25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Le festival Festo Pitcho va enchanter petits et grands dans divers lieux du Vaucluse et du Gard

Un festival pour Publics Jeunes qui a pris de l’ampleur : 20 spectacles, 50 représentations, 27 partenaires, 16 communes du Vaucluse et du Gard impliquées du samedi 6 au mercredi 24 avril.

Ce festival, créé il y a 18 ans à l’initiative de quelques théâtres avignonnais qui voulaient promouvoir les spectacles jeune public et offrir un temps privilégié de diffusion, a pris de l’ampleur. Le collectif Festo Pitcho est désormais organisé et coordonné par Le Totem – Scène conventionnée Art, enfance, jeunesse — et réunit des structures culturelles ou éducatives et des collectivités territoriales. La programmation est réalisée indépendamment par chacune des structures partenaires ou membres du collectif. Les réservations et paiement s’effectuent également auprès de chaque structure. 

Mathieu Castelli, directeur du Totem confie que si le collectif remplit bien son rôle de diffusion de spectacles vivants, l’idée à moyen terme serait « d’aller vers des collaborations, des formations, des soutiens à la création, organisation de tournée mutualisée afin de travailler ensemble : c’est là la véritable plus-value d’un collectif. »

Une tournée territoriale du spectacle Ricochet(s), coordonnée par Le Totem dans huit villages

La mutualisation des moyens et de la logistique prend ici tout son sens avec la tournée d’un spectacle venu de Lille : Ricochets, par la compagnie Le Grand Bleu. Des communes qui ne participaient pas encore à Festo Pitcho comme Roquemaure, Gigondas, Rochefort-du-Gard, et d’autres, accueilleront ce spectacle en scolaire ou en représentations publiques grâce au réseau des bibliothèques.

Ce genre de tournée permet de proposer des spectacles jeunes publics de qualité, à moindre coût et d’apporter dans les écoles et les salles des fêtes une culture jeune public de proximité.  

Diversité des spectacles jeune public

Concerts, marionnettes, théâtre d’objets, lectures, musique pour les bébés, danse contemporaine, théâtre masqué, conte musical, concert dessiné et animé : il serait fastidieux de détailler le programme sur ces trois semaines, mais il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges. 

La grande Parade, ouverte à tous, préparée dans les Centres sociaux d’Avignon et encadrée par les bénévoles du Collectif Festo Pitcho, annonce le début du festival. Elle a pour thème cette année « Les Fables de la Fontaine » et des marionnettes géantes nous guideront du square Perdiguier jusqu’au Jardin des Doms.

Atelier gratuit pour fabriquer son accessoire sur le thème des animaux des fables de La Fontaine. Animé par l’association Les Petites Choses et le Totem. 14h. Square Agricol-Perdiguier.

Début de la parade avec les marionnettes géantes de la compagnie Archibald-Caramatran et la fanfare Haut les mains. 15h.

Première pause spectacle : Maître Marionnettiste exhibe avec fierté son grand bœuf qui semble lui plus intéressé par la petite grenouille. (théâtre de masque, marionnettes géantes et danse aérienne). 15h40. Parvis de la Fontaine, place du Palais des Papes.

Reprise de la parade, en direction du jardin des Doms. 16h10.

Deuxième pause spectacle : Maître Marionnettiste nous conte la romance de Monsieur Coq et Mademoiselle Cigogne sans se méfier de Monsieur Loup qui rôde dans les bois.  (théâtre de masque et marionnettes géantes). 16h30. Jardin des Doms.

Grand Goûter offert, partageons un sirop et une part de gâteau tous ensemble pour clore la parade ! 17h.

Pour découvrir le programme complet, cliquez ici.
Festo Pitcho. Du 6 au 24 avril. 04 90 85 59 55 / festopitcho@le-totem.com


Le festival Festo Pitcho va enchanter petits et grands dans divers lieux du Vaucluse et du Gard

La 3ᵉ édition du SCAD Animation Fest, organisée par SCADFILM, aura lieu ces vendredi 5 et samedi 6 avril dans l’enceinte de l’école SCAD (Savannah College of Art and Design) à Lacoste. Au programme : des projections tous publics, des rencontres avec des professionnels, la découverte de l’école, et une séance dédiée aux scolaires.

« L’industrie de l’animation est florissante en Provence, et plus particulièrement dans le Vaucluse, déclare Cédric Maros, directeur général de SCAD Lacoste. L’animation est le programme d’études le plus populaire de SCAD. » Le festival SCAD Lacoste Animation Fest a donc du sens. Sa troisième édition aura lieu ces 5 et 6 avril.

Plusieurs invités prestigieux interviendront et présenteront leurs créations au public tels que Julien Chheng, qui a remporté le César du Meilleur film d’animation en 2023, mais aussi Richard Adenot, à l’origine des franchises Moi, Moche et Méchant, Les MinionsComme des Bêtes et Tous en Scène ou encore le film Le Grinch. Cette année pour la première fois, les enfants de l’école élémentaire de Lacoste pourront assister à une séance qui leur est dédié le vendredi 5 avril.

Le programme du vendredi 5 avril

13h30 : le Storyboarding avec Julien Chheng (co-fondateur, réalisateur et producteur, Studio La Cachette)
Cette présentation explorera la stratégie de storyboard pour créer des plans visuels dynamiques qui guident les projets animés du script à l’écran.

15h30 : le Concept Illustration avec James Rinere (ancien élève du SCAD, artiste concept, Ubisoft Studio).
Ce temps d’échange permettra d’en apprendre plus sur le métier d’artiste conceptuel dans l’industrie du jeu vidéo, dans lequel le processus créatif commence souvent par la concept illustration, qui influence tout ce qui suit. Chaque personnage, paysage, accessoire et bien plus encore est soumis à plusieurs cycles de conception avant le début du travail d’animation et d’effets.

18h : projection de Migration (en anglais avec sous-titres français) et session de questions-réponses avec Richard Adenot (directeur créatif d’Illumination).
Une famille de canards décide de quitter la sécurité d’un étang de la Nouvelle-Angleterre pour un voyage aventureux en Jamaïque. Cependant, leurs plans bien conçus tournent mal quand ils se perdent et se retrouvent à New York. Cette expérience les incite bientôt à élargir leurs horizons, à s’ouvrir à de nouveaux amis et à accomplir plus qu’ils n’auraient jamais cru possible.

20h30 : projection de Migration (en anglais avec sous-titres français) et une masterclass de Richard Adenot en anglais.

Programme du samedi 6 avril

16h : SCAD Animation Showcase et questions-réponses sur le programme d’animation.
Une sélection de courts métrages produits par les étudiants sera présentée au public.

17h : le Best of Annecy Enfants 2023.
Découverte d’une collection de courts métrages du célèbre Festival international du film d’animation d’Annecy.

18h : projection d’Ernest et Célestine : Un voyage à Charabie (en français avec sous-titres anglais) et un temps d’échange avec Julien Chheng en français.
Lorsqu’elle brise accidentellement son violon bien-aimé, le duo doit entreprendre un long voyage vers le pays d’Ernest, Gibberitia, qui abrite le seul artiste capable de le réparer. Mais quand ils arrivent, ils sont choqués de découvrir que toutes les formes de musique sont interdites à Gibberitia depuis de nombreuses années et qu’un pays autrefois connu dans le monde entier pour ses incroyables musiciens est devenu silencieux. C’est à Ernest et Célestine et à leurs nouveaux amis, dont un mystérieux hors-la-loi masqué, de ramener la musique et le bonheur au pays des ours.

20h30 : projection d’Ernest et Célestine : Un voyage à Charabie (en français avec sous-titres anglais) et une masterclass de Julien Chheng.

Les projections sont au prix de 5€.
Inscription obligatoire (pour chaque atelier ou projection) sur internet.

Vendredi 5 et samedi 6 avril. SCAD. Maison Basse. Lacoste.



Le festival Festo Pitcho va enchanter petits et grands dans divers lieux du Vaucluse et du Gard

À l’occasion du festival cinématographique Les Rencontres du Sud, la ville d’Avignon s’est transformée en carrefour du cinéma et capitale du 7ᵉ art du lundi 18 au samedi 23 mars. Réservé aux professionnels, cet événement s’est ouvert ensuite aux étudiants s’orientant vers les métiers du cinéma, puis partiellement au public, notamment avec le ciné pitchoun pour les enfants.

Jusqu’au bout du monde

Viggo Mortensen, artiste à la renommée internationale avec des rôles marquants, était de passage à Avignon à l’occasion des Rencontres du Sud pour présenter et faire la promotion de son film Jusqu’au bout du monde, un western qui sort dans les salles le 1ᵉʳ mai 2024. Acteur à la filmographie impressionnante, réalisateur, scénariste, producteur, musicien, photographe, peintre et poète, l’américano-danois de 65 ans né à New York s’est notamment révélé au monde entier dans le rôle de d’Aragom dans Le Seigneur des Anneaux, la trilogie de Peter Jackson.

C’est la première fois qu’il venait à Avignon, mais était déjà allé à Lourmarin dans le Vaucluse sur les pas d’Albert Camus. L’homme aux multiples récompenses a été nominé plusieurs fois aux Oscars en tant qu’acteur. Dans ce long métrage de 2h09 qu’il a écrit et dont il a créé la musique, il est à la fois réalisateur et acteur principal aux côtés de Vicky Krieps dans le rôle de Vivienne Le Coudy. Son premier film derrière la caméra Falling l’a encouragé à renouveler l’expérience.  

À la question de savoir si le personnage de Holger Olsen qu’il incarne est à son image, il sourit. « Je ne sais pas. Je mets mon corps, ma voix, mes sentiments, mais l’idée au départ ce n’était pas de jouer le rôle. Je voulais vraiment avoir Vicky Krieps, et avec elle un autre acteur. Cela a traîné cinq mois, mais ce dernier a décidé de faire autre chose. J’en ai contacté deux autres, mais impossible, ils n’étaient pas disponibles ou il fallait que j’attende. J’ai décidé de jouer le rôle moi-même. Avec un personnage plus vieux que celui que j’avais écrit, ce qui nous a amenés à changer certaines choses. Vicky est formidable dans ce rôle de femme forte au centre de l’histoire. Son jeu est toujours vrai, communique même dans le silence. Elle a une chose qu’on ne peut pas expliquer. Je n’aurais pas imaginé une autre actrice. »

S’il se lance dans un western, c’est qu’il a toujours aimé les westerns classiques même s’il avoue que certains ne sont pas toujours en lien avec l’époque. « Pour moi, c’est important de s’approcher de la réalité historique aussi bien avec les vêtements, les objets, la manière d’être, le vocabulaire, les paysages. J’ai grandi avec les chevaux, c’est un avantage. C’est étrange quand on voit qu’un acteur ne monte pas bien. Mais voir comment un acteur s’approche du cheval, c’est plus important que le galop. La façon d’être avec le cheval est primordiale. Il faut que cela soit simple, naturel, efficace. »

Là, l’action se passe aux États-Unis entre les années 1861 et 1865. Le tournage s’est effectué au Mexique et au Canada. Dans son film, le réalisateur fractionne et explore le temps, utilise des flashbacks comme c’est fréquent dans la littérature.

« Quand j’ai commencé à écrire, la première image qui m’est venue, c’est une petite fille qui jouait et qui rêvait dans une forêt d’érables. Et je me suis demandé ce que cet enfant allait devenir. C’est inspiré par ce que je sais de l’enfance de ma mère et les paysages où elle a grandi. J’ai pensé que cela pourrait être intéressant d’essayer de commencer avec les faits avant de montrer les causes. On débute avec Vivienne adulte à la fin de sa vie et ensuite, on montre comment elle est arrivée là », analyse l’artiste qui a dédié le film à sa mère.

Ce qui intéresse Viggo Mortensen dans la réalisation, c’est un travail collectif pour faire du cinéma. Les bons films sont toujours le résultat d’un travail d’équipe. Pour lui, c’est important de rester ouvert aux idées, aux suggestions des équipes techniques, des comédiens. C’est, dit-il, ce qu’il a appris des bons réalisateurs.

Dans son film, il met en lumière une femme indépendante, libre, courageuse dans une époque et dans un endroit où la frontière était ouverte physiquement et dans une société hors la loi avec des hommes qui dominent les autres. Cette femme va rencontrer un homme de la même trempe, progressiste et ouvert. « Chacun va apprendre de l’autre et ce qui est important savoir pardonner.

Les êtres humains sont capables de faire beaucoup de mal. Il faut éduquer chaque génération et c’est ce que ce père va faire avec ce petit garçon. On vit dans l’espoir », conclut l’humaniste et citoyen du monde qui parle français. Un western aux sensations fortes et un drame romantique.

Viggo Mortensen. ©Jean-Dominique Réga

Frères

Lundi 18 mars, le réalisateur Olivier Casas a présenté en avant-première Frères, film avec Mathieu Kassovitz et Yvan Attal qui sortira dans les salles le 24 avril 2024. Il était accompagné de Michel de Robert qui a vécu cette histoire qu’il a très longtemps tenue secrète sans même la révéler à ses proches.

Le film raconte l’histoire vraie de deux frères de 5 ans et 7 ans. Abandonnés par leur mère en 1948, ils se sont réfugiés dans la forêt où ils ont vécu seuls pendant sept années. Une aventure qui les unira pour toujours dans un lien indéfectible. Des décennies plus tard, alors que chacun a fait sa vie, les deux frères quittent tout pour se rejoindre dans une forêt au fin fond du Canada…

« J’ai été frappé par ce lien, cet amour infini entre deux frères. Personne ne les cherchait. Leur survie n’a tenu que par cette symbiose. Malgré tout, dans cette forêt, ils ont vécu un certain niveau de bonheur », explique le réalisateur Olivier Casas.

« Olivier me l’a extirpé de ma mémoire, bout par bout. À l’époque, il y avait des enfants dans les rues à Paris et dans les campagnes qui allaient de village en village, et personne ne leur demandait rien. Nous mangions ce que nous trouvions dans la nature ou ce qui nous chapardions. Ce n’est pas la faim qui a été le plus dur, même si plus tard des carences ont été constatées dues à la malnutrition. La plus grosse difficulté, c’était le froid et la pluie. Je me suis complètement revu dans ce film », conclut Michel de Robert.

Olivier Casas et Michel de Robert. ©Jean-Dominique Réga

Pendant ce temps-là sur terre

Pendant ce temps-là sur terre, film de Jérémy Clapin, genre drame, fantastique. Sortie le 3 juillet 2024.

Elsa, 23 ans, a toujours été très proche de son frère aîné Franck, spationaute disparu mystérieusement trois ans plus tôt au cours d’une mission spatiale. Un jour, elle est contactée depuis l’espace par une forme de vie inconnue qui prétend pouvoir ramener son frère sur terre…

« Tout est parti de ma fascination pour l’espace, pour ce territoire que la plupart d’entre nous ne visiterons jamais. Ce territoire infini que nous observons depuis la Terre autant qu’il nous observe. Je mets des choses personnelles dans mes films. L’imaginaire est influencé par la réalité. Je n’ai pas représenté les extra-terrestres, on ne les voit pas. Là, on va à l’intérieur du personnage principal, Elsa, et à travers elle le spectateur suit un dialogue entre deux univers différents. C’est un film de prise d’otage. Elsa est une femme coincée entre deux mondes, entre espoir et résignation, entre Terre et espace », explique le réalisateur. La fin est coincée entre deux réalités, mais reste ouverte.

Le film a principalement été tourné dans le Puy-de-Dôme.

Jérémy Clapin. ©Jean-Dominique Réga

Les trois fantastiques

Les trois fantastiques de Michaël Dichter avec Raphaël Quenard, Emmanuelle Bercot, Diégo Murgia. Sortie le 15 mai 2024

Max, Vivian et Tom ont 13 ans et sont inséparables depuis toujours. Ce début d’été est plein de bouleversements : la dernière usine de leur petite ville des Ardennes va fermer, Vivian va déménager, et Seb, le grand frère de Max, sort de prison. Il va entraîner peu à peu Max dans ses combines, et toutes ces épreuves vont mettre à mal le lien qui les unit.

Michaël Dichter est un jeune réalisateur qui a réalisé trois courts-métrages et joué dans deux longs-métrages. Il s’inspire dans les trois fantastiques de son propre vécu. « À l’époque, nous étions les cinq copains de 13-14 ans, inséparables et il nous est arrivé une histoire où on retrouve la famille, l’amitié, la loyauté, la trahison. Là, je me sens un peu des trois mais pas un en particulier. Tom est un enfant. Vivian qui a parfois le rôle d’ange-gardien envers ses amis se prend pour un adulte. Max est comme un adulte qui se prend pour un enfant. Il cherche l’amour de sa mère et de son frère. C’est le personnage qui vit le plus de conflits. Mais parfois, on arrive de façon mauvaise à faire le bien… », analyse le réalisateur d’une œuvre avec de la tension dramaturgique et du suspense, qui sort le lendemain de l’ouverture du Festival de Cannes.

Michaël Dichter. ©Jean-Dominique Réga

Une affaire de principe

Une affaire de principe est une adaptation cinématographique du livre paru en 2015 Hold-up à Bruxelles, les lobbies au cœur de l’Europe, écrit par José Bové avec Gilles Luneau. Ce film de 1h30 dont la sortie est prévue le 1er mai 2024 est un thriller dramatique dont l’action se déroule à Bruxelles en 2012.

L’histoire débute avec le limogeage soudain du commissaire à la santé, un événement qui suscite des questions. Le député européen José Bové accompagné de ses assistants parlementaires, se lance alors dans une enquête pour élucider cette affaire.

Antoine Raimbault le réalisateur était présent à Avignon avec son assistant réalisateur et José Bové pour faire la promotion du film qui explore les dynamiques du pouvoir et les influences cachées de certains lobbies comme celui du tabac.

« Le Parlement européen a laissé rentrer le cinéma dans l’institution. Ils se sont laissés pénétrer par la fiction. Les gens ont une méconnaissance complète de ce qui s’y passe C’est un film qui montre les dysfonctionnements des institutions et le travail des parlementaires. L’incarnation du contre-pouvoir c’est ce qui me plaît dans la figure de Bové », explique le réalisateur. 

« Les faits rapportés sont rigoureusement exacts. Le cadre est important et ça renforce la crédibilité. Il y a plein de choses dans lesquelles je me retrouve. Ma rencontre avec Bouli Lanners (l’acteur qui l’incarne) a été sympathique. On s’est bien entendu », renchérit José Bové. 

«Comme on le voit dans le film, ma jeune stagiaire veut la justice. Le droit ce n’est pas la justice… Là l’enjeu c’était que le président de la Commission Européenne respecte le droit », conclut le syndicaliste et homme politique qui fume toujours la pipe.

Antoine Raimbault, José Bové et l’assistant réalisateur. ©Jean-Dominique Réga

N’avoue jamais

La nouvelle comédie d’Ivan Calbérac avec André Dussollier, Sabine Azéma, Thierry Lhermitte, sort dans les salles de cinéma le 24 avril 2024.

Après 50 ans de mariage, François général à la retraite est encore fou amoureux d’Annie, sa femme. Lorsqu’il découvre qu’elle l’a trompé 40 ans plus tôt, son sang ne fait qu’un tour. Afin de laver son honneur, une seule solution : la quitter et partir manu militari retrouver Boris, l’ancien amant, pour lui casser la figure. Mais à son âge, l’affaire n’est pas si simple… 

« Ce fait divers en Italie m’a bien fait rire, et m’a donné l’idée de faire un film léger dans une époque un peu anxiogène où on pourra oublier tous nos problèmes. L’histoire montre qu’à n’importe quel âge on peut être amoureux, blessé, jaloux. Les enfants aussi sont touchés. Cela montre que même vieux on peut évoluer », explique le réalisateur heureux de revenir à Avignon à l’occasion des Rencontres du Sud.

Il se marre : « D’habitude c’est les maris qui trompent leur conjointe. Là c’est les femmes ».

Chaque personnage a un secret. « Il y a des gens qui gardent chez eux des choses qui peuvent être compromettantes. Quand on a aimé, c’est difficile de jeter des lettres d’amour », lâche Yvan Calbérac, qui a écrit le scénario et a réuni des acteurs qui étaient heureux de se retrouver. 

Un film ludique, divertissant, et un véritable parcours initiatique.

Yvan Calbérac. ©Jean-Dominique Réga

Le tableau volé

Pascal Bonitzer, 78 ans, critique de cinéma, écrivain, scénariste, réalisateur, était présent aux Rencontres du Sud à Avignon pour présenter son dernier film Le tableau volé. Un long-métrage de 1h31 qui sort le 1er mai 2024, avec pour interprètes Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi, Alain Chamfort, Louise Chevillotte. 

L’histoire d’un chef-d’œuvre d’Egon Schiele disparu depuis 1939, spolié par les nazis, qui réapparaît des décennies plus tard à Mulhouse, découverte chez un jeune ouvrier par un spécialiste d’art moderne d’une grande maison d’art internationale. Une histoire qui va confronter des personnages issus de milieux socialement différents et amener le spectateur dans le monde des commissaires-priseurs et des salles des ventes.

Pascal Bonitzer a cherché à montrer non pas l’univers d’un peintre mais celui de ceux qui en tirent profit, à savoir le monde marchand. « Le monde de l’art est vraiment fascinant, mais pas celui du profit et de l’argent. Mensonge, bluff, trahison, quand il est question de fric tout est possible. Je me suis inspiré d’une histoire vraie de 2006. J’ai rencontré des commissaires-priseurs dont la personne qui a trouvé le tableau. Quand on fait la découverte d’un tel chef d’oeuvre on est un peu Indiana Jones… J’ai imaginé le personnage de la stagiaire qui est une personne de pure fantaisie. C’est une femme qui est un peu dans ce monde des commissaires-priseurs et maîtres du marché de l’art, et en même temps en dehors comme pour donner accès au public à un univers un peu secret.  Dans le coup, je mets des fausses pistes », explique le réalisateur.

« Les gens qui croient que leur destin va basculer parce qu’ils touchent beaucoup d’argent, cela risque de se retourner contre eux », conclut-il.

Pascal Bonitzer. ©Jean-Dominique Réga

Amal, un esprit libre

Amal, un esprit libre de Jawad Rhalib. Drame, 1h51 avec notamment Lubna Azabal, Fabrizio Rongione, Catherine Salée. Sortie le 17 avril 2024.

L’histoire d’une enseignante enthousiaste d’un lycée de Bruxelles, qui avec son amour du métier et ses méthodes pédagogiques audacieuses, encourage ses élèves à cultiver leur goût de la lecture et la liberté d’expression, même lorsque cela peut s’avérer dangereux. Peu à peu la menace va se préciser…

«Je refuse de n’être qu’un spectateur du monde. Je préfère prendre un part active. Cela fait des années que je fais des films sensibles. J’ai parlé des saisonniers exploités en Espagne, des petits pêcheurs marocains à l’arrêt pendant que les gros chalutiers étrangers équipés de sonars raflaient les poissons, des paysans boliviens victimes des mafias et des politiques. Là je fais un film à l’image de ce que je vois. Les gens qui ont peur subissent la censure des islamistes qui distillent la peur et la haine. Pour moi les écoles doivent rester des sanctuaires. La minorité qui menace, les prêcheurs qui peuvent dire n’importe quoi, ne doivent pas avoir gain de cause. Après les drames survenus, il y a une urgence », explique le réalisateur musulman qui défend l’islam. «Je respecte la foi et la croyance des gens, et je fais partie de ceux qui défendent le vrai islam », conclut Jawad Rhalib. 

Un film engagé, courageux qui aborde de façon frontale les difficultés du monde scolaire face à l’extrémisme. Après les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard et la pression des islamistes radicaux sur les établissements scolaires, il résonne fortement. Lubna Azabal y est magistrale. 

Jawad Rhalib. ©Jean-Dominique Réga

La cérémonie des Victoires du cinéma

Jeudi 21 mars au cinéma le Vox à Avignon devant une salle remplie de professionnels venus de toute la France, le prix du jury des Montreurs d’images a été décerné au film Un amor d’Isabel Coixet. Le jury des lycéens a récompensé le film Notre Monde de Luàna Bajrami. La cérémonie des Victoires a mis à l’honneur François Thiriot qui a reçu l’hommage de ses pairs.

François Thiriot. ©Jean-Dominique Réga

Dossier élaboré par Jean-Dominique Réga


Le festival Festo Pitcho va enchanter petits et grands dans divers lieux du Vaucluse et du Gard

Sidéral, un spectacle tout en un : danse, musique et cirque
Dans ce ballet aérien et musical, le chorégraphe Sébastien Ly convoque dans les airs deux musiciens et deux interprètes dont les corps entrent en résonance avec le son et la lumière.
«Je veux montrer l’endroit d’où naît le déséquilibre, le moment où tout chavire. Là où la rupture de l’équilibre témoigne du déplacement d’un corps vers un autre. Ce n’est pas le désir qui est visible, c’est le mouvement du désir, c’est la ligne de tension qui vibre entre deux êtres. » Sébastien Ly

Rendez-vous avec l’espace
Rendez-vous avec l’espace pour une mise en orbite avec comme point de départ le Cosmos et comme destination La Terre. Entre attraction et suspension, le voyage sera aussi bien sidéral que la prise de risque des 2 circassiennes  évoluant avec 2 musiciens en live.

Mercredi 28 février 2024. 20h. 8 à 18€. Un Food Truck est présent sur place 2h avant le spectacle. Alpilium. 15 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Saint-Rémy-de-Provence.  04 90 92 70 37  06 29 19 69 78     culture@ville-srdp.fr      www.mairie-saintremydeprovence.com


Le festival Festo Pitcho va enchanter petits et grands dans divers lieux du Vaucluse et du Gard

Du mercredi 14 février au samedi 2 mars, le festival Les Hivernales permettra de découvrir avec plus de 20 compagnies invitées, de nouvelles esthétiques, de nouvelles écritures, des chorégraphes régionaux, nationaux, des artistes phares, mais aussi de jeunes auteurs.

Le fort partenariat noué avec plusieurs structures culturelles du territoire permet une multiplicité de propositions : séances scolaires à l’auditorium du Thor, installations et performances au Grenier à Sel, à la Maison Jean Vilar, projections à la Collection Lambert ou au Cinéma Utopia, stages au Conservatoire et à l’Université. Les spectacles du soir se déploieront à la salle Benoît XII, l’Opéra Grand Avignon, le Théâtre des Halles, le Totem, le Tinel du Palais des Papes et le Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) des Hivernales pour Avignon et il ne faudra pas hésiter également à « pousser » jusqu’à La Garance de Cavaillon, la salle Alpilium de Saint-Rémy-de-Provence ou L’Autre Scène à Vedène. 

Faire corps tous ensemble

Voilà une formule joliment trouvée par la directrice Isabelle Martin-Bridot pour conclure l’éditorial de la brochure des Hivernales mais aussi répétée lors de la présentation du programme devant la salle comble du CDCN. Le contexte du spectacle vivant est difficile et passée l’euphorie de la reprise après les « années covid », il est effectivement essentiel de faire corps. « Sensibles aux bruits du monde, les artistes nous invitent à nous interroger sur cette humanité en difficulté mais ils nous invitent aussi à ’empuissanter’ nos espérances et à garder le sourire », souligne Isabelle Martin-Bridot avec le sourire également !

Car ce « faire corps » qu’elle revendique et que l’équipe des Hivernales prouve par la forte implication des acteurs culturels du territoire cités auparavant se révèle aussi dans un véritable travail d’équipe tout au long de l’année. En témoignent les remerciements où personne n’est oublié (de la technique à la billetterie en passant par la production et les relations publiques, sans oublier les bénévoles) et la présentation collégiale sur le plateau du CDCN du programme de ces deux semaines consacrées à la création chorégraphique, jeune génération ou chorégraphes confirmés.

Les Hivermômes ouvrent la programmation de la 46ᵉ édition des Hivernales dès cette semaine

Un travail de proximité avec élèves, centres sociaux et associations — toute l’année — pour vivre la danse à travers la pratique ou en tant que spectateurs est une des missions du CDCN et permet ainsi de proposer une programmation Jeune Public cohérente en ouverture des Hivernales. Cela va concerner cette année plus de 2200 enfants ou adolescents, pour des séances en famille ou scolaires.

L’artiste associé du CDCN, Massimo Fusco, propose avec Corps sonores juniors une expérience immersive au Grenier à Sel. L’écorce des rêves s’adresse au plus de 3 ans autour de l’imaginaire du sommeil. Pour les plus grands, Le chemin du wombat au nez poilu de la chorégraphe Joanne Leighton les emmènera vers l’Australie tandis que Main dans la main de Shlomi Tuizer et Edmond Russo abordera le thème de l’altérité et des relations humaines. 

Dimanche 18 février. Séances Tout public Hivermômes.
Corps Sonores Juniors. Dimanche 18 février. 10h et 15h. 7 et 10€. Le Grenier à sel. 2 Rue des Remparts Saint Lazare. Avignon.
L’écorce des rêves. Dimanche 18 février. 10h30. 7 et 10€. Le Totem. Avenue Monclar. Avignon.

La danse se déploiera ensuite joyeusement et fièrement dans Avignon et au-delà

Le coup d’envoi de cette édition est donné au Grenier à Sel, avec le vernissage de l’installation Donnez-moi une minute — à la frontière entre arts visuels et danse — de Doria Bellanger qui nous propose de découvrir des portraits de danseurs rencontrés à travers le monde. Nous avions déjà découvert son travail l’année dernière avec Joule. Il sera beaucoup question de croisements entre danse et arts du cirque lors de cette édition.

Johan Bichot sera en quête de verticalité dans Glissement présenté en ouverture au CDCN. Avec Foreshadow, Alexander Vantournhout nous entraînera dans un univers rock où il soumettra, sur le plateau de la Garance, huit danseurs à des contraintes d’équilibre nécessitant de nouvelles solidarités. Il sera aussi question de verticalité avec Antoine Le Menestrel et le Pan d’Avignon pour escalader des rêves avec Bâtisseurs de rêves ATHOMiques !, et Sidéral nous invite aussi à un voyage en orbite dans la belle salle de l’Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence. Youness Aboulakoul signera Ayta, la verticalité retrouvée comme un appel à la résistance, avec six corps de femmes en lutte contre toutes les soumissions. 

Des esthétiques diverses, des solos sensibles et des curiosités à découvrir

Régine Chopinot sera au Top avec des interprètes incroyables et une musique énergique en clôture d’édition, clin d’œil aux Jeux Olympiques avec Olympiade sur le terrain de jeu de l’Opéra Grand Avignon qui devient une piste d’athlétisme pour le collectif espagnol Kor’sia, éloge de l’imperfection pour Silvia Gribaudi dans Graces.

Bintou Dembelé revient à Avignon et propose le solo de Michel Meech pour un Rite de passage I solo II entre danses africaines et hip hop. Joachim Maudet s’exerce à un one-woman show intime avec Gigi. Véronique Aubert nous invite à la poésie de Ses pas dans la neige, entre mémoire et oubli. On découvre la polka chinata dans Save the last dance for me, uniquement interprétée par des couples d’hommes. La chorégraphe Rafaële Giovanola, peu connue, a des chances de nous étonner en nous révélant une œuvre ciselée, Vis Motrix aux figures de break et de krump.

Une édition qui fait donc la part belle à la curiosité et à la transdisciplinarité à découvrir ces prochaines semaines au fil de nos articles. 

Du 14 février au 2 mars. 46ᵉ édition des Hivernales. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 11 46 45. Billetterie. 3-5 rue Portail Matheron. Avignon.


Le festival Festo Pitcho va enchanter petits et grands dans divers lieux du Vaucluse et du Gard

Le Festival d’Avignon c’est toute l’année pour les scolaires avignonnais
Depuis 2014, le Festival d’Avignon collabore avec la ville d’Avignon pour développer des activités éducatives pendant le temps périscolaire, visant à sensibiliser le jeune public au spectacle vivant. Cette initiative inclut des ateliers de pratique théâtrale ainsi qu’une expérience de spectateur. Depuis 2014, plus de 11500 élèves sont venus pour une sensibilisation au théâtre et aux arts visuels.

Ouvrir au plus grand nombre
Sur une période de 7 semaines, 4 groupes d’élèves des écoles Louis Gros, Roland Scheppler, Les Rotondes et Les Olivades ont bénéficié d’ateliers de pratique théâtrale encadrés par les artistes Nadjette Brailleur et Jonathan Benisty. En parallèle, pour permettre au plus grand nombre d’élèves d’assister à un spectacle, La FabricA accueille La Marche des Eléphants de Miguel Fragata et Inês Barahona pour plus de 800 élèves.

La Marche des Eléphants ou l’histoire vraie de Lawrence Anthony, ami des éléphants
La Marche des Éléphants raconte l’histoire d’un homme et d’une troupe d’éléphants. Quand celui-ci meurt, les éléphants se réunissent et font une marche vers sa maison pour lui rendre un dernier hommage : ce n’était pas un homme quelconque, il était l’un des leurs.

Un spectacle sur la mort qui ne dit pas son nom
Réalisé avec des figurines, des jeux d’ombres et beaucoup de délicatesse, le spectacle propose un cheminement sensible pour approcher le mystère de la mort et la perte d’un être cher. La Compagnie portugaise d’Inès Barahona et Miguel Fragata voulait aborder ce thème dans un spectacle car tout le monde évite d’en parler. Pour cela ils ont conduit des entretiens avec plus de 200 enfants et adultes sur le sujet. Pendant le spectacle le comédien demande aux enfants de lever la main chaque fois qu’il prononce les mots : mort, mourir, mourant qu’il remplace aussitôt avec des synonymes ou périphrases : clin d’ oeil au comportement des adultes , gênés d’en parler avec leurs enfants.

Dimanche 19 novembre. 15h. 5 à 15€. Vente en ligne uniquement sur festival-avignon.com
Salle La FabricA. 11 rue Paul Achard. Avignon


Le festival Festo Pitcho va enchanter petits et grands dans divers lieux du Vaucluse et du Gard

Un an avant les Jeux Olympiques 2024, le festival Avignon Vélo Passion revient du vendredi 27 au dimanche 29 octobre pour une 6ᵉ édition à la Cité des papes, qui est labellisée ‘Terre de jeux’. L’occasion de découvrir diverses pratiques et activités en lien avec le vélo.

De la vitesse, des shows freestyle, de l’adresse, des champions, une compétition internationale de BMX dans la spectaculaire aréna du Parc Expo, des projections vidéo de pratiques cyclistes extrêmes, et bien d’autres animations auront lieu du 27 au 29 octobre au festival Avignon Vélo Passion, un événement unique en Europe qui a accueilli 10 800 visiteurs en 2022.

Ce rendez-vous, qui revient pour une 6ᵉ édition, promet aux visiteurs de nombreuses sensations, mais aussi beaucoup de découvertes. Les petits comme les grands y trouveront le bonheur et pourront tout savoir sur le vélo en famille, la réparation, l’autonomie à vélo pour les plus petits, ou encore le vélo à un niveau professionnel.

Des animations en continu

Durant les trois jours, le festival se veut un événement varié et complet, avec une programmation qui change tous les jours, sur une surface de 40 000 m². Mais certaines animations, elles, seront proposées pendant toute la durée d’Avignon Vélo Passion. C’est le cas du village des exposants qui regroupera des marques et accessoires, des collectifs, mais aussi une partie dédiée au tourisme.

Une piste d’essais de vélo et de matériel sera également installée, tout comme le coin de biathlon vélo et tir à la carabine qui est une nouveauté de la 6ᵉ édition, les ateliers de réparation vélo et pour ‘se remettre en selle’. Les visiteurs pourront aussi assister aux entraînements et compétitions et s’initier au Trial.

Le village des exposants. DR

Un programme complet

Le vendredi 27 octobre sera rythmé par plusieurs spectacles de BMX freestyle, la découverte de la draisienne pour les enfants de 2 à 6 ans, un atelier de remise en selle pour les adultes, ou encore l’avant-première sur la légende du Freeride VTT Andreu Lacondeguy et un documentaire inédit du tournage de Fuego au cinéma Pathé Cap Sud. Le Comité Départemental Olympique et Sportif de Vaucluse (CDOS 84) proposera la conférence ‘Partager la route en Vaucluse’ sur la sécurité routière à vélo.

Le samedi 28 octobre, les visiteurs pourront une nouvelle fois assister à plusieurs spectacles de BMX freestyle, à des échanges et rencontre avec les collectifs autour de la pratique du vélo au quotidien, à une séance de dédicaces des champions de nombreux univers cyclistes, ou encore à l’Avignon BMX Racing Indoor UCI. Le festival sera inauguré dans la matinée du samedi. Des rencontres seront organisées dans l’après-midi autour de l’écosystème vélo, de l’écomobilité scolaire pour faire avancer la transition des territoires, des solutions pour pratiquer le vélo au quotidien à moindre coût, et de l’application mobile GéoVélo et du réseau Express Vélo.

Le dimanche 29 octobre, une balade familiale à vélo sera organisée, ainsi qu’un parcours slalom pour les enfants de 4 à 12 ans, des spectacles de BMX freestyle. ‘Anaïs et Jessica, des Alpilles à l’Himalaya’ sera projeté et suivi d’un partage d’expérience.
Pour découvrir le programme dans les détails, cliquez ici.

Le vélo, bien plus qu’une pratique sportive

Si le vélo sous toutes ses formes, notamment sous sa forme de pratique sportive, est la star de l’événement, Avignon Vélo Passion se veut un festival qui contribue au développement des mobilités douces, qui sont un facteur majeur de la transition environnementale.

Non seulement les déplacements à vélo permettent de diminuer son empreinte carbone, mais ils garantissent aussi une meilleure santé. Selon la Fédération des Usagers de la Bicyclette, faire du vélo quotidiennement réduirait de 41% les risques de décès précoces et de 30% les risques de maladies cardiovasculaires.

Se mettre en selle, même à l’âge adulte

Plusieurs ateliers ‘Se remettre en selle’ sont organisés durant l’événement à destination des adultes. Peu d’entre eux osent avouer qu’ils ne savent pas faire de vélo ou qu’ils ont peur d’en faire, particulièrement en ville.

C’est pourquoi l’association Roulons à Vélo encadre des cours pour apprendre à pédaler, trouver son équilibre à vélo ou se sentir à l’aise pour rouler en milieu urbain.

L’écoresponsabilité

En plus de mettre en lumière le vélo comme mobilité douce, le festival se veut également écoresponsable. Avignon Vélo Passion propose depuis sa création des ateliers d’entretien et de réparation pour favoriser l’utilisation durable des équipements. Roulons à vélo et Décathlon proposent donc d’apprendre à réparer une crevaison, poinçonner son vélo pour le retrouver après un vol et recycler son matériel.

Si du matériel et des équipements seront en vente par la fabrique artisanale française Unfoundbikes et Commencal, l’enseigne Décathlon proposera quant à elle un trocathlon, afin que le public puisse vendre ou acheter des vélos, des matériels et des équipements, et ainsi donner une seconde vie à ces derniers.

DR

Un événement sous le signe de la compétition et de la démonstration

Comment créer un événement sur toutes les disciplines relatives au vélo sans organiser de compétition ? Durant les trois jours, les visiteurs pourront assister à plusieurs compétitions telles que le contest national de Flatland BMX, l’Open de Dual Trial, et l’Avignon BMX Racing Indoor.

De nombreuses démonstrations seront aussi prévues au programme pour en mettre plein la vue aux visiteurs. Champions et amateurs vous feront découvrir leur passion pour les différentes pratiques de vélo.

DR

Informations pratiques

L’événement sera accessible de 9h à 19h le vendredi 27 octobre, de 9h à 20h le samedi 28 octobre et de 9h à 18h le dimanche 29 octobre. L’entrée du festival est au prix de 8€ pour une journée, et au prix de 26€ pour les trois jours avec accès à l’Indoor BMX. Pour assister à ce dernier, sans avoir pris le pass de trois jours, il faudra débourser 15€. Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.


Le festival Festo Pitcho va enchanter petits et grands dans divers lieux du Vaucluse et du Gard

La 1re édition du Festival des Anges qui s’est déroulée à Châteauneuf-du-Pape et particulièrement au Château des Fines Roches ce samedi 23 septembre, a connu un franc succès avec l’arrivée de 300 personnes venues assister aux projections ainsi qu’au vote des films les plus plébiscités par le public.

Le 1er festival international du film de court métrage, Le festival des Anges, fondé par Céline Pilati a eu lieu à l’Hostellerie des Fines roches ce samedi 23 septembre à partir de 18h. L’événement était organisé par l’association Act’Heures. Le public était invité à venir y visionner 6 courts-métrages et à voter pour son film préféré.

Copyright Agence Clin d’œil, Bernard Gilhodes

Le Festival des Anges était parrainé par Giovanni Rocca comédien et professeur ; entouré de Stéphane Hénon ‘Plus belle la vie’ ; Stéphanie Paréja de ‘Plus belle la vie’ et ‘Astrid et Raphaëlle’ ; Bernard Lecoq ‘Une Famille formidable’ ; Florence Demay ‘Plus belle la vie’ et Grégory Questel ‘Un si grand soleil’ et ‘Plus belle la vie’.

Palmarès du Festival des anges 
Prix senior ‘Breton’ de Christophe Switzer ; Prix Jeunes ‘Dark Minor’ de Lilou Fogli ; Prix du Public ‘Délivre nous du mâle’ de Tony Le Bacq. Mentions spéciales pour les films : ‘Monsieur Lucien’ de Robin Barriere ; ‘L’embauche’ d’ Aliocha Itovich et Guillaume Ducreux. Coup de cœur pour le film : ‘Mon frère’ de Johannes Vorillon.

Article précédent sur ce sujet ici.

Copyright Agence Clin d’œil, Bernard Gilhodes

Le festival Festo Pitcho va enchanter petits et grands dans divers lieux du Vaucluse et du Gard

La première édition du festival Émergences en septembre 2022 était en lien avec la commémoration des 20 ans des inondations tragiques qui avaient frappé le Gard et la commune d’Aramon. Fort d’un bilan positif de plus de 2000 visiteurs et des retours enthousiastes du public, de la presse et des artistes, une deuxième édition est programmée du vendredi 8 au dimanche 10 septembre prochains.

L’Eau, à l’honneur pendant 3 jours pour se souvenir, alerter, émerveiller et se rencontrer

Une programmation éclectique : musicale inspirée par l’eau, éclectique et curieuse, avec des artistes de notoriété nationale, régionale, des débats, tables rondes, conférences, balades pour donner la parole aux différents acteurs de la vie civile sur les problématiques liées à l’eau dans leur vie quotidienne et sur leur territoire, un parcours artistique « Code Source » inspiré par le Rhône et la culture du risque.

Un festival éco-responsable

À noter que ce festival est lauréat 2023 du Prix de l’Inspiration en Économie Sociale et Solidaire de la Fondation Crédit Coopératif. Il est labellisé ‘Événements Détonnants en Occitanie’ pour son engagement dans l’éco-responsabilité et la transition écologique.

Le programme du week-end

Vendredi 8 septembre
Dès 9h, l’équipe de bénévoles accueillera le public ou les scolaires dans la Petite Halle sur le Planet. Place Ledru Rollin, Aramon. Des créations collectives réalisées en extérieur avec une classe du collège Henri Pitot d’Aramon seront exposées pendant le festival aux côtés des œuvres de Cyril Hatt « Les Résurgents ». 9h à 12h. Parking jardin d’enfants. Avenue Jean Moulin.
En fin d’après-midi, plateau Radio avec l’enregistrement en public de l’émission Les Papes du Pop / Raje Radio. Spéciale « Que d’Eau ! que d’Eau ! » 18h30. Le Planet. Place Ledru Rollin.
La journée se terminera avec le concert du Belmondo Quintet avec un répertoire sur mesure inspiré par l’Eau, allant de classiques revisités, à John Coltrane en passant par Fauré, Debussy, et leurs propres compositions. La première partie sera assurée par le chanteur Laurent Benitha avec son nouvel album « Déluge ». 21h. 21 et 28€. Château d’Aramon. Entrée Porte de Béhaigue, 34 Boulevard Gambetta.

Samedi 9 Septembre
Balade à vélo « Du quai d’Aramon à la digue du Rhône ». 9h. Gratuit sur réservation. Proposée par Gard’OVélO.
La Marche Inouïe de Stephane Marin : une marche d’écoute pour re-découvrir Aramon par les oreilles, une immersion dans les sons du Rhône et de son environnement. 10h30, 14h30 et 16h30.
Sur le plateau Radio Le Planet. Pour échanger sur la fabrique d’une culture du risque inondation sur un territoire à partir de l’expérience artistique Code Source. Animée par Bipolar. Invités : élus, habitants, gestionnaires, acteurs culturels, artistes… 11h.
Atelier Réparation vélo éphémère : une petite réparation à faire, un pneu crevé, des freins fatigués… Profitez des conseils et des outils des réparateurs volontaires de l’association Gard’O’VélO. 13h30 à 15h30.
Table ronde : Conférence l’Eau, ses enjeux, les bonnes pratiques. Rencontre avec Eric Servat, directeur du centre de l’Eau UNESCO, médiation Michel Flandrin. 14h30. Le Planet. Gratuit.
Spectacle de cirque de Rue : Clowns-acrobates-musiciennes. 16h30. De 1 à 5 €. Pelouse Eugène Lacroix. Avenue Jean Moulin. Aramon.
Concert quatuor Æsthesis : De Monteverdi à John Cage jusqu’aux compositeurs contemporains. 18h. 11 et 15€. Eglise Saint Pancrace. 8 Place de l’Eglise.
Concert. Accordzéâm “La Truite” (Schubert, Musique, Humour). Succès Avignon Off. 21h. 21 et 28€. Château d’Aramon. Entrée Porte de Béhaigue, 34 Boulevard Gambetta.
Ciné-concert plein air : une immersion dans le Rhône, sonore et visuelle proposée par Cyril Laucournet et Julie Rousse. Pelouse Eugène Lacroix. Avenue Jean Moulin.

Dimanche 10 septembre
Le risque inondation sous tous les angles : une balade au cœur d’Aramon par EPTB Gardons. 9h.
Départ des Vélo Bus depuis Comps V1 / Vallabrégues V2 / Barbentane V3. Rejoignez en vélo Aramon pour une journée de convivialité et de réjouissances. Déplacements encadrés par l’Association GardOvélO. 9h30.
Partez à la découverte de la vie des Paluns : une heure de promenade écologique commentée. 10h. Zone Humide des Paluns. Avenue de Verdun.
Chants traditionnels provençaux avec Manu Théron & Damien Toumi. Un parcours musical du fleuve à la mer et de la mer à l’océan. 11h30. Gratuit. Zone Humide des Paluns. Avenue de Verdun.
Table Ronde Entre Rhône et Gardons : Inondation, ressource en eau et changement climatique. 14h30. Le Planet. Place Ledru Rollin.
Chants gnawa du Maroc. Asmâa Hamzaoui & Bnat Timbuktu. 16h. Gratuit. Zone Humide des Paluns. Avenue de Verdun.
Concert « Retour aux sources gitanes » avec Titi Robin et Roberto Saadna. 18h. 21 et 28€. Château d’Aramon. Entrée Porte de Béhaigue, 34 Boulevard Gambetta.

Du 8 au 10 septembre 2023. Pass 4 concerts. 60€. Les animations, balades, rencontres, débats, sont gratuits et ouverts à tous. La réservation est conseillée pour : balades sonores, balades vélo en groupes restreints. 06 19 72 96 43. contact@emergencesfestival.fr

Édition de 2022.

https://echodumardi.com/tag/festival/page/4/   1/1