22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

On a le pain, on aura bientôt les jeux !

Une météo exécrable (en tout cas pour le nord du pays), un climat politique lui aussi orageux, une France sans gouvernement, un euro de foot très décevant (pour les français), comme le Tour de France d’ailleurs, un festival d’Avignon amputé… l’été 2024 marquera les esprits par cette kyrielle de déconvenues. A moins que les JO viennent comme un mistral salvateur dégager l’horizon ?

L’alignement des planètes n’aura cette année pas été au rendez-vous. Comme si les astres et les dieux s’étaient entendus pour faire tourner les horloges dans le mauvais sens. L’été, qui est « normalement » un moment de pause où le calme se mêle à une certaine forme de quiétude voire d’insouciance, aura été, cette année, presque totalement pourri (au propre comme au figuré). Peut-être que ce que nous vivons depuis quelques années (l’après Covid dirons-nous) nous fait voir systématiquement le verre à moitié vide. Mais, il faut bien reconnaître qu’avec la meilleure volonté du monde il est, aujourd’hui, difficile de garder un large sourire et d’être totalement serein.

“Une fois les exploits réalisés et les médailles distribuées, les lampions de la fête ne pourraient bien ne plus éclairer grand-chose.“

Au-delà des petites déconvenues liée à l’actualité sportive ou culturelle citées plus haut, la situation économique (dont l’état de nos finances nationales), l’urgence climatique ou l’enlisement des conflits et guerres ont de quoi inquiéter. Sauf que peut-être les Jeux Olympiques pourraient redonner un peu d’espoir et impulser un nouvel élan à ce qui semble aujourd’hui bloqué. On a le pain, on aura bientôt les jeux. Ces JO pourraient être ceux de l’espoir, d’un nouveau départ. C’est en tout cas le pari formulé par beaucoup d’entre nous, et le bénéfice attendu par nos dirigeants…

Mais ne nous faisons pas trop d’illusions quand même. Une fois les exploits réalisés et les médailles distribuées, les lampions de la fête ne pourraient bien ne plus éclairer grand-chose. Mais gardons espoir et savourons ces moments à venir. Ils deviennent rares.

Les Jeux Olympiques en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur,
– Le stade vélodrome (Marseille) accueillera une dizaine de matchs de Football (une poule opposant la France, les USA, l’Australie et l’Allemagne)
– La Marina olympique (toujours Marseille) recevra les épreuves de Planche à voile, de kite, de skiff, de dériveur et de multicoques

Pour en savoir plus
www.prefectures-regions.gouv.fr/provence-alpes-cote-dazur/Region-et-institutions/Actualites/Tout-ce-qu-il-faut-savoir-sur-les-JO-2024-dans-la-region


On a le pain, on aura bientôt les jeux !

Le front républicain, dont on doutait de son existence il y a peu de temps encore, est Le grand vainqueur de ces élections législatives. Sa première victoire a été d’empêcher le RN d’accéder au pouvoir et sa seconde sera peut-être de faire travailler ensemble tous les partis de cet arc républicain pour redonner à la représentation nationale toute la place qu’elle devrait avoir dans notre démocratie. Une page qui peut-être se tourne enfin ?

On va de surprises en bouleversements. Après des élections européennes qui ont placé le RN en tête des suffrages, après le coup de poker de la dissolution, après un premier tour des législatives qui laissait supposer que le RN sortirait gagnant au second, c’est la surprise générale avec le Nouveau Front Populaire qui l’emporte. Et contre toute attente, la majorité présidentielle sauve les meubles et se trouve dans la possibilité de faire jeu égal avec la gauche si elle pactise avec les Divers Droite et les Républicains. Ainsi, aucune majorité absolue se dégage, une situation totalement inédite qui nous plonge dans l’inconnu.

On ne devrait plus pouvoir prétendre gouverner sans les autres

Si la décision de dissoudre l’Assemblée nationale répondait à un besoin de clarifier les choses, et bien nous sommes servis ! La situation est encore plus trouble et incertaine que la législature qui vient de s’achever. Chapeau l’artiste !
A moins que… Aucun parti ne disposant d’une majorité absolue, des coalitions seront nécessaires. Mais pas les tambouilles politiciennes habituelles, un vrai travail parlementaire qui tient compte des avis et des positions des différents partis en présence. Et cela dans l’intérêt général. C’est comme cela que fonctionne l’Union Européenne et de nombreux pays.
Le vote des français du dimanche 7 juillet oblige les politiques à suivre cette voie. Les élus de l’arc républicain doivent travailler ensemble et arrêter d’être par nature dans la posture politicienne. Le message est on ne peut plus clair.
Même le premier ministre sortant l’a reconnu dimanche soir lors de son allocation officielle : « le centre de gravité sera plus que jamais entre les mains du parlement ». On ne devrait plus pouvoir prétendre gouverner sans les autres. Une vraie révolution pour nos politiques. Ce changement de paradigme c’est aussi un moyen de réconcilier les français entre eux et de panser les fractures de notre société.

Et enfin, c’est une occasion inespérée de mettre fin à cette monarchie présidentielle insupportable, indécente et totalement hors-sol. Gagné lui aussi par l’ivresse du pouvoir, notre Président ne l’a certainement pas souhaité. Mais c’est peut-être seulement cela que l’histoire retiendra…


On a le pain, on aura bientôt les jeux !

Après ce 1er tour des législatives, aux résultats attendus et aux conséquences encore incertaines, les commentaires abondent. Dans ce flot continu d’exposés et d’analyses, il en est un qui tranche singulièrement sur tous les autres. Ce point de vue n’est pas celui d’un politologue ou de l’un de ces nombreux observateurs patentés de notre vie politique. C’est celui d’une française, comme vous comme moi. Une française qui laisse parler son cœur. Un moment fort à voir et à partager.

Il est parfois des instants qui marquent les mémoires. Celui de l’intervention de Joëlle Dago-Serry qui interpelle Yaël Braun-Pivet, Présidente sortante de l’Assemblée Nationale, dans l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC, le vendredi 28 juin, en est assurément un. Dans cette émission, animée et présentée par Alain Marschall et Olivier Truchot, ce sont des français issus de la société civile, qui expriment leurs opinions et donnent leurs avis. Écoutez d’avantage ceux qui travaillent, qui vivent un quotidien pas toujours facile, fait parfois le plus grand bien. On est loin de ces quarterons de vieux observateurs de la politique et des « sachants » qui, depuis leurs palais, savent tout sur tout. Avec cette émission c’est tout autre chose c’est le bon sens qui parle, sans arrière-pensées ou calcul politique. Là il n’y a pas de soupe à servir.

Donc vendredi 28 juin, deux jours avant le premier tour des élections, « Les Grandes Gueules » reçoivent Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée Nationale. Au début de l’émission, le ton est aimable, le sourire de rigueur et le discours toujours fait du même bois. La Présidente sortante marque cependant ses distances avec la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale. Mais rapidement une première salve est envoyé par Jérôme Ferry, médecin dans la vie civile. « Un président qui joue l’avenir de mes enfants aux dés, je ne peux l’accepter » clame-y-t-il. Voir l’extrait.

« Un président qui joue l’avenir de mes enfants aux dés, je ne peux l’accepter » Jérôme Ferry, médecin. Voir l’extrait.

C’est ensuite l’intervention de Joëlle Dago-Serry, qui laisse sans voix la Présidente de l’Assemblée nationale. « Mais qu’est-ce que vous avez fait de la France ? » lui lance-t-elle avec une voix pleine d’émotions et de tristesse. « Aujourd’hui, je me sens apatride » poursuit-elle. Un cri du cœur bien au-delà de la colère. Voir l’extrait.

« Mais qu’est-ce que vous avez fait de la France ? » Joëlle Dago-Serry. Voir l’extrait.

Yaël Braun-Pivet reste sans voix quelques longues secondes. Elles  résonnent comme une impuissance et un aveu. Un grand moment qui vaut mieux que bien des analyses politiques, fussent-elles les plus brillantes. Un instant de vérité comme la télévision peut parfois en donner. On se plait à penser que c’était au Président de la République de répondre… Il aurait sans doute fait preuve d’une immense compassion et décidé sur le champ d’organiser des états généraux de la citoyenneté ou une vaste consultation sur la refondation de notre république, avec à la clé un referendum… Bon là faut pas rêver quand même, n’est pas le Général de Gaulle qui veut !*

*Référence au référendum du 27 avril 1969 sur la régionalisation où les français ont voté contre à 52,4 %? Résultat qui a conduit à la démission du Général de Gaule initiateur de ce référendum.

Pour voir l’intégralité de l’émission


On a le pain, on aura bientôt les jeux !

Il y a 50 ans disparaissait Marcel Pagnol, sans doute l’un des meilleurs attaché de presse de la Provence, de ses hommes, de ses paysages et de son art de vivre. Mais que reste-t-il aujourd’hui de son œuvre ? Des clichés surannés empreints de nostalgie ? L’image d’une certaine France, dont les valeurs semblent s’être évanouies ? Peut-être pas tant que cela…

Marcel Pagnol aura été pour des générations d’écoliers, auxquels j’appartiens, un premier pas dans le monde de la littérature et ensuite, d’une certaine manière, dans celui du cinéma. Mais Pagnol était plus, bien plus que cela. C’était la mise en scène d’un modèle, de ce que pouvait être au fond la vie, avec ses valeurs et son organisation sociale. Je m’y retrouvais, je m’y projetais. J’étais le petit Marcel qui partait chasser la perdrix avec son copain Lili dans les collines d’Aubagne.

Le monde de Pagnol était et reste encore comme une bulle, un lieu refuge. Son œuvre est avant tout un éloge des choses simples et authentiques, au-delà de la peinture sociale, parfois sarcastique mais toujours bienveillante. Un univers où la nature à la fois dure et généreuse, rythme la vie de ceux qu’elle accueille. En résumé, ce qui nous manque aujourd’hui !

« Il est universel, sauf peut-être en Chine »

Fernandel

Ensuite, j’ai compris que Pagnol était plus qu’un écrivain régionaliste. Après avoir été un auteur succès pour le théâtre, il a été un grand cinéaste et grand un producteur. Il aimait à dire que le cinéma était née le même jour et au même endroit que lui. Il a été de ceux qui ont beaucoup contribué à populariser le cinéma parlant, qualifié à l’époque par certains esprits chagrins de « théâtre en conserve ». Aujourd’hui, Marcel Pagnol fait partie de ces permanences comparables aux traces laissées par des Dumas, Cocteau, Prévert ou Brassens. « Il est universel, sauf peut-être en Chine » disait Fernandel, qui joua dans 6 de ses films. Jean-Luc Godard prétendait que son cinéma avait influencé le néo-réalisme italien et l’école du cinéma vérité. Il a été, en France, le premier à avoir utilisé des décors naturels. « Du cinéma qui tient le coup » disait le réalisateur et co-fondateur de la nouvelle vague. Le cinéma de Pagnol a trouvé aujourd’hui dans les films de Robert Guédiguian un digne héritier : mêmes sujets, même sensibilité, mêmes unités de lieu, et même mode de fonctionnement …. des bandes de copains qui font du cinéma et prennent du plaisir.

« Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque »

On ne saurait rendre hommage à cet ambassadeur de la Provence sans se remémorer quelques dialogues savoureux. Dans la scène de la partie de carte du film Marius, où César (joué par Raimu), après le très fameux : « tu me fends le cœur », lâche au comble de sa mauvaise foi « si on ne peut pas tricher entre amis ce n’est pas la peine de jouer aux cartes » ! Ou encore Fernand Charpin dans le Schpountz  qui s’adresse à Fernandel : « tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout ! ». Avec ses personnages hauts en couleur, ses dialogues grandiloquents et truculents le petit monde de Pagnol est unique. Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque ». Le plus bel hommage que notre langue pouvait lui rendre à part peut-être de le rebaptiser « Marseille Pagnol » !


On a le pain, on aura bientôt les jeux !

Pour la première fois depuis dix ans, le nombre de journalistes professionnels actifs augmente : nous sommes 34 051 titulaires de la carte de presse 2023, une hausse de 1,56 %. À ce titre, l’année qui vient de s’écouler est une bonne année pour la profession. D’autant que cette progression du nombre de cartes est portée en grande partie par les premières demandes.

Avec une hausse de 1,26 % en un an, c’est la première fois depuis 10 ans que le nombre de journalistes professionnels augmente. Mais comment comprendre cette tendance ?
Depuis trois millésimes, le nombre de premières demandes de carte est à la hausse, pour s’établir à 2 156 demandes en 2023, contre 1 353 en 2020.
Mais c’est la première fois depuis 2012 que le nombre total de journalistes professionnels augmente en France. 34 051 cartes ont été attribuées pendant cet exercice (hors honoraires), contre 33 626 en 2022. On reste cependant en dessous des 34 075 de 2021, et très loin des 37 390 cartes de 2009, année record.

Une tendance tirée par les nouvelles demandes
La tendance est tirée par le nombre de premières demandes, pour la première fois au-dessus des 2 000 dossiers depuis 2009 (2 024 cartes). Pour mémoire, en 2001, 2 781 premières cartes avaient été attribuées, plus haut total du XXIe siècle. Cette envolée de 2023 peut être liée à la politique gouvernementale très favorable actuellement à l’apprentissage. En 2023 (du 1er novembre 2022 au 31 octobre 2023), 35 388 demandes de carte ont été étudiées par la commission. Le nombre de refus s’établit à 711, soit 2 % des demandes.
MH


On a le pain, on aura bientôt les jeux !

En 2022, les commandes à l’exportation des entreprises françaises de défense ont atteint un niveau historique, soit environ 27 milliards d’euros, selon le rapport annuel du ministère des Armées. La France a ainsi conservé son rang de troisième plus gros exportateur d’armes au monde, derrière les États-Unis et la Russie. Les auteurs du rapport notent que ces chiffres s’inscrivent dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine, qui a poussé de nombreux pays à augmenter leurs dépenses de défense.

Mais à qui la France vend-elle principalement des armes ? Comme le montre notre graphique, dix clients ont représenté 72 % des 113,9 milliards d’euros d’équipements militaires exportés au cours de la décennie écoulée (2013-2022). Les pays qui ont commandé le plus d’armes auprès de l’industrie française sur cette période sont les Émirats arabes unis (21,5 milliards d’euros), l’Égypte (12,3 milliards), le Qatar (11 milliards), l’Inde (10,9 milliards) et l’Arabie saoudite (9,5 milliards). Ensemble, ces cinq pays ont représenté 57 % de la valeur de l’armement français expédié à l’étranger ces dix dernières années.

Une grande partie de la valeur exportée par la France provient des avions de combat Rafale vendus par Dassault et des ventes de sous-marins et frégates construits par Naval Group.

Tristan Gaudiaut pour Statista


On a le pain, on aura bientôt les jeux !

Quels sont les atouts de la France à l’export ? Même si le déficit commercial de la France sur les échanges de biens s’établit actuellement à 121,9 milliards d’euros (sur douze mois cumulés jusqu’à fin septembre 2023), certaines industries se montrent particulièrement performantes et rayonnent à l’international. En dehors des services, les chiffres publiés mercredi 8 novembre par les douanes donnent un aperçu des secteurs qui présentent le solde commercial le plus positif.

Comme le montre notre graphique, la construction aéronautique et spatiale est le secteur qui rapporte le plus à l’économie française, avec 29,6 milliards d’euros d’excédents commerciaux d’octobre 2022 à septembre 2023. En deuxième position, on trouve l’industrie de la chimie, parfums et cosmétiques, qui affiche un solde positif de 18,0 milliards d’euros. Autres spécialités tricolores, les produits agricoles et agroalimentaires ont dégagé un excédent de 7,4 milliards sur les douze derniers mois étudiés. Ce secteur est porté par l’industrie des boissons (en particulier des vins et spiritueux), dont les exportations sur la période se sont chiffrées à plus de 20 milliards d’euros, pour un excédent commercial de 15,5 milliards d’euros.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


On a le pain, on aura bientôt les jeux !

En 2023, la France est le pays qui offre la meilleure qualité de vie numérique à ses citoyens. C’est ce qui ressort de l’étude annuelle de la société de services VPN Surfshark, qui place l’Hexagone au premier rang de l’indice de qualité de vie numérique sur 110 pays analysés en 2023. Ce classement mondial se base sur plusieurs critères comme l’accessibilité financière et la qualité du réseau Internet, le développement des infrastructures, le niveau d’administration électronique, ou encore la cybersécurité. La France progresse ainsi de six places par rapport au classement de 2021, passant d’un score de 0,71 à 0,79 points.

Dans le détail, les principaux points forts de la France dans le domaine numérique restent l’accessibilité financière d’Internet, les lois sur la protection des données et la vitesse du haut-débit. L’Hexagone se situe dans la moyenne des pays développés concernant le développement de ses infrastructures numériques, mais obtient en revanche un score médiocre en matière de stabilité des connexions Internet (36ème sur 110).

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Valentine Fourreau, Statista.


On a le pain, on aura bientôt les jeux !

Les autorités australiennes ont officiellement ouvert jeudi 24 août leur marché à la viande de porc crue française. Cette décision est l’aboutissement de longues négociations engagées depuis une dizaine d’années par le Ministère chargé de l’agriculture.

Cette nouvelle illustre l’activité de négociation conduite sous l’égide du Ministère, en collaboration avec FranceAgriMer, les organisations professionnelles et le réseau des Conseillers agricoles en Ambassade, pour ouvrir des marchés, concernant les exportations de produits agroalimentaires français, dans des pays tiers et les maintenir ouverts. Cela marque, une diversification des exportations de la France sur ce marché, aux côtés d’autres partenaires commerciaux européens comme le Danemark ou les Pays-Bas.

En Vaucluse, il existe plusieurs élevages de porcs. Le label Port du Ventoux regroupe les éleveurs porcins en plein air qui se trouvent autour du Géant de Provence. Les porcs de cette filière sont élevés en plein air, à une altitude de 800 à 1 000m. Ils disposent d’un espace plein champ d’environ 100 à 110m2 par individu. La production, d’environ 3 600 porcs par an, est vendu à 85% dans la région : en boucherie, en restauration et dans la grande distribution.

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