des villages perchés, etc.
Des thématiques communes sont aussi évoquées, à l’image des produits du terroir (huiles d’olive, fromages de chèvre, nougat…), des sites inscrits à l’Unesco (grotte Chauvet, théâtre antique et arc de triomphe d’Orange), l’œnotourisme ou encore les randonnées. « Pour nous, il s’agit de montrer la Vallée du Rhône dans son intégralité. Un touriste ne va pas rester cantonner à son hôtel ou dans sa chambre d’hôtes. Il va vouloir visiter le territoire dans lequel il séjourne », note encore Marc Rousseau.

Il est possible de télécharger gratuitement cette carte touristique interdépartementale sur https://www.drome-sud-provence.com/pratique/brochures-et-plans.


La sous-préfète du Gard rejoint la ministre de l’égalité hommes-femmes

Après un triste féminicide à Vauvert en juillet durant lequel une mère de famille a été poignardée devant ses enfants, les 1ères assises des violences faites aux femmes revêtaient une symbolique particulière au Pont du Gard.

« Depuis le début de l’année dans le Gard, nous comptons un féminicide et une tentative avec une hache entrainant de graves blessures », annonce d’emblée Eric Maurel, procureur de la République de Nîmes. L’événement organisé ce mardi 14 septembre par la Communauté de communes du Pont du Gard, le CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles) du Gard, avec le soutien de la Préfecture, a réussi le pari de réunir autour de la table tous les acteurs confrontés à la détresse d’une femme battue.

Le ton est grave : « Nous avons une responsabilité collective dans le respect du triptyque républicain : liberté, égalité, fraternité. Nous devons prendre soin de nos frères et sœurs en humanité et respecter ce pacte social. » L’implication d’Anthony Cellier, député du Gard, est du même acabit : « Ce sujet est resté trop longtemps tabou, la peur doit changer de camp. Nous devons tous échanger autour de cette honte nationale. »

Dans l’auditoire ? Des professionnels de santé, des policiers, des gendarmes, des avocats, des travailleurs sociaux… Tous sont animés par la même volonté, coconstruire des solutions pour une prise en charge efficace sur tout le parcours de la victime. Six ateliers allant du dépôt de plainte à la prise en charge juridique et psychologique de la femme est des enfants ont rythmé cette journée incontournable.

Au cours de scénettes, des comédiens ont reproduit le parcours d’une femme battue. Crédit photo: Linda Mansouri

100% d’augmentation des violences conjugales

« Avec la Covid-19, la période a été inquiétante, confie Eric Maurel. Au tribunal de Nîmes, nous avons observé une augmentation de 100% des cas de violence. 1 780 violences intrafamiliales et 780 violences conjugales ont été recensées. Nous avons assisté à la massification des dossiers avec quasi systématiquement des déferrements. » De manière empirique, certains facteurs ont détérioré les relations, dont la promiscuité et le caractère anxiogène de la pandémie. La création de l’observatoire des violences du Gard a d’ailleurs fait suite au confinement, une période durant laquelle a été constatée « une explosion des violences conjugales et intra-familiales », d’après Véronique Compan, procureur-adjoint de la République de Nîmes.

Occitanie, 2e région la plus touchée

Selon Iulia Suc, directrice du cabinet de la préfète du Gard, les violences conjugales sont « un phénomène culturel, banalisé par la pub et les médias. » En 2020, 125 personnes sont décédées au niveau national, cela représente un décès tous les 3 jours. Parmi elles, 100 femmes. Depuis début 2021, 76 femmes ont été tuées. Au niveau local, le Gard est le 2e département le plus touché d’Occitanie avec 2 034 interventions des forces de l’ordre et 1 650 femmes victimes de violences conjugales en 2020. La région Occitanie affichait de tristes chiffres en 2019, comme l’illustre la carte ci-après.

Source: Ministère de l’Intérieur.
En Vaucluse, département voisin, quelques chiffres sur les violences faites aux femmes. Source: SDIS 84

Observatoire de la violence dans le Gard

« Il y a quelques années, j’avais créé l’émoi dans les rangs lorsque j’avais proposé la création d’un observatoire pour la lutte contre les violences conjugales », déclare Eric Maurel en préambule. L’observatoire des violences faites aux femmes du Gard fait suite à la création du réseau départemental « Ensemble pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes ».

En 2020, les élus du Conseil départemental ont voté à l’unanimité la création de cet observatoire pour permettre de fédérer un réseau partenarial, en lien avec le Centre d’information sur les droits des femmes (CIDFF) du Gard. Une action freinée par la crise du coronavirus, mais qui depuis ne cesse de s’amplifier. Un site internet, aidesauxfemmes.gard.fr a été créé pour permettre aux victimes de trouver les structures d’aides à proximité de leur domicile, en toute sécurité puisqu’elles peuvent le quitter en un clic mais aussi effacer leur visite de leur historique de navigation interne.

Dans le Gard, les mesures se sont multipliées, formation des policiers et gendarmes, sensibilisation à l’égalité homme/femme dans la sphère éducative, carte recensant tous les établissements de prise en charge (64 hébergements dans le Gard)… La sensibilisation a également franchi les portes des commerçants et pharmaciens pour une meilleure prise en charge de 1ère ligne. Les travailleurs sociaux ont vu leur temps de travail à la hausse. Ajoutés à cela, deux mesures supplémentaires : la création d’un fichier unique de suivi des auteurs et le renforcement du contrôle des armes. Du côté des structures de santé, une convention a été mise en place avec le CHU de Nîmes et l’hôpital d’Alès pour la prise en charge des plaintes.

Une table ronde a été organisée avec Iulia Suc, directrice de cabinet de la préfète, Éric Maurel, procureur de la République de Nîmes, Béatrice Bertrand, présidente du CIDFF 30, le général Éric Chuberre du groupement de gendarmerie départementale, et le commissaire Emmanuel Dumas, chargé de sûreté départementale. Crédit photo: Linda Mansouri

Améliorer la circulation de l’information

C’est une première nationale, une convention a été mise en place au tribunal de Nîmes, dont les autres tribunaux de France commencent déjà à s’inspirer. « Ce protocole oblige chaque acteur judiciaire, le JAF (Juge aux affaires familiales), le juge des enfants, et bien d’autres, à porter à la connaissance de tous, les éléments du dossier pour une prise en charge totale et globale », explique Eric Maurel.

Selon le commissaire Emmanuel Dumas, un changement total de paradigme a eu lieu. Il déclare : « ne plus être livré à soi-même, mieux évaluer le danger, faciliter la parole, en dix ans la prise de conscience est considérable. Il faut également mettre à l’aise les fonctionnaires de police se retrouvant face à la détresse d’une femme ». Des référents experts ont été introduits dans le cadre de la formation des militaires. 450 actions de formation ont eu lieu au sein des gendarmeries et des groupements militaires. 250 militaires ont ainsi eu un point de contact avec ces référents experts en 2020.

Grenelle de l’environnement et ses mesures

Le Grenelle des violences conjugales est un ensemble de tables rondes organisées par le gouvernement français entre le 3 septembre et le 25 novembre 2019. Objectif ? Réunir des personnes concernées par les problématiques liées aux violences conjugales, afin de déterminer des mesures à prendre pour les combattre. 47 mesures ont vu le jour, renforcés par 6 mesures supplémentaires en juin dernier. Les modifications juridiques ont fait en janvier 2020 l’objet d’une proposition de loi qui a été adoptée.

Élisabeth Moreno, ministre déléguée en charge de l’égalité homme/femme a tenu à soutenir l’événement gardois à travers un message vidéo. Crédit photo: Linda Mansouri

Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes a dressé un bilan du Grenelle des violences conjugales. Depuis, 2 000 nouvelles places d’hébergement ont été créés, soit une augmentation de 60%, 30 centres de prise en charge des auteurs de violence ont vu le jour, 1000 bracelets anti-rapprochement ont été distribués, 3000 téléphones ‘grave danger’, 90 gendarmes supplémentaires ont été mobilisés et l’extension de la ligne d’urgence 3919 a été mise en place, disponible 7j/7, 24h/24.

Le budget alloué a doublé depuis 2017. « J’ai pu constater durant mes immersions avec la gendarmerie une parfaite implication et une volonté de trouver des solutions face à l’intolérable. Nous examinerons dans le cadre du projet de loi de la responsabilité pénale tout le schéma, depuis le dépôt de plainte jusqu’à l’accompagnement judiciaire », déclare le député Anthony Cellier.

7 162 personnes informées par le CIDFF du Gard

Le CIDFF du Gard, Centre d’information sur les droits des femmes et des familles est un lieu d’accueil, d’écoute, d’information et d’accompagnement sur les droits pour tout public et en particulier les femmes. La structure exerce une mission de service public confiée par l’État. Son objectif est de favoriser l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des femmes et l’Égalité entre les femmes et les hommes. Le CIDFF Gard privilégie une prise en compte globale des situations vécues. L’information est confidentielle et gratuite. En 2020, le CIDFF du Gard a informé 7 162 personnes, 2 443 entretiens ont étés réalisés dans le domaine juridique, 467 entretiens par un psychologue, 224 sessions d’information collective ont été réalisées avec 2 599 participants.

Manque de moyens humains, financiers et matériels

Béatrice Bertrand, directrice du CIDFF Gard et engagée depuis 27 ans pour la défense des femmes battues, salue les efforts déployés tout en soulignant le manque de moyens. Certaines associations regrettent que les actions entreprises ne soient pas à la hauteur du problème, et, notamment, que ce Grenelle n’apporte pas de réponse satisfaisante au manque de moyens financiers dédiés à la lutte contre les violences conjugales en France. Le budget annoncé de 360 millions d’euros est dénoncé par plusieurs sénateurs et militants comme relevant d’un affichage trompeur, avec une augmentation très faible par rapport aux années précédentes.

Crédit photo: Linda Mansouri

« Il faut vraiment commencer par une chose : écouter et croire, c’est le principe de crédibilité, explique la directrice dont le dévouement a été salué par la remise de la légion d’honneur. Le parcours est semé d’embuches, nous avons vraiment besoin que toutes les plaintes soient prises, certaines restent encore sans suite. Pour cela, il faut un traitement judiciaire prioritaire et sans délai. Les JAF devraient délivrer des ordonnances de protection de 6 jours. » 80% des victimes sont des mamans, les dégâts physiques mais aussi psychologiques sont considérables. Les entretiens avec un psychologue ? « Trop long dans le public, trop cher dans le privé. » Béatrice souhaite également que la sécurité sociale prenne en charge à 100% la consultation psychologique.

« Il faut plus de moyens humains, financiers et matériels, appelle la directrice. Je cherche des financements en permanence. J’ai appris que le poste de référent violence n’est pas financé, donc j’ai malheureusement du le stopper. » Elle préconise d’aller voir ce qui se fait ailleurs comme en Espagne où des tribunaux spécialisés ont vu le jour ainsi que des systèmes informatiques sophistiqués permettant de diminuer la récidive de 63%. Le chemin est encore long, les efforts à consentir encore nombreux, mais tout porte à croire que l’action française s’ancre chaque jour un peu plus dans une dynamique positive.


La sous-préfète du Gard rejoint la ministre de l’égalité hommes-femmes

Après avoir été mis en vigilance rouge, le département du Gard vient de repasser en vigilance Jaune ‘Orages’, ‘Pluies-inondations’ et vigilance Orange ‘Crues’.
« L’épisode orageux a durement touché les secteurs de Quissac et de Sauve ce matin puis Saint-Dionisy, Vergèze, Calvisson, Mus et Codognan cet après-midi. La situation météorologique s’améliore mais de nouvelles pluies de moindre intensité sont attendues pour le début de soirée », explique la préfecture du Gard.

2 personnes recherchées
« Deux personnes sont actuellement recherchées sur Aigues-Vives et Uchaud, poursuit la préfecture du 30. Une personne foudroyée est légèrement blessée à l’usine Perrier (Vergèze) et a été prise en charge par les secours. Les 800 sapeurs-pompiers poursuivent leurs opérations de mise en sécurité des personnes dans le département. »
« L’autoroute A9 reste fermée et de nombreux axes routiers restent impactés par cet épisode. Restez informés sur www.inforoute.gard.fr. Les transports scolaires s’organisent en lien avec l’inspection académique du Gard pour la fin d’après-midi. La circulation ferroviaire entre Nîmes et Montpellier reste interrompue jusqu’en début de soirée. »

https://echodumardi.com/tag/gard/page/6/   1/1