25 décembre 2024 |

Ecrit par le 25 décembre 2024

Greta-CFA Vaucluse et lycée Aubanel : « Quand l’entreprise rentre dans l’école »

Juste avant les vacances de fin d’année, le lycée Aubanel d’Avignon et le Greta-CFA Vaucluse ont organisé leur deuxième grande soirée ‘Réseaux BTS’.

Après le succès des soirées consacrées aux métiers de l’expertise comptable, ce rendez-vous a permis aux élèves du BTS de l’établissement avignonnais de rencontrer des tuteurs potentiels dans le cadre de leur formation en alternance. Le tout dans une atmosphère détendu visant à favoriser les échanges et les synergies entre apprenants et professionnel.

« Il nous a semblé important de rencontrer les personnes représentant ces entreprises qui veulent accueillir nos élèves. »

Christophe Michel

« Les BTS ont de forte relation avec les entreprises puisqu’ils ont des stages en 1re et en 2e année dans leur cursus de formation, explique Christophe Michel, proviseur ‘sortant’ du lycée Aubanel. Il nous a donc semblé important de rencontrer les personnes représentant ces entreprises qui veulent accueillir nos élèves. C’est l’occasion d’échanger avec eux et de les remercier. C’est également le moment de leur présenter une génération montante des élèves actuellement en terminale qui peuvent opter pour une formation en alternance en 2024. »

L’importance de la transmission via les témoignages des anciens élèves
Regroupant une centaine d’étudiants provenant essentiellement des filières SAM (Support à l’action managérial), NDRC (Négociation et digitalisation de la relation clients) et SIO (Services informatiques aux organisations), cette soirée BTS ouverte aussi aux lycéens a également permis d’entendre les témoignages d’anciens élèves sur leur expérience dans leur parcours d’alternance.
« Cette transmission est très importante pour nous, insiste Corinne Molinas, nouvelle directrice déléguée aux formations professionnelles et technologiques au lycée Aubanel depuis septembre dernier. Ils peuvent expliquer par leurs propres mots leur cursus ainsi que la découverte des métiers qu’ils pouvaient imaginer différemment. »

Sécurisation du parcours du parcours scolaire
« L’entreprise qui rentre dans l’école, c’est une réalité », se félicite Catherine Deman, présidente du Greta-CFA de Vaucluse.
« Ce qui est intéressant dans notre partenariat avec le lycée Aubanel, complète Emmanuelle Aime, directrice du Greta-CFA de Vaucluse, c’est que l’on propose les deux voies de formation. La voie en initiale scolaire et la voie en apprentissage. Pour le jeune c’est une sécurisation du parcours scolaire car il peut basculer à tout moment de l’apprentissage à la voie scolaire s’il perd son entreprise d’accueil. »
Parmi les nombreux participants de la soirée réseau BTS du Greta-CFA Vaucluse et du lycée Aubanel on retrouve également les interviews de Sarah Tacchino, responsable équipe entreprise Pôle Empoi Avignon Joly-Jean et Coralie Dubreucq en 2e année BTS SAM, Coline Maïo en BTS Tech de CO en alternance et Patrick Maïo au sein d’Autosur Avignon-Courtine, ainsi que Camille Boilet, BTS NDRC au Lycée Aubanel et Stéphan Guendon d’Axa/Guendon Assurances.


Greta-CFA Vaucluse et lycée Aubanel : « Quand l’entreprise rentre dans l’école »

Le Greta-CFA Vaucluse ajoute une corde à son arc avec une nouvelle formation dans le secteur de la mode et de la couture sur mesure. Il s’agit du Titre Professionnel Couturier Retoucheur se déroulant au Lycée polyvalent René Char à Avignon.

Cette nouvelle formation est accessible aux passionnés de mode et de couture jusqu’au 22 mai 2024. Le Titre Professionnel Couturier Retoucheur propose une formation complète et innovante composée de trois modules distincts : contractualiser une prestation de création de vêtements ou de retouches sur mesure, concevoir des vêtements féminins sur mesure, et réaliser la fabrication de vêtements féminins sur mesure et de retouches.

La formation, qui s’adresse à tout public, peut durer jusqu’à 296 heures, sa durée est adaptée en fonction de chaque profil. Elle se fait entièrement en présentiel au Lycée polyvalent René Char qui est tout équipé. Le prix de la formation peut s’élever jusqu’à 3 552€, elle peut être entièrement financée selon le candidat.

Le Titre Professionnel Couturier Retoucheur permet l’accès à de nombreux emplois et secteurs d’activité : vendeur de prêt-à-porter, de tissus et d’articles de mercerie, couturier, retoucheur, costumier, encadrant technique d’insertion, l’artisanat de la retouche et de la couture, le commerce de l’habillement, les entreprises de location et d’entretien de vêtements, les entreprises de retouches de vêtements, ou encore les entreprises du spectacle ou de l’évènementiel ou de loisirs.

Pour en savoir plus sur cette formation ou obtenir des entretiens avec les formateurs et les apprenants, il faut contacter le Greta-CFA par mail à l’adresse sophie.beziz@greta-cfa-84.fr ou par téléphone au 07 48 72 11 72.


Greta-CFA Vaucluse et lycée Aubanel : « Quand l’entreprise rentre dans l’école »

Ce lundi 13 novembre, le Campus Pyro, structure dédiée au développement de compétences pyrotechniques à l’aide de formations initiales et continues, a accueilli sa première cession de formation au Campus de la CCI de Vaucluse à Avignon.

Annoncée par Gilbert Marcelli en juin dernier, la mise en place de cette formation a été notamment portée en partenariat avec la société Sorguaise Eurenco. Il s’agit d’une antenne du Campus pyrotechnie du futur créé à Bourges en février 2022.

Organisme certifié Qualiopi, le Campus Pyro a pour objectif de participer à la structuration de la filière pyrotechnique en France et couvrir tout le spectre des métiers et des secteurs tels que la défense, l’aérospatial, la dépollution pyrotechnique, les mines et carrières, le forage, l’automobile, le divertissement et le loisir, etc.
Pour cela, l’association Campus Pyrotechnie du Futur a pour objectif le développement, le renforcement et l’adaptation des compétences techniques dans le domaine de la pyrotechnie au travers de plusieurs missions :
– Formations professionnelles initiales et continues concernant l’ensemble des métiers du secteur de la pyrotechnie pour ouvriers, techniciens et ingénieurs.
– Communication et attractivité des métiers pour combler le déficit en compétences du secteur et de nombreux métiers spécifiques.
– Innovation et recherche pour former aux technologies 4.0 et renforcer le lien entre le monde académique et le monde industriel.
– Soutien à l’entreprenariat au travers de programmes favorisant le développement de startups et de projets de rupture.

Une vingtaine de participants pour cette première session
L’antenne d’Avignon est destinée à accueillir des cadres de la fonction publique, des officiers des armées, ou bien encore des dirigeants ayant une activité en relation avec des opérations à caractère pyrotechnique du Sud-Est de la France. Une vingtaine de personnes participe à cette première session d’une semaine sur le thème ‘Initiation et culture pyrotechnique’.
« Cette ouverture représente une belle synergie entre les besoins d’industriels du secteur pyro et le campus », se félicite le Campus Pyro également ravi de l’accueil de la CCI 84.

Le lancement officiel de la première session du Campus Pyro à Avignon.

Greta-CFA Vaucluse et lycée Aubanel : « Quand l’entreprise rentre dans l’école »

Le groupe IFC, spécialisé dans la formation supérieure, du BTS à Bac +5 et MBA, vient d’organiser sa traditionnelle cérémonie de remise des diplômes. L’événement, qui s’est tenu vendredi 20 octobre dernier dans la salle des fêtes de la mairie d’Avignon, a permis de réunir plus de 550 personnes (étudiants, famille, amis, formateurs, tuteurs et équipes IFC…) des campus d’Avignon, Marseille et Alès.

« C’était un privilège de voir nos étudiants franchir cette étape significative de leur vie. L’obtention d’un diplôme représente l’aboutissement d’une ou plusieurs années de persévérance et d’apprentissage », se félicite le groupement d’enseignement supérieur créé en 1990 dans la zone d’activités de Courtine à Avignon avant d’être repris en 2011 par Eric Dupressoire, son président actuel.

Aujourd’hui, outre son campus de la Cité des papes et ses 930 élèves, le groupe IFC dirigé par Mathieu Dupressoire depuis février 2023 dispose de 8 autres centres de formation : à Clermont-Ferrand (Ecole supérieure de commerce et de management Wesford) depuis février 2023 avec 570 étudiants, Saint-Etienne depuis 2011 avec 370 étudiants, Valence depuis 2008 avec 250 étudiants, Alès et Montpellier depuis 2003 avec, respectivement, 160 et 350 étudiants, Marseille depuis 2000 avec 210 étudiants ainsi que Nîmes et Perpignan depuis 1996 avec respectivement 330 et 430 étudiants.
En tout, les 3 600 étudiants d’IFC affichent un taux d’obtention de leur diplôme de l’ordre de 85% en moyenne parmi les 41 formations proposées par le groupe dans 11 filières différentes.

L.G.


Greta-CFA Vaucluse et lycée Aubanel : « Quand l’entreprise rentre dans l’école »

L’école Avignonnaise se distingue à nouveau dans le classement mondial des meilleurs établissements où figurent aussi l’école américaine de la Scad dans le Luberon et le Mopa à Arles.

L’école avignonnaise de jeux vidéo et du numérique Game academy vient de gagner 11 places dans le classement mondial 2023 des meilleures écoles d’art des médias créatifs et du divertissement établit par la plateforme The Rookies.
« Les étudiants de Game Academy ont participé cette fois encore au concours des meilleures écoles organisé par The Rookies, explique l’établissement situé dans la zone de Courtine. En publiant leurs travaux, les étudiants peuvent obtenir des points faisant remonter l’école dans le classement mais également obtenir des médailles, prouvant la valeur de leurs différents travaux. Ainsi, cette année, les étudiants de Game Academy ont remporté un total de 12 médailles dont 2 médailles d’Excellence. Un projet de jeu vidéo des étudiants en 4e année est même arrivé finaliste, un exploit pour un projet réalisé en seulement 8 semaines. »

De la 31e à la 20 place en ‘Game Design & Game development’
L’école, créé en 2017 et dirigé depuis par Kevin Vivier, s’est illustré dans la catégorie ‘Game Design & Game development’. Ainsi après avoir classé en 31e position l’an dernier, Game academy apparait en 20e place de classement dominé par 2 autres écoles françaises (1er Artside games à Bordeaux à et 2e New3dge à Paris).
Le Vaucluse est d’ailleurs encore à l’honneur dans ce top 30 puisque l’école américaine de la Scad (Savannah College of Art and Design) basée à Lacoste dans le Luberon arrive en 28e position de cette catégorie.

Une filière d’excellence française et… de la Grande Provence
Dans son top 50 global, The Rookies place 9 écoles françaises dont New3dge qui se classe en 1re position et la Scad en 2e place. La France devance notamment les Etats-Unis (8 écoles classées), le Royaume-Uni (8) et l’Espagne (7).
Outre sa 28e place dans la catégorie ‘Game Design & Game development’, la Scad Vaucluse apparaît aussi en 4e position de la catégorie ‘2D animation’, en 24e position de la catégorie ‘3D animation’, en 24e position de la catégorie ‘Concept art & illustration’, en 2e position de la catégorie ‘Motion graphics’, 1re dans la catégorie ‘Product design’, 6e dans la catégorie ‘Production excellence – 2D Animation’ et 5e dans la catégorie ‘Production excellence – Immersive media’ !
Dans la région, l’école Mopa d’Arles figure également en 15e de la catégorie ‘Production excellence – 3D animation’.


Greta-CFA Vaucluse et lycée Aubanel : « Quand l’entreprise rentre dans l’école »

La société de transport Voyages Arnaud, basée à Carpentras, a organisé une session de formation le jeudi 19 octobre dans ses nouveaux locaux à Pernes-les-Fontaines. Six conducteurs de car ont pu se perfectionner grâce à l’outil Cassiopée, un car simulateur de conduite.

Lors des exercices, les conducteurs ont pu travailler sur leur comportement en étudiant leur conduite grâce aux statistiques relevées. Ils ont notamment pu se perfectionner à la gestion des situations à risque sur la route. L’analyse des parcours avait également pour but de sensibiliser les conducteurs à l’éco-conduite pour garder en tête les bonnes pratiques. Une démarche en adéquation avec la volonté de l’entreprise de réduire ses émissions de CO₂. Voyages Arnaud vient d’ailleurs de renouveler la signature de la charte ‘Objectif CO₂’ pour 2024-2026.

L’outil Cassiopée a également été utilisé durant des opérations de job dating organisées à Sorgues et Carpentras par l’entreprise pour promouvoir le métier de conducteur et créer des vocations. Parmi les 25 candidats rencontrés, 5 seront bientôt recrutés et bénéficieront d’une semaine d’intégration pour découvrir le métier.

Le car simulateur Cassiopée. DR

V.A.


Greta-CFA Vaucluse et lycée Aubanel : « Quand l’entreprise rentre dans l’école »

3IS Education, l’Institut international de l’image et du son, vient de dévoiler son projet d’implantation à Avignon. Ce réseau d’établissements de l’enseignement supérieur formant aux métiers des industries créatives déjà installé sur Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes va construire à Agroparc un campus de 6000m2 destiné à accueillir près de 900 étudiants. De quoi booster encore davantage l’émergence d’une filière des industries culturelles et créatives qui affiche actuellement un essor sans précédent dans la cité des papes ainsi que dans tout le Vaucluse.

3IS Education va implanter son 5e campus à Avignon. Après son site historique, créé en 1988 dans la région parisienne à Saint-Quentin-en-Yvelines, puis Bègles, à côté de Bordeaux, en 2016, Lyon en 2019 et Nantes en 2021, c’est désormais dans la zone d’Agroparc que l’Institut international de l’image et du son va fonder un nouvel établissement.
Ce dernier verra le jour sur un terrain de 12 000m2 situé le long de la route de Marseille, entre le siège du Grand Avignon et le parc des expositions. Le futur campus des métiers des ICC (Industries culturelles et créatives) comprendra 2 plateaux en R+1 pour une superficie totale de 6 000m2. Cet investissement de 15M€ comprendra 35 salles de cours, 5 amphithéâtres, 6 plateaux avec régie multicam, 45 cabines de montage, son et étalonnage, 3 studios son avec régie, une salle de projection de 250 places… Le tout équipé des matériels les plus récents puisque l’Institut, consacre chaque année près de 1M€ au renouvellement de ses équipements sur ses différents sites.

De quoi recevoir plusieurs centaines d’étudiants lors de l’ouverture du campus avignonnais annoncée pour septembre 2026, avant d’atteindre sa pleine vitesse de croisière à l’horizon 2030 en accueillant près de 900 étudiants. En attendant, 3IS sera opérationnel sur Avignon dès l’an prochain avec 1 300m2 de locaux provisoires permettant déjà d’abriter près d’une centaine d’étudiants sur Agroparc à partir de la rentrée 2024. Ces formations concerneront dans un premier temps le cinéma et l’audiovisuel sur un cursus de 3 ans. Elles seront ensuite complétées par une filière ‘acting’ (jeu d’acteur) à compter de septembre 2025. Les jeunes éventuellement intéressés pourront faire acte de candidature sur le site de 3IS à partir du début du mois de novembre prochain.

Si le campus doit être opérationnel pour la rentrée 2026, les premiers élèves sont attendus pour septembre 2024, dans des locaux provisoires situés à Agroparc.

Un campus inédit pour 3IS
Pour cet Institut fondée par des anciens diplômés de l’Idhec (Femis), de l’ENS Louis-Lumière et des professionnels du cinéma, ce nouveau campus vauclusien est le premier a entièrement sortir de terre. En effet, les sites précédents ont été aménagés dans des locaux existants, même s’ils ont pu donner lieu à des extensions.
Pour Avignon, 3IS a donc confié cette mission inédite au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.
« Ce nouveau bâtiment sera éco-construit avec une empreinte thermique réduite », précise Julien Rossi, co-gérant de ER Concept.
« Pour nous, c’est vrai que c’est la première fois que nous disposerons d’un bâtiment entièrement conçu pour cela », complète Jean-Claude Walter. Pour le président de 3IS, ce chantier de 18 mois qui devrait débuter avant la fin de l’année prochaine, devrait permettre à l’Institut de se doter « d’un outil pédagogique particulièrement adapté et performant afin de renforcer la position de 3IS comme une école de référence au niveau européen et d’assurer un enseignement d’excellence sur l’ensemble des métiers créatifs. »

Des formations reconnues
D’abords spécialisée dans l’univers du cinéma et de l’audiovisuel, l’école s’est diversifiée pour couvrir l’ensemble des industries créatives : son, spectacle vivant, jeu vidéo, cinéma d’animation, effet spéciaux, ‘acting’, communication digitale…
En tout, l’école délivre 9 diplômes d’Etat, du bac à bac+5. Des formations aujourd’hui reconnues par le ministère de l’Education nationale ainsi que par le ministère du Travail.
A ce jour, l’ensemble des campus de 3IS s’étendent sur 30 000 m2 où sont reçus 2 500 étudiants de 35 nationalités différentes. Les cours y sont donnés par plus de 1 000 intervenants.
Les élèves de 3IS affichent un taux d’insertion professionnelle de 84% suivant la première année d’obtention de leur diplôme.

Le président de 3IS.

Une ‘pro’ pour diriger le campus
C’est la réalisatrice Isabelle Hostaléry qui va prendre la direction du futur campus d’Agroparc. Cette professionnelle, qui a débuté sa carrière en tant que monteuse pour France Télévision, le groupe TF1 ainsi que pour de nombreuses sociétés de production, sera à la tête d’une équipe d’une cinquantaine de permanents à laquelle s’ajouteront les nombreux intervenants professionnels.
Pour 3IS, celle qui a réalisé le magazine de France 3 ‘C’est pas sorcier’ pendant 15 ans, qui a couvert plusieurs Tour de France et éditions des Jeux olympiques, ou qui est auteure de plusieurs documentaires « prendre la direction du campus d’Avignon est une évolution naturelle dans son parcours afin de transmettre son savoir, faire partager les compétences de son réseau de professionnels aux étudiants et ainsi, les préparer à leurs futurs métiers ».

Le choix d’une ville à taille humaine
« 3IS a choisi Avignon car la ville dispose de nombreux atouts pour renforcer notre maillage territorial, en complément de Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, explique Jean-Claude Walter. Sa taille humaine, qui la distingue des grands centres urbains, sa localisation, au croisement d’axes routiers et ferroviaires majeurs, ainsi que son dynamisme culturel attirent la crème des créatifs du monde entier. » Une situation particulière qui incite le président de 3IS à souhaiter accueillir des spectacles pendant le festival.
Il faut dire qu’avant de poser ses valises à Agroparc, l’Institut international de l’image et du son a prospecté dans tous le grand Sud. Montpellier, Marseille, Aix-en-Provence… Et c’est finalement la cité des papes qui a été retenue.

La conception du futur campus avignonnais 3IS a été confiée au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.

Les collectivités ont chassé ‘en meute’
Pour séduire 3IS, les élus de Vaucluse ont su jouer collectif. « Nous avons été accompagnés par toutes les collectivités », reconnait d’ailleurs Jean-Claude Walter.
Le Conseil départemental de Vaucluse, Vaucluse Provence attractivité, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon, la commission du film Luberon Vaucluse, Citadis… Pas un ne manque à l’appel.
« Nous avons su travailler ensemble afin de trouver les arguments pour vous accueillir, insiste Cécile Helle, maire d’Avignon. Je crois aux réussites collectives, et c’est ce que nous avons fait ici en étant des facilitateurs. »
Même constat pour Dominique Santoni, présidente du Département : « nous avons su être convaincants grâce, notamment, à tout l’écosystème cinéma-audiovisuel que nous mettons en place sur notre territoire. Cela a fait certainement la différence avec les autres ».  

L’émergence d’un écosystème des ICC
« En s’installant ici, c’est aussi un signal très fort que 3IS éducation envoie sur le développement de ce territoire », se félicite Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, qui rappelle dans le même temps que « le secteur des ICC représente 300 établissements regroupant 1 200 emplois dans l’agglomération. Notre objectif est de figurer dans les 5 premières agglomérations françaises pour l’accueil de studios numériques et de jeux vidéo. »
« L’installation de 3IS renforcera l’offre de formation et le vivier de compétences du secteur des ICC dans la région », confirme Jean-Claude Walter.

De nombreux acteurs déjà présents
Et l’écosystème vauclusien ne manque pas d’atouts dans le département : à commencer par l’Ecole des nouvelles images d’Avignon, lauréate de l’appel à projet ‘France 2030 – La grande fabrique de l’image’, qui a repris l’école du jeu vidéo Esa games de Carpentras et qui est également régulièrement primée pour le travail de ses étudiants.
Il faut aussi compter avec la Scad à Lacoste, les studios d’animations Circus et la Station animation à Avignon ou Duetto à Carpentras, la French tech grande Provence, SudAnim, la Villa créative d’Avignon université qui abrite également l’école universitaire de recherche InterMEDIUS, l’Institut méditerranéen de la communication et de l’audiovisuel (IMCA Provence) désormais implanté à Sorgues, la Gare numérique de Carpentras, Game Academy qui figure dans le top 50 de l’année 2022 des écoles de jeux vidéo…
Et ce n’est pas fini, le 16 octobre prochain c’est la célèbre école de théâtre de théâtre Lecoq qui quitte Paris pour rejoindre l’ancienne caserne des pompiers de la rue Carreterie à Avignon.
Toujours dans la cité des papes, c’est dans le futur quartier de Confluences, en Courtine, que l’école du numérique ‘La plateforme’ devrait s’installer au sein du bâtiment ‘totem’ emblématique de ce programme. Ce campus des métiers du numérique ouvert à tous proposera des formations diplômante de bac+2 à bac+5 sans frais de scolarité et sans conditions de diplôme au préalable.

Donner un avenir
« Il s’agit de donner un avenir à nos territoires et à nos jeunes en essayant de les retenir ici grâce à cet écosystème qui en train de devenir une force économique », assure la maire d’Avignon.
« Cette filière audiovisuel qui se développe participe à l’attractivité du Vaucluse », complète la présidente du Département.
Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse, ne dit pas l’inverse en appelant de ses vœux « à garder nos talents en Vaucluse » en imaginant un nouvel axe PLAM : Paris Lyon, Avignon Marseille où la cité des papes jouerait dans la cour des grands tout en gardant sa dimension humaine.


Greta-CFA Vaucluse et lycée Aubanel : « Quand l’entreprise rentre dans l’école »

Frédéric Filippi est directeur général d’ECF-SPS, société de formation au permis de conduire et permis poids lourds, transports en commun, engins de chantier. La société compte 400 salariés, a formé 10 228 stagiaires cette année et aura réalisé 40M€ de chiffre d’affaires en décembre. Frédéric Filippi en tient désormais les rênes depuis que Gilbert Cassar est parti à la retraite en lui laissant les clefs de la maison au début de l’année. Il se confie sur la reprise de la société, la croissance organique et externe, la stratégie et le développement d’une affaire qui roule.

Comment je me sens ?
«Je suis très heureux, très détendu, je me sens chanceux.»

Auparavant ?
«Il y a eu beaucoup de travail, d’investissement. La relation avec Gilbert Cassar –ancien Directeur général d’ECF SPS Paca, Provence-Alpes-Côte d’Azur -, qui s’est étendue sur plus de 20 ans ‘d’apprivoisement réciproque’, a été très importante. Aujourd’hui c’est l’aboutissement d’un projet conçu par Gilbert et moi, que désormais je mets en place. C’est fantastique.»

Comment assimilez-vous vos nouvelles fonctions ?
«Plutôt bien. Cela fait trois ans que nous préparions cette transmission. Tout d’abord en m’occupant de l’entreprise sur le plan opérationnel, depuis quelques mois en tant que directeur-général, ainsi la transmission s’est faite de manière intuitive et normale. Il n’y a pas eu de rupture avec les collaborateurs, ni avec le réseau national ECF parce que la transmission s’était déjà graduellement faite, avant même qu’elle soit officialisée.»

Les stagiaires Chauffeurs poids lourds

Quels éléments importants avez-vous préparé pour cette passation ?
«C’est la confiance humaine puis professionnelle que nous avions tissé entre nous qui a fait de cette passation une continuité, une opération réussie. Après ? Nous avions la même façon de penser, de travailler. Ce qui est plutôt logique puisque c’est Gilbert qui m’a formé, qui a été mon mentor. De fait tout était fluide. C’est notre proximité qui a rendu cela possible.»

Aujourd’hui ?
«Nos marques diffèrent un peu. Il était dans une phase de transmission, je suis dans une phase de reprise et développement. 90% de nos valeurs restent identiques. Le gros bateau continue à voguer et les acquisitions d’écoles de conduite se poursuivent.»

Quelles stratégies pour le développement de l’entreprise ?
«Nous allons poursuivre la croissance organique sur notre territoire ainsi que la croissance externe déjà sur les rails depuis l’an passé, en cours cette année avec le rachat d’ECF Bouscaren dans l’Hérault, et nous nous projetons dans le Gard avec Nîmes, Montpellier, Lunel, pour des achats d’écoles de conduite à Alès, Béziers et Bagnols-sur-Cèze. Nous opérons de la croissance organique – qui est plus lente- et externe –qui est plus rapide- parce que les deux sont importantes mais ne se structurent pas de la même façon. Le plus important ? Conserver le même modèle structurel et organisationnel.»

Travail d’apprentissage sur le simulateur de poids lourd

Allez-vous recruter ?
«Non, on ne recrute pas particulièrement parce que notre stratégie est de faire évoluer, en interne, nos personnels, parce qu’ils sont de valeur et qu’ils ont du talent. Cela se fait en accord avec le Comité de direction qui m’accompagne. Nous procédons de la même façon lors de la croissance externe qui recèle un gisement de personnes de qualité. Nous recrutons finalement, lors de la croissance externe.»

Apprendre des entreprises que l’on achète
«Lorsque nous achetons de nouvelles écoles de conduite, nous examinons et analysons très finement leur organisation et en exportons les éléments les plus judicieux en interne. Nous nous ouvrons sans cesse au progrès, à l’intelligence collective, ce qui induit de ne pas imposer notre fonctionnement aux entreprises rachetées mais de conserver cette faculté d’ouverture pour nous imprégner de toutes les intelligences. Ce que nous mettons en pratique systématiquement et qui nous fait évoluer dans une relation d’échanges puisqu’à notre tour, nous importons chez eux, ce que nous considérons comme étant le mieux chez nous. Cela compose un ‘mix’ que nous déroulons sur l’ensemble de notre réseau et ça fonctionne plutôt bien.»

Parlons évolution de carrière
«Ainsi nous avons découvert d’autres façons de penser, de travailler, des idées, des méthodes, des organisations plus efficientes que ce que nous avions mis en place. Cela nous a permis de nous améliorer. Finalement, ce sont les écoles rachetées qui sont devenues les pilotes de ces changements sur la structure globale, ce qui permet à ces nouveaux salariés du groupe, des évolutions de carrière.»  

Quel type de management mettez-vous en place ?
«La question est complexe parce que j’aime bien le management participatif, mais parfois on peut me trouver autoritaire. Je suis celui qui tranche. Il est quand même question de gérer 400 collaborateurs, même si je considère que nous sommes, encore, une entreprise à taille humaine parce que je crois que je ne suis pas loin de connaître les noms de tous mes collaborateurs. Je le fais parce que j’aime beaucoup, en plus de la personne, avoir un prénom et un nom en face de moi.»

ECF SPS avec Gilbert Cassar et Frédéric Filippi

‘On n’est rien les uns sans les autres’
«Pourquoi ? Pace que nous ne sommes rien les uns sans les autres ni sans collaborateurs dévoués. Finalement je suis beaucoup sur les routes, à rallier nos structures de la région à Marseille, Nîmes, Cornier, Montpellier, pour y faire mes dossiers, partager une pause-café, déjeuner au restaurant d’entreprise car il faut écouter. Lorsque les gens ne sont pas écoutés, ils sont fatigués de parler dans le vide. Or, ce sont eux qui donnent la température de ce qui se passe.»

Besoin d’un numéro 2 pour faire face au développement de l’entreprise ?
«En fait j’ai opté pour plusieurs numéro 2 (rires), une équipe constituée de proches, qui savent bien me représenter, autant dans le travail que dans la manière de penser. Mon équipe choc ? Ce sont Valérie, Séverine, Bertrand, Sofian. Il y a aussi Eddy, Jérémie, soient deux équipes très structurées que ce soit en encadrement ou en croissance externe. Nous fonctionnons en gestionnaires de centre de profits, que chacun sache s’il est rentable ou non, si son travail est correct ou non. Il est important de responsabiliser les gens.»

Est-ce qu’un numéro 2 sortira du rang ?
«Peut-être, je n’en sais rien. Gilbert Cassar m’a dit qu’il lui ‘avait fallu une carrière pour rencontre un Frédéric’, cela m’a touché. Il me faudra peut-être la même chose pour trouver une personne avec laquelle je pourrai nouer la même relation.»

Apprentissage du permis de transport en commun

L’ascenseur social ? Il existe chez nous !
«Nous sommes une des rares entreprises à faire énormément d’évolution interne et, finalement, peu de recrutement en externe. Mon directeur d’exploitation régions était, il y a trois ans, formateur permis à Avignon. Désormais il encadre 220 formateurs. Comment cela a-t-il pu être possible ? Parce que nous avions une relation humaine de confiance. Ce qu’il m’a dit et m’a convaincu ? ‘Je ne sais pas faire mais je peux apprendre. Pour cela, j’ai besoin que tu me montres et que tu m’expliques’. Il a gagné son pari à ce moment-là. Ce qui compte le plus avec moi ? Pas le savoir-faire mais le savoir être, la capacité et l’envie de faire. Je suis très fier de mes salariés, administratifs comme formateurs. Ce sont eux qui font l’entreprise, une entreprise qui se développe.» 

Le permis en question
«J’aimerais que l’accès au permis se déroule comme pour l’obtention du bac, c’est-à-dire avec une notation tout au long de la formation qui s’étend sur 434 heures, soit 12 semaines. C’est beaucoup face aux 45 minutes dévolues à l’examen de la conduite. Il faudrait que l’on fasse confiance à l’organisme de formation pour évaluer, pour une partie, le candidat et inclure ce résultat à l’examen final. Ca me semblerait plus cohérent.»

Apprentissage du transport en commun

La nouvelle composition du capital
«Je suis l’actionnaire majoritaire aux côtés de deux fonds ‘Andera partners’, ‘Smalt capital et les banques telles que BNP Paribas, Banque populaire, le Crédit coopératif, la Caisse d’Epargne, Le CIC, la Banque Populaire et la Banque Postale. Le Conseil d’administration comprend Smalt, Andera et moi-même à hauteur de 51% du capital. ECF compte 400 salariés. Nous avoisinerons, cette année, 40M€ de chiffre d’affaires, contre 32M€ l’an passé. Comment j’explique cela ? Par la croissance externe.»

En conclusion ?
«J’avais un mentor, Gilbert Cassar, maintenant je suis le dépositaire de ce qu’il m’a légué. Si c’est un achat, c’est surtout une histoire d’homme, et cela je ne l’oublierai pas. Ce prénom a joué un grand rôle dans ma vie, c’était le prénom de mon père, de mon mentor, mon 2e prénom. J’ai eu la chance de rencontrer deux Gilbert dans ma vie. Le premier m’a donné mon éducation : politesse, courtoisie, ponctualité et goût du travail ; le second mon éducation professionnelle. Il m’a permis de devenir le chef d’entreprise que je suis aujourd’hui.»

Frédéric Filippi désormais aux manettes d’ECF SPS Paca

Les infos pratiques
ECF SPS est un réseau d’auto-écoles et un acteur de référence de la formation dans les métiers du Transport, de la Logistique, du BTP et de la Sécurité, implanté en Région PACA depuis plus de 20 ans.
ECF SPS, 135, avenue Pierre Sémard.
Min, bâtiment U
84 000 Avignon


Greta-CFA Vaucluse et lycée Aubanel : « Quand l’entreprise rentre dans l’école »

Les formations proposées sont éligibles au CPF, OPCO et pour certaines financement région Pass Sud.

Du 21 au 25 août : Socle de compétences numériques pour être efficace en entreprise
Soyez performants et ayez les bons usages numériques en entreprise : renforcez vos compétences à 360°, maîtrisez les différentes interfaces, soyez prêts à travailler et communiquer dans une entreprise avec les outils numériques.
A Monteux / Carpentras.

Du 28 au 29 août : Mettre en place un fablab
Cette formation permet de cerner tous les enjeux liés au fablab et de partir avec de bonnes pratiques et un vrai savoir-faire.
A Carpentras.

Du 28 au 31 août : De l’artisanat traditionnel à l’artisanat numérique
Parcours vous permettant de maîtriser la fabrication numérique dans le cadre artisanal. Formez-vous aux logiciels de dessin et de modélisation 3D ainsi qu’à l’utilisation de machines de fabrication pilotées par ordinateur.
A Sorgues.

Inscription au 04 22 84 01 01 ou sur formation@provencenumerique.fr

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