25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Aero 145 Aegis : « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire »

Comme nous l’avions annoncé il y a quelques jours, le projet Aero 145 Aegis vient de rentrer dans sa phase opérationnelle. L’implantation de cette nouvelle société de maintenance aéronautique sur le site de l’aéroport d’Avignon-Provence a été officialisée lors d’une présentation qui vient de se tenir à la CCI de Vaucluse en compagnie des nombreux partenaires de ce dossier qui doit permettre la création de 220 emplois directs et 500 emplois indirects d’ici 3 ans.

« Le développement de l’aéroport est au cœur de nos préoccupations et de la mandature de notre président, Gilbert Marcelli, insiste Bruno Delorme président de la commission aménagement du territoire et équipement géré de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse. Ce projet est le fruit d’un long processus de concertation et d’une forte implication de la Préfecture, de la Région Sud mais aussi d’Avignon et du Grand Avignon. »

Un enthousiasme partagé par Gilbert Marcelli, nouveau président de la CCI 84, qui enregistre là une implantation majeure au sein d’un équipement géré par la chambre consulaire pour le compte de la Région, propriétaire du foncier de l’aéroport de la cité des papes : « La CCI de Vaucluse est attentive à tous les projets qui s’inscrivent dans la dynamique économique de notre département. Ce projet industriel aéronautique est à mes yeux vertueux à plus d’un titre : créateur de richesses, il générera plus de 200 emplois directs et 500 emplois indirects, véritable opportunité pour nos entreprises et nos territoires. »

Sous l’œil attentif du sous-préfet à la relance
« Je suis ce projet d’intérêt régional depuis 1 an maintenant, rappelle Julien Fraysse, sous-préfet à la relance en Vaucluse, qui s’est particulièrement impliqué dans ce dossier. C’est un projet industriel qui n’a pas vocation à créer du trafic. Il y aura 2 à 3 décollages à vide par semaine. Par ailleurs, en centralisant sur une seule plateforme les 6 activités d’Aero 145 Aegis (ndlr : parking/stockage, entretien, ateliers, conversion, peinture et déconstruction) on réduit les coûts de déplacements ainsi que l’impact sur l’environnement. »

Retrouvez ici les détails du projet d’Aero 145 Aegis à l’aéroport d’Avignon-Provence

Autre point positif pour le sous-préfet, les lettres d’engagement des potentiels clients de la future plateforme aéronautique avignonnaise : « il y a un carnet de commandes pressenti pour ce marché ».
« Il faut aussi une prise de conscience du territoire », martèle le sous-préfet à la relance visiblement très attaché à ce dossier combinant projet industriel, volet emploi, économie circulaire, dossier partenarial…
« Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire pour qu’il devienne un fleuron du département de Vaucluse », insiste à nouveau Julien Fraysse.

Au cœur des priorités régionales
« Cet investissement s’inscrit parfaitement dans le Plan Climat de la Région Sud ‘Gardons une Cop d’Avance’ qui place l’environnement et l’urgence climatique au cœur des priorités régionales, renchérit Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En choisissant la région Sud, Aero 145 Aegis apporte son savoir-faire en matière de maintenance aéronautique au cœur d’un écosystème dynamique et permettra la création de nombreux emplois pour les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur tout en étant soucieux de l’environnement. Partenaire à part entière de leur installation, ils peuvent compter sur la mobilisation des équipes de la Région pour les accompagner à chaque étape. »

Le vrai travail commence maintenant
« La contribution financière de l’Etat (690 000€) et de la Région (400 000€) est une marque de confiance des pouvoirs publics dans notre projet, souligne Joseph Heraief, président d’Aero 145 Aegis. Ce sont aussi des garanties complémentaires apportées à notre démarche industrielle. »
« Le vrai travail commence maintenant, poursuit pour sa part François Wawruszczak, directeur communication & marketing, représentant les porteurs du projet également constitué de Patrice Stimpfling, Philippe Arguel et Philippe Réaux. Nous démarrons avec une partie du hangar existant H21 et un hangar temporaire, soit environ 2 450 m2 et 35 collaborateurs d’ici fin 2022. Au terme de l’exercice 2023, nous aurons construit 4 hangars, ateliers et bureaux pour une surface totale de 14 000 m2 et accueilleront 220 collaborateurs. »

François Wawruszczak et Joseph Heraief d’Aero 145 Aegis, Julien Fraysse, sous-préfet à la relance en Vaucluse et Bruno Delorme président de la commission aménagement du territoire et équipement géré de la CCI de Vaucluse.

Pour lancer définitivement tout cela, les derniers investisseurs sont attendus lors d’un nouveau tour de table afin de trouver encore 5 à 6M€ supplémentaires pour accélérer le plan de développement.
Un plan qui passe notamment par le marché de la conversion d’avion de passager en avion de fret en raison de l’explosion du coût du fret maritime (x8). Autre marché en devenir : la déconstruction des aéronefs afin de récupérer des pièces à très haute valeur ajoutée pour les remettre dans le circuit des pièces d’occasion après une re-certification aux normes aéronautiques particulièrement drastiques en matière de sécurité.

Pas d’allongement de la piste actuelle
 « Dans tous les cas il ne s’agit pas d’un cimetière d’avions ‘au fond du jardin’ ni de pollution des sols avec du kérosène », rassure François Wawruszczak qui explique également être en lien avec les organismes locaux afin de recruter au maximum en local même s’il y aura de nombreux postes demandant des qualifications spécifiques en aéronautique.
Enfin, du côté de la CCI on précise également que ce projet n’entraîne aucun allongement de la piste actuelle.


Aero 145 Aegis : « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire »

Particulièrement soutenu par la CCI de Vaucluse, la Région Sud et BPI France via le plan France Relance, le projet de la société Aero 145 Aegis prévoit la création d’une société de maintenance aéronautique implantée sur la zone d’activités de l’Aéroport Avignon-Provence. Désormais entré dans sa phase opérationnelle le dossier, qui doit être présenté en détail cette semaine, table sur un investissement de l’ordre de 34M€. De quoi générer 220 emplois directs d’ici 3 ans.

Cela faisait 7 ans que les porteurs de ce projet travaillaient sur ce nouveau concept de ‘guichet unique’ concentrant en même lieu des activités de maintenance aéronautique comprenant des ateliers ainsi que des capacités de stockage, d’entretien, de conversion, de peinture et de déconstruction d’avions régionaux à turbopropulseurs (type ATR ou Bombardier) et moyens courriers monocouloirs (type Airbus 320 ou Boeing 737). Mais avant d’atterrir sous le ciel de Provence, ce projet a pourtant failli se poser ailleurs. D’abord en Serbie, puis en Roumanie, en Bulgarie et enfin en Espagne. Perpignan et ensuite Béziers ont également été sur les rangs ainsi que plusieurs autres endroits en France pour accueillir ce site unique en Europe.

Pourquoi Avignon ?
Si Avignon a finalement été retenue, c’est que la plate-forme aéroportuaire, avec laquelle les premiers contacts remontent à avril 2021, dispose de conditions d’accès stratégiques uniques, d’une réserve foncière importante ainsi que d’un climat idéal pour travailler sur des avions. Par ailleurs, les porteurs du projet sont également très attachés à cette région et souhaitent également apporter leur ‘pierre’ au développement économique du Grand Avignon. Une contribution qui prendra la forme d’un investissement de 34M€ et qui devrait générer plus de 220 emplois directs d’ici 3 ans. Côté activité, Aero 145 Aegis prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 47M€ sur 3 ans en traitant un peu plus de 300 aéronefs durant cette période.

L’activité va débuter à la rentrée
Concrètement, après avoir domicilié son siège social dans la zone de l’aéroport d’Avignon, Aero 145 Aegis vient de louer le hangar H21 ainsi qu’un autre hangar temporaire pour disposer de 2 449m2 afin de débuter son activité à partir du 1er septembre prochain. Pour cela, la société présidée par Joseph Heraief s’appuiera déjà sur une première équipe de 35 personnes. Le projet prévoit ensuite, sous réserve des autorisations de permis de construire, la réalisation de 2 tranches de hangars supplémentaires. Une première phase pour les bâtiments H1 à H4 avec une mise en service espérée mi-2024 pour atteindre une capacité d’accueil de 10 780m2 pour 170 employés et une seconde pour les hangars H5 et H6 en 2025 (pour porter l’ensemble à 14 839m2 et 221 salariés).

Un projet modèle ?
Avec la création de cette offre unique de services centralisés, les responsables du projet mettent également en avant l’aspect éco-responsable de leur démarche dans un secteur plutôt montré du doigt ces dernières années pour sa gourmandise environnementale. En effet, en étant les premiers à proposer tous ces services réunis en un même lieu en Europe, Aero 145 Aegis estime que cela va permettre de réduire drastiquement les émissions de CO2 en économisant l’équivalent de 8 937 tonnes de déchets ménagers. C’est ce que génère par an une ville d’un peu plus de 25 000 habitants.

Un engagement éco-responsable
Par ailleurs, sur les 34M€ d’investissement, 5M€ le seront pour préserver l’environnement en allant au-delà des normes européennes requises dans ce secteur d’activité. Cet engagement éco-responsable se traduira ainsi notamment par la pose de 14 000m2 de panneaux photovoltaïques en toiture des futurs bâtiments, l’acquisition d’une flotte de véhicules société électriques, une gestion et un recyclage des déchets à plus de 90%, une faible consommation d’eau (activités en circuit fermé), zéro pollution gazeuse (activités en circuit fermé), une mise en place de l’Iso 14001 comme système de gestion environnementale et un objectif de certification ACA (Airport Carbon Accréditation) en 2023 en lien direct avec la direction de l’aéroport.

Nuisances résiduelles…
Côté nuisance, et c’est l’un des points forts du projet, l’activité ne devrait générer que 2 à 3 rotations d’aéronefs hebdomadaires, soit une augmentation du trafic actuel de +0,6%. Par ailleurs, le niveau sonore des avions qui seront traités sur le futur site avignonnais ne devrait pas excéder 68db, soit l’équivalent d’un lave-vaisselle.
Quant au trafic routier, c’est l’équivalent de 3 à 5 conteneurs qui devrait circuler chaque mois sur les routes de la zone. Même visuellement les promoteurs du projet assurent qu’aucune zone de parking d’avions ne sera visible depuis la périphérie immédiate de la zone aéroportuaire. Toutes les activités industrielles seront réalisées en milieu clos et fermé.

Une implantation tombée du ciel
Dans un département, classé parmi les plus pauvres de France, cette implantation apparaît comme une aubaine. C’est certainement pour cela, que le dossier a bénéficié d’un soutien sans faille de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse, gestionnaire de l’aéroport, ainsi que du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, propriétaire du foncier de la plateforme aéroportuaire de la cité des papes dont il a confié la gestion à l’organisme consulaire
vauclusien.
Convaincu de la démarche, la Région vient d’ailleurs d’octroyer une aide de 400 000€ à Aero 145 Aegis. Dans le même temps, BPI France vient aussi d’accorder une subvention de 690 000€ dans le cadre du plan de l’Etat ‘France relance’. Ces aides, preuves de la confiance des pouvoirs publics dans le projet, devraient ainsi permettre d’accélérer les derniers investissements afin d’acheter les premiers équipements et de procéder aux premières embauches.
Les collectivités du territoire ne devraient pas être perdantes non plus puisque le projet devrait générer 10,8M€ rien qu’en retombées fiscales.


Aero 145 Aegis : « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire »

Cinq étudiants du lycée les Catalins à Montélimar, l’un des dix lycées pilotes en France viennent de recevoir une bourse d’étude nucléaire lors d’une cérémonie de remise organisée par le groupe énergétique Orano Tricastin

Par ces bourses d’études nucléaires, au montant de 600€ (par mois par élève) l’Etat cherche à maintenir et renforcer son soutien à la filière nucléaire.
Ce ‘coup de pouce’ s’inscrit dans le cadre du plan France Relance pour ‘accélérer les transformations écologique, industrielle et sociale du pays‘ avec le soutien de l’Université des Métiers du Nucléaire créée en 2021. Il permettrait aux élèves bénéficiaires d’envisager la poursuite de leurs études pour à terme rejoindre les groupes énergétiques de la région.

Les cinq bénéficiaires sont des étudiants en deuxième année de BTS Environnement Nucléaire ou en BTS contrôle industriel et régulation automatique au lycée Catalins. Ils ont été sélectionnés par un jury notamment constitué de représentants du territoire de la filière nucléaire.

 « C’est une véritable ouverture pour ces jeunes qui s’engagent dans une filière d’avenir, explique Bruno Girard, directeur emploi Orano Sud-est. Nous comptons aux côtés d’EDF, du CEA et de nos partenaires de la filière renforcer nos compétences, transformer l’essai pour accompagner le développement et la compétitivité de nos outils industriels ».

Pour cette année, 50 élèves au sein de 10 lycées pilotes en France peuvent bénéficier de cette bourse d’étude. D’ici 2022-2023, puis 2023-2024, la bourse sera étendue à 200 élèves répartis dans une vingtaine de lycées.


Aero 145 Aegis : « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire »

Lors de sa visite sur le site d’Orano Melox à Marcoule, la Ministre de l’industrie Agnès Pannier-Runacher a officialisé le soutien de France relance au Campus des métiers du recyclage. Ce dernier fera l’objet d’un investissement total de plus de 18 millions d’euros sur 3 ans.

Dans le cadre de l’appel à projets de renforcement des compétences de la filière nucléaire lancé en 2021 par le Ministère de l’économie, des finances et de la relance, le plan France relance investira plus de 4 millions d’euros dans le Campus des métiers du recyclage d’Orano Melox. Ce dernier possèdera du nouveau matériel physique et numérique, ainsi que des solutions de formations digitales interactives et immersives, notamment grâce à la réalité virtuelle. Le directeur d’Orano Melox Arnaud Capdepon voit cette aide comme « un véritable coup d’accélérateur pour notre campus dans sa triple mission : école des métiers, centre d’essai et d’innovation, centre de formation. »

Les métiers d’exploitation et de maintenance de l’usine requiert au minimum 6 mois de formation pour atteindre une complète autonomie professionnelle. Cependant, avec les techniques qui ne cessent d’évoluer, la formation ne doit pas s’arrêter là. Chaque année, le campus accueillera donc plus de 250 salariés et sous-traitants, mais pas seulement. Le but étant également d’attirer des jeunes et des personnes en reconversion. « C’est le combat d’un pays pour sa réindustrialisation, sa transformation écologique et une production d’électricité souveraine », a souligné la Ministre de l’industrie.

V.A.


Aero 145 Aegis : « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire »

Le Groupe Picourt s’agrandit. Après l’acquisition de l’imprimerie iséroise Etiq’Alp en mars 2021, le groupe basé à Frucourt dans la Somme intègre l’imprimerie cavaillonnaise Rimbaud au sein de son réseau.

« En effet, l’Imprimerie Rimbaud, avec ses 87 ans d’expertise, vient renforcer l’activité packaging du Groupe et ajouter l’impression de documentation commerciale à son offre, explique le groupe dirigé par Olivier Picourt. Cette alliance permet de compléter l’éventail de service en associant l’outil d’impression offset de l’Imprimerie Rimbaud aux capacités d’impression flexo, sérigraphique et numérique de dernières générations du Groupe Picourt. »
« Déjà spécialisé dans l’impression d’étiquettes adhésives et non adhésives, d’emballages souples et en carton compact, l’arrivée de l’Imprimerie Rimbaud permet d’ajouter une triple compétence au Groupe Picourt : l’impression de packaging carton, l’impression d’étiquettes sèches et l’impression commerciale telles que les brochures, catalogues, affiches, papeterie, PLV…, poursuit la direction du groupe familial créé en 1983 et basé dans les Hauts de France. Désormais composé de Picourt packaging, Picxcell, Etiq’Alp et Imprimerie Rimbaud, le Groupe Picourt conforte sa position d’acteur incontournable de l’impression en France sur les marchés de l’agroalimentaire, la chimie, l’industrie, la pharmacie, la parapharmacie et la parfumerie. »

200 000€ d’aides via France Relance
Jusqu’alors dirigé par Isabelle Rimbaud et Stéphane Trachino, l’imprimerie Rimbaud a notamment reçu récemment le prix spécial du jury des trophées ‘l’entreprise et son territoire’ organisé par le réseau Luberon & Sorgues entreprendre. L’entreprise cavare est également très impliquée dans la vie culturelle locale via notamment l’organisation régulière d’expositions.
Par ailleurs, l’imprimerie Rimbaud a obtenu une subvention de 200 000€, co-financée par l’État et la Région, dans le cadre du programme ‘France Relance’ destiné à soutenir l’investissement dans les territoires. Cette aide est destinée à moderniser et automatiser l’outil de production, pour répondre à la mutation commerciale et industrielle du domaine décroissant de la communication papier vers le marché émergent du packaging carton éco-conçu.

Pas d’impact pour les emplois des salariés
« Cette alliance permet d’élargir l’offre de services de l’Imprimerie Rimbaud, déjà spécialisée dans l’impression de livres d’art, romans, BD et documentations commerciales, précisent Isabelle Rimbaud et Olivier Picourt dans un communiqué commun.
Côté production, l’Imprimerie Rimbaud continuera de travailler avec la même équipe (une quinzaine de collaborateurs) sur son site de Cavaillon implanté route d’Avignon.


Aero 145 Aegis : « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire »

Le préfet de Vaucluse et le secrétaire général, sous-préfet d’arrondissement d’Avignon, étaient à Vedène il y a quelques jours. Ils ont tenu à visiter les nouvelles unités de production de l’entreprise Dreyer, bénéficiaire du plan France relance.

La société Dreyer, dont le siège social est à Agroparc Avignon, fabrique et installe des chambres froides depuis plus de 30 ans. Elle est fière de dire qu’elle est la « dernière société de capitaux français du secteur ». La société fabrique également des panneaux isothermes 100% français et installe ces panneaux de chambre froide dans toute la France et une partie de l’Europe. Chaque année, 200 000m2 de panneaux et 5 000 portes sont produits par son usine de Vedène pour être ensuite assemblés sur les sites de montage par des équipes techniques, salariées du groupe.

Dreyer présente aujourd’hui un bilan particulièrement flatteur avec plus de 5 millions m2 de panneaux fabriqués et installés depuis sa création. La société, qui possède la plus haute qualification professionnelle dans son métier : ‘Qualibar 7313 haute technicité’, compte parmi ces clients : Intermarché, Auchan, Leclerc, Métro, Cora, Carrefour, Casino et bien d’autres. Cette année, l’entreprise a été bénéficiaire du plan France relance à hauteur de 400.000€ pour l’extension de sa surface d’exploitation et la modernisation de son outil de production.

Visite de la préfecture à Dreyer. Photo: préfecture de Vaucluse
Dreyer en quelques minutes en vidéo

L.M.


Aero 145 Aegis : « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire »

Il y a quelques jours, le préfet de Vaucluse rencontrait Rhonéa, collectif d’artisans vignerons en Vallée du Rhône, bénéficiaire du programme ‘Accélérateur agrolimentaire’ de France relance.

Créé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et par Bpi France (Banque publique d’investissement), l’Accélérateur agroalimentaire est un programme d’accompagnement des PME du secteur agroalimentaire français. Il permet aux entreprises de bénéficier d’un accompagnement dans leur stratégie de développement via des actions de conseil, de formation, et de mise en réseau.

Objectifs du programme

Bénéficiaire de ce programme, Rhonéa, union des Caves de Beaumes-de-Venise, Rasteau, Vacqueyras et Visan, a pu bénéficier, dans un premier temps, d’un diagnostic de Bpi France afin d’identifier les axes de croissance et d’amélioration de sa stratégie de développement. Après avoir candidaté fin 2020, Rhonéa a été sélectionnée avec 22 autres entreprises françaises pour son potentiel de transformation et ses ambitions de développement. Les objectifs de ce programme sont multiples : réaliser un diagnostic 360° de l’entreprise, identifier les axes de croissance et d’amélioration, apporter un soutien personnalisé dans la mise en place du plan d’actions…

Crédit photo: Préfecture de Vaucluse

400 artisans vignerons

Engagée depuis longtemps dans une démarche en Responsabilité sociétale validée par le label ‘Vignerons engagés’, Rhonéa ne cesse de relever de nouveaux défis. Elle représente désormais 400 artisans vignerons sur le territoire du Vaucluse et est implantée sur 2.900ha de vignes, dont 2.100 en Crus et Côtes du Rhône Villages. « Avec l’arrivée récente des caves de Visan et Rasteau dans l’Union, nous prenons une nouvelle dimension », explique Pascal Duconget, président de Rhonéa. « Avoir été sélectionné par BPI France pour bénéficier de ce programme sur-mesure est une belle reconnaissance de notre dynamisme. Nous voulons désormais concrétiser nos projets de développement pour en faire des réussites durables, autant auprès de nos artisans-vignerons que de nos clients. »

Crédit photo: Préfecture de Vaucluse

Rhonéa, cave de Beaumes-de-Venise, 228 Route de Carpentras – 84190 Beaumes-de-Venise. Site internet, cliquez ici.


Aero 145 Aegis : « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire »

Un pas de plus vers le ‘vrai’ green. La ferme urbaine Surikat&Co à la Barthelasse a obtenu le soutien financier de la Préfecture de Vaucluse dans le cadre du Plan de relance. Objectif ? Installer un système d‘irrigation solaire totalement indépendant et autonome. C’est chose faite avec 4 panneaux photovoltaïques qui font la fierté du propriétaire.

C’est d’abord Poppy qui nous accueille sur les parcelles. La chienne de 3 ans déborde d’énergie et joue un rôle crucial dans la ferme, elle veille au grain, attaque les rongeurs et surveille les hommes, peut-être les plus redoutables… Suivie de près par le tenancier des lieux, Damien Baillet, 38 ans, président de l’association ‘Surikat and co‘ et heureux comme un pape. L’homme apaisé nous reçoit au milieu des poules, de la tente bédouine et des jardins partagés. Très vite, il nous dévoile ses systèmes ingénieux à base de matériel de récupération. La douche par exemple, bricolée avec une batterie de véhicule. Rien à envier à la plus luxueuse des salles d’eau.

La ‘Ferme agriculturelle’ est une micro-ferme urbaine et biologique créée en janvier 2019 en plein cœur de la Barthelasse. Elle est labélisée AB (Agriculture biologique) et HVE (Haute valeur environnementale). La ferme est construite autour de 3 projets : l’accueil d’évènements culturels, la mise à disposition de jardins collectifs et la production de légumes diversifiés. Par-dessus tout, le lieu peut se targuer d’être une ferme urbaine inclusive, parce qu’il ne faut pas simplement « installer des bottes de foin et mettre de la musique électro pour arborer le nom de ferme urbaine. » Les publics sont de tout horizon. Parmi les structures qui foulent la terre, la Mission locale d’Avignon, l’Ecole de la deuxième chance ou l’Ipep (Institut de promotion de l’égalité professionnelle). Des jeunes en processus d’insertion après des parcours semés d’embûches et d’addictions viennent retrouver leur énergie à la source.

Les panneaux ont de beaux jours devant eux. ©Linda Mansouri

Les maîtres-mots ? Autosuffisance, équilibre des ressources et communion avec la nature. L’endroit est ressourçant, comme dit le proprio, « la terre est la seule chose qui permet de faire travailler en même temps le corps, le cœur et l’esprit. » Quand Damien potage, les préoccupations du quotidien s’envolent, la légèreté l’envahit et le meilleur des traitements prend effet. « On fait le choix de mettre soit du déchet vert, du foin, de la paille, du compost, de la fiente de mouton, tout ce qui est matière organique. On laisse faire la nature, les bactéries et champignons pour aboutir ainsi à un cercle vertueux. ‘Nature never sleep’, si l’on traite bien la nature, elle nous rend la pareille », philosophe l’hôte de ces lieux.

Damien ne se targue pas d’avoir la science infuse. Même si l’homme a déjà donné des conférences sur la permaculture dans des collèges, la nature demeure imprévisible, elle ne répond à aucune règle. « Un cyprès peut tout gâcher, la grêle peut tout bousiller. L’homme est impuissant, la seule chose qu’il peut faire, c’est observer la nature en action et prendre des leçons pour minimiser les impacts et anticiper les récoltes », reconnait Damien Baillet.

Entre père et fils. ©Linda Mansouri

« L’environnement faisait partie de mes préoccupations principales lorsque que j’ai acheté ce terrain. Ma philosophie de vie ? Je ne veux rien coûter à la planète. Je ne souhaite pas prendre plus que ce que l’on me donne », précise le propriétaire. Une balance équilibrée, des comptes à zéro et aucun remord vis-à-vis de mère nature. Alors même si l’étau se resserre et que l’humanité court gentiment à la catastrophe, ses idéaux ne changent pas d’un iota.

« Je suis en biodynamique, j’utilise très peu de gaz et d’électricité, uniquement pour les tâches qui sont vraiment nécessaires et qui me font gagner du temps. Evidemment, vous ne trouverez aucun produit chimique », explique-t-il. Quand l’aventure commence en 2019, elle vise à mettre à disposition du public des parcelles de 30m2 afin de cultiver ses propres fruits et favoriser la mixité sociale. Evidemment, l’aventure n’a pas été de tout repos, chaque centime était réinvestit et deux ans d’abnégation et de travail acharné portent aujourd’hui leurs fruits juteux.

4 panneaux de 300W

La plupart des installations solaires traditionnelles pompent l’eau en continu lorsque le soleil fournit les panneaux photovoltaïques en électricité mais le débit est souvent faible et il faut stocker l’eau, en grande quantité, dans un contenant intermédiaire. Après de nombreuses recherches et réflexions, Dammien s’est tourné vers la mise en place d’une petite centrale électrique, alimentant une pompe traditionnelle, reliée au forage de la parcelle.

Avec quatre panneaux de 300W, il atteint facilement la production de 1000W/h qui alimentent les 1500W de la pompe. Les quatre batteries prennent le relais pour le complément. En irriguant aux heures les plus ensoleillées de la journée, l’installation est optimisée. Ce qui n’était encore qu’un rêve il y a quelques mois, est aujourd’hui devenu une réalité. Tout a été réalisé par leurs soins, avec un maximum de récupération et des fournisseurs locaux.

Ce qui l’a convaincu ? Les rendements de l’énergie solaire. « On a beau gueuler, mais si on se penche sur les rendements des panneaux sur une période de 100 ans, c’est considérable. L’énergie est éternelle avec les panneaux. J’attaque l’irrigation à 9h jusqu’à 11h et je laisse recharger entre 11h et 16h. Entre la pompe, les panneaux solaires et les abris, le système m’a coûté 3000€ financés par le plan France relance », explique Damien Baillet.

Prendre sa douche en compagnie des rossignols… Photo: Linda Mansouri

Le collectif ‘Paysans d’Avignon’

Pour faire tourner la machine, Damien fait partie du collectif ‘Paysans d’Avignon’. « C’est un groupement de paysans, des gros et des petits, je suis le petit poucet de l’histoire. On y trouve des maraîchers, un chevrier, des apiculteurs, j’adore le format de coopérative, c’est cool de réussir à mutualiser les moyens et promouvoir les circuits courts. » Les courgettes sont plantées pour le mois de septembre, « la je replante pour l’hiver, je vais essayer d’avoir 3 rotations. L’oignon et l’ail par exemple, je peux en sortir toute l’année. »

Les jardins partagés comptent aujourd’hui une centaine d’adhérents et rapportent 8000€ à l’année. A cela s’ajoute la vente des légumes par le biais du collectif qui revêt le rôle de centrale de ventes. Objectif ? cumuler 15 000€ de revenus agricoles une fois que les 3 rotations de culture seront bien lancées. « C’est bizarre car c’est en abandonnant l’idée de gagner de l’argent que je me suis retrouvé à en avoir », remarque le propriétaire. Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire : oubliez le papier vert.

Les stars de la ferme. Photo: Linda Mansouri

Lire aussi : Damien Baillet, de la culture à la ferme de la Barthelasse


Aero 145 Aegis : « Ce projet doit être soutenu par tous les acteurs de ce territoire »

Le Premier ministre a confié à Jean-Noël Barrot, député des Yvelines et vice-président de la commission des finances, une mission visant à recueillir les remontées de terrain des acteurs économiques, afin de réfléchir à des mesures pouvant favoriser le rebond économique des territoires. Le Vaucluse clôturait la tournée des régions de France, une visite durant laquelle le député est allé à la rencontre de deux entreprises industrielles phares du secteur : Borghino à Avignon et Keramis à Cavaillon.

Le plan de relance risque-t-il de laisser certains territoires en situation de décrochage ? Les aides octroyées ont-elles été suffisamment orientées vers les acteurs fragiles des régions pauvres ? Faudra-t-il des dispositifs complémentaires ? C’est ce que Jean-Noël Barrot a été chargé de vérifier au cours d’une mission de 6 mois qui touche à sa fin. Interview.

Quels sont les objectifs de votre mission ?

L’idée de départ est que certains territoires, en fonction de leurs spécificités industrielles et de la nature de leur tissu économique, peuvent être plus durement éprouvés que d’autres. L’objectif est qu’aucun territoire ne décroche en sortie de crise. Le Premier ministre m’a demandé d’établir une cartographie fine de la vulnérabilité induite par la crise, et de la croiser avec la cartographie des vulnérabilités préexistantes. Le pays a été traversé par des fractures importantes qui préexistaient avant la crise. Le gouvernement voulait s’assurer à travers cette mission que les fractures anciennes ne s’accroissent pas et éviter l’apparition de nouvelles.

Quelle méthode utilisez-vous pour établir ce diagnostic ?

Pour réaliser cette mission, nous avons entrepris un tour de France, en passant par chacune des 13 régions métropolitaines. Nous avons ciblé des bassins d’emploi soit fragiles, soit particulièrement touchés par la crise actuelle. Nous allons croiser les données disponibles avec des remontées de terrain, à travers une large consultation des élus et des responsables locaux et des déplacements de terrain tout au long du semestre. La cartographie servira de point de départ à la formulation de propositions éventuelles pour faciliter le rebond économique. Nous nous appuyons également sur les données de l’Insee, un énorme effort a été entrepris afin de mettre à disposition des décideurs des données actualisées. Nous sommes allés à la rencontre des élus, des présidents de fédérations professionnelles, de chambres consulaires, de chefs d’entreprise…

Pourquoi avoir tenu à visiter les industries Borghino et Keramis ?

Pour la dernière étape de notre tour de France, nous avons souhaité nous rendre dans le département du Vaucluse. Nous sommes partis du constat que le Vaucluse présentait des fragilités importantes, c’est le 5e ou 6e département le plus pauvre de France. En région Paca, le Vaucluse subit de plein fouet la pauvreté avec un taux de chômage très élevé. Le département a été affecté par la crise que nous traversons, je pense notamment aux zones industrielles situées dans le nord de Valréas et Bollène qui ont subi une baisse d’activité très forte. Les secteurs de Cavaillon, Orange et Avignon ont toutefois été moins affectés, même si l’activité du festival a été durement bousculé. Borghino et Keramis sont deux entreprises industrielles familiales et territorialement implantées.

Borghino est lié au secteur de l’aéronautique et, pour autant, a réussi à maintenir son activité l’année dernière, du fait du positionnement sur un créneau d’excellence. L’entreprise va bénéficier du soutien de l’état dans le cadre du plan France relance pour leur permettre d’investir dans une stratégie de numérisation en un an et demi, alors qu’elle aurait attendu 6 ou 7 ans sans cette aide. Il est intéressant de constater comment ce plan de relance permet d’accélérer la réindustrialisation du pays en donnant de nouvelles forces à ces PME familiales qui se développent.

Pour ce qui est de Keramis, la société touche à un sujet fondamental : la souveraineté alimentaire et la transition vers de nouveau modes de consommation. La société est pleinement engagée dans la transformation des productions biologiques. C’est un maillon fondamental, il nous faut à la fois développer l’agriculture biologique et trouver un moyen de transformer ces productions. Keramis témoigne d’une vraie culture de Responsabilité sociale et environnementale, en portant une attention particulière au bien-être de ses salariés et de ses parties prenantes. Grace au soutien du plan France relance, elle continuera son développement. Le Vaucluse recèle de quelques pépites industrielles, mais est caractérisé par un taux de chômages très élevé. L’objectif est de faire reculer ce taux de manière durable.

Mi-mars, 24 dossiers industriels de notre région avaient été retenus dans le dans le programme ‘Territoire d’industrie’ pour un montant de subvention de l’Etat de 13M€. Tomas Redondo, secrétaire général de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) en Vaucluse, regrettait alors la lenteur du traitement des dossiers. Certains dossiers ayant fait quelques fois l’objet de refus non motivés. Quelles solutions pour accélérer le procédé ?

Il y a un certain nombre d’appels à projets très populaires, celui-ci en fait partie. Nous avons observé sur certains territoires la mise en place au niveau régional d’une ‘cellule d’accélération’ dans laquelle siègent tous les services instructeurs de France. L’objectif de ces cellules est de trouver une solution aux entreprises qui ne sont pas lauréates afin de les orienter vers d’autres aides de financement. Il s’agit alors de recycler des dossiers pour les rendre éligibles à d’autres accompagnements. Ce dispositif résulte d’une coordination entre les collectivités et les services instructeurs. Il existe une cellule en Corse et en Centre-Val de Loire.

Existe-t-il une cellule similaire en Vaucluse ou en Région Sud ?

A ma connaissance, il n’existe pas de cellule de ce type dans le Vaucluse, mais cela ne signifie pas que des moyens ne sont pas mis en œuvre pour l’accompagnement des entreprises. La finalité est en effet d’envisager ce genre de recommandation à terme et d’orienter les efforts vers le suivi des dossiers dans chaque région.

Beaucoup de chefs d’entreprise se heurtent au manque de foncier en Vaucluse. Ils déplorent notamment des aides et un accompagnement non adaptés aux spécificités du territoire. Qu’en pensez-vous ?

La rareté du foncier peut s’avérer être un bon signe. Cela signifie que l’attractivité du territoire est telle que les entreprises souhaitent s’y implanter et développer leur activité. Toutefois, il convient de souligner qu’un des objectifs du pays est de ne pas sur-artificialiser les terres agricoles. J’ai personnellement plaidé afin que le ‘Fonds friches‘ soit renforcé, il est en effet passé de 350M€ à 650M€. Ce fonds servira à reprendre des sites industriels. Le Vaucluse regorge de terres agricoles qu’il faut préserver et valoriser, un équilibre est à trouver. Nous avons du foncier déjà artificialisé, nous allons l’utiliser pleinement pour le mettre à disposition de porteurs de projets.

Quelles mesures complémentaires pourriez-vous proposer en plus de celles prévues dans le cadre du plan de relance ?

Il faut savoir que le plan est encore en cours de déploiement à travers une enveloppe de 100 milliards d’euros. La première étape est de s’assurer que ces fonds arrivent bien aux entreprises et collectivités pour que les projets sortent de terre. Le président de la République a témoigné à plusieurs reprise sa volonté, il a très clairement dit aux français et aux entrepreneurs qu’il les soutiendrait quoi qu’il en coûte. Cela s’est traduit par plusieurs augmentations des enveloppes d’aides. La semaine prochaine, nous votons un projet de loi de finance rectificative destiné à l’activité partielle pour les mois à venir. Les deux entreprises et l’agence de l’attractivité ont unanimement salué les mesures de soutien telles que le Prêt garanti par l’Etat, le Fonds de solidarité, l’activité partielle ou le report d’échéances sociales. Peut-être faudra-t-il aller plus loin dans le cadre du plan de relance, mais il faudra le faire de manière coordonnée sur le plan européen. Les résultats du diagnostic seront présentés jeudi prochain.

Propos recueillis par Linda Mansouri

Depuis 1981, les ateliers BORGHINO habillent, décorent, garnissent les intérieurs d’avions et d’hélicoptères, avec une expertise reconnue sur les segments « Business » et « VIP ». Photo: Préfecture de Vaucluse.
Le vice-président était accompagné de Julien Fraysse, sous-préfet à la relance, de Christian Guyard, sous-préfet de l’arrondissement d’Avignon, de Christine Hacques, sous-préfète de l’arrondissement d’Apt, des élus locaux et des partenaires économiques et sociaux du territoire. Photo: Préfecture de Vaucluse.

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