Le Capitole Studios organise un marathon ‘Harry Potter’
Le cinéma Capitole Studios organise un marathon des films ‘Harry Potter’ le week-end du 8 et 9 octobre.
Préparez vos baguettes ! Le cinéma Capitole Studios du Pontet organise un marathon des films ‘Harry Potter’ le week-end du 8 et 9 octobre. Les fans du célèbre sorcier de Poudlard pourront ainsi redécouvrir les huit films de la saga (en VF) sur grand écran.
Pour participer à ce week-end magique, il suffit de réserver son pass en ligne, dont le prix s’élève à 70€ pour les deux jours. Les films seront entrecoupés d’animations et de surprises.
Programme Samedi 8 octobre*
10h : Petit-déjeuner, animations et surprises.
11h : Cérémonie d’ouverture.
11h15 : Harry Potter à l’école des sorciers.
13h45 : Pause déjeuner (l’Imperial Bus dîner sera présent sur le parvis du cinéma).
18h : Harry Potter et les reliques de la mort – partie 1.
20h30 : Pause diner et cocktail proposé par Regal Provence.
21h15 : Quizz et tombola.
21h45 : Ciné-concert Harry Potter propose par Ensemble Kin.
22h : Harry Potter et les reliques de la mort – partie 2.
Marathon des films ‘Harry Potter’ organisé par le Capitole Studios, 161 avenue de Saint-Tronquet, Le Pontet – réservation en ligne. * Sous réserve de modifications.
J.R.
Le Capitole Studios organise un marathon ‘Harry Potter’
Tous les territoires rêvent d’être des terres d’accueil pour le grand ou le petit écran. On a tous en mémoire des films, des téléfilms ou des séries qui ont contribué à façonner l’image d’une ville ou d’une région. Mais, la production et l’exploitation d’images animées c’est aussi une vraie industrie avec des enjeux économiques et géopolitiques de premier plan. Et tout le monde veut être dans le film…
Le Sud et le cinéma : une longue histoire d’amour
Ce n’est pas une surprise que de dire qu’en matière d’images, il y a des terres plus attractives que d’autres. C’est le cas notamment de la Provence et du Vaucluse. Souvent, ce sont des lieux où les touristes et les voyageurs s’y précipitent aussi. Tout cela pour vous dire que les départements situés sur l’arc méditerranéen sont souvent le théâtre (pardon pour le mauvais jeu du mot) de fictions cinématographiques et télévisuelles. Les paysages et la lumière de Provence attirent les cinéastes, comme elles ont attiré les peintres ou les écrivains.
Rendons à César (celui de Pagnol bien sûr) ce qui lui appartient : un des tout premiers films de l’histoire du cinéma* a été tourné en Provence. Il date de 1895 et on le doit à Louis et Auguste Lumière. Il s’agit de la célébrissime « Arrivée d’un train en gare de La Ciotat. » Et contrairement à la légende, les gens ne se sont pas enfuis au fur et à mesure que le train approchait… Faut pas prendre les provençaux pour des fadas. Soyons sérieux. Quand même.
La Provence premier pôle de production cinématographique… après Paris !
La terre de Provence a ainsi été très rapidement le deuxième pôle français de productions cinématographiques après la région parisienne. Plusieurs grands studios s’y sont rapidement construits. Le premier, dés 1916, par la société Phocéa-Film dans le quartier de Croix-Rouge à Marseille. En 1919, c’est l’inauguration des studios de la Victorine à Nice. Ces studios, à l’histoire particulièrement mouvementée, sont aujourd’hui la propriété de la ville de Nice. A la grande époque, de célèbres et d’importants films y ont été tournés : « Les visiteurs du soir » de Marcel Carnet, « Et dieu… créa la femme » de Roger Vadi , « Mon oncle » de Jacques Tati, « La nuit américaine » de François Truffaut. Les studios de la Victorine sont encore aujourd’hui en activité.
En 1938, à Marseille, Marcel Pagnol installe ses premiers studios dans la rue Mermoz avant de migrer, pour plus grand, dans le domaine de la Buzine, qu’on peut aujourd’hui visiter. Paul Ricard (le Môsieur du Pastis) se lança également, en 1950, dans le cinéma en créant sa propre société de production (Protis) et en construisant des studios (un peu sur les cendres de ceux de Pagnol). Il mettra fin au film à l’aube des années 60.
Plus récemment en 2004, sur les friches d’une ancienne manufacture de tabac, Marseille a créé les studios de la Belle de mai qui se sont fait connaître avec la production de la presque inusable série « Plus belle la vie ! ». La liste ne serait pas complète sans mentionner Provence Studios à Martigues. Et le Vaucluse dans tout cela ? Un second rôle qui ne demande qu’à devenir tête d’affiche, c’est en tout cas la volonté du département, qui vient de confier à des spécialistes le soin d’y réfléchir et de faire des propositions.
Un puissant vecteur d’images
La production audiovisuelle, c’est un peu pour les territoires une sorte de couteau suisse. Ça peut servir à beaucoup de choses. C’est tout d’abord un moyen de montrer le territoire. De le mettre en scène. L’image de la Provence serait-elle celle qu’on connait aujourd’hui sans l’œuvre de Pagnol (écrite et cinématographique) ?
De la même manière, que serait aujourd’hui Saint-Tropez sans le cinéma, ses stars, voire ses gendarmes ? Quand à Marseille, c’est à la fois Marcel Pagnol, Jean-Pierre Melleville et Robert Guéguidian.
Un outil de développement économique
L’audiovisuel c’est un secteur économique important. Outre les retombées de l’activité des studios ou de l’accueil des équipes de tournages, la production c’est aussi de l’emploi en local. Mais pour cela des filières de formation adaptées sont nécessaires, et il faut savoir les développer, les organiser et les soutenir.
Et parfois… c’est aussi le jackpot comme la région Nord-Pas-de-Calais avec le film « Bienvenue chez les ch’tis ». En misant 300 000€ (une avance remboursable si le film rentrait dans ses frais et sur la base de 10% de la rémunération nette du producteur) la région est vite rentrée dans ses frais. Et avec l’exploitation des droits du film sur d’autres supports la région a touché 2,3M€ supplémentaires. Mieux que le casino de La Napoule.
Forcément ça donne des idées… de films.
*Le tout premier ayant été, la même année, « La sortie de l’usine Lumière à Lyon »
Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.
Le Capitole Studios organise un marathon ‘Harry Potter’
Le cinéma Capitole Studios au Pontet organise un marathon des films ‘Les animaux fantastiques’ ce dimanche 10 avril. Les fans du célèbre sorcier Harry Potter pourront découvrir ou redécouvrir les deux premiers films de la saga préquelle, mais ils pourront aussi assister à l’avant-première du troisième volet dédié au fameux directeur de Poudlard, Dumbledore.
Pour participer à cette journée magique, il suffit de réserver son pass dont le prix s’élève à 35€ sur internet. Sont également compris dans le prix : des animations, le petit-déjeuner, des cadeaux, un cocktail magique, et plein d’autres surprises. La journée spécial ‘Animaux fantastiques’ débutera à 9h30 et durera toute la journée.
V.A.
Le Capitole Studios organise un marathon ‘Harry Potter’
Les avant-premières se succèdent au Capitole studios Le Pontet. Apres Charlotte Gainsbourg et Benoît Magimel, place à Eric Fraticelli et Philippe Corti pour le film ‘Permis de construire’.
Ce mercredi 24 novembre, Eric Fraticelli inonde humblement la salle de son accent chantant. Simplicité et authenticité caractérisent le Corse originaire de Bastia et acteur-réalisateur du film ‘Permis de construire’. Le voilà en symbiose avec le public, les questions/réponses prennent des airs de discussion de comptoir dans un bar du coin. Il aborde l’humanité, ces valeurs universelles qui s’estompent et le contexte angoissant de crise. L’humour, quelle arme formidable pour apaiser les cœurs et nous plonger dans l’éther le temps d’une soirée.
« Je n’avais jamais réalisé de film avant celui-ci, même pas de court métrage », souligne-t-il. Alors quand Warner vient le solliciter avec le pitch sur les bras, le voilà « surpris, avec une lourde tâche ». Challenge réussi avec brio pour le timide qui jadis se cachait derrière l’humour pour exister. Pas un seul instant sans que le public ne rit à gorge déployée. Un rire qui fait du bien, presque cathartique. Philippe Corti présent sur la scène ponctuera : « dans un film ou il n’y que des Corses, je joue un Portugais ! »
Le topo en quelques lignes. Dentiste à Paris, Romain (joué par un Didier Bourdon à la pointe de son art), vient de perdre son père qu’il n’a pas vu depuis des années. A sa grande surprise, ce dernier lui a laissé un terrain en héritage, ainsi qu’une dernière volonté : y faire construire la maison où il aurait aimé finir ses jours. Seul problème : ce terrain se situe en Corse. Toute une croisade s’engage alors pour décrocher le graal : le fameux permis de construire. Parallèle qu’il nous est impossible de réprimer avec les permis de construire en France continentale, véritable épopée s’il en est. Le film brosse les stéréotypes toujours solides sur les Corses et tente de les déconstruire au gré des séquences. Le Corse n’est pas austère, il a besoin de temps. Une fois que la confiance est acquise, il vous donne tout.
La route de Romain sera jalonnée d’obstacles. Les aventures loufoques et les déconvenues se succèdent. Didier Bourdon, loin d’être inconnu, nous gratifie de son génie et de sa palette de jeu infinie. Mention spéciale aux bruitages et autres onomatopées hilarantes… Tout le film use à souhait de la ‘macagna’ (prononcer magagne), l’humour corse emblématique, quelques fois noir, tranchant, mais toujours succulent. Collision entre le continental pressé, parisien de surcroît, et le Corse enveloppé de sérénité et du chant des cigales. A l’aéroport, à l’hôtel, sur la place du village, chaque personnage joue sa partition à merveille. De l’architecte complètement folklo, à la femme de ménage dictatrice, en passant par les agriculteurs en pick-up noir, la distribution est de haute volée.
Au-delà du rire, la narration émeut. Elle évoque les liens du sang, l’abandon, la rédemption. Impossible de résister aux paysages de l’île de beauté. Les vues aériennes défilent, le maquis plongeant, l’eau bleu azur, les falaises rocheuses, les rues pavées. Une véritable carte postale filmée à Balagne, en Haute-Corse. Les lieux ne sont pas choisis au hasard, ils forment l’âme du village : le bar, la mairie, le maquis, les routes sinueuses… Les couleurs sont chaudes, le cadrage est précis, les chants traditionnels amplifient l’émotion. En regardant cette production, le public redécouvre la loyauté des corses, leur solidarité, leur parole immuable.
Le film qui fait partie de la ‘Sélection officielle de l’Alpe d’Huez 2021’ a commencé sa tournée en Corse, vous l’aurez deviné. « Je vis en Corse, autant vous dire que j’avais la pression ! Cela aurait très difficile de poursuivre la tournée si le film n’avait pas été validé chez moi. » Nulle crainte, ‘Permis de construire’ a recueilli une ‘standing ovation’ franche et sincère. Eric Fraticelli peut donc continuer à faire résonner son accent du soleil dans les salles de l’hexagone.
Le Capitole Studios organise un marathon ‘Harry Potter’
Les cinéphiles ont retrouvé les salles obscures et se délectent des bandes annonces interminables, nichés confortablement dans les sièges rouges molletonnés. Parmi les salles incontournables d’Avignon, le Capitole studios accueille le public venu entre amis, en famille ou en solitaire. Découvrez le programme du 25 au 31 août 2021.
Avant-premières
POURRIS GATES : dimanche 29 août à 15h20
Nouveautés
REMINISCENCE V.F / V.O.S.T DON’T BREATHE 2 Int – 16 ans D’ARTAGNAN ET LES 3 MOUSQUETAIRES (Dessin animé) L’ARCHE MAGIQUE (Dessin animé) FRANCE. Cannes 2021
Toujours à l’affiche :
ATTENTION AU DEPART BABY BOSS 2 (Dessin animé) BAC NORD Avertissement LA PAT’PATROUILLE : LE FILM (Dessin animé) PIL Dessin animé C’EST QUOI CE PAPY ? ESCAPE GAME 2 FREE GUY OSS 117 : ALERTE ROUGE EN AFRIQUE NOIRE AMERICAN NIHTMARE 5 : SANS LIMITES Int – 12 ans C’EST LA VIE
JUNGLE CRUISE THE SUICIDE SQUAD Avertissement KAAMELOTT : 1 er Volet FAST AND FURIOUS 9
Le Capitole Studios organise un marathon ‘Harry Potter’
Dans le cadre du tournage d’une série télévisée pour France Télévisions « Le Mas des Tilleuls », « Et la montagne fleurira », réalisée par Eléonore Faucher, la société de production Storia Télévisions recherche en figuration, sur Apt et ses alentours quelques profils entre le 20 septembre et le 15 octobre.
Des hommes entre 18 et 50 ans pour incarner des soldats de Napoléon III. Des hommes et des femmes entre 18 et 50 ans pour incarner des insurgés. Des femmes de tout âge pour incarner des bonnes sœurs. Des hommes et des femmes de tout âge à partir de 16 ans pour incarner des villageois et des ouvriers. « Nous sommes époque 1850, donc pas de tatouages apparents, pas de piercing, la couleur des cheveux doit être naturelle », précise la société de production.
La prestation est rémunérée. Pour postuler au casting, envoyez des photos très récentes, le plus simple possible (un portrait et une photo en pied). Envoyez votre dossier par mail à l’adresse suivante : castinglmdt@gmail.com. Avec : nom et prénoms, date de naissance, taille, ville de résidence, coordonnées téléphoniques. et disponibilités sur la période. Indiquez la référence pour laquelle vous postulez dans l’objet du mail : « soldat», « insurge», « sœur », « villageois ».
L.M.
Le Capitole Studios organise un marathon ‘Harry Potter’
Les cinéphiles ont retrouvé les salles obscures et se délectent des bandes annonces interminables, nichés confortablement dans les sièges rouges molletonnés. Parmi les salles incontournables d’Avignon, le Capitole studios accueille le public venu entre amis, en famille ou en solitaire. Découvrez la programmation du 28 juillet au 3 août 2021.
Evénement : La nuit de la glisse (Reset) : vendredi 20 août à 21h45
Les avant-premières
OSS 117, alerte rouge en Afrique noire: mardi 3 août à 19h30 Attention au départ: dimanche 1er août à 13h30 Le tour du monde en 80 jours : dimanche 1er août à 15h20
Nouveautés
Spirit l’indomptable (Dessin animé)
C’est la vie
Jungle cruise
The Suicide squad
Profession du père
Toujours à l’affiche
Kaamelott : 1 er Volet
Space jam : Nouvelle ère
Old Int – 12 ans
Spirale: l’héritage de Saw Int – 16 ans VF & V.O.S.T
Le Capitole Studios organise un marathon ‘Harry Potter’
Le cinéma Rivoli de Carpentras propose dans la cour sud de l’Hôtel-Dieu une séance de cinéma en plein air, ce mardi 27 juillet 2021 à 21h30. Au programme ? l’avant-première du film « Eiffel », vous ne verrez plus la dame de fer comme avant.
Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain. Tout bascule lorsqu’il recroise son amour de jeunesse. Leur relation interdite l’inspire à changer l’horizon de Paris pour toujours. Réservation : Cinéma Rivoli, 56 Av. Victor Hugo, 84200 Carpentras.
L.M.
Le Capitole Studios organise un marathon ‘Harry Potter’
Odile Sick-Plantevin, professeur de musique à Aubanel a entraîné 29 élèves de 1re et de terminal du Lycée Aubanel dans la réalisation d’un film de 1h40 de l’Opéra bouffe la Périchole, d’Offenbach. Le film est signé du jeune réalisateur Joseph-Roman Estretat et la mise en scène a été confiée à Nadine Duffaut. Le film, qui se déroule à la Mirande et au pied du Palais des papes, sera projeté ce dimanche 20 juin à 10h chez Utopia Manufacture. Plus de 200 personnes sont attendues.
«Dans cette période particulière de crise sanitaire et de désert culturel et pédagogique, une idée un peu folle a germé dans ma tête, raconte Odile Sick-Plantevin, professeur de musique au lycée Aubanel d’Avignon : réaliser un film de l’opéra bouffe ‘La Périchole’ d’Offenbach, dans le cadre magnifique de La Mirande et au pied du palais des Papes avec 29 élèves volontaires de musique du lycée.»
S’imprégner de l’opéra
«C’est un exercice que je pratique chaque année avec mes élèves avec les costumes que l’Opéra d’Avignon a la gentillesse de me prêter à chaque fois, pour une représentation sur scène. Mais, cette année, j’ai eu envie de faire un film. Cela a été possible grâce à un jeune réalisateur Joseph-Roman Estratat et à la mise en scène de Nadine Duffaut.»
Un projet pédagogique pour vivre l’expérience
«Le projet destiné à être donné à l’Opéra d’Avignon, avait commencé en 2019, avec une autre équipe d’élèves et n’aura pas pu se réaliser pour cause de confinement, regrette le professeur de musique, mais mes élèves de première et de terminale qui sont restés au lycée m’ont demandé de poursuivre le projet. Le problème ? Je ne disposais plus de lieu, je devais remonter une équipe, alors nous sommes repartis sur ce projet cette année qui aura abouti sur une réalisation incroyable.»
Ce que veut dire l’art vivant
«Pourquoi la Périchole ? Parce que je propose, comme projet pédagogique, un opéra ou une opérette déjà programmé par l’Opéra du Grand Avignon afin que mes 29 élèves –de 1re et de terminale, en option facultative- puissent le voir et s’identifier au rôle créant ainsi un lien fort entre ce qu’il auront vu et joué. Restait à trouver un lieu puisque la Périchole se déroule dans trois ambiances différentes : une auberge, un palais et une prison. J’ai appelé la Mirande et ô joie, le lieu nous a été dédié une journée.»
Une période semée d’embuches
«Comment s’est passé cette réalisation. Honnêtement ? J’ai dû faire face à de nombreuses embuches. On devait, par exemple, faire une résidence pendant les vacances scolaires et puis le Gouvernement annonce, 15 jours avant, la reprise des cours à cette même date. Tout a été compliqué cette année et à chaque fois mais personne n’a lâché ni les élèves, ni la metteur-en-scène, ni le réalisateur, ni moi. Le résultat ? Il en valait la peine !»
Le procédé
«Comment j’ai procédé pour mener à bien cette incroyable aventure humaine ? Les rôles solistes chant et théâtre ainsi que les parties de chœur ont été appris en classe dès septembre 2020 et ont été interprétés par 29 élèves issus des classes de Première et Terminale option facultative Musique qui ne chantent pas ou n’écoutent pas spécialement de l’opéra, a détaillé Odile Sick-Plantevin. Le travail de mise en scène en résidence, a eu lieu en mai, à l’auditorium du Pontet. L’enregistrement de la bande-son -voix avec accompagnement piano- s’est fait en une après-midi à ce même endroit. Enfin, le tournage du film a été réalisé en une journée -avec diffusion de la bande-son- à l’hôtel restaurant La Mirande et au pied du palais des Papes. Enfin, le projet a nécessité une enveloppe d’environ 2 000€.»
Ils m’ont tellement aidée !
Mes partenariats ? Le Conseil régional Sud-Paca (financement) ; L’Opéra du Grand Avignon grâce qu prêt d’une soixantaine de magnifiques costumes ; le Conservatoire à rayonnement régional du Grand Avignon avec la mise à disposition de l’auditorium du Pontet ainsi que des techniciens pendant les 5 jours de résidence ; le réseau Entreprendre grâce à la mise en relation avec le directeur de La Mirande ; Martin Stein, propriétaire de La Mirande et Francis Lacoste directeur de l’établissement qui nous ont mis à disposition, gratuitement, l’hôtel pendant toute une journée ; Nadine Duffaut pour la mise-en-scène de La Périchole de façon bénévole ; Joseph-Roman Estratat, réalisateur du film ; Jean-Marc Mielle et Thibaut Plantevin pour l’équipe pédagogique, Christophe Michel, proviseur du lycée Aubanel d’Avignon, et, bien sûr, mes élèves. Qu’ils soient tous remerciés !
Les infos pratiques
La Périchole, le film. Dimanche 20 juin. 10h. Utopia Manutention 4, rue des Escaliers Sainte-Anne à Avignon.