18 avril 2025 |

Ecrit par le 18 avril 2025

Électrique ou thermique ?

Il y a quelques temps encore, cette question on ne se la posait même pas. Nous étions tous persuadé que l’avenir de l’automobile était électrique. Forcément. Les émissions de CO2, la fin des énergies fossiles… Mais aujourd’hui, cette conviction vacille quelque peu. Les députés européens viennent de reporter sine die le projet de loi interdisant la commercialisation de voitures thermiques. Sommes-nous sur le point de faire marche arrière ?

Est-ce que le bilan carbone des voitures électriques est meilleur que celui des voitures thermiques ? Pas vraiment affirment les spécialises. Pourrons-nous produire autant d’électricité que nécessaire pour faire rouler tous nos véhicules ? Encore moins sûr. Le réseau de distribution sera-t-il à la hauteur pour délivrer tous ces mégawats ? Non, sauf au prix d’importants investissements. Sans parler de la question des métaux rares nécessaire aux batteries (extractions, recyclage…)
Ces derniers temps, le courant passe un peu moins bien pour la voiture électrique.

Des modèles d’automobiles qui ne servent pas uniquement à transporter d’un point A à un point B

Le 7 mars dernier, le parlement européen devait voter une loi interdisant aux constructeurs automobiles de commercialiser, à partir de 2035, tous types de véhicules équipés de moteur thermique. Ce vote, qui ne devait qu’être une formalité, se heurte, aujourd’hui, à la fronde de 4 pays qui en s’abstenant bloquent la décision. Outre la Pologne et la Bulgarie, on notera que les deux autres pays : l’Allemagne et l’Italie, sont deux nations qui ont en commun la particularité de construire des modèles d’automobiles qui ne servent pas uniquement à transporter d’un point A à un point B.

Ferrari, Lamborghini et Maserati pour l’Italie. Porsche, Audi, BMW et Mercedes pour l’Allemagne. Le poids économique de cette industrie, et en particulier en Allemagne, n’est certainement pas étranger à « la prudence » exprimée par leurs gouvernants. En effet, avec le passage au tout électrique il y a un risque certain que ces constructeurs ne conservent plus les positions qui sont les leurs aujourd’hui, et qu’ils ont chèrement acquises. La plus puissante des Tesla a des performances moteur comparables à celles de biens des super-cars italiennes ou allemandes !

On néglige peut-être un peu trop l’hydrogène ou les carburants de synthèse

Bien des avis éclairés affirment que le moteur thermique n’est pas mort, mais ce sera sans énergies fossiles polluantes. En effet, on néglige peut-être un peu trop l’hydrogène ou les carburants de synthèse. Porsche (tiens tiens) a annoncé en décembre dernier l’ouverture de son usine de production de carburant synthétique totalement neutre en carbone. Ce nouveau carburant baptisé e-Fuel est créé en utilisant de l’hydrogène et du dioxyde de carbone déjà présent dans l’atmosphère. L’hydrogène, non naturelle, est produite à partir d’électrolyse de l’eau utilisant l’électricité provenant d’éoliennes. Quant aux émissions de CO2 des moteurs, elles sont réduites de 85%. In fine, le bilan carbone est bien meilleur que pour la voiture électrique. Et il n’est pas nécessaire de changer son véhicule. Bon, il faut du vent et de l’eau…

Au-delà de ce débat et sans vouloir apparaître comme un vieux con, je me méfie aujourd’hui de ce qui nous ait présenté comme étant le progrès, nécessaire et inéluctable. Juste un exemple comme cela pris au hasard : l’intrusion et la généralisation du numérique partout dans notre vie n’ont pas fait la démonstration que nous y avons gagné en liberté ou que le monde aillait mieux, alors que c’était quand même un peu la promesse. Je vous laisse juge.


Électrique ou thermique ?

Les points de vue sur l’utilisation du cannabis médical varient beaucoup d’un pays à l’autre. Selon les enquêtes du Consumer Insight de Statista, l’Allemagne et la Pologne font partie des pays où les habitants sont les plus ouverts à ce sujet. Comme le montre le graphique ci-dessus, respectivement 39 % et 46 % des répondants allemands et polonais sont enclins à y avoir recours dans le cadre d’un traitement.

En Allemagne, le sujet a récemment attiré l’attention du public, étant donné que le gouvernement examine actuellement la possibilité d’autoriser la consommation de cannabis pour les adultes, y compris à usage récréatif. Le pays prévoit d’élaborer son projet de légalisation du cannabis d’ici la fin de l’année 2023. Pour rappel, le cannabis médical est légal en Allemagne depuis 2017 pour les patients gravement malades.

Au Canada, où l’usage du cannabis est légal depuis 2018, les habitants sont également plutôt intéressés par cette forme de traitement : plus du tiers des répondants sont disposés à en prendre. En revanche, en Espagne et en France, seulement 22 % et 23 % des personnes interrogées ont déclaré être ouvertes à la prise de cannabis médical pour se soigner. En Corée du Sud, elles sont encore moins nombreuses : 13 % seulement.

De Claire Villiers pour Statista.


Électrique ou thermique ?

La production d’hydrogène fait partie des technologies prometteuses pour mener à bien la transition énergétique. Il existe différents types d’hydrogène, classés en fonction du procédé de fabrication et des émissions qui en résultent. L’hydrogène « vert », qui n’émet absolument aucun gaz à effet de serre, correspond à celui produit par électrolyse de l’eau en utilisant de l’électricité provenant de sources renouvelables.

Comme le dévoile une étude de l’Agence internationale de l’énergie et de l’Office européen des brevets, l’Europe est en tête de la course technologique mondiale dans ce domaine. Entre 2011 et 2020, les pays de l’Union européenne ont été à l’origine de 28 % des dépôts de brevets liés à la production d’hydrogène dans le monde. L’Allemagne (11 %) et la France (6 %) représentent plus de la moitié des dossiers d’invention émanant de l’UE.

Les autres nations qui contribuent le plus à la recherche mondiale dans ce domaine sont le Japon et les États-Unis, avec une part respective de 24 % et 20 % des dépôts de brevets au cours de la période étudiée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Électrique ou thermique ?

Selon une étude de l’Institut de technologie du Massachusetts « MIT Technology Review Insights », l’Islande, le Danemark et les Pays-Bas sont les pays les mieux préparés à un avenir durable et à faible émission de dioxyde de carbone (CO2). Les autres pays qui font partie du top 10 du classement du « Green Future Index 2022 » sont le Royaume-Uni, la Norvège, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Suède et la Corée du Sud.

Cet indice mesure la manière dont 76 pays du monde réduisent leurs émissions de carbone, développent des énergies propres et innovent dans les secteurs durables. Il prend également en compte les initiatives prises en faveur de la protection de l’environnement et la politique climatique des gouvernements.

L’Islande, qui occupe la première place avec un score de 6,9 sur 10, est l’un des deux pays européens qui produit plus d’électricité à partir de sources renouvelables qu’il n’en consomme, d’après des chiffres relayés par le Forum économique mondial.

Selon les auteurs, certains pays ont fait un bond en avant au classement par rapport à l’année précédente en améliorant leur politique climatique. Le Royaume-Uni, par exemple, qui est passé de la 17ème à la 4ème place en un an, a fortement investi dans les énergies propres.

La Corée du Sud, également entrée dans le top 10 cette année, est considérée comme l’un des meilleurs au monde en matière de recyclage : le pays représente le plus grand marché asiatique du café et s’emploie à réduire l’impact de ses déchets, en ayant introduit en juin 2022 un système de reprise de tous les gobelets de café jetables. Des progrès ont également été réalisés dans la réorientation de dépenses d’infrastructure vers des projets de production d’énergie propre.

La France est le septième pays le mieux préparé à un avenir durable et à faible empreinte carbone selon l’indice, avec un score de 6,1 sur 10. Le pays marque notamment des points grâce à son ambitieuse politique de développement de l’hydrogène décarboné et a prévu d’investir 7 milliards d’euros dans ce domaine d’ici 2030.

De Claire Villiers pour Statista


Électrique ou thermique ?

Décembre n’est pas seulement le mois du recueillement, des fêtes en famille et des cadeaux – c’est aussi la période des rétrospectives annuelles. Parmi elles : la rétrospective annuelle de Spotify. La plateforme de streaming musical qui fait partie des services les plus utilisés en France avec Deezer vient de publier son classement des artistes les plus écoutés en 2022 par pays.

Dans le top 10 des artistes les plus écoutés en France sur Spotify cette année, on retrouve presque uniquement des rappeurs français, à l’exception du chanteur canadien The Weeknd, neuvième dans l’Hexagone et quatrième au classement mondial avec plus de 80 millions d’auditeurs par mois. Pour la deuxième année consécutive, Jul conserve la première place du classement. Le rappeur marseillais affiche un total de 6,5 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify (total mondial). Derrière Jul, Ninho occupe la deuxième place du podium suivi de Gazo. Ces deux artistes comptent respectivement 4,9 et 5,8 millions d’auditeurs par mois. Damso, PNL, Naps, Orelsan, Tiakola et Nekfeu complètent le classement.

Les rappeurs masculins dominent le classement des écoutes sur Spotify en France et on constate que les femmes sont absentes de ce top 10. Comme le montre un autre graphique, à l’inverse de leurs homologues masculins, très majoritairement francophones, les musiciennes les plus populaires sur la plateforme dans l’Hexagone sont pour la plupart anglo-saxonnes.

Claire Villiers pour Statista.


Électrique ou thermique ?

Quand l’inflation grimpe, que le pouvoir d’achat diminue, les étudiants voient leur destin se fragiliser. Pour éradiquer les abandons, augmenter l’accès aux grandes écoles et s’insérer mieux et plus rapidement dans la vie active l’association, l’association Article 1 propose de former 2 300 binômes mentor-étudiant, en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour soutenir les étudiants. Un combo gagnant pour moins d’abandons, plus d’accès aux grandes écoles et une meilleure insertion dans la vie active

Les plus touchés ?
Ce sont les jeunes issus des classes moyennes, populaires qui outre d’être très affectés par l’inflation, peinent à choisir la bonne formation et à décrocher des stages. Pour pallier aux difficultés ? Le mentorat pourrait s’avérer utile. C’est en tout cas la posture de l’association Article 1 qui a mis en place une plateforme Dema1.org actuellement nourrie de 40 000 mentors en France.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur
En Paca, l’association propose d’accompagner 5 500 jeunes dans leur choix d’orientation et l’insertion professionnelle via la plateforme gratuite Dema1.org. Dès cette année universitaire 2 300 pourront être épaulés par des mentors. La plateforme lancée en septembre 2021avait formé 6 mois plus tard, 20 000 binômes partout en France et ambitionne d’en structurer 40 000 à la fin de l’année scolaire 2023.

Et il y a urgence
Le concept répond à une réelle demande : « Il y a urgence ! En cette rentrée les jeunes sont focalisés sur des problématiques liées à l’augmentation du coût de la vie. Ils mettent donc pour l’instant de côté d’autres préoccupations liées à la réussite de leurs études et à leur préparation de leur insertion professionnelle … Tôt ou tard, cela va devenir un problème. Il faut donc qu’ils prennent conscience dès le début de l’année universitaire qu’ils peuvent compter sur un accompagnement gratuit qui va leur être précieux tout au long de l’année. Depuis 2004, le mentorat fait partie des solutions permettant à des milliers de jeunes issus de milieux populaires de réussir leurs études et d’accéder à des carrières professionnelles correspondant à leurs ambitions,» assure Benjamin Blavier, Cofondateur de l’Association Article 1.

DR

Retour d’expérience
Lors des premiers retours d’expérience 57% des mentorés déclaraient avoir échangé plusieurs fois par mois avec leur mentor et 76% avalisaient le concept et même le recommanderait à d’autres étudiants. Lors d’une étude d’impact réalisée en 2018 l’association déclarait moins 32 % d’abandon en première année d’études supérieures ; Plus 40 % de chance d’être admis dans les grandes écoles pour les étudiants inscrits en CPGE, Classes préparatoires aux grandes écoles) ; 6 mois après l’obtention de leurs diplômes, une meilleure insertion dans le monde du travail (+37 %) et une meilleure rémunération (+ 17 %) à diplôme équivalent. 

En savoir plus
Article 1 est Né de la fusion de deux associations de lutte contre l’inégalité des chances -Frateli & Passeport Avenir- et promeut une société où l’orientation, la réussite dans les études et l’insertion professionnelle est accessible à toutes les  origines sociales, économiques et culturelles.

Articles 1 en chiffres 2020-2021
La communauté réunie par Article 1 comprend 200 000 personnes : lycéens, mentorés, mentors, chefs d’entreprise, dirigeants publics et de fondations, enseignants. 153 000 jeunes sont utilisateurs des plateformes digitales. 28 000 jeunes ont été rencontrés au cours des 1 400 ateliers organisés. 19 150 bénévoles étudiants et volontaires du monde professionnel. 2 300 étudiants sont accompagnés individuellement de Bac+1 à Bac +5. 200 entreprises sont partenaires et l’association bénéficie de 4 labellisations : French impact, Tech for good, Parcours de réussite et Tremplin asso. L’association est éligible à la déduction fiscale relative au mécénat et est habilitée à recevoir la taxe d’apprentissage.

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Électrique ou thermique ?

Le passage à l’heure d’hiver se déroulera ce dimanche 30 octobre. La montre doit être reculée d’une heure à trois heures du matin.

Le passage à l’heure d’hiver se déroulera dans la nuit du samedi 29 octobre au dimanche 30 octobre, à 3 heures du matin il faudra reculer d’une heure. Ainsi, à 3 heures du matin, il sera 2 heures.

Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.

Pour rappel, en mars 2019, les eurodéputés ont voté pour la suppression du changement d’heure saisonnier. Cette réforme devait prendre effet en 2021, mais la fin du changement d’heure a ensuite été ajournée par la crise sanitaire du Covid-19 et un avis défavorable du Conseil européen. Le texte n’a pas été réexaminé à ce jour.

J.R.


Électrique ou thermique ?

En 2000, la Chine n’était la première source d’importations que de quelques pays africains : le Soudan, la Gambie, le Bénin et Djibouti. À cette époque, la France occupait encore une position privilégiée sur le continent, en particulier dans les pays francophones et au Maghreb. Mais comme le met en avant notre infographie, vingt ans plus tard, la superpuissance asiatique s’est imposée comme le premier fournisseur de marchandises pour plus de 30 nations africaines. Dans le même temps, face à la concurrence chinoise, les parts de marché à l’exportation de la France sur le continent n’ont cessé de diminuer (passant de 11 % en moyenne en 2000 à moins de 6 % en 2017).

Les liens entre la Chine et l’Afrique se sont intensifiés de manière considérable au cours des deux dernières décennies. Comme le décrit Julia Faria, experte en recherche pour l’Angola, le Kenya et la Tanzanie chez Statista : « La valeur des exportations chinoises vers les pays africains a bondi de 5 milliards de dollars (en 2000) à plus de 110 milliards de nos jours. La jeune population d’Afrique, encouragée par développement du marché de la consommation sur le continent, a stimulé l’exportation des marchandises chinoises. »

Mais il ne s’agit pas que d’une voie à sens unique : « Les exportations africaines vers la Chine ont également augmenté, mais à un rythme plus lent. En 2019, la valeur totale des exportations vers la Chine a atteint près de 80 milliards de dollars. La demande chinoise croissante en matières premières a trouvé un fournisseur solide en Afrique, avec des exportations évaluées à environ 17,5 milliards de dollars en 2019. »

Bien au-delà d’une simple relation commerciale, la Chine est également depuis plusieurs années le premier investisseur étranger en Afrique. Le géant asiatique a été à l’origine de 25 % des financements d’infrastructures sur le continent en 2018, dans le cadre notamment de son projet des « nouvelles routes de la soie« .

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Électrique ou thermique ?

Après avoir embauché 1 400 nouveaux talents en 2021, l’Apave, groupe spécialisé dans la prévention, la maîtrise des risques et la formation professionnelle recherche à nouveau 1 500 nouveaux collaborateurs en France et à l’international dont 58 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 42 en Occitanie.

Ce plan de recrutements d’envergure concerne l’ensemble des métiers et les filiales du Groupe. Plus précisément ? L’entreprise recherche des jeunes diplômés, cadres, ingénieurs, techniciens mais aussi alternants et stagiaires préparant des diplômes de bac+2 à bac+5
«Les enjeux de sécurité et de maitrise des risques n’ont jamais été autant d’actualité assure Philippe Maillard, directeur général du groupe Apave. La transition écologique et la révolution numérique modifient en profondeur la nature des risques techniques, humains, environnementaux ou numériques, et la façon de les gérer.»

Les profils recherchés ?
L’Apave recherche des ingénieurs chargés d’affaires Environnement et Energie, des techniciens en Mesures Environnementales ; des techniciens chargés d’Inspection en électrotechnique, Radioprotection, Mécanique, Matériaux, Mesures Physiques ou encore CND ; des ingénieurs Génie Civil, Electrotechnique, Mécanique, Constructions soudées, Hygiène Sécurité Environnement (HSE), des coordonnateurs Sécurité et Protection de la Santé (SPS) ; des diagnostiqueurs immobiliers et amiante et des commerciaux.

Comment tout a commencé
Ernest Zuber, vice-président de la SIM (Société Industrielle de Mulhouse) fonde, en 1867, avec d’autres industriels, l’Apave (l’Association Alsacienne des Propriétaires d’Appareils à Vapeur) car, dans la deuxième moitié du 19ème siècle, les premières machines à vapeur sont à l’origine de nombreux accidents dans les usines. Son objectif : renforcer la sécurité, éviter les risques d’explosion et réaliser des économies d’énergie.

Les chiffres
Le groupe Apave en chiffres ce sont 1 milliard de chiffre d’affaires ; 12 650 collaborateurs ; 170 centres de formation ; 150 ans d’expérience ; 130 agences en France ; 45 pays dans le monde ; 18 centres d’essais industriels et un centre de formation des apprentis.
MH

https://echodumardi.com/tag/france/page/4/   1/1