18 décembre 2024 |

Ecrit par le 18 décembre 2024

Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Non reconnu en tant que maladie professionnelle au sens strict, le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel est un phénomène dont l’ampleur reste difficile à quantifier, car il n’existe pas de diagnostic « officiel » et de statistiques précises à ce sujet. En France, selon diverses études réalisées récemment (Institut de veille sanitaire, cabinets Empreinte Humaine et Technologia), de 30 000 à 3 millions de personnes seraient affectées par une forme plus ou moins grave de souffrance psychique au travail — et ces chiffres sont en hausse sur les dernières années.

Comme le suggère une étude du groupe pharmaceutique allemand Stada, l’exposition au burn-out concerne de près ou de loin de nombreux salariés en Europe. Ainsi, en 2022, plus de la moitié des répondants interrogés par l’enquête dans quinze pays européens ont affirmé avoir vécu ou s’être sentis au bord d’un burn-out. Comme le détaille notre infographie, la proportion de personnes exposées à ce phénomène variait d’environ la moitié des salariés en Allemagne et en France, à plus des deux tiers en Roumanie et en Pologne.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Le gouvernement cherche à revoir les règles des arrêts maladie dans la fonction publique. Parmi les mesures envisagées figure une extension du délai de carence chez les fonctionnaires de un à trois jours. Il serait alors aligné avec celui du secteur privé. Le gouvernement espère ainsi économiser 289 millions d’euros. Chez les fonctionnaires, le projet est décrié : après une journée de mobilisation le 29 octobre, les syndicats de la fonction public hospitalière ont appelé à la grève à partir du 4 novembre, et jusqu’au 21 décembre. L’allongement du délai de carence est également qualifié de fausse bonne idée, susceptible de réduire les arrêts courts au profit d’arrêts plus longs. L’exécutif envisage également de réduire l’indemnisation des arrêts maladie : un fonctionnaire en arrêt ne recevrait plus que 90 % de son salaire, contre 100 % à l’heure actuelle.

Le système français est pourtant déjà moins généreux que chez certains de nos voisins européens. En Allemagne, par exemple, les salariés en arrêt maladie touchent 100 % de leur salaire, et ce, jusqu’à six semaines, sans délai de carence. En matière de santé et de sécurité au travail, la France ne fait pas non plus partie des meilleurs élèves européens. Comme le montre notre infographie, basée sur des données compilées par l’Organisation internationale du travail, la France a recensé un nombre important d’accidents du travail non mortels en 2023 : plus de 2 350 pour 100 000 travailleurs, soit plus de deux fois plus qu’en Islande, et presque quatre fois plus qu’à Singapour. Des 27 pays pour lesquels les données sont disponibles pour l’année 2023, seuls la Colombie, l’Argentine, la Turquie et le Luxembourg en avaient recensé plus. L’année précédente, seuls trois pays avaient comptabilisé plus d’accidents du travail non mortels que la France. Leur nombre était cependant moins important en 2023 que les trois années précédentes, au cours desquelles plus de 3 000 accidents du travail non mortels avaient été recensés en France pour 100 000 travailleurs.

De Valentine Fourreau pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Instaurée en 1924 lors du premier Congrès international des caisses d’épargnes, la Journée mondiale de l’épargne se tient chaque année le 31 octobre et a pour vocation de sensibiliser les populations aux bienfaits de l’épargne, qui représente un filet de sécurité économique pour les ménages face aux aléas de la vie et aux situations de crise. À cette occasion, nous nous sommes penchés sur la taille et la composition du patrimoine financier des ménages européens.

Comme le détaillent les données de la Caisse des dépôts et consignations reprises dans notre infographie, les actifs liquides (monnaie et dépôts) représentent la plus grande part du patrimoine financier des ménages en Europe, sauf au Royaume-Uni, où le poids des assurances vie et des fonds de pension est prépondérant (59 % du total en 2023). En France comme en Allemagne, les actifs liquides représentent près de la moitié (44 %) du patrimoine financier des ménages, suivis par les assurances vie et les fonds de pension (respectivement 40 % et 31 % dans ces deux pays). Au sein des pays étudiés, c’est en Belgique que le poids des actions et des parts de fonds d’investissement est le plus important dans le patrimoine financier des ménages (31 % en 2023).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Le taux d’épargne des ménages s’est redressé dans l’Union européenne (UE) au deuxième trimestre de l’année 2024, s’établissant en moyenne à 14,8 % du revenu disponible des ménages, contre 13,1 % au deuxième trimestre 2023, selon Eurostat. Comme le relève l’office chargé de l’information statistique européenne, il s’agit du taux d’épargne le plus élevé dans l’UE depuis le deuxième trimestre 2021 (15 %). 

C’est en Allemagne et en Hongrie que les ménages épargnent le plus en proportion de leur revenu disponible, avec des taux d’épargne respectifs de 20,0 % et 24,6 % au deuxième trimestre 2024. En comparaison, ce chiffre s’élevait à 17,6 % en France, en progression d’un point de pourcentage sur un an, et à environ 13 % en Espagne et en Italie (+1,5 et +2,7 points respectivement depuis 2023).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Un épisode pluvieux exceptionnel a touché la France mercredi 9 octobre 2024, en raison du passage de la tempête extra-tropicale Kirk. À l’échelle du pays, il est tombé en une journée l’équivalent d’un mois de pluie et quelque 70 records de précipitations ont été enregistrés dans la moitié nord de l’Hexagone. À Paris, le record de la journée la plus arrosée de l’histoire a presque été battu, avec 70 mm de pluie relevés en 24 heures à la station de Paris-Montsouris – une seule journée avait connu davantage de précipitations dans la capitale depuis le début des mesures : le 17 octobre 1920 avec 74 mm. Dans les départements de Seine-et-Marne et d’Eure-et-Loir, plusieurs villes ont été inondées en raison de crues exceptionnelles des cours d’eau.

Le territoire français est exposé à de multiples risques naturels qui tendent à s’amplifier sous l’effet du réchauffement climatique, mais aussi de l’accroissement démographique et de l’urbanisation dans les zones exposées aux risques. Comme le montre notre infographie, basée sur les chiffres du ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires (MTECT), les événement naturels considérés comme très grave ont tendance à devenir plus fréquents. Un événement naturel est jugé comme très grave lorsqu’il occasionne plus de 10 morts ou plus de 30 millions d’euros de dommages matériels. En moyenne, entre 2001 et 2021, quatre événement très graves se sont produits chaque année, contre un seulement entre 1960 et 2000. Sur les 144 catastrophes naturelles recensées depuis 1960, environ les deux-tiers correspondent à des inondations.

Les cyclones tropicaux s’intensifient plus rapidement
Par ailleurs, les cyclones tropicaux s’intensifient plus rapidement. Ainsi, l’ouragan Milton, qui a causé d’importantes destructions en Floride, a été classé comme le cyclone atlantique le plus puissant depuis Dorian en 2019. En tout juste 24 heures, entre dimanche et lundi, la tempête tropicale a bondi du premier au dernier échelon (catégorie 5) de l’échelle de Saffir-Simpson, qui mesure l’intensité des ouragans. Il est cependant loin d’être le seul cyclone à avoir récemment enregistré une intensification extrêmement rapide, terme météorologique désignant une accélération d’au moins 93 km/h des vents soutenus sur 24 heures.

Les données de l’ONG Climate Central révèlent que 27 ouragans ont fait l’objet d’une intensification extrêmement rapide dans l’Atlantique au cours des vingt dernières années (2004-2023), alors qu’au cours des deux décennies ayant précédé (1984-2003), ce nombre n’était que de 12. Si l’on élargit l’analyse à l’ensemble des cyclones atlantiques qui ont connu une intensification rapide (c’est-à-dire plus de 55 km/h en 24 heures), leur nombre était de 93 entre 2004 et 2023, contre 69 entre 1984 et 2003. Cette année, un autre ouragan a fait l’objet d’une intensification extrêmement rapide : Beryl, qui a touché terre dans les Caraïbes puis au Texas en juillet. Trois autres cyclones atlantiques ont connu une intensification rapide en 2024 : Debby, Francine et plus récemment Kirk.

Le réchauffement des eaux, qui fait que davantage d’énergie est transmise à un cyclone, est un facteur clé de leur intensification rapide. La probable survenue d’un épisode La Niña cet hiver, un phénomène modifiant les courants marins et les vents dans l’atmosphère, peut favoriser la formation d’ouragans dans l’Atlantique, mais les eaux se réchauffent également de manière générale à cause du changement climatique, et ce depuis plusieurs décennies déjà. Des eaux océaniques plus chaudes pendant de longues périodes au cours de l’été et de l’automne augmentent les chances d’une saison cyclonique plus intense et plus étendue, comme l’illustre par exemple la survenue de Beryl en juillet cette année.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Il y a quelques jours nous dissertions sur l’état calamiteux des finances de notre pays. On va de surprise en surprise. Avec le temps le montant de la facture augmente à la vitesse de la lumière. Pendant la période « insouciante » des JO on a laissé filtrer, entre deux médailles d’or, qu’il faudrait trouver en urgence pour 2025, quelques 10 milliards d’euros. Une bagatelle. Ensuite on est passé à 20 puis 30 milliards. Et maintenant, on apprend que ce sera 60 milliards qu’il faudra trouver.

Diantre, mais qui tient les cordons de la bourse de cette manière ? A ce niveau la Grèce apparaît comme presque aussi bien gérée qu’un canton de la confédération helvétique. Dans ce scénario à peine croyable on s’en prend aux collectivités locales et en particulier aux départements. Ils auraient eu la dépense facile. Est-il utile de rappeler aux citoyens et contribuables que nous sommes tous, que ces collectivités, sont dans l’obligation de présenter des budgets à l’équilibre, eux !

« En plus, l’État ne cesse de nous imposer des dépenses qu’il ne compense jamais »

Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse

De plus ces mêmes collectivités ne peuvent emprunter de l’argent pour payer de salaires, eux ! « Que chacun balaie devant sa porte » affirmait à ce propos, Dominique Santoni, la présidente du département de Vaucluse il y a quelques jours. « En plus, l’État ne cesse de nous imposer des dépenses qu’il ne compense jamais » ajout-elle.   Force également de rappeler que l’augmentation des budget des collectivités s’est faite sur des lettres de cadrage provenant de Bercy… Précision supplémentaire et presque accablante, il y a encore peu on demandait à ces mêmes collectivités d’investir pour relancer l’activité et l’économie…

Si on veut ajouter à la confusion, une partie des nouveaux députés et ministres sortants dans la mouvance du Président de la République, comme Gérald Darmanin, ou Gabriel Attal annoncent qu’ils ne voteront pas un budget avec des augmentations des impôts. Faire le contraire aurait été un constat d’échec flagrant, mais pour des ministres sortants, s’abstenir aurait été plus juste et surtout plus décent. Des mots qui ne riment pas vraiment avec l’ambition politique personnelle…

Dans ce capharnaüm qui ressemble à un mauvais rêve, que fait aujourd’hui celui qui aimait, il y a encore peu, à jouer au chef de guerre et à s’exposer en première ligne ? Assistons-nous à une forme de capitulation ou de démission ?


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre le 5 septembre, deux mois après les législatives anticipées déclenchées par la dissolution de l’Assemblée nationale demandée par Emmanuel Macron, son gouvernement a été annoncé samedi 21 septembre. Le nouvel exécutif, qui s’appuie principalement sur la droite (Les Républicains) et le parti présidentiel (Renaissance), est minoritaire à l’Assemblée nationale et semble s’inscrire dans la continuité de la précédente législature. La coalition de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), arrivée en tête des législatives cet été, mais sans obtenir de majorité absolue, a déjà prévu de déposer une motion de censure. Alors que le gouvernement Barnier se réunit ce lundi pour la première fois, sa durée de vie reste la grande inconnue.

Quelle est la longévité moyenne des gouvernements sous la Vᵉ République ? Comme le détaille notre graphique, depuis 1959, la durée de vie moyenne d’un gouvernement s’établit à environ un an et demi (17,8 mois). Pour le moment, de mai 2017 à la fin du gouvernement Attal (87 mois au total), la présidence de Macron a connu cinq gouvernements, soit une longévité moyenne d’un peu plus de 17 mois, proche de la moyenne sous la Vᵉ République. Ce sont les présidences de De Gaulle, Giscard d’Estaing et Chirac qui ont connu les gouvernements les plus durables, avec une longévité d’un peu plus de 20 mois en moyenne. À l’inverse, Hollande et Pompidou ont connu les gouvernements les plus éphémères, avec une durée de vie moyenne respective d’environ 12 mois et 15 mois.

Il est important de noter que depuis le second mandat de Chirac (2002), les élections législatives sont organisées un mois après la présidentielle, ce qui peut donner lieu à un remaniement ministériel peu de temps après la formation d’un gouvernement (par exemple : les gouvernements Ayrault 1 et Philippe 1). Ce paramètre est susceptible d’influencer à la baisse les moyennes postérieures à 2002.

Pour comparer avec les pays voisins, la durée de vie moyenne d’un gouvernement varie d’environ un an en Italie à trois ans en Allemagne et en Espagne, comme le montre un autre graphique à ce sujet.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Le sans-abrisme décrit une multitude de situations : il englobe les personnes à la rue, mais également celles hébergées en refuges, de façon temporaire ou durable, ou encore celles vivant dans des tentes ou des campements, comme ceux qui existent dans les bois aux alentours de Paris. En janvier dernier, lors de la 7e édition de la Nuit de la Solidarité, 3 492 personnes en situation de sans-abrisme avaient été recensées dans la capitale, soit une augmentation de 16 % (ou 477 personnes) par rapport à l’année précédente.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’OCDE, le sans-abrisme affecte certains pays bien plus fortement que d’autres. La France fait ainsi figure de mauvaise élève : l’OCDE y a recensé 307 personnes en situation de sans-abrisme pour 100 000 habitants. C’est plus que dans tous les autres pays étudiés par l’OCDE, à l’exception de l’Angleterre, où l’OCDE recensait 426 ménages en situation d’exclusion liée au logement pour 100 000 ménages. Le sans-abrisme touche environ trois fois plus de personnes en France qu’au Portugal, et six fois plus qu’en Espagne. C’est au Japon que la part des personnes sans-abri pour 100 000 personnes est la plus faible des pays étudiés : 2 seulement. Il est important de noter que ces données sont collectées par décompte ponctuel, effectué en une journée/nuit ; elles présentent ainsi un « instantané » de la situation à un moment précis pour chaque pays, plutôt qu’un nombre définitif de personnes affectées par le sans-abrisme.

Les SDF, une population qui a plus que doublé en dix ans

Le nombre de personnes sans-domicile fixe (SDF) en France est passé du simple au double en l’espace de dix ans, selon les plus récentes estimations publiées cette année par la Fondation Abbé Pierre, qui souligne que « les phénomènes de grande exclusion se sont amplifiés ». Parmi les facteurs à l’origine de cette crise, on peut citer la baisse du pouvoir d’achat ces dernières années, combinée à la hausse des prix de l’immobilier, qui rend le logement de plus en plus inaccessible.

Entre 2012 et 2023, le nombre de SDF en France a ainsi augmenté d’environ 130 %. La dernière enquête « sans-domicile » de l’Insee en 2012 estimait à 143 000 le nombre de personnes privées de domicile. Aujourd’hui, on peut estimer que ce chiffre s’élève au moins à 330 000. Ce dernier inclut les personnes sans abri, en habitation de fortune, en hébergement collectif, à l’hôtel, en centre d’accueil de demandeurs d’asile ou hébergés dans un logement associatif.

De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

C’est biblique : les premiers seront les derniers et réciproquement. Depuis hier, on suppose que LR sable le champagne, on sait que la gauche hurle au déni de démocratie. Quant au RN, considéré comme pestiféré entre les deux tours des législatives et évincé grâce à l’arc républicain, il reprend du poil de la bête, puisqu’il a désormais droit de vie et de mort sur la durée du CDD du nouveau 1er Ministre.

81 jours après une dissolution-surprise, voici donc la nomination-surprise du chef. Après 51 jours de gouvernement démissionnaire et d’atermoiements, de tâtonnements, de tergiversations du président, un nom est sorti de son chapeau celui de Michel Barnier ancien ministre, ancien commissaire européen en charge des longues négociations du Brexit, qui a 40 ans de plus que celui à qui il succède. Lui que le quotidien espagnol surnomme déjà « Le Joe Biden français ».

« Le Joe Biden français »

El Mundo

Dans le pays des Droits de l’Homme, c’est donc le représentant du parti “Les Républicains“ qui est arrivé en 4e position et qui totalise 47 députés sur 577 qui est donc sur la plus haute marche du podium. Pendant que le Nouveau Front Populaire en compte 193, la coalition présidentielle 188 et le RN avec les ciottistes 142. Donc loin de la majorité absolue à 289.



Un coup de barre à droite avec un LR alors que c'est la gauche qui, selon les résultats des législatives, est arrivée en tête du second tour. Et finalement, c'est Marine Le Pen, en juge de paix qui décidera de l'avenir de ce gouvernement puisqu'elle a déclaré qu'en fonction du Discours de Politique Générale du nouveau locataire de Matignon, elle dégainera ou pas la motion de censure pour le faire sauter. Il est vrai qu'elle a été portée par 10, 7 millions d'électeurs au 1er tour. Et que "Si Michel Barnier accepte la règle de la proportionnelle en matière de scrutin et axe sa poltique sur la lutte contre l'immigration, pour renforcer la sécurité et le pouvoir d'achat, sa durée de vie à Matignon serait prolongée" précise le député vauclusien RN Hervé de Lépineau. Le journal italien "Le Corriere della Serra" parle d'ailleurs de "Profil Le Pen-compatible". Puisque, lors de la primaire LR en 2021, il prônait la lutte contre l'assistanat, proposait un moratoire de 5 ans sur l'immigration et la réduction de délivrance de visas long séjour.

"Profil Le Pen-compatible ?"

Le Corriere della Serra

Et maintenant, le pouvoir pour quoi faire? Avec quel gouvernement? Quelle dose de LR, de macronistes, de lepénistes, de centristes? Mais aussi de républicains écologistes et socialistes attachés à ce que la France au point mort depuis trois mois, sorte de sa léthargie et prenne les vrais problèmes à bras le corps.



A commencer par le bouclage du budget 2025 avant le 1er octobre même si le gouvernement Attal en avait dessiné les grandes lignes dans une enveloppe identique à celle de l'an dernier, c'est à dire 492Mds€, soit 5,5% du PIB. Qu'en sera-t-il de la part accordée à la santé, au logement, à l'éducation, à la sécurité, l'environnement, l'agriculture restée en plan depuis 3 mois alors que les tracteurs avaient bloqué toute la France en mars et que "le feu couve dans nos campagnes" prévient le patron de la FNSEA. Quid de la loi sur la fin de vie? Quid de la culture? Quid de la Nouvelle Calédonie et de l'état d'urgence?

"Le feu couve dans nos campagnes"

Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA

"Il faut davantage agir que parler" a précisé hier soir le nouveau 1er Ministre et "répondre aux défis, aux colères, aux souffrances comme au sentiment d'abandon et d'injustice". Des millions de Français se sentent méprisés, ils ont l'impression qu'on leur a volé leur élection. L'ambiance est explosive. Bon courage, Docteur Barnier pour faire retomber la fièvre.

Andrée Brunetti

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