Erudis Formation Campus d’Avignon ouvrira, dès la rentrée de septembre 2024, 3 nouvelles formations dans les secteurs de la bioqualité, du développement commercial et de la nutrition alimentaire. Le début d’un projet à long-terme qui répond à la demande des acteurs économiques du territoire vauclusien.
La structure Erudis qui est à la fois un CFA, un centre de formation et une école continue son expansion sur la région Provence Alpes Cotes-d’Azur. Après avoir finalisé l’installation de deux nouveaux campus à Aix-en-Provence et à Nice/Sophia Antipolis, Erudis Formation proposera dès septembre 2024, 3 nouvelles formations sur son Campus d’Avignon.
Situé en plein cœur d’Agroparc, zone extrêmement dynamique dans le secteur de l’agro-alimentaire et de la technologie, l’Erudis Formation Campus d’Avignon a tenu à proposer de nouvelles offres de formations en bioqualité, en développement commercial et en nutrition alimentaire. Les bénéficiaires de cette structure d’accompagnement pourront donc dès la prochaine rentrée, avoir accès aux 3 formations suivantes :
– Le BTS Bioqualité
– Le Bachelor Responsable du Développement Commercial (RDC)
– Le Bachelor Chargé de Projet en Nutrition et de la prise en charge des Troubles du Comportement Alimentaire
Chaque personne intéressée pourra obtenir plus d’informations en se rendant aux Journées Portes Ouvertes qui se dérouleront sur le Campus d’Avignon le 25 mai et le 5 juillet. Les équipes pédagogiques se tiendront à disposition pour répondre à toutes les questions et donner tous les renseignements sur ces trois voies à venir.
Le centre AFPA d’Avignon Le-Pontet a inauguré le jeudi 16 mai son nouveau « Village des solutions Afpa Avignon », un nouvel espace foncier et fonctionnel au sein de l’établissement public qui accueillera au quotidien plusieurs partenaires professionnels de l’Afpa afin de mettre en place un meilleur accompagnement du public et des stagiaires. Cette labélisation sur le centre vauclusien est une première pour l’agence nationale pour la formation professionnelle des adultes sur la région PACA.
L’Afpa poursuit sa mission d’accompagnement et de formation ainsi que son ambition de devenir en France l’opérateur de référence de l’inclusion et de la promotion sociale par l’emploi. Ce jeudi 16 mai 2024, le centre Afpa d’Avignon Le-Pontet a célébré la labélisation de son espace en « village des solutions » en présence d’Alain Mahé, directeur régional de l’Afpa Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Pascale Grosvalet, directrice de l’Afpa dans le Vaucluse.
« Le village des solutions » c’est quoi ?
Le « village des solutions » est un nouveau concept que l’on peut définir comme un écosystème dynamique crée pour améliorer la qualité d’accueil et de démarches du public et des stagiaires dans leurs démarches liées à l’emploi et la formation « c’est un grand pas pour nous cette labélisation, l’idée était d’avoir un lieu où réunir les partenaires les plus importants et offrir à nos visiteurs un service en immédiateté sur des problématiques concrètes. Par exemple pour les stagiaires qui ont des problématiques de logement ou de santé, ils pourront venir directement ici et ils trouveront des personnes compétentes qui répondront à leurs questions et qui les prendront en charge instantanément » détaille Pascale Grosvalet.
Créer un écosystème qui favorise l’accès à l’emploi et à la formation, c’était là toute l’ambition de cette labélisation. Pour y parvenir sur le long-terme, le centre Afpa d’Avignon Le-Pontet pourra compter sur l’appui d’une quinzaine de partenaires qui ont répondu favorablement à ce projet et qui seront présents pour mettre en place des permanences ou des résidences. Parmi eux on retrouve notamment France Travail, Orientaction, le Planning familial, le Grand Avignon ou bien encore Initiatives Terres de Vaucluse « ce village des solutions est un socle collectif, tous nos partenaires présents vont permettre via leurs compétences spécifiques de lever les freins sur les problématiques rencontrées par notre public sur la mobilité, le logement, la santé, la parentalité et l’inclusion humaine et numérique, c’est un grande avancée pour le futur » rajoute la directrice de l’agence.
Un projet d’avenir et novateur
Une initiative qui répond parfaitement à l’esprit et aux missions que relèvent au quotidien l’Afpa d’accompagner leurs bénéficiaires dans leur recherche d’emploi ou de formation vers une insertion professionnelle, de leur mettre tous les outils à disposition pour mener à bien leur projet que ce soit un changement de secteur dans leur métier ou bien dans leur volonté de créer leur entreprise.
Les projets professionnels évoluent constamment au fil du temps et ce concept répond à une envie de la part de l’Afpa d’être prêt à répondre aux nouvelles démarches des visiteurs de l’Afpa « ce village des solutions est une volonté de notre part de changer de posture, nous voulons s’ouvrir sur les nouveaux publics et à notre environnement. Accompagner notre public sur leurs projets d’entreprenariats c’est tout nouveau et très important pour le futur de notre territoire, il y a cette volonté de faire de l’information et de l’accompagnement dans cette branche pour s’ouvrir à ces acteurs de demain, ce village est une révolution silencieuse » ajoute Aurélien Gaucherand, directeur national du village des solutions à l’Afpa et qui est l’instigateur de ce concept sur l’ensemble du territoire national.
Trois espaces d’accompagnement pour le futur
C’est donc dans cet esprit d’accompagnement et de mise à disposition que l’Afpa a intégré au sein de ce projet « village des solutions » l’aménagement de trois nouveaux espaces de travail qui sont à la disposition des bénéficiaires au quotidien et qui apportent des nouveaux outils d’homogénéisation professionnelle. Il y a tout d’abord un espace atelier qui sera avant tout un lieu d’accueil entrepreneurial dans lequel les nouvelles entreprises qui démarrent leur activité pourront se retrouver et créer des liens et « réseauter ».
Ensuite, l’Afpa a souhaité offrir un espace dédié aux ressources-emploi-insertion-création d’entreprise. Un site qui a été baptisé « Agora » « c’est un lieu dont nous sommes particulièrement fiers et qui est fonctionnel depuis décembre 2022. Nos bénéficiaires pourront avoir de l’information sur des formations ou des démarches de création d’entreprises et on a également intégré des ateliers de mise en situation qui favorisent les échanges et les rencontres entre les professionnels, les stagiaires et l’ensemble de nos bénéficiaires, c’est un lieu qui est 100% esprit Afpa » rajoute fièrement Pascale Grosvalet, directrice de l’Afpa dans le Vaucluse.
Enfin, la dernière aire nouvelle qui rentre dans le projet « village des solutions » est « la place ». Un espace de « co-working » et de « co-learning » d’une centaine de mètres carré inauguré en mars 2022 et qui offre au public visiteur de l’Afpa un cadre et des espaces de travail fonctionnels et modernes avec une salle de réunion flambante neuve à leur disposition et plusieurs bureaux individuels « cet espace comme les deux autres vient parfaitement compléter notre volonté d’offrir un écosystème complet pour le futur de notre public et améliorer nos dispositifs d’accueil et d’accompagnement » conclut Pascale Grosvalet.
Ce jeudi 23 mai, la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) organise son Forum Recrutement et Formation à Cavaillon, auquel plus de 30 entreprises et organismes de formation vont participer.
Plus de 30 entreprises et organismes seront présents ce jeudi 23 mai à l’Hôtel de Ville de Cavaillon pour trouver leurs prochains collaborateurs. Plus de 100 postes seront à pourvoir dans des domaines variés tels que la restauration, la vente, le BTP, l’aide à domicile ou encore la fonction publique.
Parmi les présents, le forum comptera les lycées Alexandre Dumas et Alphonse Benoît, le Greta, LMV, la mairie de Cavaillon, Burger King, ADMR, Décathlon, Crudettes, la Police nationale, Eiffage, Weldom, et bien d’autres. Pour voir la liste complète, cliquez ici. Des formations, des jobs saisonniers, des CDI, ou bien des alternances seront proposés. Un stand sera destiné au conseil pour mieux vendre votre profil.
Jeudi 23 mai. De 14h à 17h. Hôtel de Ville. Place Joseph Guis. Cavaillon.
La formation ‘Accidents du travail, maladies professionnelles : reconnaissance et obligations du chef d’entreprise’ abordera plusieurs interrogations que peuvent se poser chefs d’entreprises et salariés.
Que recouvrent les notions d’accident du travail, d’accident de trajet, de maladie professionnelle ? Quelles sont les obligations à la charge de l’employeur, du salarié ? Quels sont les moyens de contestations possibles ? Quelles sont les conséquences directes et indirectes de la reconnaissance du caractère professionnel d’un accident ou d’une maladie pour l’employeur ? Quelles sont les conséquences de la réalisation du risque professionnel ?
Toutes ces questions seront évoquées durant la matinée animée par Maître Hélène Quilichini, avocate associée spécialisée en droit social au Cabinet Barthélémy.
Inscription obligatoire par mail à l’adresse contact@cpme84.org Mardi 23 avril. De 8h30 à 12h. Ibis Styles Avignon Sud. 2968 avenue de l’amandier (Bâtiment H1). Avignon.
Chaque année, l’Association départementale des Comités communaux Feux de forêt (ADCCFF) de Vaucluse forme de nombreux bénévoles dans plusieurs communes du département avec des réunions théoriques et des mises en pratique sur le terrain. Les bénévoles suivent des formations tous les ans, pas seulement au moment de leur adhésion. Cette année, ce sont trois réunions en salle qui sont organisées, et quatre sessions sur le terrain.
Le mardi 19 mars dernier, quelque 80 bénévoles de la moitié nord du département se sont réunies à Saint-Didier pour poursuivre leur programme de formations avec une réunion théorique animée par Jean-Noël Barbe, responsable DFCI (Défense de la forêt contre les incendies) de la Direction départementale du territoire, et par le Capitaine Guillaume Vinai du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) 84.
Les bénévoles ont continué leur formation sur le terrain le samedi 23 mars à Malaucène, où une quarantaine d’entre eux étaient présents. La prochaine mise en pratique aura lieu à Vaugines.
Quelques chiffres
– Le Vaucluse compte 68 comités communaux. – L’ADCCFF 84 fédère 1 100 bénévoles depuis 1994. – Il y a eu 77 départs de feux de forêt en 2023. – En 2022, les bénévoles ont assuré 10377 heures de patrouilles dans les massifs et parcouru plus de 100 903 km.
Les sapeurs-pompiers de Carpentras se sont rendus au siège de l’entreprise Transcomtat, exploitant du réseau Trans’CoVe, pour une formation aux risques liés au transport en commun. Objectif : parfaire leurs connaissances et techniques d’intervention, et cultiver une approche commune de la sécurité.
C’est ainsi que les pompiers ont été accueillis en mini-groupes sur quatre matinées. Après une présentation de l’entreprise et de la législation en vigueur en matière de transport de voyageurs, les sapeurs-pompiers ont découvert les installations du site avec, notamment, les bornes de recharges électriques.
L’occasion pour Antoine, le formateur, habituellement contrôleur sur le réseau, de rappeler que «depuis septembre 2023, Trans’CoVe exploite 5 lignes urbaines avec des bus 100% électriques et que c’est le seul réseau de bus en Vaucluse à être totalement électrique». Des véhicules récents avec des fonctionnalités encore méconnues pour les pompiers : hayon amovible pour les personnes à mobilité réduite, surélévation ou inclinaison du bus, coupure électrique ou encore décompression et ouverture manuelle des portes.
Autant d’informations qui lors d’une intervention d’urgence sont importantes à connaître et peuvent faire gagner de précieuses minutes pour secourir des victimes. Près de 60 sapeurs-pompiers ont ainsi pu être mieux préparés pour gagner en rapidité et en efficacité. Mireille Hurlin
Le boxeland club islois rugby, dirigé depuis le mois de juin dernier par Laurent Tamisier, organise le mercredi 20 mars son premier évènement partenaire de l’année au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes. Au programme un diner-débat autour du rôle des mécènes dans la formation et l’emploi des talents locaux, pilier de la politique du club vauclusien.
Une soirée ambitieuse pour un club ambitieux. Le mercredi 20 mars, le boxeland club islois, qui évolue en Fédérale 3, organise son premier événement partenaire de la saison 2023-2024 au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes à partir de 19h30. Une manifestation organisée avec le Conservateur et qui sera centrée autour des mécènes et partenaires du club. Elle sera néanmoins ouverte à tous avec une billetterie disponible (nombre d’entrées limité) et une participation de 95 euros par personne demandée pour le repas.
La jeunesse vauclusienne au centre de cet évènement et de l’avenir du club
« La première pierre d’une nouvelle ère », c’est par ces mots que Laurent Tamisier, président du club de rugby du BCI depuis le mois de juin 2023 qualifie cette première soirée partenaire de la saison. Le nouvel homme fort du club de rugby de L’Isle-sur-la-Sorgue souhaite redynamiser la partie partenariale au sein de l’organisation en l’alignant avec sa politique sportive et économique. « Cet évènement, on l’organise pour échanger et définir les traits de notre vision pour l’avenir, à savoir mettre la formation de nos jeunes talents au cœur de notre stratégie sportive, affirme-t-il. On veut démarrer ce projet à long terme avec nos partenaires et mécènes car ils sont essentiels. »
Cette volonté de valoriser le bassin local est née d’un constat observé par la nouvelle direction. « Depuis notre arrivée, on s’est rendu compte que le club possède un des meilleurs viviers de jeunes talents du département du Vaucluse mais on ne lui donne pas les bonnes clés pour s’épanouir et se développer », déclare Laurent Tamisier. Ce projet établi ne se limite pas à la seule formation sportive. « Ce que l’on veut avant tout, c’est remettre en avant certaines valeurs au sein de notre organisation, ajoute le président. Il faut donner à nos jeunes une éducation sportive et social, les accompagner aussi bien dans la formation professionnelle que personnel. »
Une soirée symbolique
Pour ce premier évènement partenaire, le BCI a décidé de voir les choses en grand. Un repas-débat au sein du Domaine de la Citadelle, un lieu unique qui n’a pas été choisi par hasard. « C’est un terrain de vignerons où le travail de la terre est indispensable, on donne du temps au temps pour faire de la qualité, il y a une vraie symbolique pour nous qui voulons donner le temps et les moyens à nos jeunes de pousser et emmener notre club à nos objectifs sportifs », souligne le président Tamisier.
Les dirigeants du club ont choisi de convier tous les partenaires du club autour d’un repas débat sur une thématique bien précise : « Sponsors et Mécènes dans le monde du Rugby, 2 piliers d’un réseau vertueux pour innover, former et révéler les talents ». Cet échange sera animé par David Berard, journaliste France Bleu Vaucluse et pourra compter sur l’intervention d’invités prestigieux comme Guilhem Guirado. « Guilhem nous fait l’honneur d’être là, c’est un immense joueur qui a été capitaine du XV de France mais qui a démarré dans un petit club, c’est un modèle pour tous les jeunes de notre structure et sa parole aura un impact immédiat », rajoute Laurent Tamisier.
Les partenaires, « acteurs » de la stratégie de formation et d’emploi
Dans le cadre de cette soirée évènement, Paul Hermelin, président du groupe Cap Gemini, partenaire majeur de la Coupe du monde et entreprise nationale spécialisée dans le service du numérique sera présent tout comme Nicolas Chevi, délégué régional du groupe Le Conservateur et partenaire majeur du BCI.
Leurs présences et leurs prises de paroles paraissaient comme évidentes aux yeux de Laurent Tamisier. « Ce sont des acteurs économiques majeurs qui sont alignés sur nos valeurs et notre modèle d’avenir, insiste-t-il. On veut nouer des liens forts avec eux car ils sont en capacité comme tous nos partenaires de proposer des offres à l’emploi, des formations ou des alternances pour nos jeunes du club, c’est avec ces structures que l’on veut mener à bien notre projet. »
Un projet de fond et d’avenir qui devrait permettre d’apporter une meilleure structuration au club du BCI et d’emmener à terme une réussite sportive. « On veut gagner et viser plus haut bien sur mais notre réussite c’est le succès de notre formation, on veut créer un projet d’identité territoriale forte, créer des victoires avec nos jeunes et assurer leur avenir dans le rugby et en dehors », appuie Laurent Tamisier.
La suite ? Elle sera axée toujours autour de la formation des jeunes avec de nombreux projets à venir. « Notre école de rugby est essentiel on va poursuivre son développement et lui donner des moyens, on va également mettre l’accent sur notre équipe féminine car la mixité est primordiale dans un club comme le nôtre. L’idée ce n’est pas de gagner tout de suite à tout prix mais bien de créer un club pérenne ».
Infos pratiques : soirée diner-débat « Sponsors et Mécènes dans le monde du Rugby, 2 piliers d’un réseau vertueux pour innover, former et révéler les talents. » Mercredi 20 mars, 19h30. Domaine de la Citadelle. 601 route de Cavaillon, Ménerbes. Billetterie en ligne ici (nombre de places limitées), 95 euros par personne.
L’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon (ESEA), qui est en réalité située au Thor, a célébré ses 40 ans en 2023. Ce lieu d’apprentissage et de transmission accueille chaque année une cinquantaine de stagiaires, qui ont choisi pour la plupart la voie de la reconversion.
Au détour d’une rue, à l’extérieur de la commune du Thor, derrière quelques habitations, elle se cache. Pourtant, ça fait 40 ans qu’elle est implantée là. L’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon est la plus ancienne école d’ébénisterie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui en compte aujourd’hui quatre.
Fondée en 1983 par le maître ébéniste Louis Suau, l’école est aujourd’hui dirigée par sa fille, Magali Donnat. Après avoir baigné toute son enfance dans le bois, Magali s’est dirigée vers des études d’économie et gestion puis a travaillé dans divers domaines avant de retourner dans l’entreprise familiale, l’ESEA, suite au décès de son père et au départ à la retraite de son oncle. Aujourd’hui, c’est le centre de formation ADEF de Marseille qui est propriétaire de l’école.
Une école, deux formations
Chaque année, l’ESEA accueille une cinquantaine de stagiaires, aussi appelés des « élèves », qui ont le choix entre une formation ébénisterie ou une formation sculpture et dorure sur bois. En tout, ce sont quatre formateurs, anciens élèves de l’ESEA, qui transmettent leur passion et leur savoir-faire aux stagiaires : Jérémie Labouré, Clément Pascal et Patrice Rousset pour la partie ébénisterie, et Yan Aubergier pour la partie sculpture et dorure.
Si 80% des cours concernent la pratique, les stagiaires ont également des cours un peu plus théoriques, pour lesquels ils quittent leur établi pour s’installer à un bureau plus classique. Dessin technique, dessin assisté par ordinateur, histoire de l’art, technologie et gestion d’entreprise sont des matières primordiales à l’enseignement proposé par l’ESEA, en plus des cours pratiques au sein des ateliers.
Un des deux ateliers d’ébénisterie.L’atelier de sculpture et dorure.La salle de dessin.
Chaque année, l’ESEA ouvre ses trois ateliers et ses salles de classe aux stagiaires pendant 10 mois, de septembre à juin. Durant cette période, ils réalisent plusieurs meubles imposés, ce sont généralement des meubles de style Louis XV ou Louis XVI, qui leur permettent de faire face à de nombreuses problématiques, et ainsi de savoir gérer tout un panel de difficultés à l’issue de leur formation. À la fin de l’année, ils doivent réaliser un meuble avec le style qu’ils souhaitent, qui est évalué par un jury de professionnels qui détermine si le stagiaire peut recevoir son titre RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), reconnu par l’État.
En tout, il faut compter 200€ pour les frais d’inscription, de dossier et d’entretien, et 15 200€ pour 1520 heures de formation. Ce montant peut être payé en plusieurs échéances et les stagiaires peuvent bénéficier d’aides financières avec le CPF ou le dispositif PTP (Projet de transition professionnelle) par exemple. Au cours de l’année à l’ESEA, la matière première est fournie, l’outillage est mis à disposition, et les stagiaires repartent avec leurs créations à la fin de l’année.
Des stagiaires de tout horizon
Chaque année, l’ESEA accueille une cinquantaine de stagiaires de 18 à 65 ans, dont 73% sont des hommes et 27% des femmes (données de 2023). La plupart ont entre 35 et 40 ans, et sont en reconversion professionnelle. Ils sont banquiers, stylistes, dans le milieu de l’automobile, militaires, ou encore moniteurs de voile, et ils viennent des quatre coins du monde : la France, la Belgique, le Brésil, l’Australie, l’Afrique du Sud, ou encore la Turquie. Tous ont un point commun, ils veulent changer de vie.
Cette envie de changement a été notamment renforcée par la crise du Covid-19. Si les métiers qui nécessitent d’être assis derrière un bureau face à un ordinateur font de moins en moins rêver, les métiers manuels, eux, connaissent un véritable essor depuis quelques années. Une nouvelle qui aurait ravi le créateur de l’ESEA, qui avait pour objectif de mettre en valeur les métiers artisanaux, bien trop longtemps considérés comme des métiers « non intellectuels », vers lesquels étaient dirigés les élèves en difficulté à l’école.
Les stagiaires de l’ESEA vont donc garder leur nom collé sur leur poste de travail pendant encore quelques mois, les prochains, eux, feront leur rentrée le 2 septembre 2024. L’école, qui peut accueillir jusqu’à 54 stagiaires, accepte encore des candidatures. Pour ceux qui souhaitent plus de renseignements, il est possible de prendre rendez-vous pour visiter l’établissement, ou attendre la journée portes ouvertes qui aura lieu le jeudi 27 juin prochain.
De nombreux organismes de formation, entreprises et associations seront présents ce mercredi 31 janvier, tels que les studios Circus, l’École des Nouvelles Images, 3iS – Institut International de l’Image et du Son, le lycée Vincent de Paul, SCAD Lacoste, la Game Academy, et bien d’autres pour accueillir le public et le renseigner sur différents métiers de l’image autour de l’animation, du jeu vidéo, de l’acting ou encore de la coiffure et du maquillage.