23 décembre 2024 |

Ecrit par le 23 décembre 2024

Greta CFA de Vaucluse : Une semaine pour orienter son avenir

A l’occasion de la Semaine des Services de l’Automobile et de la mobilité des sites du GRETA-CFA Vaucluse se mobilisent jusqu’à samedi 5 février.

Objectif ? Permettre aux jeunes de s’orienter, de découvrir et de bien choisir la formation dans laquelle ils projettent de s’engager. Ils trouveront toutes les informations concernant la carrosserie, la mécanique, la peinture en carrosserie de voitures particulières et de poids lourds. Les formations sont nombreuses et les ressources mises à disposition variées : des plateaux techniques équipés de nombreux véhicules pédagogiques, de matériel performant et récent, sur plus de 1200 m2…

Lors des portes ouvertes qui auront lieu le mercredi 2 février 2022 à partir de 14 heures, les ateliers du lycée professionnel du Domaine d’Eguilles de Vedène pourront être visités. Pour les découvrir et connaître les secrets du métier, les visiteurs feront équipe avec un apprenti. Des véhicules Iveco (constructeur de véhicules industriels et partenaire de l’opération), aux dernières motorisations à énergies alternatives, seront exposés. 

Compte tenu de la crise sanitaire, les sites Robert Lacoste, à Carpentras, et Robert Schuman à Avignon, ne recevront pas de public cette année mais des expositions virtuelles présentant des réalisations produites par les jeunes des formations en carrosserie, mécanique et peinture en carrosserie ont été préparées.

De nombreuses publications sont prévues sur les comptes Facebook et Instagram du GRETA-CFA Vaucluse : une série de vidéos « Vis ma vie d’apprenti », des expositions photos, la présentation de nos participants au Concours Alpine… Tout le programme ici.

Le GRETA-CFA Vaucluse
Existe depuis 50 ans. Forme et accompagne les futurs collaborateurs des entreprises du département au gré de 124 actions (CAP, BTS, Master) en formation continue ou en apprentissage, dans les filières de l’automobile, l’industrie, le tertiaire, les langues, le bâtiment, la santé, le médico-social, la sécurité, la coiffure-esthétique, l’hygiène-propreté qui sont dispensées par les GRETA (Groupements d’Établissements). Les formateurs interviennent sur 44 sites, auprès de plus de 2700 apprenants.

Le GRETA-CFA Vaucluse en chiffres 
984 entreprises partenaires, 12,4M€ en 2021 de chiffre d’affaires, 87% de réussite aux examens, 74% de taux d’insertion, 87.7 % de satisfaction clients. Greta-CFA Vaucluse. 138, avenue de Tarascon à Avignon.
MH


Greta CFA de Vaucluse : Une semaine pour orienter son avenir

Les élus ont un rôle majeur à jouer en encourageant la séquestration et le stockage de carbone en forêt ainsi que dans les produits bois. Ils peuvent développer des projets forestiers qui mettent en œuvre des travaux d’amélioration de peuplements ou des plantations. A ces fins, différents dispositifs financiers sont à leur disposition pour agir sur les forêts communales.

Afin de les informer et de leur proposer un accompagnement, l’association des Communes forestières de Vaucluse, les convie à la formation 
 «Face aux enjeux climatiques, Elus, pensez à la forêt et au bois de vos territoires »
Jeudi 3 février 2022 de 14h à 17h
Espace Albert Camus, Boulevard du Rayol à Lourmarin.

Passer à l’action sur son territoire
Cet après-midi sera l’occasion d’informer les élus sur les outils et moyens leur permettant d’utiliser les ressources forêt-bois de leur territoire pour répondre aux enjeux climatiques. Après un point de contexte et d’enjeux forestiers et une présentation des politiques publiques mises en place pour lutter contre le changement climatique, plusieurs séquences proposeront aux élus de passer à l’action à travers exemples et témoignages de communes et territoires de la région.

Le réseau des Communes forestières
Est au service des élus et des acteurs forestiers. Il œuvre au développement, à la valorisation et à la préservation du patrimoine forestier pour une gestion durable faisant de la forêt des collectivités un élément fort de développement local.
https://www.communesforestieres-paca.org/
MH


Greta CFA de Vaucluse : Une semaine pour orienter son avenir

L’école supérieure de commerce des entrepreneurs de la naturalité, Isema Avignon, ouvre ses portes le samedi 5 février, de 10h à 17h.

Une journée dédiée aux étudiants qui souhaitent devenir des managers commerciaux dans un environnement dynamique en lien avec l’alimentation, le vivant et l’environnement. Deux formations seront présentées : le Bachelor chef de projet commercial (en 1 an pour valider un Bac+3) et le MBA responsable d’affaires agroalimentaires (en 3 ans pour valider un Bac+5 – admissions parallèles possibles). La journée portes ouvertes de l’Isema permet de découvrir l’école de l’intérieur et de confirmer son projet de poursuite d’études. Cette année encore, elle sera commune aux deux écoles Isema et Isara.

Au programme de ce samedi 5 février 2022 : des échanges avec les étudiants, les intervenants ; la visite de l’établissement ; des espaces dédiés à l’alternance, les filières et métiers et des des ateliers pour tester ses compétences en anglais et la connaissance de soi et de son projet (apporter un CV). Inscription fortement recommandée, cliquez ici.

Lire aussi : Les étudiants de l’Isema créent une préparation pour gâteau personnalisable à base d’algues

L.M.


Greta CFA de Vaucluse : Une semaine pour orienter son avenir

Le groupe NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs) vient d’accueillir une dizaine de jeunes en Service militaire volontaire (SMV) afin de leur présenter son offre de formation. Ces derniers ayant ensuite la possibilité d’intégrer son école interne où l’entreprise de BTP, dont le siège est basé à Saint-Etienne-du-Grès, dispose de 4 centres et de 2 plateaux techniques.

Formation ‘maison’
Au programme pour ces jeunes en SMV : visite de l’école, de l’atelier matériel et ensuite entretiens individuels qui font suite à des réunions d’information collectives pendant lesquelles les jeunes se sont déclarés intéressés par le BTP. Ils seront ensuite intégrés dans une formation dédiée aux fondations et sécurisation des sols avant de venir en renfort des équipes NGE spécialisées dans ce métier et présentes partout en France. A terme, le groupe de travaux publics fondé en 2002 (anciennement Guintoli créé en 1947) souhaite proposer 30 postes (contrats de professionnalisation, contrats d’apprentissage et/ou contrats à durée indéterminée) à ces jeunes issus des centres du SMV.

« Allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi. »

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du partenariat signé en février 2021 entre NGE et le SMV afin de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi. A l’issue de ces 11 mois de coopération, NGE a déjà intégré une douzaine de jeunes qui ont bénéficié d’un dispositif de formation sur-mesure aux métiers du BTP, assuré par ‘Plate forme’ son école interne, reconnue CFA (Centre de formation pour les apprentis) depuis 2 ans dans les métiers de maçons VRD et d’aides monteurs caténaires notamment.
Un rythme que le groupe employant plus de 14 500 personnes (dont 8 000 sont actionnaires !) entend accélérer en faisant encore davantage appel aux jeunes du SMV.

« Cette convention de partenariat avec le SMV nous permet d’allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi, explique Bruno Pavie, directeur des ressources humaines de NGE. Notre groupe est depuis longtemps investi dans des dispositifs d’intégration de personnes exclues de l’économie avec un corps tutoral important et une culture de formation très ancrée. Nous aurons à cœur de leur faire découvrir et aimer nos métiers. »

« L’immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »

« NGE vient agrandir la famille des entreprises qui nous accompagnent dans notre mission et nous en sommes d’autant plus ravis que c’est la première entreprise de BTP, se félicite pour sa part Nicolas Madrigal, chef du Centre du Service militaire volontaire d’Ambérieu-en-Bugey. Les jeunes en difficulté ont du mal à se projeter dans un métier, leur immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »
Pour NGE, qui a déjà recruté 4 000 personnes par an en 2020 et 2021, ce partenariat permet ainsi de multiplier les sources de recrutement tout en entrant parfaitement en résonnance avec ses valeurs d’inclusion.
Avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros, NGE participe à la construction des grandes infrastructures et à des projets urbains ou de proximité en France et dans 16 pays à l’international.

A la découverte de la Plate forme, l’outil de formation de NGE.

Greta CFA de Vaucluse : Une semaine pour orienter son avenir

Le campus Université régionale des métiers et de l’artisanat (URMA) d’Avignon ouvre ses portes ce samedi 29 janvier de 9h à 13h.

La journée se fera en présentiel, sur prise de rendez-vous uniquement par téléphone ou par mail (urma.avignon@cmar-paca.fr). L’occasion d’interagir avec les enseignants du campus et de se renseigner au mieux sur les formations proposées en apprentissage. 38 diplômes sont proposés dans 14 métiers, du Cap au Bac +4, dans neuf secteurs professionnels : alimentaire, bois, coiffure-esthétique, électricité, maintenance matériels… Une nouvelle formation fait son apparition en 2022, BTS MCO (Management commercial opérationnel).

Rendez-vous est pris au 12 boulevard St Roch à Avignon pour les métiers en boulangerie, pâtisserie, boucherie, esthétique, coiffure, art floral et vente (S’inscrire au 04 90 80 65 70.) Au 7 avenue de l’Etang à Avignon aura lieu le rendez-vous pour les métiers en électricité, mécanique moto et agricole/espaces verts, maintenance industrielle, ébénisterie, commerce et responsable QSE (s’inscrire au 04 90 88 81 30).

La Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur organise l’apprentissage au travers de sa structure Urma Paca, qui forme 6000 jeunes dans l’un de ses sept campus. Leur ancrage permet d’adapter les formations selon les besoins réels du tissu économique local : 107 formations du Cap au Bac+ 5 sont proposées avec plus de 5 000 entreprises partenaires dans toute la région.

L.M.


Greta CFA de Vaucluse : Une semaine pour orienter son avenir

Fin novembre, des élèves du lycée professionnel La Ricarde à l’Isle-sur-la-Sorgue ont réalisé des opérations de débroussaillage et de bûcheronnage dans le hameau des Trécassats à Villars. Ces opérations avaient pour but de leur apprendre sur le terrain à manipuler des outils, gérer une équipe de chantier et valoriser leurs compétences pour la gestion de ces zones naturelles.

En formation bac pro « Gestion des milieux naturels et de la faune », les élèves du lycée professionnel La Ricarde à l’Isle-sur-la-Sorgue viennent d’intervenir dans le secteur de la colline de La Bruyère à Villars. Pendant une semaine, ce chantier encadré par Frédérique Ravetti et Eric Vautrin, enseignants à La Ricarde, a notamment permis l’élimination des pins entravant le développement optimum des chênes alors que les branches résiduelles de l’élagage, ont été aménagés au sol, en petit tas, pouvant servir de cache pour la faune. Auparavant, en mars dernier, les élèves avaient appris à délimiter sur cartographie aérienne des zones de développement de chênes ; puis ils ont repéré et marqué sur le terrain des arbres à favoriser. Pour 2022, un chantier similaire est programmé dans le même secteur afin de relier une zone ouverte qui pourra potentiellement devenir une future zone de pâturage.
En effet, le Parc naturel régional du Luberon et le Conservatoire d’espaces naturels (CEN) Provence-Alpes-Côte d’Azur souhaitent confier très prochainement l’entretien du milieu à un éleveur de chèvres conduisant un petit troupeau et qui trouvera une ressource alimentaire d’appoint sur ce pâturage.

Une colline brûlée dans les années 1990
Située au centre du massif des Ocres sur la commune de Villars, la colline de La Bruyère à Villars est inclue dans le périmètre du Parc naturel régional du Luberon et constitue un Espace Naturel Sensible du réseau du Département de Vaucluse. Elle a subi un incendie dans les années 1990. Une aubaine pour certaines espèces qui se développent après ce type d’évènement. Les bruyères et les Pins maritimes ont depuis effacé les traces des flammes mais cette régénération naturelle a rendu le massif homogène alors que cette zone a un fort potentiel pour abriter de multiples espèces végétales des milieux ouverts sur sol acide. Le Parc et le CEN Paca ont donc mis à disposition leurs parcelles pour procéder à des travaux d’ouverture dans la matte forestière de recolonisation.

Des espèces rares
Depuis 2003, le CEN PACA s’intéresse à la biodiversité de cette zone. C’est à cette date qu’il réalise l’acquisition d’une parcelle de 5ha abritant une espèce protégée et rarissime la Loeflingie d’Espagne. Le Parc du Luberon a pris le pas en 2009 en faisant l’acquisition de 9ha supplémentaires. Par ailleurs, depuis 2015, le Conseil départemental accompagne la commune de Villars pour continuer les acquisitions de parcelles dans cette zone. Aujourd’hui, une quarantaine d’hectares sont en propriété publique.
« Au bord d’un chemin, se développent des plantes protégées et très rares dont uniquement 5 lieux sont connus en France, explique le Parc du Luberon. Sur un sommet, une dépression en eau abrite un amphibien peu commun qui est muni d’ergos affutés comme des couteaux. Sous terre, c’est le royaume des demoiselles de la nuit : les chauves-souris ont pris possession des lieux. Toute cette nature est très discrète et ne se montre guère facilement, à moins de se laisser guider par un spécialiste. »


Greta CFA de Vaucluse : Une semaine pour orienter son avenir

‘Si les besoins de formation sont en plein boum, la réglementation en fait un marché très étroit où peu d’entreprises sont capables de répondre à la demande.’

Gilbert Cassar,  acteur de référence de la formation dans les métiers du transport, de la logistique, du BTP (Bâtiment et travaux publics), de la sécurité et réseau d’écoles de conduite en Provence-Alpes-Côte d’Azur évoque le marché de la formation. Si la demande explose dans ce secteur, le poids de la règlementation et la chape administrative n’offrent que peu de latitude pour absorber une demande croissante.

«D’après nos propres estimations et en regard des flottes privées et publiques de poids-lourds, il manquerait environ 1 million de chauffeurs en France, précise Gilbert Cassar, Directeur-général d’ECF SPS. En septembre, L’ambassade du Canada a même demandé à la France de lui fournir des chauffeurs routiers pour travailler au Québec. Ainsi, ECF France et ECF SPS Avignon sont diligentées pour évaluer les chauffeurs français ayant postulé à l’ambassade du Canada avant que de leur proposer d’entamer une nouvelle vie là-bas. Le Canada y met d’ailleurs les moyens puisqu’il offre d’accompagner le conjoint dans ses démarches de recherche d’emploi et œuvre à l’installation de la famille afin de fidéliser les futurs salariés.»

Le Brexit

«L’Angleterre est également très en demande, malmenée par un Brexit qui a notoirement ralenti ses propres échanges avec les pays voisins, induit de fortes contraintes administratives liées aux entreprises, fait fuir les chauffeurs routiers étrangers, pâtit d’une vie économique plus chère qu’en France, sans compter le changement de monnaie… Le fret par containers a, dans un même temps, considérablement augmenté alors que le transport de marchandises dans l’intérieur du pays ne peut se faire faute de chauffeurs, carençant durablement l’approvisionnement des entreprises et des particuliers.»

Pénurie de chauffeurs-routiers

«Pourquoi sommes-nous en pénurie de chauffeurs ? Très longtemps notre pays n’a pas beaucoup recruté, nombre d’entreprises choisissant de travailler en ‘cabotage’, c’est-à-dire via une autorisation temporaire accordée par l’Union Européenne pour réaliser une livraison de marchandises dans un autre pays de l’Union et sans passer par l’hexagone. Également, les entreprises formaient parfois des équipages de 2 chauffeurs par camion afin d’effectuer de longs trajets à deux en alternance ce qui permettait de conduire plus longtemps et plus loin, en conformité avec la loi.»

La formation

«Aujourd’hui ? Les Pouvoirs publiques s’inquiètent d’une relance économique plus appuyée que prévue, toutes filières confondues et notamment pour le fret, parce que nous manquons de main d’œuvre. Cela se conjugue à ‘l’effet confinement’ qui a induit des prises de conscience et l’envie pour certains de changer complètement de vie, y compris professionnelle. Ça été le cas dans les secteurs de  l’hôtellerie-restauration, du bâtiment et des chauffeurs routiers, tous désirant consacrer plus de temps à leur famille.»

L’évolution du travail

«Le monde du travail aujourd’hui évolue. Les actifs souhaitent conserver des jours de télétravail, veulent vivre plus en famille. Le travail n’est pas récompensé notamment lorsqu’en restant chez soi ou en étant au chômage l’on gagne tout autant. Si l’on compare l’amplitude horaire des personnes qui travaillent à celles qui gagnent le Smic (Salaire minimum de croissance), ces dernières sont mieux payées que les premières. Une des solutions serait de défavoriser très franchement le non-travail et de revaloriser le travail. Nous ne pourrons pas trouver de personnel motivé pour travailler sans une réforme drastique du chômage.»

Perspectives

«La formation de chauffeurs-routiers va s’intensifier. La problématique ? Le marché reste étroit car même en formant de nouveaux professionnels nous ne pourrons pas répondre à la demande. Autre paramètre ? 100% des chauffeurs formés et reçus n’intègreront pas le métier parce que celui-ci est difficile et réclame un rythme de vie hebdomadaire soutenu. Pour autant, en France, la formation est plutôt très performante.» 

Le marché

«La formation a toujours évolué en fonction des réglementations. Celles-ci sont adoptées puis appliquées, notamment dans les examens liés à des titres professionnels, harmonisées en fonction des nouvelles technologies, comme la digitalisation. C’est le cas notamment pour les FCO (Formation continue obligatoire), Fimo (Formation initiale minimale obligatoire), Caces (certificat d’aptitude à la conduite d’engins en sécurité) car le chauffeur-livreur, notamment d’une PME (petite et moyenne entreprise) peut avoir besoin du volet logistique de sa profession, pour charger et décharger lui-même son camion.»

Prégnante réglementation

«La réglementation évolue sans fin. Le droit d’entrée dans notre secteur de la formation est très compliqué. Nous sommes, sans cesse, audités, contrôlés, certifiés par des agences indépendantes, compilant par ailleurs les agréments. C’est très franco-français car ces certifications ne sont pas demandées à l’étranger et c’est ce qui complique la mise en concurrence, c’est particulièrement vrai dans l’agroalimentaire. Nous collectionnons les normes et les freins ce que ne font pas les autres pays.»

Le bilan

«Nous sommes bloqués par deux systèmes : le recrutement et la fidélisation du personnel. La concurrence fait son marché dans nos rangs alors, pour contrer ce phénomène, nous revalorisons les salaires. Par ailleurs les prix à la pompe grimpent ce qui induit un surcoût lors des heures de conduites… L’autre frein ? L’administration, la réglementation et le déficit du nombre d’inspecteurs. Difficile d’obtenir assez de jours d’examens car nous ne voulons pas que nos récipiendaires attendent trop longtemps pour passer devant l’examinateur et obtenir titres et examens. Notre bilan ? ECF SPS réalise une progression, chaque année, à deux chiffres. 2019 et 2020 ont été de très bonnes années puisque nous sommes passés de 14 à 17M€ de chiffre d’affaires. 2021 s’est révélée excellente au vu des commandes et des marchés sur le point d’arriver puisque nous atteindront les 20M€ de CA.»


Greta CFA de Vaucluse : Une semaine pour orienter son avenir

Après Chambéry et avant Toulouse, ‘le French fab tour – le village de l’industrie’ vient de faire étape aux allées de l’Oulle à Avignon. A cette occasion, durant toute une journée plus d’un millier de jeunes vauclusiens se sont pressés pour assister aux nombreuses animations proposées dans le cadre de cette tournée nationale itinérante en 13 étapes visant à promouvoir « l’excellence industrielle française, sensibiliser le jeune public à ses métiers, et ainsi co-construire l’industrie de demain ».
Au programme de cette manifestation organisée par l’UIMM et Bpi France  : démonstrateurs de technologies industrielles innovantes, échanges avec des industriels, conférences, Masterclass et job-dating pour les scolaires (collégiens,lycéens) ainsi que pour les étudiants en recherche d’alternance et les demandeurs d’emploi.

« Cette initiative vise à la reconquête du cœur de l’industrie, précise Tomas Redondo, secrétaire général de l’UIMM Vaucluse. Car les débouchés sont assurés. Ce qui nous manque ce sont les jeunes. » En effet, si depuis 30 ans le solde de l’emploi est négatif dans l’industrie, la tendance  vient désormais de s’inverser depuis 3 ans maintenant dans un département où les secteurs de l’agro-alimentaire, la chimie et la plasturgie sont particulièrement présents.
Pour Gilbert Marcelli, président de l’UIMM 84, ce rendez-vous était aussi l’opportunité de montrer les savoir-faire des entreprises industrielles de Vaucluse puisque sur la trentaine d’exposants présents (ndlr : dans des stands aménagés dans des conteneurs conçus par la société Capsa du groupe avignonnais Dreyer dirigé par Pierre Pernias), un tiers était des ‘locaux’ (France Chimie Med, Aria Sud, Provenance Numérique, Avenir 84, EDF, Eurenco, Moscatelli, Quadient et l’UIMM 84.)

Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse (au centre), avec les représentants de l’opération ‘French fab tour – le village de l’industrie’ dont Gilbert Marcelli, président de l’UIMM 84.

A organiser plus souvent
« Pour nous, ce type d’événement nous permet créer des partenariats ou de renforcer nos liens avec les acteurs de l’industrie comme ceux de l’énergie notamment, explique Alexandre Kormanyos, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques au campus des sciences et techniques aux lycées Philippe de Girard et Robert Schuman à Avignon. C’est aussi l’occasion de placer des stagiaires, de faire connaître nos offres de formations ou de vérifier que ces dernières soit bien en adéquation avec les attentes des potentiels employeurs. Dans tous les cas, ce type d’opération devrait être organisé plus souvent. »

Poursuivre le ‘choc’ de réindustrialisation
Après une première édition réussie en 2019, et dans un contexte de sortie de crise où la réindustrialisation et la relance sont au cœur des priorités du gouvernement, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, tient à saluer « l’organisation de cette nouvelle tournée itinérante du French Fab Tour. A l’heure de la reconquête industrielle, impulsée par le président de la République dès le début du quinquennat et accélérée depuis un an grâce à ‘France relance’, cet événement permet à la fois de casser les idées reçues sur l’industrie, de mieux faire connaître ses métiers et de valoriser ses fleurons auprès de nos concitoyens. Il rend aussi hommage aux entreprises industrielles de notre pays, aux femmes et aux hommes qui y travaillent, qui ont été au rendez-vous tout au long de la crise sanitaire. Nous leur devons beaucoup, et nous comptons sur leur engagement et leurs savoir-faire pour poursuivre le choc de réindustrialisation qui a été engagé par le Président de la République. »

« Faire progresser l’attractivité de nos métiers. »

Eric Trappier, président de l’UIMM

Même ‘enthousiasme’ pour Eric Trappier, président de l’UIMM : « La crise du Covid a démontré avec force que l’industrie est déterminante pour l’économie de notre pays. Nous devons faire progresser l’attractivité de nos métiers et la formation pour relever le défi demain d’une industrie moderne, innovante et d’excellence. C’est le sens du French Fab Tour et de son édition 2021 qui arrive à un moment clef, pour rendre hommage à nos industriels pour leur mobilisation inédite durant l’année écoulée et pour défendre et promouvoir une relance de l’industrie en France. »


Greta CFA de Vaucluse : Une semaine pour orienter son avenir

L’Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement (ARBE) a présenté à Avignon les deux nouveaux dispositifs de visites et formations destinés aux élus et agents territoriaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’elle anime : le ‘Biodiv’ tour’ et la formation des élus métropolitains ‘Nature for city life’. Cette offre gratuite rend accessible la transition écologique et permet de mieux prendre en compte la nature dans les projets des territoires.

15 élus et techniciens, provenant de 8 collectivités de la région, étaient réunis par l’ARBE et accueillis par 8 élus et techniciens de la Ville d’Avignon pour suivre la toute première visite terrain organisée dans le cadre du Biodiv’ tour et figurant également dans l’offre de formation-action du programme européen Nature for city life. Cette formation est un programme complet et ciblé sur la nature en ville et l’adaptation au changement climatique, réservée aux élus communaux, intercommunaux, départementaux et régionaux des trois territoires métropolitains de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Crédit photo : Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement

L’occasion, pour eux, de suivre, tout au long de la journée, un parcours mettant en lumière les actions phares en faveur de la préservation de la biodiversité mises en place par la ville d’Avignon. La démarche écologique globale de la ville a été récompensée en 2018 avec l’attribution du trophée ‘Capitale régionale de la biodiversité’ puis labellisée ‘Territoire engagé’ pour la nature depuis 2019.

Découvrir des réalisations concrètes

Le Biodiv’ tour permet aux participants, élus et techniciens de collectivités, de découvrir sur le terrain des réalisations concrètes et reproductibles en termes de développement durable et de préservation de la biodiversité. Ces temps d’échange et de transmission entre élus, agents territoriaux et collectivités déjà engagées dans la transition écologique, leur permettent de s’engager sur des sujets tels que la nature en ville, la gestion écologique des espaces publics, la désimperméabilisation des cours d’écoles, l’alimentation durable, ou encore la sensibilisation des publics. Les visites sont à choisir dans un catalogue permanent, et évolutif (disponible sur le site internet de l’ARBE : www.arbe-regionsud.org/biodivtour) et sont déclenchées à la demande, pour des groupes de 10 à 20 personnes.

Crédit photo : Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement

Le thème propre à Avignon

Chaque visite Biodiv’ tour est reliée à un thème et met en valeur des démarches exemplaires et/ou innovantes. Concernant la cité papale, il s’agit de la reconstitution d’une coulée verte « comestible » en milieu urbain dense. La visite permet a ainsi permis de faire découvrir découvrir la coulée verte, un espace paysager reconstitué en milieu urbain dense, consacré à la préservation de la nature et à l’agriculture dans un souci d’adaptation au changement climatique. Désimperméabilisation du tour des remparts, végétalisation, parcs urbains, micro-ferme urbaine… ont été abordés lors de cette balade urbaine commentée.

L.M.

https://echodumardi.com/tag/formation/page/11/   1/1