22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

French tech Grande Provence: dernier ‘afterwork’ avant la période estivale

Le 15 juillet de 18h à 20h30, rejoignez la French tech Grande Provence pour le 4ème ‘afterwork’, le dernier avant les vacances estivales !

La French tech s’associe au Grand Avignon pour ce dernier rendez-vous immanquable. Objectif ? Favoriser rencontres et partenariats, au sein de la communauté French Tech. « Nous mettons à l’honneur les solutions innovantes pour l’industrie culturelle et créative avec les pitchs de ProdeejGetinshootKiviak Technologies suivi d’un networking et d’un apéritif. » Adresse ? Tout se déroule au Living Lab, 120 rue Jean Dausset à Agroparc Avignon.

L’événement est gratuit et sur inscription : https://airtable.com/shrxRnWBwufm30RUM

L.M.


French tech Grande Provence: dernier ‘afterwork’ avant la période estivale

‘Spectacles vivants, scènes numériques’, voici le doux nom du prochain rendez-vous incontournable organisé par la French Tech Grande Provence. Une invitation à repenser les questions de transition et d’innovation numériques, les 12 et 13 juillet prochains.

Le Festival d’Avignon, membre de la French Tech Grande Provence, a invité cette dernière à proposer un programme autour de l’innovation et de la culture au sein des ‘Ateliers de la pensée’. Ces deux journées sont organisées en partenariat avec Dark Euphoria et le Grenier à sel, avec le soutien de la Région Sud, de la Ville d’Avignon, des partenaires officiels B2PWeb, Capgemini et Orange et de Maddyness.

La transition numérique et son corollaire

Les pratiques artistiques sont le reflet de la transition numérique des dernières décennies : moyens techniques sur scène, spectacle vivant augmenté, numérisation des contenus culturels… « La crise sanitaire qui a durement impacté le secteur culturel a donné un coup d’accélérateur à ce phénomène. Embrassée par de nombreux artistes et programmateurs comme une opportunité de renouveler les processus de création et les rapports aux publics, la fermeture des lieux culturels a ouvert de nouvelles voies d’accès aux contenus artistiques, de nouvelles ‘scènes numériques’. »

Expériences, débats, rendez-vous, échanges

« Le déploiement de ces formes artistiques hybrides et numériques bouleverse les programmations culturelles et les rapports artistes/scènes/publics ». Face à ces mutations, la French tech propose d’entamer une réflexion plus construite, de pérenniser les bonnes pratiques, d’articuler ces processus d’innovation au sein des projets artistiques et des politiques culturelles. Autour d’expériences artistiques numériques, de débats, de rendez-vous ciblés pour les professionnels, tout est mis en œuvre pour faciliter la mise en réseau des pratiques. Il s’agit également d’orienter les professionnels dans leur transition digitale : scènes numériques, formats hybrides, interaction, dispositifs immersifs, performances participatives, spectacles sur les réseaux sociaux, etc.

Découvrez le programme complet en cliquant ici.


French tech Grande Provence: dernier ‘afterwork’ avant la période estivale

Place à une thématique chère aux entrepreneurs désireux de voir éclore leur projet : la levée de fonds. Etape décisive, cette opération charme à destination des investisseurs peut être un véritable tremplin si bien étudiée. Les experts de la French tech Grande Provence l’ont bien compris et vous donnent les clés le 27 mai prochain.

Les experts se réunissent pour faire le plein d’informations essentielles une fois par mois. La levée de fonds est la thématique de ce mois de mai, sujet qui génère beaucoup de fantasmes et de fausses croyances. Ce genre d’opération peut être source de nombreuses déconvenues pour les entrepreneurs. Afin de faire gagner temps et argent et éviter de lever des fonds au mauvais moment sans y être préparé, la French tech Grande Provence a invité durant une heure deux experts sur le sujet : Ophélia Grangeon, business angel chez Grand delta Angels et Antoine Pierre, manager innovation croissance chez In extenso.

Un échange animé et constructif pour assimiler les clés et comprendre les rouages d’une levée de fonds réussie. L’évènement 100% digital est gratuit sur inscription : http://swll.to/LUR14

L.M


French tech Grande Provence: dernier ‘afterwork’ avant la période estivale

Après RESPellenc et la Préfecture de Vaucluse, c’est au tour des membres de la gouvernance de French Tech Grande Provence d’être présentée aujourd’hui dans votre rendez-vous ‘Etat-major’.

Le numérique est au cœur de nombreux enjeux. La French Tech Grande Provence l’a bien compris en le positionnant comme vecteur de croissance, d’innovation et d’attractivité du territoire. L’association s’engage à rendre la métropole Avignon-Provence plus attractive grâce à un accompagnement
singulier dans des projets innovants et coopératifs. La French Tech Grande Provence est présidée depuis 2015 par Paul Hermelin (68 ans), Directeur Général de Capgemini durant 20 ans et Président du Groupe depuis 2020. La Vice-Présidence se compose de : Laurence Le Ny (63 ans), Directrice de l’écosystème Startup des industries créatives chez Orange depuis 2017 ; Phillipe Ellerkamp (54 ans), Président de L’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse depuis décembre 2015 ; Paul Rondin (50 ans), Directeur Délégué du Festival d’Avignon.

La gouvernance de la French Tech Grand Provence comprend également en son sein : Christophe Leininger (48 ans), Coordinateur Général, Directeur des Systèmes d’Information chez B2PWeb depuis 2016. Kevin Kastelnik (33 ans), Secrétaire Général, Cofondateur de DreaminzZz depuis plus de 6 ans, Mélanie Pin (35 ans) Secrétaire Général Adjointe, Co-fondatrice de Getinshoot depuis 2019. Viennent clôturer le Bureau de l’association : Jean-Michel Ambrosino (55 ans) Trésorier Général, avocat au sein de JuriscapA depuis 2015, ainsi qu’Elodie Sarfati (36 ans) Trésorière Générale Adjointe, Fondatrice et Présidente de People In.


French tech Grande Provence: dernier ‘afterwork’ avant la période estivale

Pour sa dernière Conf’ by Orange de l’année, la French Tech Grande Provence organise une conférence en ligne à destination des commerces et des entreprises qui ont besoin d’utiliser des outils pour booster leurs ventes via leur site internet. Formateur et enseignant vacataire dans le domaine du numérique, Sylvain Gillet, fondateur de Sowaycom, reviendra sur les enjeux nécessaires afin de créer le bon contenu pour la bonne audience afin d’attirer plus de clients et ainsi se démarquer du marché.

Mercredi 8 décembre en ligne. 9h à 10h15. Gratuit sur Inscription en cliquant ici.


French tech Grande Provence: dernier ‘afterwork’ avant la période estivale

Membre de la French Tech Culture dès ses débuts, Vaisonet, éditeur de solutions e-commerce, fait aujourd’hui partie des partenaires de la French Tech Grande Provence qui œuvrent pour dynamiser la filière numérique locale.

Soutenir le e-commerce
La démarche de Vaisonet ? Soutenir les commerçants de l’écosystème qui se lancent dans le e-commerce. Avec le développement du multicanal et de l’omni-canal, les entreprises du retail sont confrontées à une multiplication de leurs outils de gestion qui ne leur permet plus de disposer d’une vision globale de leur activité commerciale. Ces opportunités ne doivent pas devenir un frein à l’agilité de l’entreprise.

Des solutions clef-en-main
Fort de ce constat et de 10 années d’expérience dans les solutions e-commerce, l’entreprise Vaisonet, basée à Vaison-la-Romaine, a imaginé une solution permettant un dialogue intelligent et en quasi temps réel entre les sites e-commerce et la gestion commerciale avec la synchronisation des stocks et des flux de commandes, les livraisons en 24h, la fin des doubles saisies, un meilleur pilotage de l’activité commerciale …

Démocratiser la transformation digitale des petites entreprises
«Depuis la crise que nous traversons, les commerçants ont réalisé l’importance du digital qui a permis à bon nombre d’entre eux de maintenir leur business (Drive, Click&collect…) relate Maxime Varinard, Fondateur et Directeur de Vaisonet. Avant le confinement, ils pensaient que ces outils étaient réservés aux grands du secteur. Ils ont aujourd’hui conscience qu’il est vital pour eux de passer au numérique». 

A propos de Vaisonet 
Vaisonet est un éditeur de solutions e-commerce, spécialiste de la gestion des flux e-commerce et de l’optimisation des processus métier multicanal qui conçoit, développe et édite des logiciels. Son connecteur e-commerce universel permet de faire communiquer en quasi temps réel le site e-commerce avec le logiciel de gestion commerciale. E-connecteur est compatible avec les plus grands standards du marché de gestion commerciale et de CMS. Son équipe d’experts spécialistes de la gestion des flux e-commerce et de l’optimisation multicanale des processus métiers accompagne ses clients dans le développement et l’optimisation de leur stratégie multicanal. www.vaisonet.com


French tech Grande Provence: dernier ‘afterwork’ avant la période estivale

La French Tech Week, propose, cette semaine, des rencontres entre artistes, chercheurs, acteurs de l’innovation pour soutenir les entreprises dans le cadre du plan de relance.

Mercredi 25 novembre de 14h à 15h30, Lever des fonds
Lorsqu’elles arrivent en phase de croissance, les startups sont souvent confrontées à une problématique importante dont dépend leur développement : lever des fonds. À qui s’adresser ? Comment préparer son dossier ? Pour quelle valorisation ? De qui s’entourer ?
Venez poser vos questions à Catherine Chiabodo, membre du Grand Delta Angels ! Inscriptions ici

Mercredi 25 novembre de 14h à 15h30, Rencontre experts
La French Tech Grande Provence a constitué un réseau d’experts bénévoles qui mettent leurs compétences et leur expérience au service des adhérents. La French Tech Week est l’occasion de les rencontrer et de leur poser vos questions !
En présence des experts Adil Charkaoui, Odile Courbon, Dominique Daniel, Philippe Espanet, Brahim Hamidi, Joris Lech, Claire Maurel, Stéphanie Renier, Laurent-Attilio Sciacqua. Inscriptions ici

Jeudi 26 novembre de 10h à 17h, Starts
Cette journée sera dédiée au grand public où l’art, la science et la technologie sont invités à témoigner des expériences et collaborations issues du programme européen Starts. Inscriptions ici

Jeudi 26 novembre de 10h à 11h30, Conf’ by Orange
La Conf’ by Orange met à l’honneur le nocode ! Venez découvrir comment réaliser des applications mobiles et web, des sites, des marketplaces, ou encore automatiser des process sans savoir coder. Une conf’ animée par Etienne Laffaire, Startup & Corporate Manager. Inscriptions ici

Jeudi 26 novembre de 10h à 10h30, Télétravail, entre théories et réalités
Force Cadres se réinvente et transforme son grand événement annuel en une série de rencontres digitales. La première sera lancée durant la French Tech Week à découvrir, à partir du 26 novembre à 10h, sur la chaîne Youtube.

Jeudi 26 novembre de 14h à 16h, lancer son entreprise en mode Startup
Vous êtes cadre en recherche d’emploi et vous souhaitez créer une entreprise ? Assistez à l’atelier animé par la French Tech Grande Provence en partenariat avec Pole Emploi pour aborder les étapes et utiliser la méthodologie startup pour l’entreprise que vous souhaitez créer.

Vendredi 27 novembre de 14h à 16h, Audit gratuit
En cette année si particulière, les adhérents se mobilisent pour venir en aide aux entreprises en difficulté avec la transition digitale et les amener à optimiser leurs coûts et favoriser l’innovation pour passer le cap de cette crise. Byzaneo, entreprise avignonnaise met son expertise au service des entreprises et propose un audit gratuit sur la transition digitale et le DevOps ! Inscriptions ici

Et aussi…

Pimpez* la tech, un cadeau pour l’écosystème
Au tour de Getinshoot de se mobiliser en mettant la version premium de sa solution au service de l’écosystème numérique. Vous êtes une entreprise innovante, un centre de formation, un tiers-lieux un acteur de l’accompagnement du territoire, rejoignez l’opération de visibilité via la vidéo collaborative de la startup ! Téléchargez l’app gratuite, entrez le code 215891, présentez la structure ou l’entreprise, votre nom et prénom, ce que vous préparez pour 2021. Vos collaborateurs et collaboratrices peuvent participer et nous diffuserons les vidéos dès décembre !

(Pimper* se vêtir avec recherche, élégance de l’ancien français (1578), attesté vers 1200 de l’ancien occitan pimpar, est passé à l’anglais pimp puis est revenu en français en 2004 avec le sens de personnalisation d’un objet.)

 

Partager les savoirs
C’est également l’occasion de partager les savoirs autour du no-code, de rencontrer les experts de notre réseau, de réfléchir au télétravail avec Force cadres, de poser toutes ses questions sur la levée de fonds à un business angel, de bénéficier d’un audit gratuit sur la transition digital et le DevOps avec Byzaneo et de se mettre en avant grâce à l’opération ‘Pimpez la Tech’.

Qu’est-ce que le no code ?
Plus besoin de connaissances en informatique ni de développeurs pour lancer une appli ou un business en ligne. C’est la promesse du « no code ». Désormais, plus besoin de maîtriser le langage informatique pour créer une application mobile, un site web, une newsletter, un chatbot ou encore un assistant vocal… C’est en tout cas ce que promettent les plateformes « no-code » ou « low-code » comme Bubble, Microsoft PowerApps… Ces interfaces de programmation visuelle permettent à tout un chacun de créer sa solution informatique en quelques clics. Le développement sans code est également une solution à un problème d’offre et de demande : une demande croissante pour générer plus de logiciels, mais un nombre limité de développeurs qui peuvent créer ces logiciels.

Demandez le replay

Lundi 23 novembre avait lieu la Todo list du e-commerçant
La French Tech Week s’est ouverte sur la todo List du e-commerçant avec Maxime Varinard, expert et fondateur de Vaisonet. Est-ce que l’e-commerce peut être un outil de résilience Covid. Maxime Varinard est très clair à ce sujet : non. Alors quelles sont les stratégies pour commencer une activité e-commerce et la rendre active ? Fruit de plusieurs années d’expérience, cette keynote pose les bases pour bien démarrer.

La Keynote
«Créer une boutique de vente sur internet, c’est plutôt facile, relève Maxime Varinard. C’est après que ça se complique. Que faut-il pour bien démarrer et poursuivre son activité de e-commerce le plus sereinement possible ? Fruit de plusieurs années d’expérience, cette keynote donnera tous les points clé pour créer et optimiser son site e-commerce. Maxime Varinard a créé Vaisonet en 2005 autour d’experts en e-commerce avec, pour objectif, de faciliter la vie des TPE et PME (très petites et moyennes entreprise) se lançant dans la vente en ligne. Vaisonet est un éditeur de solutions e-commerce, spécialiste de la gestion des flux e-commerce et de l’optimisation des processus métier multicanal. L’entreprise édite une passerelle e-commerce universel permettant de faire communiquer en quasi temps réel le site e-commerce avec le logiciel de gestion commerciale et ce, avec les plus grands standards du marché.

French Tech Grande Provence. CCI de Vaucluse. 46, Cours Jean Jaurès. Avignon.


French tech Grande Provence: dernier ‘afterwork’ avant la période estivale

Rocambole est une start-up française née d’un Start-up Week-end et soutenue par la French Tech Grande Provence. Ambition ? Devenir le Netflix français du livre sur smartphone. L’entreprise, dont le siège social se situe à Avignon, vient de lever 350 000€ via BPI France, les Business angels, le Réseau Entreprendre Rhône-Durance et The Bridge.  Entretien avec François Delporte, co-fondateur de Rocambole.

Rocambole c’est quoi ?

«C’est une application de séries littéraires délivrées sur smartphone dont les épisodes durent 5 minutes, explique François Delporte, co-fondateur de Rocambole. Pourquoi le smartphone ? Parce que c’est un objet tendance, qui s’est inséré dans le quotidien des Français et que l’on met dans sa poche. Notre intention ? Proposer aux Français de lire, tous les jours, 5 minutes.»

Pourquoi parier sur la lecture via un smartphone alors que les liseuses existent ?

Notre offre est complémentaire à la liseuse. Nos épisodes sont ‘calés’ sur 5 minutes pour des séries d’environ une à deux heures maximum. Nous sommes donc sur un usage différent puisque les personnes lisent, sur la liseuse, des livres en séquences de plusieurs heures que l’on peut retrouver en librairie, alors que nous, nous sommes sur des contenus originaux que l’on ne peut trouver nulle par ailleurs. Notre intention est de proposer un ‘choc’ d’imaginaire à consommer avec son café, dans les transports en commun, avant de s’endormir, ou en cas d’insomnie.»

D’où proviennent ces séries ? Comment prenez-vous lien avec les auteurs ? Combien sont-ils ? Sont-ils de nationalités différentes ?

«Nous sommes organisés en trois modes de production. Le 1er s’instaure sur le mode de la candidature : les auteurs candidatent sur notre site, ‘rocambole.io’, formulaire ‘devenir auteur’ joignant leurs premiers épisodes, l’arc narratif de la 1ère saison et la construction des 5 minutes proposées car ce ne sont pas des épisodes ‘découpés’ que nous souhaitons mais bien des constructions complètes sur un délai court. Nous répondons aux candidatures dans le mois qui suit. Nous sommes très exigeants car nous ne retenons que 5% des candidatures. Nous travaillons avec des directeurs de collection –métier propre au monde de l’édition- qui accompagnent les auteurs jusqu’au niveau d’exigence requis pour être publiés sur l’application. La 2e façon de produire est de s’adresser à notre pool d’auteurs et de scénaristes que nous faisons se rencontrer afin qu’ils travaillent ensemble sur un sujet donné, comme, par exemple, notre série ‘Coronavirus’. La 3e façon de produire est une commande que nous adressons à un auteur ou à un journaliste de renom sur un sujet précis et dont il a l’expertise, mais cela réclame plus de moyens, justement pour rémunérer ces grands noms. Nous collaborons avec 50 auteurs situés partout en France –y compris en Corse- et dans les Dom-Tom (Départements et territoires d’Outre-mer), tous de nationalité Française, pour 60 séries réalisées. Une fois intégré dans notre écosystème certains auteurs réécrivent de nouvelles séries.»

Ça coûte combien ?

«Nous fonctionnons comme une maison d’édition mais pas comme celles qui souvent travaillent à compte d’auteur. Nous avons conservé le système d’à valoir qui est une avance sur les droits futurs s’échelonnant entre 50 et 500€ pour la partie candidature. Pour le pool auteurs c’est un peu différent car, là, nous entrons sur des commandes qui se négocient au cas par cas ce qui permet à l’auteur d’obtenir une rémunération pour son travail et qui touchera, ensuite, 10% de la consommation qu’il y a sur sa série ce qui lui permet d’obtenir un revenu récurent et non négligeable lorsque l’on connaît le statut et la précarité d’être auteur en France. Finalement, le lecteur soutient ce qu’il a consommé et aimé.»

Quand l’appli a-t-elle été lancée et combien de lecteurs/ abonnés avez-vous ? Quels sont leurs profils ?

«Notre histoire s’est construite en 3 dates. Le projet a été lancé en juin 2018 lors d’un start-up Week-end organisé par le Ministère de la Culture. Nous avions 2 jours pour proposer un projet, le présenter devant un jury et convaincre celui-ci. C’est ainsi que l’on a remporté un accompagnement à Avignon avec l’incubateur The Bridge. Cela nous a permis de nous lancer puis nous avons créé la société en juin 2019. Ensuite, nous avons lancé l’application en 2019 et sommes passés en accès gratuit lors du confinement dû à la Covid-19 tout en tissant des partenariats avec 20 minutes et Neon magazine qui diffusaient nos épisodes numériques sur leur site. C’est d’ailleurs ainsi que nous avons pu convaincre des investisseurs. Aujourd’hui nous avons 15 000 utilisateurs et 600 abonnés. Leur profil ? Ils ont entre 25 et 60 ans. Ce que l’on observe ? La génération Z (18-25 ans) est très sollicitée et conçoit à nouveau de l’intérêt pour la lecture, particulièrement lorsqu’elle aborde la vie active. Les 50-60 ans comprennent, sans surprise, une forte majorité de femmes ce qui est corrélé aux études sur la lecture qui confirme qu’il s’agit aux 2/3 de femmes habitant majoritairement dans les grandes villes françaises.»

Avez-vous organisé un comité de lecture pour sélectionner les séries proposées ?

«Tout à fait, nous collaborons avec un Comité de lecture indépendant –que nous avions créé, auparavant, dans le cadre de notre organisation- qui, sur 100 séries, en présélectionnent une dizaine leur semblant prometteuses. Cette sélection est ensuite lue par nos directeurs de collection et notre directeur éditorial qui effectuent un second tri, cette fois-ci définitif. Le Comité de lecture regroupe une dizaine de personnes passionnées de littérature, également sélectionnées à partir d’un test, qui effectuent ce travail, sur leur temps libre. Les personnes qui voudraient en faire partie peuvent s’inscrire sur Rocambole.io, onglet contact. On peut également proposer sa candidature pour devenir Directeur de collection, car nous sommes sensibles aux profils très qualitatifs. Nous sommes toujours à l’écoute de personnalités, d’entreprises qui souhaiteraient collaborer avec nous…»

Votre catalogue donne à choisir de la Science-fiction, de la romance, de la fantasy, du thriller … Allez-vous proposer des livres audio ? Est-ce que des ouvrages de BD dans la même veine pourraient étayer votre catalogue ?

«Nous proposons l’ensemble des genres et également des autobiographies, événements tirés de faits réels, de l’érotique, de la comédie, de l’historique, tout sauf la littérature Jeunesse qui nécessite un autre type de plume… Notre challenge ? Proposer des séries qui sortent des genres habituels que les lecteurs lisent habituellement. Les livres audio ? On pourrait proposer  cette fonctionnalité d’écouter l’histoire néanmoins cela aurait un coût car pour bien le faire il faudrait s’entourer du talent, en plus de l’auteur d’acteurs, de comédiens… Cela pourra faire l’objet d’un développement lors d’une prochaine levée de fonds. La BD (bande dessinée) ? Il s’y fait des choses tout à fait intéressantes. Si nous souhaitons aborder ce genre il faudra le faire par un biais différent, c’est-à-dire proposer au dessinateur, à l’illustrateur d’écrire pourquoi il a décidé de créer cette BD, comme un best of complémentaire à la BD. Offrir du contenu additionnel autour d’une œuvre.»

Rocambole aujourd’hui ?

« Rocambole ? C’est une dizaine de collaborateurs, tout statut confondu. Nous avons profité de l’été pour nous structurer grâce, notamment, à la levée de fonds. Nous nous développerons durant ces 12 à 18 mois prochains pour, peut-être, nous restructurer à nouveau comme toute jeune entreprise.»

Comment l’idée de Rocambole a-t-elle germé ?

«C’est l’histoire d’une rencontre, celle de Camille Pichon et moi. Camille venue du monde de la littérature et de l’édition numérique et moi du monde de l’investissement et de l’entrepreneuriat. L’idée a germé en discutant et nous nous sommes dits : ‘Ce serait chouette de recevoir, chaque jour, un bout d’histoire par sms’. Ça a été l’élément déclencheur. Puis Camille s’est exclamée : Ca ressemble beaucoup au format du roman feuilleton du 19e siècle auquel on pourrait adjoindre la technologie d’aujourd’hui pour passer du roman feuilleton à la série, du sms à une application. C’est ainsi que l’on a construit les fondamentaux qui font Rocambole aujourd’hui autour d’une intention forte : lire 5 min chaque jour.» 

Qui compose l’équipe ?

«Nous sommes 4 co-fondateurs : Camille Pichon est présidente-directrice générale, moi, directeur-général, Boris Duda un ami d’école de commerce travaillant sur la partie marketing-communication et Julien Simon notre directeur éditorial qui cumule 20 ans d’expérience en édition, libraire, auteur également entrepreneur du numérique. Nous venons de lever 350 000€ de fonds grâce à l’aide des Business Angel et de BPI France et sommes également lauréats du Réseau Entreprendre Rhône-Durance.»

Comment allez-vous employer cet argent ?

«Selon 3 axes, en se faisant connaître du grand public car nous sommes plutôt innovants : marque, format, personne ne peut nous trouver ‘naturellement’. Nous cherchons à créer des séries avec de grands noms de l’édition, du divertissement, de la télévision et nous souhaitons professionnaliser notre pool de production comprenant des scénaristes et auteurs pour être en capacité de produire des séries qui nous paraissent dans l’air du temps et prometteuses afin de ne pas dépendre du flux entrant de candidatures.»

Quelles sont vos stratégies pour vous faire connaître du plus grand nombre ?

«Il y a 5 canaux : les relations presse et les médias, les réseaux sociaux, en faisant appel aux influenceurs en proposant des partenariats, en B to B to C (Business to business to consumer) comme, par exemple, travailler avec des mairies et autres collectivités qui proposeraient aux adhérents de la bibliothèque un abonnement à Rocambole, ou aux usagers des transports en commun ou, pourquoi pas, dans le domaine de la santé à des personnes qui seraient hospitalisées ou qui sortiraient d’un établissement de santé et enfin, pour le 5e canal il s’agirait de street marketing en distribuant des prospectus avec des crieurs de rue, comme à l’époque du roman feuilleton qui annonce des meurtres ou quelque chose comme ça, avec une gazette imprimée en noir et blanc… Opération que nous mènerons à Paris, en octobre.

Rocambole premium ce sont 2 mois gratuits pour  accéder à 12 mois de lecture pour 39,99€ ou 3,99€ par mois renouvelable et l’offre découverte pour accéder à 5 séries qui représentent 4h de lecture. https://rocambole.io

 

 

 


French tech Grande Provence: dernier ‘afterwork’ avant la période estivale

Le conseil d’administration de la French Tech Grande Provence vient de procéder au renouvellement des membres du bureau. En voici les membres :

Président : Paul Hermelin, président du conseil d’administration de Capgemini SE.
Vice-présidente : Laurence Le Ny, directrice de l’écosystème Startup des industries créatives chez Orange
Vice-président : Philippe Ellerkamp, président d’Avignon Université
Vice-président : Paul Rondin, délégué général du Festival d’Avignon
Coordinateur général : Christophe Leininger, chief technical officer chez B2PWeb
Secrétaire général : Kevin Kastelnik, cofondateur de DreaminzZz
Secrétaire générale adjointe : Élodie Sarfati, fondatrice de People In
Secrétaire général adjoint : Vladimir Sekelj, fondateur de Kawalearn
Trésorier général : Jean-Michel Ambrosino, avocat à Avignon
Trésorier général adjoint : Boris Delécluse, fondateur de Cap Affaires

Une seconde étape passera par le renouvellement du conseil d’administration (CA) lors de l’Assemblée générale extraordinaire prévue le 24 septembre prochain.  A noter que le Label French Tech impose 12 membres maximum au CA, dont 75 % issus du milieu de l’entreprise.

https://echodumardi.com/tag/french-tech-grande-provence/page/3/   1/1