(Vidéo) Valréas : le lycée agricole remporte le Grand prix Hippocrène
Le lycée Saint-Dominique, implanté à Valréas, vient de remporter le Grand prix Hippocrène, pour son projet ‘6!YES’ axé sur l’innovation. Une première pour un établissement agricole.
Le Prix Hippocrène de l’éducation à l’Europe est un concours proposé aux établissements scolaires. Créé en 2010 par la fondation éponyme, il récompense les meilleurs projets de partenariat européen élaborés par une classe et ses professeurs. Cinq prix de 5 000€ sont attribués, un pour chacune des 5 catégories d’établissements pouvant participer : les écoles primaires, collèges, lycées généraux, lycées professionnels ainsi que l’enseignement agricole. Il existe également un grand prix (doté de 10 000€). Ce dernier vient être remporté par le lycée vauclusien Saint-Dominique. Une première pour un établissement agricole.
Des innovations utiles pour l’avenir À vrai dire, c’est son projet ‘6!YES’ (comme young european search) qui a été récompensé. Initié en 2018, ce projet Erasmus a été mis en place avec 4 autres établissements partenaires (implantés en Allemagne, Bulgarie, Chypre et Espagne). Il s’agissait de rechercher des innovations dans les domaines de la communication et des nouvelles technologies, du développement durable et de la protection de l’environnement, du patrimoine culturel, ainsi que dans les secteurs du handicap et de la petite enfance. « Des innovations porteuses d’avenir et qui pouvaient être utilisées dans toute l’Europe », précise Philippe Samson, chef d’établissement du lycée Saint-Dominique. Ses élèves – une quarantaine de personnes au total – se sont notamment concentrés sur la thématique du développement durable. Ils ont ainsi mis en lumière, au travers d’un film, un robot des mers conçu par la startup iadys. Baptisé Jellyfishbot, celui-ci récolte les déchets flottants ainsi que les hydrocarbures dans les ports. Des déplacements au-delà des frontières de l’Hexagone ont également été organisés. « Lors de la première année, nous avons effectué un déplacement avec des jeunes à Valence, en Espagne. En mai 2019, nous sommes aussi allés en Bulgarie. »
Une 5e projet à venir « Depuis 2005, le lycée est très impliqué dans les projets européens. On établit des partenariats avec d’autres établissements, qui ne pas sont pas forcément agricoles. Là, c’était notre quatrième projet européen. » Et il ne s’agira pas du dernier. Les élèves de l’établissement valréassien vont désormais être invités à se pencher l’égalité homme-femme dans le monde du sport. « Il s’agira de mettre en avant dans un premier temps les compétitions où les hommes et les femmes sont associés. Lors de la deuxième année, les élèves feront des propositions de compétitions. » À l’issue du projet, le chef d’établissement aimerait présenter aux membres du Comité international olympique le travail mené par ses élèves.
(Vidéo) Valréas : le lycée agricole remporte le Grand prix Hippocrène
Malgré le Covid on a dénombré 1 690 apprentis dans le secteur de l’artisanat en Vaucluse en 2020. Un chiffre en hausse de 2% par rapport à l’année scolaire précédente 2018/2019. Au niveau régional, la nouvelle édition du baromètre ISM (Institut Supérieur des Métiers)-MAAF de l’artisanat fait également apparaître une hausse moyenne de 2% sur la même période. C’est le département des Hautes-Alpes qui enregistre la plus forte hausse (+6 %), devant les Alpes-Maritimes (+5%), les Bouches-du-Rhône (+3%), les Alpes-de-Haute-Provence (+2%) et le Var (-3%) Deuxième département de France en nombre d’apprentis de l’artisanat, les Bouches-du-Rhône concentre le plus grand nombre d’apprentis de la région (4 480). En tout, en 2020 la région Provence-Alpes-Côte d’Azur totalisait 12 230 sur les 153 300 apprentis de l’Hexagone. « Après une relative stabilisation des effectifs en 2018-2019, le nombre d’apprentis de l’artisanat augmente significativement dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2019-2020, constate Marielle Vo-Van Liger, directrice marketing et communication MAAF. Le secteur, de par sa grande variété de métiers, attire de nombreux jeunes désireux de développer un savoir-faire aux côtés de professionnels qualifiés mais également, et de plus en plus, les individus en reconversion. Une dynamique encourageante permise par les campagnes de promotion de l’apprentissage menées depuis plusieurs années pour redorer le blason d’une formation trop longtemps délaissée et dévalorisée. »
Le BTP et la coiffure Dans la région, les effectifs augmentent dans la plupart des secteurs au premier rang desquels le secteur du BTP qui enregistre une hausse de 4% (5 320 apprentis). Dans les secteurs de l’artisanat de l’alimentation et des services, ils enregistrent des hausses respectives de +3% (2 180 apprentis) et +1% (3 830). Seul l’artisanat de fabrication enregistre une baisse de -5% de ses effectifs en apprentis (900). Par ailleurs, en effectif ce sont les métiers de la coiffure et du jardinage qui attirent traditionnellement le plus grand nombre d’apprentis dans la région. En nombre d’apprentis, les cinq premiers diplômes préparés sont les CAP métiers de la coiffure (730 apprentis), les BP coiffure (690 apprentis), les CAP jardinier/paysagiste (550 apprentis), les CAP pâtissier (550 apprentis) et les CAP monteur en installations sanitaires (510 apprentis). Il s’agit de diplômes pouvant être préparés dès la sortie du collège, à l’occasion d’une réorientation et d’un second parcours mais aussi, pour les demandeurs d’emploi, lors d’une reprise de formation.
Des taux d’emploi supérieurs Quel que soit le secteur, pour la grande majorité des apprentis de l’artisanat, l’insertion professionnelle se fait dans les 6 mois suivants la formation : 64 % des apprentis sont ainsi en emploi 6 mois après l’obtention de leur diplôme. C’est dans l’artisanat de fabrication que le taux d’emploi est le meilleur (69%) : les apprentis de ce secteur sortent en effet généralement avec un niveau de diplôme plus élevé. A titre de comparaison, seuls 40 % des étudiants qui se forment aux mêmes diplômes par la voie scolaire classique ont trouvé un emploi 6 mois après la fin de leur formation. Au moment de l’embauche, l’entreprise donne bien souvent l’avantage à l’ex-apprenti qui possède déjà une expérience du métier et, plus généralement, du monde professionnel. « Dans le contexte de la difficile insertion professionnelle des jeunes, que la crise sanitaire est venue aggraver, les ex-apprentis possèdent un avantage indéniable, explique Catherine Elie, directrice des études et du développement économique de l’ISM. Leurs profils sont très plébiscités par les employeurs, de plus en plus regardants sur les expériences professionnelles passées de leurs potentielles nouvelles recrues ainsi que sur leur connaissance du monde du travail. Avec un taux d’emploi à 77 %, ce sont les ex-apprentis avec le niveau de diplôme le plus élevé – Brevet Professionnel, Brevet Technique des Métiers, BTS et supérieur – qui sont les plus avantagés. À noter que l’état du marché influe également significativement sur les débouchés : dans certaines spécialités très recherchées (ambulancier, couvreur ou bien encore boucher), le taux d’emploi est très élevé, pouvant atteindre 90% ! »
L.G.
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Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur propose une journée de rencontres et d’échanges jeudi 23 septembre de 13h à 17h, place du 18 juin à Bollène. Sur place ? Il y aura des organismes de formation, des fédérations professionnelles, des associations d’entreprises également des responsables de centres sociaux, de la Caisse d’allocations familiale des associations de quartier pour une information complète des visiteurs.D’autres rendez-vous sont programmés à Carpentras et à Avignon les 27 et 28 septembre.
Organisation
Un espace orientation et formation ‘Même sans le bac, je peux !’ sera matérialisé permettant de découvrir les métiers qui recrutent via des casques de réalité virtuelle permettant une immersion au cœur des secteurs, les formations accessibles et faire le point sur ses compétences, les formations accessibles et faire le point sur ses compétences ; Également, les métiers de l’agriculture y seront à l’honneur illustré par avec un parcours des senteurs pour découvrir la filière huiles essentielles et des démonstrations et essais d’affilage de sécateurs ; Un espace accompagnement proposera un appui aux techniques d’entretien, à la création de curriculum vitae et à la rédaction d’une lettre de motivation ; Un espace numérique valorisera les métiers du numérique et favorisera l’inclusion numérique ; Enfin, un espace job dating permettra aux entreprises et aux candidats de se rencontrer autour d’opportunités locales.
Les infos pratiques
Place de l’emploi et de la formation. Jeudi 23 septembre. De 13h à 17h. Place du 18 juin à Bollène. Entrée libre. Le calendrier de l’emploi ici.
Re-start, où comment créer son entreprise
Pour cette quatrième édition de ReStart, les agences Pôle emploi se mobilisent pour faire découvrir la création d’entreprise et accompagner les porteurs de projet. Plus d’une soixantaine d’évènements seront proposés aux demandeurs d’emploi selon l’avancée de leur projet : de l’émergence d’idée aux possibilités de financement.
27 SEPTEMBRE
De 9h à 12h Atelier Pôle emploi Carpentras Financement et aides à la création ou à la reprise d’entreprise avec l’Adie et Initiative Ventoux Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi
De 14h à 16h Atelier Pôle emploi Carpentras Les étapes pour élaborer un projet de création d’entreprise avec Rile et la CCI Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi
Du 27 septembre au 1er octobre De 9h à 12h Ateliers Pôle emploi Cavaillon « Quel statut choisir… » avec Initiative Terres de Vaucluse, CFC, ADIE Accès libre
28 SEPTEMBRE
De 13h45 à 17h Atelier d’information (Spécifique Cadres) Pôle emploi Avignon Joly Jean Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi
De 13h30 à 16h Atelier Pôle emploi Carpentras avec la French Tech Comment lancer sa start up ou entreprise ? Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi
De 13h30 à 16h Atelier Pôle emploi Carpentras Présentation de l’offre de services de Pôle emploi Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi
Plus de soixante évènements en digital et en physique, sont organisés dans les agences Pôle emploi ou chez leurs partenaires : web conférences sur différents thèmes : couverture sociale, financement, élaboration du projet, portage salarial, e-commerce, entreprendre au féminin, créer quand on est jeune ou en situation de handicap…, Facebook Live, ateliers au sein des agences :« M’imaginer créateur d’entreprise », « Structurer mon projet de création d’entreprise »…), forums, Escape Game ou visite de food truck .
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Un nouveau centre de formation a ouvert 200 rue Michel de Montaigne à Avignon. E-academy formation propose du conseil spécialisé dans le bien-être, la médecine traditionnelle chinoise et l’ayurvédique (l’ayurveda est une forme de médecine traditionnelle originaire de l’Inde).
E-academy a pour but d’accompagner et de former des professionnels ou futurs entrepreneurs qui ont pour objectif d’accroître leurs connaissances, mais aussi leurs compétences pour apporter une valeur ajoutée à leur carte de soins. « Nous sollicitons des experts de tous bords pour faire d’E-academy une belle aventure professionnelle mais avant tout humaine », explique la fondatrice et directrice Kathy Bauzan. L’établissement propose des formations professionnelles à distance, en semi-présentiel ou en présentiel dans le bien-être, la médecine traditionnelle chinoise et l’ayurvédique ainsi qu’un service de conseil pour votre activité et vos futurs projets. « Que vous soyez étudiant(e), employé(e), professionnel(le) indépendant(e), à la recherche d’un emploi ou en reconversion professionnelle, nos prestations sont accessibles à tous et à tout moment de l’année. »
Informations pratiques: 04 90 94 48 61 ; 06 86 12 68 61; e-academy@outlook.fr, site internet cliquez ici.
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La CPME 84 (la Confédération des petites et moyennes entreprises du Vaucluse) et Barthémy avocats proposent une formation, en webinaire, sur la responsabilité pénale du chef d’entreprise jeudi 17 juin de 8h30 à 12h30. La vocation de cette formation digitale est de permettre au chef d’entreprise de connaître l’étendue de sa responsabilité pénale et les moyens organisationnels permettant d’y répondre de la meilleure manière, en explorant les conditions exactes de son engagement, en termes de procédure et d’infractions susceptibles d’être retenues.
Infos pratiques
Cette formation juridique digitale sera délivrée jeudi 17 juin de 8h30 à 12h30, par maître Pauline Serandour, avocat associée spécialiste en Droit du travail auprès de Barthélémy avocats. Le lien pour participer à cette formation sera transmis après confirmation de l’inscription par retour de mail. Celle-ci est ferme et définitive. 04 90 14 90 90. contact@cpme84.org et www.cpme84.com M.H.
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Le Codes de Vaucluse propose l’analyse de la pratique de la Méditation de pleine conscience ce lundi 14 juin. Objectif ? Continuer à développer ses compétences dans la construction et l’articulation des séances ou des programmes fondamentaux de la méditation de pleine conscience ; Déployer et adapter plus facilement ses compétences en contexte grâce aux ressources réflexives, aux temps de partage et aux supports méthodologiques proposés ; Réfléchir et co-construire collectivement à partir des difficultés, obstacles et réussites rencontrés en situation professionnelle ; Approfondir sa propre pratique : ancrage paisible et discernement ; Réfléchir aux enjeux éthiques, à l’intention et au choix de la pleine conscience, à sa propre posture.
Etude de cas
Au programme : Etudes de cas ou situations professionnelles proposées par les participants ; Exploration collective de perspectives pour co-construire des connaissances liées aux situations explorées ; Eclairages conceptuels et méthodologiques sur les diverses pratiques, les processus psychiques sollicités et entrainés, les recommandations cliniques et scientifiques, les adaptations ; Réflexion globale sur ces types d’accompagnement spécifiques.
Les publics concernés
Les publics concernés sont les professionnels ayant participé à au moins une 1 ère formation pour instruire la méditation de pleine conscience – pleine présence (mindfulness meditation), que ce soit au Codes 84 ou dans une autre structure.
La formatrice
La formation sera délivrée par Emmanuelle Decker, psychologue, sophrologue, docteur en philosophie. Spécialisée dans les interventions basées sur la pleine conscience-Mindfulness et les champs de l’intelligence émotionnelle. Elle instruit et supervise des accompagnements et programmes utilisant la méditation de pleine conscience pour enfants, adultes et sur des thèmes variés : douleurs chroniques, stress, difficultés attentionnelles & émotionnelles… Elle intervient dans la formation pour formateurs. Elle a obtenu un MBCAS (Mindfulness-based cognitive approach for seniors) au sein de l’université de Bruxelles.
Modalités pratiques
Durée : 1 journée de 7h. 12 stagiaires maximum. 150€. La formation peut être prise en charge par un organisme de formation professionnelle. L’inscription se fait en ligne et sera validée à réception du règlement ou des modalités de prise en charge par l’employeur, à faire parvenir au Codes 84 dans les 15 jours suivants l’inscription. Pour toute demande de devis ou facture, merci de contacter le Codes au 04 90 81 02 41 ou accueil@codes84.fr M.H.
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Le Groupe IGS, acteur phare de l’enseignement et de la formation, organise chaque année ‘Dirigeants en Pays d’Avignon’, colloque sur une thématique d’actualité liée à la transformation des organisations, la gouvernance humaine et les perspectives sociétales pour les générations à venir. Pierre Lescure sera l’invité de la prochaine émission web, le vendredi 4 juin, de 10h à 10h45. Pour vous inscrire, cliquez ici. Dirigeants en Pays d’Avignon a été créé avec l’ambition de réinventer l’échange, afin que le partage des connaissances et des expériences revienne au cœur des relations.
Pierre Lescure est un journaliste, homme de radio, de télévision et de cinéma et homme d’affaires français. Il est le petit-fils de Pierre de Lescure, cofondateur avec Vercors des Éditions de Minuit. Au cours de sa carrière qui le voit débuter à la radio, il occupera de nombreux postes de direction, présentera des journaux télévisés et créera de multiples émissions. En 1984, il fonde Canal+ avec André Rousselet, son PDG, et lui succède de 1994 à 2002. En 2014, il est élu président du Festival de Cannes et réélu en 2017 pour une période de 3 ans.
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Vous en rêviez ? Game academy l’a fait. Véritable tremplin vers les meilleurs studios de développement de jeux vidéo, l’école supérieure située en Courtine, forme des futurs génies venus des quatre coins de France. 1 000m² sont dédiés à l’un des secteurs les plus lucratifs au monde. A sa tête, Kevin Vivier, 28 ans, passionné de jeux vidéo et entrepreneur dans l’âme.
La renommée de l’école n’est plus à faire, les coupures presses s’accumulent, les partenaires se bousculent, les projets d’agrandissement voient rapidement le jour. Les résultats dépassent les attentes du directeur : un succès admirable pour une jeune école. Inaugurée en 2017, l’école propose une formation en infographie 2D/3D pour apprendre à modéliser les décors et les personnages numériquement et une formation en programmation, formant les professionnels qui écrivent les codes pour créer une cohérence dans un jeu vidéo. Un havre pour les concepteurs en herbe, soutenu par MSI gaming, leader mondial du ‘Pc gamer’.
Au cours des deux dernières décennies, les jeux vidéo se sont imposés comme le marché le plus lucratif de l’industrie du divertissement. Déjà en 2019, les jeux vidéo généraient deux fois plus de revenus que l’industrie du cinéma et de la musique enregistrée réunies, comme le révèlent les données publiées respectivement par Newzoo, Billboard et l’IFPI. Ce marché ayant profité d’un bond de plus de 20% de son chiffre d’affaires à près de 175 milliards de dollars, là où, à l’inverse, l’industrie du cinéma a subi un effondrement historique de plus de 70% de ses revenus. Des statistiques que Kevin Vivier corrobore avec enthousiasme : « il faut savoir que le métier de programmeur ou développeur est le deuxième métier le plus recherché en France. »
« Je créerai l’école de mes rêves »
Le projet naît d’un éclair de conscience, une fulgurance, assis sur les bancs de l’école. « On nous vendait un beau rêve qui coûtait très cher à l’année. On s’est rapidement rendu compte que la formation était totalement creuse, réalise le fondateur. On avait l’impression d’être pris pour des vaches à traire et rien d’autre. » Ni une, ni deux, armé de son bâton de pèlerin, le futur directeur décide de frapper aux portes afin de mobiliser les partenaires et créer sa propre école : moins onéreuse mais tout aussi exigeante en matière d’expertise. « Les formations de Game academy sont conçues de manière à répondre pleinement aux besoins du marché. Nos premiers apprenants sortiront diplômés en juin prochain », explique Kevin Vivier. Aujourd’hui, l’école s’illustre comme un pivot central de la conception vidéo dans la région.
1,7M€ d’investissement
Le vif succès de l’établissement ne laisse rien transparaitre du long parcours semé d’embuches qu’il a occasionné. « Nous n’avions décroché aucune subvention, aucune aide, c’était une période difficile. Je me suis heurté à une multitude de réponses négatives à mes sollicitations. Je me suis monté tout seul », se remémore le jeune fondateur. Quelques années plus tard, l’école conquit quelques 80 étudiants et 8 formateurs répartis en 8 classes. Une belle évolution pour l’établissement qui forment les concepteurs du futurs. Les formateurs partagent la même passion, transmettre leur science à un auditoire qui a soif d’apprendre.
Les cours sont pratiques et projettent les apprenants dans une mise en situation réelle donnant lieu à de jolis projets qui voient le jour. Les formateurs ont une entreprise en parallèle, certains sont des designers ou artiste peintre reconnus. Ils sont employés de Game academy à plein temps et se dédient à leur entreprise durant leur vacance par exemple. Game academy en chiffres, c’est 1,7M€ d’investissement, 1 000m² en intérieur dédiés à la formation, une salle de conférence, des salles de cours, des bureaux et un terrain de 3 700m² en Courtine. Difficile de s’y sentir à l’étroit.
Des formations au plus proche du terrain
Game academy forme aux métiers techniques et créatifs de la conception de jeu vidéo en proposant deux formations de 3 ans : programmeur et infographiste 2D/3D. Le programmeur est chargé d’écrire les lignes de code constituant l’ensemble des fonctionnalités du jeu. Il va donc être chargé de coder les menus, actions, outils, ainsi que toute autre fonctionnalité que contient le jeu vidéo. À la Game academy, le programmeur sera formé pour faire aussi bien du gameplay que de l’interface ou du moteur. Cette formation sera également composée de cours de réseaux et logiciel. Ainsi, il sera polyvalent, apte à s’adapter à n’importe quel métier lié à la programmation.
L’infographiste a pour rôle de créer l’aspect graphique d’un jeu. Cet artiste va concevoir, imaginer et produire les éléments graphiques nécessaires. Il va donc être chargé de travailler sur les menus, interfaces, personnages, cinématiques, animations, conception de l’environnement, ainsi que tout autre élément que contient le jeu vidéo. À la Game academy, l’infographiste sera formé pour faire aussi bien du modelage 3D que du dessin ou de l’animation.
La classe préparatoire est une formation d’une année afin d’obtenir les compétences nécessaires à l’intégration des formations longues de programmeur ou d’infographiste au sein de Game academy, ainsi qu’aux personnes hésitant entre ces deux corps de métier. Durant le 1er trimestre, le programme sera constitué de programmation et d’infographie afin que chacun puisse découvrir ses compétences et affinités. À l’issue de celui-ci, chaque étudiant pourra choisir son orientation en fonction de ses résultats mais surtout de son choix personnel. Autre dispositif pour les plus jeunes : la ‘Game camp’ a été mise en place il y a deux ans. « C’est une session ouverte à des collégiens, leur permettant de découvrir le métier de concepteur vidéo sur 5 jours. Ils créent leur propre jeu vidéo, découvrent le métier et s’orientent ainsi correctement pour le lycée », explique Kevin Vivier.
Le diplôme d’Etat : loin d’être le graal !
« On est les vilains petits canards, le fait de ne pas proposer un diplôme reconnu d’Etat implique que nous ne sommes pas suffisamment mis en avant dans les collèges et lycées par exemple », déplore Kevin qui en est pourtant persuadé, le diplôme d’Etat, « tout le monde s’en moque ». Le chef d’entreprise regrette une mythologie profondément ancrée autour de la valeur de ce diplôme. Une idée reçue selon laquelle les diplômés non reconnus ne trouveront pas de travail. « C’est complétement faux. Ce qui importe, ce sont les compétences de l’individu, ce qu’il est capable de montrer sur les machines. Certains autodidactes développent des compétences énormes », assure-t-il.
L’école n’ayant pas la certification de diplôme d’Etat, les subventions sont impossibles et le coût moyen pour une admission s’élève à 5 000€. Un investissement que Kevin entend alléger pour permettre aux talents de s’épanouir. « Nous avons le projet de fonder pour cet été une association afin d’aider les candidats à financer leur entrée au sein de l’école par le biais des bourses », annonce le fondateur. Les entreprises pourraient ainsi bénéficier d’une défiscalisation. Par ailleurs, le centre de formation dispose d’un partenariat avec l’Imca, ancienne école d’Avignon ainsi qu’avec le lycée de Vedène, dont les étudiants d’art peuvent envisager l’école dans la continuité de leur cursus.
Ce qui fait la différence
L’école se différencie aisément par son coût d’admission, inferieur aux prix pratiqués sur le marché. Deuxième atout du centre : les critères d’admission. « Nous sommes les seuls à offrir une porte d’entrée à ceux n’ayant aucun diplôme, ni baccalauréat », vante Kevin Vivier. Game academy joue sur son esprit « start-up », jeune, innovant et dynamique. En témoigne son directeur tout juste âgé de 28 ans. La réputation de l’école est telle qu’elle franchit les frontières de Paca, les étudiants viennent de Paris, Lille ou même d’Italie pour parfaire leur apprentissage.
Les étudiants peuvent s’illustrer à travers la réalisation de vrais projets de conception diffusés gratuitement sur le marché. « Chaque étudiant est crédité, l’objectif est de développer la notoriété, de faire parler, nous ne souhaitons pas commercialiser. Pour les apprenants, ils peuvent montrer leur jeu disponible, c’est une formidable vitrine et un atout en matière de visibilité », souligne-t-il. Concernant les débouchés, ils sont divers, « un étudiant a été pris dans une société qui conçoit des applications mobiles dédiées à la culture française, exportées à l’étranger. Un autre doit partir dans une société de jeux vidéo à Lyon. »
Quand les étudiants créent un logiciel pour l’armée
La diversité des projets est telle que l’école supérieure a signé une convention de partenariat inédite avec la base aérienne 115 d’Orange. « C’est une belle opportunité qui s’est présentée à nous », se réjouissent les étudiants. Le fondateur est heureux de « cette belle reconnaissance ». Ils n’avaient pas imaginé, en septembre 2017, quand ils ont intégré cette école de concepteurs, travailler un jour pour l’armée !
Grâce à la convention de partenariat, deux programmeurs et deux infographistes 3D vont pouvoir effectuer un stage de six mois, à compter du 1er juillet, aux côtés de militaires. « Ils vont concevoir un simulateur de pilotage d’hélicoptères militaires en réalité virtuelle. Une façon d’apprendre le pilotage pour les nouvelles recrues, sans utiliser un hélicoptère. C’est une solution pratique, écologique et économique de faire piloter sur un ordinateur », explique Kevin Vivier.
Les grandes marques se bousculent
« Dès le départ, j’ai été sollicité par de grandes marques qui accordaient une pleine confiance au projet et souhaitaient devenir partenaire, explique-t-il. Cela permet de bénéficier de prix attractifs tout en équipant avec du matériel haut de gamme. Les pc sont suffisamment puissants pour faire des formations performantes. » Plus que l’aspect financier, l’appui des marques contribue à la reconnaissance de l’école, formidable levier de réputation. Un solide partenariat avec MSI Gaming et Wacom a permis un équipement de pointe à la disposition des élèves (Pc et tablette graphique).
Comment rejoindre l’école ?
Pour rentrer à la Game academy, il faut auparavant passer des tests et un entretien. Pour cela, vous trouverez le dossier à télécharger ici. « Trois heures de tests pour les admissions, ça prépare au reste de la formation. La spécificité de notre école est qu’elle admet des profils variés, issus quelques fois de reconversion professionnelle. Nous avons eu un profil sans aucune compétence en dessin ni programmation, qui est devenu l’un des meilleurs programmeurs et a signé son stage au sein de l’armée », cite Kevin Vivier. L’école rentrera dans sa 5e année d’existence en septembre prochain et entend bien rester aux manettes du jeu du futur.
135 rue Claude André Paquelin, Avignon. 04 84 51 06 22, contact@gameacademy.fr
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L’UP-Medef 84 lance la première édition de ‘Cap raison d’être’. Cette opération élaborée par le Medef Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur vise à pousser les entreprises ayant adopté une démarche RSE à aller plus loin. Pour cela, ‘Cap raison d’être’ propose d’être sélectionné pour un cycle de formation entièrement gratuit à destination des adhérents de l’UP-Medef 84. De quoi ensuite doter votre entreprise d’une raison d’être ou adopter la qualité de ‘société à mission’ grâce aux opportunités qu’offre la loi Pacte.
Raison d’être et société à mission Dans ce cadre, l’opération propose 4 sessions de formation inter-dirigeants en présentiel autour de la raison d’être et de l’entreprise à mission. Ces ateliers ‘d’intelligence collective’, qui se dérouleront de septembre 2021 à septembre 2022, seront l’occasion d’échanges entre dirigeants et experts, et de témoignages d’entreprises. Ils seront complétés par des supports pédagogiques élaborés par les meilleurs spécialistes. Le but étant, à termes, la création d’une ‘communauté Cap Raison d’être’ « pour agir ensemble pour une croissance responsable et la relance d’un networking suite à une longue période à distance », expliquent les organisateurs.
Les objectifs de l’opération Les objectifs de cette initiative doivent notamment permettre de comprendre les concepts de ‘raison d’être’ et ‘d’entreprise à mission’, connaître les attendus réglementaires à ne pas rater, réfléchir sur ses implications en matière de gouvernance et de management, de prise en compte des attentes des parties prenantes ainsi que de s’emparer des outils et de la méthodologie de façon proactive pour élaborer la raison d’être de son entreprise, et pour les entreprises les plus matures, devenir entreprise à mission. En 2020, 123 entreprises françaises se sont dotées d’une raison d’être et 88 sont devenues entreprises à mission.
Infos pratiques et inscription Les candidatures sont ouvertes jusqu’au mardi 15 juin 2021. Les entreprises seront ensuite sélectionnées durant le courant du mois de juin. Attention, le nombre de place est limité.
Formulaire de pré-inscription disponible en cliquant ici.
Informations complémentaires et détail de l’opération à retrouver ici.