Fest’hiver, la fête du théâtre en hiver jusqu’au 2 février
Le théâtre à Avignon, c’est toute l’année, avec tous et pour tous
Créé en 2006 à l’initiative de quelques théâtres permanents d’Avignon, ce festival au cœur de l’hiver est porté par les six théâtres des Scènes d’Avignon rejoints cette année par le Festival d’Avignon. Loin de la foule du mois de juillet, de la chaleur et de la précipitation, c’est un moment privilégié pour redécouvrir les Scènes d’Avignon et leurs propositions.
Mettre en avant la création régionale, offrir les plateaux, soutenir les compagnies émergentes
Jusqu’au dimanche 2 février, le Théâtre des Carmes, du Balcon, du Chêne Noir, du Chien qui Fume, des Halles ainsi que le Transversal et L’Entrepôt ouvrent leurs plateaux à des compagnies régionales qui n’ont pas forcément de lieux dédiés, à des compagnies émergentes, ou offrent des avant-premières suite à des fins de résidence.
Une exception comme un cadeau, en ouverture de Fest’hiver
L’édition 2025 s’est ouverte sur deux temps forts : la pièce ‘Catarina et la beauté de tuer des fascistes’ de Tiago Rodrigues, présentée à La FabricA du Festival d’Avignon, et ‘Au pas de course’, une création de Serge Barbuscia du Théâtre du Balcon. Une exception, car les auteurs sont loin d’être des novices ! Mais ces deux spectacles ont fédéré un public qui a répondu présent, prêt à découvrir les 10 spectacles et les 3 événements prévus pendant ces prochains jours. Le souffle chaud des Festivals d’Avignon était présent ce week-end pour des premières retrouvailles et ça a fait du bien !
À venir pour ce week-end
Une Table ronde / Débat proposée par la Compagnie Fraction La discussion sera consacrée à la direction d’acteur. En quoi consiste-t-elle ? Existe-t-elle vraiment ? Quelles en sont les différentes pratiques ? Ce sera également l’occasion de rendre hommage à Patrice Chéreau, dix ans après sa disparition. Il fut l’un des directeurs d’acteurs majeurs, toute son œuvre théâtrale et cinématographique en témoigne. Lecture de ses écrits et extraits de documentaires consacrés à son travail. Préparation et discussion menées par Jean-François Matignon. Vendredi 24 janvier.12h. Entrée libre. Théâtre Transversal. 10 rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12.
Petit traité de toutes les vérités sur l’existence Un seul en scène qui se propose de livrer au monde un petit tuto pour se débrouiller dans l’existence. D’après le texte éponyme de Fred Vargas, philosophique et drôle. Vendredi 24 janvier.19h. Mardi 28 janvier.19h. Jeudi 30. 5 à 23€. Théâtre Transversal. 10 rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12 / theatretransversal.com
L’aire Poids-Lourds Élaborée à partir de dix mois d’entretiens avec des lycéens, des assistantes sociales, psychologies, chauffeurs routiers, ‘L’Aire poids-lourds’ braque les projecteurs sur la quête d’identité de la jeunesse d’aujourd’hui marquée par les réseaux sociaux, le regard des autres, le rapport à la norme. Samedi 25 janvier. 17h. 5 à 25€. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine.Avignon. 04 90 86 74 87 / contact@chenenoir.fr
Jeune fille cherche maison douce pour pratiquer son piano Framboise et Myrtille nous embarquent avec humour et tendresse dans une ode à l’amitié féminine et transgénérationnelle. Un spectacle musical avec Claire Mazard au chant et contrebasse et Susanna Tiertant au chant et piano. Samedi 25 janvier. 19h. Dimanche 26 janvier.15h. 5 à 23€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 / contact@theatredubalcon.org
La Lionne ‘La Lionne’ est un autoportrait théâtral de Gisèle Halimi, immense figure féministe du XXᵉ siècle. Un parcours d’une densité exceptionnelle caractérisé par une constante : le refus absolu de la résignation. Dimanche 26 janvier. 17h. 5 à 18€. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. Avignon. 04 90 82 20 47 / theatredescarmes.fr
Fest’hiver, la fête du théâtre en hiver jusqu’au 2 février
Pour cette 47ᵉ édition du festival Les Hivernales où Avignon devient encore une capitale — celle de la danse contemporaine — place à la musique et à la voix !
En effet, la danse entrera en fusion avec la musique et la voix, précise la directrice Isabelle Martin-Bridot lors de la présentation de cet événement toujours attendu en plein cœur de l’hiver. Place également à la créativité, à la diversité des genres et des rencontres, à la fête, sans oublier le festival HiverÔmomes qui commencera la semaine précédente dans les écoles et les centres sociaux.
Quand musique et danse sont indissociables
Le « la » sera donné dès le premier spectacle d’ouverture « The way Things Go » avec les six interprètes de la compagnie de Christian Ubi. Un « cours des choses » joyeux et espiègle qui ne se contentera pas de nous entraîner dans une nouvelle traversée mais qui nourrira une réflexion sur « l’effet papillon » des corps. La voix sera également à l’honneur avec le solo d’Ambra Senatore pour un voyage à travers la mémoire, où danse et voix se mêlent dans des récits intimes et universels.
Baroque, Ravel, Fado, soul, gospel
Du baroque avec Bruno Benne qui dépasse les codes de la « Belle Danse », du Ravel avec le duo d’Emmanuelle Huynh et de Boris Charmatz qui investiront le beau plateau de la FabricA, du Fado avec les performers portugais Jonas et Lander : les musiciens ou appareils électroniques partageront souvent le plateau des danseurs et danseuses.
Danse participative
Outre les stages qui sont autant d’occasions d’apprendre ensemble, il y aura deux spectacles qui se veulent participatifs. À la Garance, on pourra entrer dans la danse avec « Blossom » de Sandrine Lescourant sur une composition musicale mêlant gospel, soul, hip-hop, afro et house music.
La traditionnelle soirée de clôture sera confiée à l’artiste associé Massimo Fusco pour l’avant-première d’un Bal Magnétique qui aura lieu dans le très beau tiers lieu La Scierie et qui se concrétisera en 2026.
Danse engagée
Avec Marina Gomez de la Compagnie Hydel, on aborde « le point de vue des femmes, des mères, des sœurs, de celles qui restent et pour qui les morts assassinés ne sont pas que des chiffres »de la Colombie à Marseille. Dans sa dernière création « Sous le volcan », présentée pour la première fois en France, Leslie Mannès interroge la question de la collectivité et du « comment être ensemble » pour faire face au chaos du monde. La chorégraphe malgache Soa Ratsifandrihana pour sa première pièce de groupe aborde l’exil, mais avec des accents musicaux joyeux et solaires.
Danse intime
C’est à la Chartreuse de Villeneuve d’Avignon que le danseur Jazz Barbé nous dévoilera un solo intimiste et reptilien avant de rejoindre en trio Kernel-matière, la forme recomposée d’une danse fusionnelle ou explosive. Dans Altro Canto la performeuse italienne Ambra Senatore mêlera de la voix et des gestes pour donner corps aux souvenirs. Une sortie de résidence « Le Margherite » aura lieu au Théâtre des Doms, l’occasion de découvrir le travail de recherche d’Erika Zueneli.
Expositions
Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot. ‘Arpentages#11_Vitry-sur-Seine’ Vernissage le mercredi 5 février. 17h30. Jusqu’au 28 février. Espace Pluriel. CCAS. 1 rue Paul Poncet, Avignon. 04 90 88 06 65.
Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot. ‘Apparemment, ce qui ne se voit pas’ Thibaut Ras. ‘Les couleurs, les corps et les songes se répondent’ & ‘Dancing the Metropolis’ Vernissage le jeudi 6 février. 18h. Jusqu’au 15 février. Le Grenier à Sel. Rue des Remparts Saint-Lazare. Avignon.
Du 30 janvier au 15 février 2025. 5 à 30€. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 82 33 12. Billetterie en ligne. 04 90 11 46 45 et au 3-5 Rue Portail Matheron.
Fest’hiver, la fête du théâtre en hiver jusqu’au 2 février
Le festival de rue des Noëls Insolites de Carpentras aura lieu cette année du samedi 14 décembre au dimanche 5 janvier. Au programme : des spectacles de rue, des traditions de Noël, des animations insolites, et bien d’autres surprises.
La magie de Noël s’empare des rues de Carpentras qui accueille la 17ᵉ édition de son festival des Noëls Insolites. Dès ce week-end, les artistes, acrobates, marionnettes géantes, sapin, guirlandes et illuminations de Noël vont s’emparer de la ville.
Les festivités commenceront ce samedi 14 décembre avec de nombreux spectacles de rue comme ‘Les Pantins’, ‘Pinocchio’ et ‘Petite Fleur’ de la compagnie carpentrassienne Caramantran à partir de 15h au départ du Square Champeville. La compagnie présentera aussi un spectacle nocturne dès 17h40 ce samedi 14 décembre sur la Place d’Inguimbert. D’autres spectacles auront lieu ce week-end comme ‘Les filles de l’air’ ou encore ‘Parade des frères lumières’.
Les spectacles de rue rythmeront les journées du samedi 21, dimanche 22, lundi 23, mardi 24, jeudi 26, vendredi 27, et samedi 28 décembre. Des compagnies venues de toute la France et même de l’étranger feront le déplacement pour éblouir les yeux des petits comme des grands.
Si les spectacles de rues sont le cœur du festival des Noëls Insolites, la Ville de Carpentras n’en oublie pas pour autant les traditions. L’Inguimbertine proposera de découvrir Noël à travers ses collections ce samedi 14 décembre. Le sapin, installé sur la Place du Général de Gaulle, s’illuminera ce même jour à 17h30 et restera éclairé jusqu’au samedi 28 décembre.
Le traditionnel marché de Noël, quant à lui, se tiendra du samedi 21 au mardi 24 décembre au Square Champeville, l’occasion de déguster des spécialités culinaires de fêtes, mais aussi d’acheter des produits artisanaux et locaux.
Chants de Noël dans l’escalier d’honneur de l’Inguimbertine ce samedi 14 décembre à 14h, concert de Noël dans la Cathédrale Saint-Siffrein ce dimanche 15 décembre à 16h, grande crèche à l’office de tourisme jusqu’au dimanche 5 janvier, atelier autour du santon le mercredi 18 décembre à 14h au Forum des patrimoines, et bien d’autres animations sont prévues tout au long du mois.
Comme chaque année, la Ville prévoit de vous faire vivre à travers des animations insolites. Le samedi 21 décembre, vous vous croirez sur les pistes de ski sur la Place d’Inguimbert avec plusieurs cours collectif de ski fitness de 10h à 18h. La Ville vous invite même à enfiler votre plus belle tenue de sport flashy.
La ferme du Ventoux sera installée sur la Place Maurice Charretier du samedi 21 décembre au dimanche 5 janvier (fermée le mardi 25 décembre et mercredi 1 janvier). Oies, lapins, moutons, vaches et ânes seront en liberté, pour le plus grand plaisir des petits comme des grands.
Les manèges totalement écologiques de Papi, quant à eux, s’installeront sur les Places d’Inguimbert et du Marché aux Oiseaux du dimanche 22 au samedi 28 décembre. L’occasion de passer un bon moment en famille.
Enfin, une sélection de jeux autour des fééries de Noël sera proposée sur la Place du Marché aux Oiseaux du vendredi 21 au samedi 28 décembre (fermés le mercredi 25 décembre) les après-midis.
Fest’hiver, la fête du théâtre en hiver jusqu’au 2 février
Rare temps fort de la magie en France, le Festival Manip propose de mettre de l’extra dans notre ordinaire
Ce festival, initié par la directrice de la Garance Chloé Tournier, a créé la surprise il y a 3 ans. De la magie, du mentalisme, dans une programmation de Scène Nationale ? Le public a pourtant répondu largement présent et la programmation a su combler les attentes : troubler, bousculer, douter, s’émerveiller, mettre à l’honneur la diversité d’un art quelquefois peu considéré, rendre hommage aux magiciens et magiciennes, distiller du magique dans notre quotidien, entrer par la porte du merveilleux, pour créer une sorte de culture de l’esprit critique.
Pour cette troisième édition, il y aura deux premières nationales
Heka, la nouvelle création de Gandini Juggling et Yann Firsch abordera la magie en tant que langage chorégraphique en déconstruisant les mouvements des magiciens classiques pour créer des formes contemporaines, des tours de passe-jonglage déroutants et uniques. Mercredi 11 décembre. 20h.
PourCroire aux fauves, la compagnie Les Arts Oseurs nous emmènera à Barbentane pour découvrir in situ – marche nocturne en forêt — l’histoire de l’anthropologue Nastassja Martin, mi-femme, mi-ours. Samedi 14 décembre. 18h.
D’autres fauteurs de troubles
Tout rien de la Cie Modo Grosso nous invite à un cirque d’objets qui défient les lois de la gravité. C’est une approche unique de la perception du temps qui passe. On pourra voir l’exposition ‘Un étrange ordinaire’ qui s’intéresse aux objets magiques jusqu’au 16 février 2025 et participer à des ateliers magie ou mentalisme avec le magicien Frédéric Lambierge.
Du mercredi 11 au samedi 14 décembre. 3€ à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.
Fest’hiver, la fête du théâtre en hiver jusqu’au 2 février
Pour cette quatrième édition, du jeudi 5 au dimanche 8 décembre, ce festival hivernal s’étoffe encore avec la présence de plus de vingt auteurs et autrices et leurs éditeurs, pour quatre journées et soirées de performances, lectures, pratiques amateurs, romans jeunesse, entretiens, débats, découverte d’auteurs… et web radio !
Quatre jours de fête pour célébrer, découvrir, goûter les textes d’auteur de théâtre. Difficile à lire dites-vous ? Alors écoutez-les Dans les deux cas, comme le rappelle la directrice de la Chartreuse, Marianne Clévy : « le texte de théâtre permet au lecteur ou à l’auditeur de faire sa propre mise en scène, ce sont des espaces de liberté et d’interprétation qui activent notre imaginaire. »
Les journées de l’Édition Théâtrale, LE rendez-vous de la saison d’hiver de la Chartreuse
« Les journées de l’Édition Théâtrale sont un événement finalement très jeune si on le compare aux 13 ans de la Fête de l’Architecture, aux 20 ans du festival du Polar ou au plus de 50 ans des Rencontres d’Été. C’est pourtant un festival qui a su trouver sa place avec deux collaborations importantes cette année : Les Intrépides et la revue La Récolte », précise Marianne Clévy. Une manière d’entendre dans leur intimité et leur expérience des écrivains de théâtre.
Les Intrépides
Chaque année depuis 2015, à l’initiative de la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques), Les Intrépides forment une troupe éphémère de femmes autrices. Six autrices viendront performer sur le plateau leur propre texte. Elles seront là le samedi soir avec une musicienne Léopoldine Hummel qui rythmera leurs textes d’une création musicale adaptée pour chacune sous le regard inventif et contemporain de la metteuse en scène Justine Heynemann. Samedi 7 décembre. 20h.
La Récolte
La Récolte ? C’est une revue théâtrale engagée qui explore les écritures contemporaines et les enjeux de la scène. « Une revue qui nous permet de goûter à l’écriture d’auteurs passionnants, de lire des extraits, de découvrir le monde de jeunes auteurs récemment édités », ajoute avec gourmandise Marianne Clévy. Lectures avec les comédiens étudiants du Conservatoire d’Avignon et du groupe l’Atelier des Rocailles avec les autrices et auteurs Marie Vauzelle, Soeuf El Badaoui, Daniely Francisque, Mathilde Souchaud, Daddy Kamono Moanda, Céline Delbecq. Modération Marianne Clévy et Christian Giriat. Samedi 7 décembre. 16h.
Les Journées de l’Édition Théâtrale, des moments qui se veulent aussi ludiques
Le programme de ces journées a été conçu et imaginé pour « décontracter le rapport que l’on a avec la lecture à voix haute du texte de théâtre, profiter de la présence d’une trentaine d’écrivains présents pendant cinq jours, les entendre d’une manière inter-active, pouvoir dire ce que l’on en pense, comment on ressent leurs mots. » Les espaces de rencontres et radio JET vont permettre de partager les débats. Dans Bas les Masques par exemple, les comités des lecteurs de la Chartreuse font la critique « à la manière de » en public et décerneront le grand prix ‘Le Grand Cru’.
La salle du Tinel en studio radio comme vous ne l’avez jamais vu !
Décidément la salle du Tinel sait s’adapter à toutes les situations artistiques : tables rondes ou cinéma lors du festival du Polar, bal littéraire, salle de concert, voici que cette belle salle va devenir un studio radiophonique qui sera le cœur battant de ce festival tout en accueillant le concert du samedi soir ‘Cab Barret Jazz Combo’.
Quand la radio se mêle de théâtre et le théâtre de radio
Magma Collectif de Montpellier et l’équipe de la Chartreuse ont inventé une web radio, Radio JET, qui va suivre en direct tous les événements du festival. Le Tinel va être une fois encore transformé. Pour ces journées, ce sera en grande salle radiophonique qui évoquera les grandes émissions radios littéraires comme Le Grand Échiquier, le Masque et la plume ou La Puce à l’Oreille. Loin d’un pastiche, ce sera un hommage respectueux à ces émissions incontournables. « Mais c’est aussi une expérience très jubilatoire de ce qui est la lecture en direct et sur Radio Jet, ça va être la manière pour nous de faire entendre le festival dans le monde entier. Un moment intime et public à la fois. Ça a l’air très prétentieux, mais on ose ! », se réjouit Marianne Clery.
D’autres moments exceptionnels à ne pas manquer et à partager
Outre les lectures par le GRAL — Groupe d’acteurs-lecteurs de la Chartreuse – de larges extraits de Noce de Jean-Luc Lagarce ou des lauréats du Grand Cru, Dominique Celis, magnifique romancière rwandaise, lauréate en 2023 et en résidence en 2024 va performer avec la comédienne rwandaise Natacha Muziramakenga sur des poèmes de Claudia Shimwa, la lecture de Tatrïz de Valentine Sergo promet un grand moment d’émotion sur le thème de l’amour et de l’exil. L’exposition ‘Les mots peuvent changer le monde’ proposera quatre affiches issues d’un poème-manifeste d’Armand Gatti et une émission radio lui rendra hommage à l’occasion du centenaire de sa naissance. La bibliothèque qui comprend plus de 7000 titres sera ouverte ainsi que la librairie, le métier d’éditeur sera également à l’honneur avec trois rencontres lors de trois soirées animées par cette question : « Comment transmettre sa passion à la nouvelle génération ? »
Web radio : fr.welove.radio en tapant Radio JET. Du jeudi 5 au dimanche 8 décembre. Toutes les rencontres sont en entrée libre, mais réservation conseillée. La Chartreuse. 58 rue de la République. Villeneuve-les-Avignon. 04 90 15 24 24.
Fest’hiver, la fête du théâtre en hiver jusqu’au 2 février
D’abord, en ouverture de la conférence de presse, a été présenté le bilan de l’édition 2024 par le Président Richard Gally, conseiller régional et maire de Mougins. « Après avoir injecté 2,6M€ pour effacer la dette, la Région Sud a modifié les statuts des Chorégies, qui sont passées de SPL (Société Publique Locale) à EPCC (Établissement Public de Coopération Culturelle). Il faut se souvenir qu’en 2019 (pour les 150 ans des Chorégies, 1ᵉʳ Festival d’Art lyrique du monde né en 1869), malgré les subventions de 750 000€ par le Conseil Régional, de 300 000€ par le Conseil Départemental de Vaucluse et de 150 000€ par la Ville d’Orange, le déficit n’était pas totalement comblé. D’où la nécessité, depuis cette date, de réduire la voilure avec des productions opératiques moins coûteuses », précise le président Gally.
« Cette année, il y a eu les Jeux Olympiques et Paralympiques qui nous ont obligés à raccourcir l’édition qui s’est terminée dès le 21 juillet. Mais, malgré tout — sans doute grâce à Roberto Alagna et Kathia Buniashvili notamment — nous avons eu 6 000 spectateurs de plus que l’en passé, 36 000, dont 26 000 qui ont payé leur place. Du coup, 80% de notre déficit a disparu, un miracle ! Cette saison, qui était transitoire dans sa forme, a finalement été positive. Nous allons donc devenir un EPCC, ce qui permettra à l’État d’entrer dans le Conseil d’Administration ainsi que des donateurs privés. Et en 2025, le budget va passer de 3,2M€ à 4,8M€, une croissance non négligeable qui nous permettra d’afficher 13 spectacles au lieu de 10. Et je rappelle que nous proposons plus de 2000 billets à moins de 35€ pour un programme de grande qualité », conclut Richard Gally.
C’est au tour du directeur des Chorégies d’entrer en scène. « Le public est notre principal coproducteur. C’est pour lui que nous travaillons, que nous recherchons les meilleurs chanteurs, musiciens, orchestres, metteurs en scène pour le satisfaire tout en restant dans l’enveloppe de notre budget. En 2024, les résultats ont dépassé nos espérances », précise Jean-Louis Grinda. « Nous sommes seulement une équipe de sept personnes à l’année pour faire tourner les Chorégies, contenir les dépenses, équilibrer le budget et si possible donner du bonheur aux spectateurs. »
Et il égrène la saison 2025 qui débutera par ‘Pop the Opera’ le 13 juin, auquel participeront près de 900 jeunes vauclusiens et cette année au chant s’ajoutera de la danse. ‘Musiques en Fête’ en direct sur France TV sera proposé autour du 21 juin « C’est le 1ᵉʳ programme culturel du service public qui fasse un audimat aussi élevé en prime time », commente-t-il.
On entre alors dans le programme Chorégies stricto sensu : « ‘Mika Philharmonique’ a été un succés planétaire cet été avec toutes les reprises de podcasts, nous recommençons le 24 juin 2025 avec cette fois, ‘Johnny Symphonique’, écrit et dirigé par Yvan Cassar (pianiste, compositeur et arrangeur) avec le répertoire de Johnny Hallyday, sa voix, mais aussi des dizaines de choristes et un orchestre d’une centaine de musiciens. Le 28 juin, place au ‘Requiem’ de Mozart dirigé par le jeune chef italien Diego Ceretta. »
En juillet, le 5, ‘La symphonie fantastique’ de Berlioz avec Michele Spotti à la baguette. Le lendemain, ‘Le Trouvère’ de Verdi et la diva Anna Netrebko dans Leonora, son mari Yusif Eyvanov sera Manrico et Marie-Nicole Lemieux, Azucena. Place au duo Renaud Capuçon-Guillaume Bellom le 9 juillet, pour des sonates violon-piano de Beethoven, Brahms et Strauss. Le 12, de la danse avec ‘Le lac des cygnes’ de Tchaïkovski chorégraphié par Angelin Prelcocaj qui viendra en voisin d’Aix-en-Provence et de son ‘Pavillon Noir’.
Jean-Louis Grinda évoque alors la coproduction entre les Chorégies d’Orange et le Festival d’Aix-en-Provence qui se traduira en 2025 par un concert avec l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée et des chanteurs lyriques de demain, le 17 juillet. Le 22, ‘Fantasia’ de Disney avec les partitions célébrissimes de Beethoven, Debussy, Elgar, Ponchielli, Saint-Saëns et Dukas.
Enfin, last but not least, une œuvre classique de l’un des Beatles, Paul McCartney ‘Liverpool Oratorio’, créé en 1991. Une œuvre en huit actes avec grand orchestre, choristes, mais aussi soprano, mezzo, ténor et baryton-basse. « Un rêve de Paul McCartney, qui après ‘Yesterday’, ‘Eleanor Rugby’, a voulu donner la pleine mesure de son envie d’écrire une partition comme le ferait un compositeur classique », explique Jean-Louis Grinda. « Il y aura un monde fou au pied du Mur d’Auguste pour l’interpréter, c’est comme le ‘Requiem’ de Verdi. C’est la raison pour laquelle cet oratorio est rarement joué dans le monde, mais nous, nous aurons la chance de l’avoir à Orange. »
Avis aux amateurs, la billetterie est ouverte à partir du 27 novembre pour ‘Les Amis des Chorégies’ et à partir du 9 décembre pour les autres.
Contact : 04 90 34 24 24
Fest’hiver, la fête du théâtre en hiver jusqu’au 2 février
Pour cette 14ᵉ édition, qui aura lieu du mercredi 13 au samedi 16 novembre, la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) et les Passagers du Zinc (PDZ) proposent quatre soirées dans quatre communes participantes : Modène, Vacqueyras, Mazan et Saint-Didier.
La programmation, concoctée par la Cove et Les Passagers du Zinc, reste fidèle à l’ambition historique du festival : garantir l’accès à la culture partout et pour tous. Le prix du billet est à 6€ quel que soit le spectacle. Artistes confirmés, nouveaux talents, jeune public, éclectisme artistique : la programmation comblera tous les goûts.
Itinérance musicale en 4 rendez-vous
Le Festival s’ouvre avec un concert Jeune Public ‘Mekanik Kantatik’
Nicolas Cante, alias Mekanik Kantatik, nous entraine avec son piano électronique dans un univers déjanté et rigolo pour faire danser grands et petits. Accompagné de la chanteuse colombienne Violeta Ocampo, et avec ses chansons décalées et amusantes sur des rythmes entraînants, on voyage en Amérique latine et on danse au rythme d’une salsa matinée d’électro. Mekanik Kantatik vous invite pour votre première boum électro-latino ! Mercredi 13 novembre. 16h. 2 et 4€. Salle des fêtes. Modène.
Soirée poétique avec le groupe vocal occitan Lo Barrut
Barrut, c’est un fil tendu au-dessus de l’abîme. Les voix se jumellent et leur harmonie nous retient. Composé de trois chanteuses, quatre chanteurs, venus des rives du nord de la Méditerranée, Barrut sillonne les routes, et les chœurs battent. Traversa, c’est un enracinement fertile. Les voix de ces femmes et de ces hommes a cappella nous transmettent la force et la profondeur de nos vies et chantent en occitan les révoltes. Une poésie puissante, émanant d’un imaginaire commun, d’histoires vécues à cœur ouvert dans une harmonie subtile et savante. Un moment de poésie où voix et harmonies s’expriment dans toutes leurs nuances et toute leur puissance. Jeudi 14 novembre. 21h. 6€. Église de Vacqueyras.
Double plateaux avec Lo’Jo et Clameurs
De leur Anjou natal à tous les continents, des instruments traditionnels au rock, Lo’Jo a toujours su passer de la feuille blanche à la poésie. La lumière et les mots de « Feuilles Fauves », leur nouvel album, magnifient une nouvelle fois l’insaisissable. Chaque chanson est un voyage, chaque mot une pérégrination, chaque son une aventure. Une nouvelle fois, Lo’Jo nous offre la grâce des mots et la douceur des sons du monde et nous permet ainsi de pouvoir le contempler avec délice.
C’est la rencontre entre Sarah et Jean-Christophe à la contrebasse et leur intuition qu’il y aurait un dialogue intéressant entre leurs cordes, augmentées de pédales d’effets et de textures électroniques. Clameurs ouvre des brèches saturées dans le son chaud des instruments acoustiques. Vendredi 15 novembre. 21h. 6€. La Boiserie. 150 chemin de Modène. Mazan. 04 90 69 47 84 / contact@mazan.fr
Soviet Suprem et Quintet de Pioche clôtureront ce festival
Depuis 10 ans, le Soviet Suprem soulève les foules, à l’endroit, à l’envers et toujours de la gauche vers la gauche. Après avoir revisité la sono mondiale au travers de l’œil de Moscou et pris le contrepied de la world music anglo-saxonne puis s’être tourné vers l’électro-minimal teinté de chœurs de l’armée rouge, Soviet a pris le train de l’orient extrême et est de retour avec un 3ᵉ opus résolument rap et tourné vers l’Asie. Ni affiliés à l’empire (rap commercial) ni au milieu (rap de gangster), Sylvester Stalying et John Leyang vont faire beaucoup mieux et conquérir l’empire du milieu !
Les concerts du Quintet de pioche sont une parenthèse poétique et virevoltante, poussant à l’écoute comme à la danse. Avec le Quintet, laissez-vous embarquer pour un voyage musical en Europe à travers la musique klezmer et la musique des Balkans, s’offrant ici et là quelques escales chantées mêlant des airs traditionnels italiens, serbes, grecs, roumains ou russes. Samedi 16 novembre. 21h. 6€. Concert Debout. Salle des fêtes. Saint-Didier.
Fest’hiver, la fête du théâtre en hiver jusqu’au 2 février
Les Escales, World Music Festival, festival des musiques du monde, aura lieu à Avignon du jeudi 7 au dimanche 10 novembre.
Ce festival de Musiques du Monde est né en 2023, imaginé par La Factory d’Avignon et Le Sonograf du Thor et soutenu par la Ville d’Avignon. Une ambition ? Un festival qui aurait lieu tous les ans à la même époque à Avignon, qui changerait de thème chaque année, qui fédérerait autour d’un genre musical des lieux de spectacles avignonnais intra et extra-muros, qui mêlerait artistes locaux et internationaux. Quoi de plus évocateur que « Les Escales » pour nommer ce festival !
Les vents du Sud soufflent sur cette deuxième édition
Pour cette deuxième édition, Laurent Rochut, directeur de la Factory/Théâtre de l’Oulle d’Avignon, et Sélim Chikh, directeur du Sonograf au Thor, transforment l’essai de 2023 : une programmation généreuse autour d’artistes français originaires du Maghreb qui mêleront leurs performances avec des artistes confirmés de la tradition d’Afrique du Nord. Deux musiques sœurs qui tendent un pont au-dessus de la Méditerranée ! Au théâtre du Rouge Gorge et au Théâtre de l’Oulle s’ajoutent cette année la Salle de spectacle de Confluence en Courtine, le cinéma Le Vox, la salle Benoît XII, et le Délirium.
Ils seront dix sur scène ce jeudi et il fallait bien le beau plateau de la salle de Confluence pour recevoir cette formation née au hasard d’une jam en 1995 dans le 18ème arrondissement de Paris.
29 années plus tard, avec plus de 1000 concerts, cette bande de copains musiciens va continuer à nous faire danser entre sons d’Afrique du Nord (châabi, raï, gnawa) et tout ce qui leur passe par la tête : rock, reggae ou ska cuivré…
Traditions et nouveautés
Avec le film documentaire L’olivier sauvage de Kamel Azouz , c’est l’histoire fascinante de l’immigré Méziane Azaiche, créateur du Cabaret Sauvage – devenu aujourd’hui l’une des salles de spectacle les plus prestigieuses et éclectiques de France – que nous allons découvrir. Le spectacle musical ‘Ne me libérez pas je m’en charge’ revisite quant à lui un répertoire musical sur le thème de l’exil au tournant des années 40 et 50. La soirée au Délirium du vendredi avec Rabi Houti et DJ Azoul promet de beaux voyages musicaux où musique arabo-andalouse , musique moderne et sonorités kabyles résonneront tard dans la nuit avignonnaise. Il y aura de l’électricité dans l’air et de la transe assurée avec le trio Anass Zine (gumbri, à l’oud), Arthur Peneau (kora,percussions) et Did Miosine aux manettes. Fin des escales avec Carima Amarouche, alias Karimouche, née à Angoulême dans une famille berbère, qui choisit dans son dernier album d’ aborder frontalement le sujet de ses origines dans un Electro-pop oriental.
Jeudi 7 novembre 20h30. 22€. Concert. Orchestre National de Barbès. Confluence Spectacles. 2 place de l’Europe. Avignon.
Vendredi 8 novembre 18h30. Entrée libre. Projection. L’olivier sauvage de Kamel Azouz. Cinéma Le Vox . 22 place de l’Horloge. Avignon. 20h30. 20€. Spectacle musical. ‘Ne me libérez pas je m’en charge’. Benoît XII. 12 rue des Teinturiers. Avignon. 23h à 00h30. 10€. Soirée arabo andalou, electro-rock. Rabie Houti Band. Delirium.1 Rue Mignard. Avignon. 00h30 à 3h. 10€. Sonorités kabyles, house, afro. Dj Azul. Delirium.1 Rue Mignard. Avignon.
Samedi 9 novembre 20h30. 15€. Soirée Dake. Zar Electrik. Rouge Gorge. 10 bis Place de l’Amirande. Avignon. 04 86 34 27 27.
Dimanche 10 novembre 17 à 19h. 15€. Soirée electro-pop orientale. Karimouche. 19h à 21h. 15€. Soirée électro. Dj Karimouche. Théâtre de l’Oulle/La Factory. 19 place Crillon. Avignon. 09 74 74 64 90.
Fest’hiver, la fête du théâtre en hiver jusqu’au 2 février
Le Festival des cinémas d’Afrique revient en Pays d’Apt pour une 22ᵉ édition du jeudi 7 au mardi 12 novembre. Au programme : des projections, des rencontres, un marathon vidéo, et une exposition.
La 22ᵉ édition du Festival des cinémas d’Afrique s’étendra sur six jours du 7 au 12 novembre à Apt et ses alentours. Cette année, il y aura 43 projections publiques, 16 projections scolaires, 10 projections itinérantes, 14 pays représentés, 15 cinéastes, 16 fictions, 12 documentaires, 10 courts-métrages, ainsi que 20 longs-métrages dont cinq diffusés en avant-première et six inédits.
Pour cette nouvelle édition, l’aire géographique représentée s’est élargie. Le Nord, l’Ouest, l’Est, le Sud et le Centre de l’Afrique seront représentés, mais aussi pour la première fois la diaspora, considérée comme la sixième région du continent. Concernant les films qui seront diffusés, ils sont de plus en plus nombreux à avoir été sélectionnés par les plus grands festivals, certains ont même obtenu de hautes distinctions. L’équipe du Festival tient à s’améliorer chaque année et à proposer des œuvres toujours plus qualitatives.
Le Festival sera rythmé par des projections, des rencontres avec les différents cinéastes, des discussions matinales animées par Tahar Chikhaoui, responsable de la programmation du Festival des cinémas d’Afrique, une exposition, un ciné-concert, ainsi que le marathon vidéo pour lequel les participants devront réaliser un court-métrage en 38h.
Le programme
Jeudi 7 novembre : • 14h : diffusion du documentaire Dahomey (Sénégal) de Mati Diop (séance scolaire ouverte au public) au cinéma Le César à Apt. • 18h : diffusion en avant-première du documentaire Ernest Cole (Haïti) de Raoul Peck au cinéma Le César à Apt. • 21h : buffet d’ouverture du Festival à la Micro-Folie d’Apt. • 21h : diffusion en avant-première de la fiction La mer au loin (Maroc/France) de Saïd Hamich Benlarbi au cinéma Le César à Apt.
Vendredi 8 novembre : • 10h : rencontre avec Saïd Hamich Benlarbi à la Micro-Folie d’Apt. • 10h : diffusion du documentaire Ernest Cole (Haïti) de Raoul Peck au cinéma Le César à Apt. • 13h30 : diffusion du documentaire Chez les Zébus Francophones (Madagascar) de Lova Natenaina au cinéma Le César à Apt. • 16h : diffusion du documentaire inédit Le Fardeau d’Elvis (Centrafrique) Sabin Ngaïbino au cinéma Le César à Apt. • 18h15 : diffusion de la fiction La mer au loin (Maroc/France) de Saïd Hamich Benlarbi au cinéma Le César à Apt. • 19h : ciné-concert ‘Le Franc’ de Djibril Diop Mambéty par Oriki à la salle des fêtes d’Apt (12€ tarif plein, 6€ tarif réduit, gratuit pour les -12ans). • 21h : diffusion de la fiction inédite Jours d’été (Maroc) de Faouzi Bensaïdi au cinéma Le César à Apt.
Samedi 9 novembre : • 10h : rencontre avec Faouzi Bensaïdi et Elvis Sabin Ngaïbino à la Micro-Folie d’Apt. • 10h : Lancement du 11ᵉ Marathon vidéo • 11h : diffusion de la fiction inédite Jours d’été (Maroc) de Faouzi Bensaïdi au cinéma Le César à Apt. • 13h30 : diffusion des courts-métrages Villa Madjo (animation ; Sénégal) d’Elen Sylla Grollimund, Ceux qui rêvent (fiction ; Tunisie) de Zayneb Bouzid, et Fenêtres sur le festival (documentaire) d’Olivier Meissel, au cinéma Le César à Apt. • 16h : diffusion du documentaire inédit 2G (Algérie) de Karim Sayad au cinéma Le César à Apt. • 18h : diffusion des courts-métrages Sirènes(Martinique) de Sarah Malléon, Palestine Islands (Tunisie) de Nour Ben Salem & Julien Menantea, et Langue maternelle (Sénégal) de Mariame N’Diaye, au gymnase Saint-Michel. • 18h15 : diffusion en avant-première de la fiction L’Effacement (Algérie) de Karim Moussaoui au cinéma Le César à Apt. • 20h : diffusion de la fiction inédite Jours d’été (Maroc) de Faouzi Bensaïdi au cinéma le Cigalon à Cucuron. • 21h : diffusion de la fiction inédite Disco Afrika : une histoire malgache (Madagascar) de Luck Razanajaona au cinéma Le César à Apt.
Dimanche 10 novembre : • 10h : rencontre avec Karim Moussaoui, Karim Sayad et Jonathan Rubin à la Micro-Folie d’Apt. • 10h30 : diffusion de la fiction inédite Disco Afrika : une histoire malgache (Madagascar) de Luck Razanajaona au cinéma Le César à Apt, en présence de Jonathan Rubin, producteur du film. • 11h : diffusion du documentaire inédit 2G (Algérie) de Karim Sayad au cinéma Le César à Apt. • 13h30 : diffusion du documentaire Bye Bye Tibériade (Algérie) de Lina Soualem au cinéma Le César à Apt. • 14h : diffusion de la fiction L’Effacement (Algérie) de Karim Moussaoui au cinéma Le César à Apt. •16h : diffusion du documentaire Coconut Head Generation (République démocratique du Congo) d’Alain Kassanda au cinéma Le César à Apt. • 18h : diffusion des courts-métrages Je te promets le paradis (fiction ; Égypte) de Morad Mostafa, Sur la tombe de mon père (fiction ; Maroc) de Jawahine Zentar, Le médaillon (documentaire ; Éthiopie) de Ruth Hunduma, et Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? (fiction ; Maroc) de Faouzi Bensaïdi, au cinéma Le César à Apt. • 18h15 : diffusion du documentaire Dahomey (Sénégal) de Mati Diop (séance scolaire ouverte au public) au cinéma Le César à Apt. • 21h : diffusion en avant-première de la fiction Aïcha (Tunisie) de Mehdi M. Barsaoui au cinéma Le César à Apt.
Lundi 11 novembre : • 10h : rencontre avec Mehdi Barsaoui, Alain Kassanda et Nadia Naous à la Micro-Folie d’Apt. • 10h30 : diffusion du documentaire Bye Bye Tibériade (Algérie) de Lina Soualem au cinéma Le César à Apt. • 11h : diffusion des courts-métrages Je te promets le paradis (fiction ; Égypte) de Morad Mostafa, Sur la tombe de mon père (fiction ; Maroc) de Jawahine Zentar, Le médaillon (documentaire ; Éthiopie) de Ruth Hunduma, et Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? (fiction ; Maroc) de Faouzi Bensaïdi, au cinéma Le César à Apt. • 13h30 : première diffusion française du documentaire La langue de feu (Algérie) de Tarek Sami au cinéma Le César à Apt. • 16h : diffusion des courts-métrages Sirènes(Martinique) de Sarah Malléon, Palestine Islands (Tunisie) de Nour Ben Salem & Julien Menantea, et Langue maternelle (Sénégal) de Mariame N’Diaye, au cinéma Le César à Apt. • 18h : projection gratuite des films du Marathon vidéo au cinéma Le César à Apt. • 18h : diffusion du documentaire inédit Le Fardeau d’Elvis (Centrafrique) Sabin Ngaïbino à Joucas. • 18h15 : diffusion de la fiction Toutes les couleurs du monde (Nigéria) de Babatunde Apalowo au cinéma Le César à Apt. • 21h : diffusion de la fiction inédite Demba (Sénégal) de Mamadou Dia au cinéma Le César à Apt. • 21h : diffusion de la fiction Aïcha (Tunisie) de Mehdi M. Barsaoui au cinéma Le César à Apt.
Mardi 12 novembre : • 9h15 : diffusion de la fiction Aïcha (Tunisie) de Mehdi M. Barsaoui (séance scolaire ouverte au public) au cinéma Le César à Apt. • 9h15 : diffusion du documentaire Coconut Head Generation (République démocratique du Congo) d’Alain Kassanda (séance scolaire ouverte au public) au cinéma Le César à Apt. • 10h : rencontre avec Tarek Sami, Mariame N’Diaye et Zayneb Bouzid à la Micro-Folie d’Apt. • 11h : diffusion du documentaire La langue de feu (Algérie) de Tarek Sami au cinéma Le César à Apt. • 13h30 : diffusion de la fiction Black tea (Mali) d’Abderrahmane Sissako au cinéma Le César à Apt. • 16h : diffusion en avant-première du documentaire Les filles du Nil (Égypte) de Nada Riyadh & Ayman El Amir au cinéma Le César à Apt. • 18h15 : diffusion du documentaire Marin des montagnes (Algérie) de Karim Aïnouz au cinéma Le César à Apt. • 20h30 : cérémonie de clôture et annonce des palmarès, suivies de la diffusion de la fiction The Village Next to Paradise (Somalie) de Mo Harawe au cinéma Le César à Apt.
Une exposition
À l’occasion du Festival, une exposition singulière sera proposé dans divers lieux aptésiens : la Micro-Folie, Maison Suet et au Petit Placard. Différentes œuvres sur toile y seront présentées, réalisées par des femmes déplacées ou échouées dans le camp de Faladié, qui ont fui les conflits dans le centre du Mali.
Ces femmes, qui ont vu et vécu les pires violences physiques et sexuelles, la mort et la disparition de leurs proches, ont travaillé sous la supervision de deux plasticiens, Adama Bamadio et Bakaridjan Sissoko, pour faire entendre leur voix.
Le marathon vidéo
La 11ᵉ édition du Marathon vidéo est ouverte à tous. Il est encore possible de s’y inscrire gratuitement, et ce, jusqu’au samedi 9 novembre. L’objectif est de réaliser un court-métrage de 3 minutes maximum, avec seulement 38h pour écrire, tourner et monter le film, le tout en respectant le thème imposé par le Festival.
Trois prix seront décernés par un jury de professionnels ainsi qu’un prix du public, qui est doté par la ville d’Apt. Les films gagnants seront diffusés lors de la cérémonie de clôture.