22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Festival Ventoux saveurs : 14e fête des saveurs d’automne à Sault

A l’occasion du festival Ventoux saveurs, Sault accueille pour la 14e fois la fête des saveurs d’automne. Consacré aux producteurs du Ventoux, l’événement est considéré comme l’un des plus importants marchés vauclusiens. « Nous avons développé le festival Ventoux saveurs pour donner plus de visibilité à toutes les propositions agri-touristiques du territoire », explique Alain Gabert, président du parc naturel régional du Mont-Ventoux. 45 producteurs et artisans se réuniront et proposeront des produits fermiers aux visiteurs.

Toute la journée, le public pourra acheter directement auprès des producteurs. Plusieurs espaces seront ouverts comme un espace littéraire avec des ouvrages d’auteurs locaux, et un espace informatif de l’office intercommunal de tourisme Ventoux Sud. Des tables de pique-nique seront accessibles pour déguster les produits du marché. La nougaterie Boyer organisera deux visites de 40 minutes dans l’après-midi. Pour les enfants et les grands, des jeux sur les thèmes du potager et des fruits et légumes seront proposés par l’Interfel (Interprofession des fruits et légumes frais).

Dimanche 4 octobre. 9h à 18h. Entrée et parkings gratuits. Cours et place de la Mairie. Sault.

Par Vanessa Arnal, Journaliste stagiaire de l’Ecole de journalisme de Nice


Festival Ventoux saveurs : 14e fête des saveurs d’automne à Sault

La 5e édition du festival ‘C’est pas du luxe’ n’aura pas lieu. En cause ? La situation sanitaire actuelle et la décision des organisateurs de ne pas mettre en danger le public, les participants, les artistes, les bénévoles et les salariés. Le comité d’organisation du Festival composé de représentants de la Fondation Abbé Pierre, de l’association Le Village et de La Garance – Scène nationale de Cavaillon – auquel sont associés Emmaüs France et la Ville d’Avignon a, ainsi, décidé de reporter le temps de rencontres et de partage à une date ultérieure qui n’a pas été précisée.

Initié par la Fondation de l’abbé Pierre

Initié par la Fondation Abbé Pierre, La Garance – scène nationale de Cavaillon et l’association Le Village, soutenu par le ministère de la Culture, la Ville d’Avignon et Emmaüs France, le festival ‘C’est pas du luxe !’ devait ouvrir la saison culturelle d’Avignon du 25 au 27 septembre. Près de 60 projets, toutes disciplines confondues, avaient été élaborés entre des artistes professionnels, des personnes en situation de précarité et des citoyens de tous horizons pour être présentés au grand public.

Invitation au croisement des mondes

Le festival invitait à un véritable croisement des mondes entre les habitants de la région et les 750 participants de toute la France, entre des institutions culturelles et des structures sociales (accueils de jour, centres d’hébergement, pensions de famille, communautés Emmaüs, foyers de travailleurs migrants, etc.).

 


Festival Ventoux saveurs : 14e fête des saveurs d’automne à Sault

Le parc naturel régional du Mont-Ventoux propose la 13e édition du festival  Ventoux saveurs. À quelques kilomètres de Vaison-la-Romaine, le village de Puyméras est connu pour sa qualité de vie et son sens des festivités. Et si on y allait ?

La 3e édition de Puyméras saveurs s’étendra sur deux journées chaleureuses et gourmandes samedi 12 et dimanche 13 septembre. L’occasion de découvrir ce village au patrimoine conservé et jouissant d’une belle réputation du bien vivre. Cette année 12 acteurs de la gastronomie locale proposent des ateliers dégustation et/ou une offre de restauration en plus de randonnées guidées et de la visite d’un jardin remarquable.

Parcours gourmand

Le parcours gourmand invite à découvrir l’exposition des Tastevins au centre socio-culturel. Le domaine La Barrière producteur bio de vins de Côtes-du-Rhône et de Tavel propose la visite du moulin à huile d’olive, propriété de la famille fermé depuis 1956. Information auprès du 06 17 06 70 72. L’épicerie ‘Chez Falbala’ propose de goûter à ses produits locaux : tapenades, olives et huiles d’olives. 06 32 46 31 89. Alison et Jérémy de la boulangerie des Lys fait tout ‘maison’ pains aux levains, viennoiseries, fougasses aux olives et pains spéciaux 04 90 46 43 81. Au Café des Barrys Pauline et Valentin proposent de découvrir les saveurs du Ventoux avec un menu composé d’une assiette provençale et d’un dessert pour 15€/pers. Samedi midi et dimanche midi et soir, sur réservation au 04 90 35 04 537. La Table de Clau vous invite à un menu découverte où l’on commence par les huîtres de la famille Boutrai, suivies des Saint-Jacques et de leur sauce à l’ail garnie de trompettes de la mort, d’œufs cocotte aux truffes noires ou d’une Cuisse de canette à l’abricot et aux morilles pour finir sur une note sucrée avec une Arlette crème figuettes et amandes. Le service se fera samedi midi et soir ainsi que dimanche midi pour un 45€/pers et sur réservation au 04 90 46 44 55 ou au 06 31 96 84 96. A la Girocèdre, la famille Trappo a concocté un menu à 29€ composé uniquement de produits du Ventoux sélectionnés exclusivement pour l’occasion et accompagnés des productions du village. Services samedi et dimanche midi et soir. Réservation au 04 90 46 50 67.

Le jardin de la Basse fontaine

Jean-Paul Boyer, paysagiste de renom, vous accueille dans son havre de paix de 6000 m², dédié princi-palement aux essences méditerranéennes et classé ‘Jardin remarquable’. Samedi et dimanche de 9h à 18h. Entrée 5€/pers. Renseignements : 06 38 64 37 82 10. Café de Loïc propose, dans le Jardin de la Basse Fontaine, la fabrication artisanale de gourmandises sans gluten de la région Vaison-Ventoux. Le Domaine Saint-Apollinaire, domaine familial en biodynamie depuis 1967 invite à la dégustation des vins en Côtes-du-Rhône certifiés Ecocert et Demeter, durant tout le week-end de 10h à 12h et de 14h à 18h. Visites guidées et dégustation gratuite de vins samedi et dimanche à 17h. Renseignements auprès d’Elodie Daumas au 04 90 46 41 09 et au 06 64 29 01 04 12. La cave La Comtadine présente les vins de la coopérative et la découverte du nouveau vin bio sans souffre ajouté, samedi de 8h à 12h et de 14h à 18h ainsi que dimanche : 9h à 12h et de 14h à 17h. Informations au 04 90 46 40 78 13. La Maison Plantin, spécialiste de la truffe depuis 1930, propose une visite à la découverte du savoir-faire de leurs maitres opérateurs à l’Institut de la truffe et à la boutique. Etablissement ouvert de 10h à 19h.Informations au 04 90 46 41 44.

Le vieux moulin

Grâce à ses anciens procédés de fabrication, la production oléicole de la famille Farnoux fournit une huile d’olive artisanale douce, fruitée et parfumée à laquelle l’amande écrasée du noyau donne un bouquet particulier. Samedi et dimanche : 9h à 12h – et de 14h à 18h .Visite gratuite. Informations au 04 90 12 02 57.

La chocolaterie

Marc Chaloin, de la chocolaterie éponyme, est maître chocolatier et propose une démonstration des étapes de la fabrication du chocolat, de la fève au chocolat, suivie d’une dégustation. Nous vous conseillons son petit-déjeuner ultra gourmand intitulé ‘Choco-morning’, samedi et dimanche de 8h à 12 h. Informations au 04 90 37 40 94

Rando’soleil

Dans le cadre des journées ‘Puyméras Sa-veurs’, Rand’o’soleil organise deux marches pédestres pour accompagner les diverses activités de la commune. Samedi et dimanche : départ du point info dans le centre du village à 9h. Départ devant le point accueil, 25 personnes maximum. 2 départs à 10h30 et16h En compagnie de Mélanie, puymérassienne passionnée d’histoire locale. Durée environ une heure.

Festival Ventoux-saveurs. Du 12 septembre au 25 octobre à Puyméras


Festival Ventoux saveurs : 14e fête des saveurs d’automne à Sault

Jusqu’au 30 août, les murs de lieux emblématiques de la cité des papes accueillent à la tombée de la nuit ‘Hélios’, un festival gratuit son et lumière qui invite à une déambulation artistique dans les rues de la ville.

Le Festival ‘Hélios’ est de retour pour une 4ème édition dans la ville qui l’a vu naître. En conviant petits et grands à se retrouver autour de lieux emblématiques à la tombée de la nuit, le festival propose de vivre un moment d’émerveillement collégial. Ainsi, tous soirs de 21h30 à 23h30, les visiteurs, qu’ils soient seuls ou en famille, pourront admirer des mises en lumière de monuments de la ville. Cette année, tous les spectacles projetés sont inédits, deux sites s’ajoutent au parcours proposé et un éclairage singulier vient illuminer les cheminements entre les différents lieux.

Voici, dans l’ordre, le parcours proposé :

1 – Musée du Petit Palais (Place du Palais) : ‘Evasion’.  Un personnage improvise une rythmique qui se propage sur le bâtiment.

2 – Hôtel de Ville (Place de l’Horloge) : ‘Un rêve lunaire’. La Lune nous entraîne dans la rêverie, la flânerie nocturne et le temps qui passe, lentement, tel un sablier astral.

3 – Basilique Saint-Pierre (Place Carnot) : ‘Time Drifts’. Un nuage de mots se chevauchant invite les passants à une expérience ludique et esthétique.

4 – Place Pie : ‘Jardins de lumière’. La place Pie s’est transformée en un jardin lumineux et coloré. Dix plantes géantes y ont poussé, insufflant à cet espace convivial une nouvelle vie, de jour comme de nuit.

5 – Place Saint-Didier : ‘Floraison virtuelle’. La place Saint-Didier accueille, grâce à la technologie holographique, des fleurs en vidéo 3D.

6 – Eglise des Célestins (Place des Corps Saints) : ‘Nuit blanche en pleine lumière’. Quand l’œuvre musicale ‘Une nuit sur le mont chauve’ de Modeste Moussorgski, jouée par un orchestre philharmonique, rencontre le graphisme dans un conte de Nicolas Gogol. La place des Corps-Saints devient un auditorium où lumière et son projetés sur l’Église des Célestins s’exaltent et nous transportent.

À noter que chaque projection dure entre six et huit minutes et les séances ont lieu toutes les 15 minutes. Crise sanitaire oblige, des agents de sécurité sont présents chaque soir pour veiller au respect des règles de distanciation et proposent du gel hydroalcoolique.


Festival Ventoux saveurs : 14e fête des saveurs d’automne à Sault

Ce jeudi 30 juillet aura lieu la fanfare jass Barbecue Brass Band. Une bande sympatoche de onze musiciens parigots et banlieusards, le Barbecue Brass Band explore les musiques de fanfare jazz second Line de la Nouvelle- Orléans. Mobile, il déambule au son des brass bands mythiques de « Nola ». Au programme, du cuivre, du chant, du groove et de la fête.

Les infos pratiques
Ça se passe 473, route de Flassan à Bédoin, sur une initiative du Collectif citoyen Bédoin Ventoux. 10€ minimum pour soutenir les artistes + 1€ d’adhésion à l’association. Réservation par sms au 06 70 09 54 81. Ouverture de la billetterie à 20h. Début du concert à 21h.


Festival Ventoux saveurs : 14e fête des saveurs d’automne à Sault

Entre musique et vin, le festival ‘Vallée du Rhône en musique’ vise à créer une synergie entre les amateurs de bons vins et les mélomanes ainsi qu’à souligner les valeurs communes et universelles de ces deux arts et à les rendre ainsi accessibles à tous. Réunir dans des moments d’exception, de partage et de joie, les arts du vin et de la musique, telle est l’ambition du festival. Vin et musique ces deux activités éminemment humaines résonnent comme une invitation à la fête. Frédéric Lodéon, violoncelliste, chef d’orchestre et animateur radio, est le parrain de cette 1ère édition.

Les organisateurs
«Avec la 1ère édition de ce festival nous nous sommes fixés un double objectif : rendre la musique accessible à tous et, par l’association de la musique et du vin, inscrire l’art dans le terroir de tradition qu’est la Vallée-du-Rhône», relate Guilhem Girard, président de l’association Demos 84. «Mon souhait ? Rendre accessible à tous l’art en général et la musique en particulier,» reprend Grégoire Girard, musicien, violoniste, directeur artistique de la Vallée du Rhône en musique ». Avec ce festival nous réunissons les publics de la musique et du vin. Leurs valeurs communes ? La transmission, la joie du partage et l’authenticité. Nous comptons donc sur votre présence et votre soutien pour cette première édition.» Les domaines hôtes : le château de Clary à Roquemaure, le domaine de la Palud à Orange, le château de la Croix Chabrière à Bollène, le Domaine du Rocher des dames à Beaumes-de-Venise, des Girasols à Rasteau et de la Mordorée à Tavel. Les domaines partenaires : Via Caritatis au Barroux, le Vignerons de l’AOC Plan de Dieu à Camaret-sur-Aigues…, les Vignerons de l’AOC de Suze-la-Rousse. L’association Demos 84 (qui, en grec signifie ‘le peuple’ et aussi ‘partage’, ‘répartition’) a pour objet de développer et organiser des activités culturelles, artistiques et pédagogiques auprès du plus grand nombre.

Les musiciens
L’orchestre de chambre de la Drôme, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine et ses musiciens, le quatuor Girard (Agathe, Lucie, Hugues et Odon), César Birschner, Grégoire Girard, Irène Jolys, Marin Trouvé, Cécile Tête. Ils interpréteront Brahms, Bartok, Saint-Saëns, Puccini, Sarasate, Massenet, Vincent d’Indy, Chausson, Mendelssohn, Tchaïkovski, Glière.

1re édition du festival ‘Vallée du Rhône en musique’ du 31 juillet au 19 août 2020. Tarifs : gratuit pour les moins de 12 ans. A partir de 15€ jusqu’à 25€. Réservation par courrier avec son règlement ou sur le site Vallée du Rhône en musique, 1319 chemin de Causeran 84 320 Entraigues-sur-la-Sorgue. contact@valeerhonemusique.fr 06 79 44 15 76 et 06 75 68 54 12. www.valeerhonemusique.fr


Festival Ventoux saveurs : 14e fête des saveurs d’automne à Sault

Alors que le Novotel Avignon-Centre reprend peu à peu ses activités, l’hôtel du groupe Avignon Destination Hôtels va proposer un festival de l’humour programmé du 11 au 19 juillet prochain : le ‘Bo Patio du Rire’.

Malgré la crise sanitaire qui a mis à l’arrêt le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, le Novotel Avignon-Centre n’entend pas se laisser abattre par la morosité.

« Le groupe Avignon Destination Hôtel souhaite agir comme un acteur du dynamisme local pour les touristes et les Avignonnais ainsi que pour le rayonnement de la ville, explique Wilfried Tardy directeur du Novotel Avignon-Centre qui, avec l’Ibis Style Avignon-Sud et les hôtels Mercure Pont d’Avignon et Palais des papes constituent ce groupe vauclusien comptant également 4 restaurants et 1 spa intégrés dans ses établissements hôteliers.

« Près de 10 spectacle au bord de la piscine. »

Alors, pour pallier au manque de spectacle cette année à Avignon, le Novotel Avignon-Centre et le Théâtre BO vont donc inviter près d’une dizaine d’humoristes afin de se produire au bord de la piscine du Patio, le restaurant de cet hôtel situé le long des remparts.

Au rythme d’un spectacle par jour, à partir de 21h, les artistes se succèderont ainsi dans un espace en plein air d’une capacité d’environ 150 places rebaptisée pour l’occasion ‘Le Bo Patio du Rire’. Parmi eux, les spectateurs pourront notamment retrouver ‘Les Décaféinés’, un duo déjanté s’étant fait connaitre dans l’émission ‘On ne demande qu’à en Rire’ de Laurent Ruquier, et Rédouane Bougheraba, remarqué dans l’émission ‘Clique’ le soir sur Canal+ ainsi que pour son rôle de prof de sport dans le long métrage ‘La vie Scolaire’. Seront également présents : Thomas Angelvy (chroniqueur chez Cyril Hanouna), Vanessa Kayo, Thierry Marquet, Thimothé Poissonet, Thaïs, Antony Joubert ainsi que Giorda et Léo Brière pour une soirée d’hypnose et de mentalisme.

« Reprise des Jeudis de l’été. »

Au Novotel Avignon-centre on n’est cependant pas là que pour rigoler et l’établissement reprend aussi le cours de son activité hôtelière classique. Les chambres sont ainsi désormais accessibles depuis le 15 Juin. Le restaurant ‘Le Patio’ a rouvert également depuis cette date. Pour l’instant, la carte quotidienne de suggestions du chef Pierre Onde n’est accessible que le midi, mais à partir de juillet la carte d’été sera aussi proposée pour le diner.

C’est aussi le 1er juillet que le Nova spa pourra à nouveau accueillir la clientèle pour des moments de détente, entre bains bouillonnants et massages. Tout au long de l’été, l’établissement ouvrira également sa piscine dans le cadre de formule déjeuner (30€/personne avec usage de la piscine toute l’après-midi) ou ‘bien être’ (59€/personne avec massage de 25 min en cabine ou en plein air, cocktail, repas et d’un accès à la piscine).

Côté animation toujours, en Juillet, Le Patio reprendra ses ‘Jeudis de l’été’. Tous les jeudis de juillet (2, 9, 23, 30) et les 6 et 13 août se dérouleront des soirées à thèmes permettant aussi de se régaler de planches à partager autour d’un cocktail et de vins locaux.

« Fréquentation : des signes encourageants de reprise ? »

Signe encourageant concernant la fréquentation de l’hôtel, le Novotel Avignon-Centre devait initialement rouvrir courant juillet, mais devant le nombre de réservation cette remise en service a été avancée de plus de 3 semaines. L’établissement tourne encore cependant au ralenti et seulement une trentaine de personnes y travaillent alors qu’ils sont facilement une quarantaine en pleine saison.

« Nous espérons une reprise rapide, mais nous sommes optimistes », insiste Wilfried Tardy.

Les autres établissements ‘d’Avignon Destination Hôtels’ sont d’ailleurs, eux aussi, dans les starting-blocks pour ouvrir leurs portes.

‘La Boucherie’, le restaurant de l’Ibis style Avignon-Sud accueille à nouveau le public depuis lundi dernier (uniquement le midi du lundi au vendredi et le samedi soir jusqu’au 28 juin). Par ailleurs, la clientèle plutôt d’affaires ou familiale, pourra de nouveau séjourner à l’hôtel à partir du lundi 29 juin. A la réouverture de l’hôtel, le restaurant servira alors midi et soir toute la semaine, et seulement le soir en week-end.

Enfin, le Mercure Pont d’Avignon Centre rouvrira le 31 Juillet prochain alors que le Mercure Palais des Papes Avignon Centre sera accessible à partir de 1er septembre, tout comme son restaurant le Batelier Fou.

 

Renseignements & réservations : 01 42 71 50 00 / www.lebopatio.fr

Hôtel Restaurant Novotel Avignon Centre – 20, boulevard Saint Roch – 84000 Avignon

 

Date des spectacles et réservation (ouverture des portes à 20h, spectacle à 21h) :

– 11 juillet : Les Décaféinés
– 12 juillet : Rédouane Bougheraba
– 13 juillet : Thimothé Poissonnet
– 14 juillet : Thierry Marquet
– 15 juuillet : Rudy
– 16 juillet : Giorda et Léo Brière
– 17 juillet : Vanessa Kayo
– 18 juillet : Thomas Angelvy
– 19 juillet : Anthony Joubert

Reservation en ligne ICI

 

 

Romain del Corso, responsable restauration du groupe ADH, Wilfried Tardy directeur du Novotel Avignon Centre, Lydia Carrell, directrice de l’Ibis Style Avignon Sud, Amandine Robert, directrice des Mercure Pont et Palais et Nicolas Meffre, coordinateur événements pour Avignon Destination Culture.

Festival Ventoux saveurs : 14e fête des saveurs d’automne à Sault

Musique en fête ne pouvant avoir lieu cette année dans le théâtre antique d’Orange au vu de la situation sanitaire, France 5 va nous permettre, malgré tout, de revivre les plus beaux moments de ces 9 dernières années grâce à un ‘best off’ retransmis samedi soir.

Depuis 2011, le Théâtre Antique d’Orange devient le temps d’une soirée, la plus grande salle de spectacle de France avec Musiques en fête qui ouvre ainsi, chaque année, la saison du festival des Chorégies. Ne pouvant avoir lieu cette année au vu de la situation sanitaire, France 5 va nous permettre de revivre les plus beaux moments de ces 9 années.

Famille d’artistes pour spectacle familial

Ce spectacle de divertissement, habituellement en direct, réunit des artistes classiques et de variétés, accompagnés par un orchestre symphonique, des danseurs de l’Opéra d’Avignon et les enfants des maîtrises de la région représentant plus de 100 choristes. C’est un évènement qu’aucun vauclusien ne voudrait rater – même si le public vient de toute la France – et cette transmission nous permettra de retrouver le ténor Roberto Alagna, grand habitué des Chorégies, la soprano Julie Fuchs, la chanteuse béninoise Angélique Kidjo, l’acteur Laurent Gerra, et tous ceux qui nous ont enchantés ces dernières années.

D’autres rendez-vous avec France Musique

En complément de cette soirée, France Musique consacre plusieurs autres rendez-vous.

  • Musique Matin : 8H à 9H samedi 20 juin.
  • France Musique est à vous. 9h à 11h samedi 20 juin

Samedi 20 juin 2020. 22h25. Emission ‘Passage des Arts’ sur  France 5. Présenté par Claire Chazal. Ces meilleurs moments seront également diffusés dans le monde entier sur toutes les chaînes de TV5monde à partir du 3 juillet.

ICI pour visionner le concert samedi soir 

 

Trailer de la soirée

 


Festival Ventoux saveurs : 14e fête des saveurs d’automne à Sault

Laurent Rochut*, directeur de la Factory, structure comprenant le Théâtre de l’Oulle et la salle Tomasi à Avignon pense que le Festival d’Avignon a été annulé prématurément plombant durablement l’économie avignonnaise. Le dirigeant propose un changement de paradigme. Sa réflexion ? Utiliser le gisement de salles et de matériel dormants en créant un maillage de théâtres qui accueillerait, toute l’année, des compagnies européennes et françaises de l’art vivant et dont le festival serait le point d’orgue et non plus ‘l’excuse artistique’.

«J’ai le sentiment que l’on a été soumis, durant plus de deux mois, à un diktat de gens qui avaient peur, positionnant la vie contre l’économie. Je crois qu’aujourd’hui on se rend compte que l’on n’a pas forcément sauvé plus de vies que ça. Il y a des pays qui ont très peu confinés, où qui n’ont confiné que les personnes atteintes du virus Covid-19, comme la Corée, la Suède, les Pays-Bas et l’Allemagne et qui n’ont pas eu plus de morts que ce qu’aurait provoqué, habituellement, la grippe. Ce qui est certain ? On a durablement tué l’économie avignonnaise, peut-être pour toute l’année. Ce qui aurait pu être fait ? Confronter nos idées, se mettre en ordre de marche et décaler le festival de 15 jours ?»

Le moment fondateur ? Le discours présidentiel

«Et puis il y a eu le moment fondateur. Le discours du Président Emmanuel Macron le 13 avril expliquant qu’il n’y aura rien avant le 15 juillet au moins. A partir de ce moment-là ceux qui pensaient autrement ‘n’insultons pas l’avenir et pensons aux retombées économiques d’une annulation du festival’ étaient disqualifiés. Nous ? On tenait bon. Nous nous faisions insulter, on nous disait que nous ne pensions qu’à l’argent. A partir de ce moment-là nous n’avions plus de soutien, plus de point d’appui pour maintenir l’idée qu’il puisse y avoir un festival.»

Laisser du temps au temps

«Aujourd’hui, à mi-juin, on comprend que l’on aurait pu organiser le festival à partir du 15 juillet parce que fin juin le Gouvernement expliquera que l’on pourra s’installer dans les théâtres sans distanciation sociale ni avec des masques. On aurait pu organiser le festival si l’on avait laissé du temps au temps. Pourquoi en est-on là ? Est-ce que l’Elysée a subi des pressions de producteurs, d’importantes entités économiques qui n’ont pas voulu prendre le risque de salles vides à Avignon et des lourdes pertes financières qui s’ensuivraient ? L’annulation pour cas de force majeure devenait alors la garantie de sauver leur mise et la suite démontre qu’on a été bien moins prudents sur d’autres dossiers…

« Est-ce que l’Elysée a subi des pressions de producteurs, d’importantes entités économiques qui n’ont pas voulu prendre le risque de salles vides à Avignon et des lourdes pertes financières qui s’ensuivraient ? »

Les clivages

«Les lieux qui ont soutenu qu’il n’était pas prudent de faire le festival étaient ou des lieux avec peu de charges fixes ou des lieux fonctionnant sur le partage de recettes et non pas la location de créneau. Cela met au jour un clivage persistant du festival d’Avignon qui est moins lié à la qualité artistique qu’au modèle économique des lieux. Certains lieux sont fondés sur la dynamique entrepreneuriale d’un investisseur, c’est mon cas, je ne prends pas un euro aux compagnies l’année quand elles viennent en résidence mais j’ai besoin du festival pour structurer mon année car j’ai très peu de subventions ; d’autres lieux font de la co-réalisation parce qu’ils ont obtenu de conséquentes subventions à l’année et que leur mode opératoire fait partie de leur cahier des charges… de là à préjuger d’une hiérarchie artistique…»

Des modèles économiques différents

«Leur différence ? Ils ne mettent pas en œuvre le même modèle économique. Ces différences expliquent les ‘tiraillements’ qui s’exercent au sein du Off de même que celles qui s’opèrent entre les compagnies et les lieux. Ces mêmes lieux n’obéissent pas aux mêmes logiques selon qu’ils sont éphémères, louent du matériel pour le mois puis ferment alors que nous avons investi, durablement, en matériel dans nos théâtres et que nous payons, chaque mois de l’année, un loyer.»

Le grand questionnaire

«Suite au grand questionnaire qui a été lancé sur le Off d’Avignon, nous proposerons des modifications de statuts inhérentes aux remarques les plus récurrentes. Mais il ne faut pas se leurrer, le festival reste un ‘assemblage’ de lieux passant des contrats de gré à gré entre des entrepreneurs privés sous forme associative ou d’entreprise et un millier de compagnies, donc l’on ne pourra jamais cadrer le festival de façon drastique au point qu’il ressemble au festival In. Ce que l’on pourra faire ? S’accorder plus de discipline, améliorer la qualité de l’accueil des compagnies c’est d’ailleurs ce que fait AF et C depuis cinq ans…»

Des exemples ?

«Un exemple ? Le fonds de soutien aux compagnies pour les pousser à la professionnalisation, faire en sorte que chaque comédien soit payé. Le bouche-à-oreille fait que lorsqu’un lieu n’est pas à la hauteur cela se sait au sein des compagnies et chez les programmateurs. Les programmateurs font leur choix parmi les lieux sans qu’on ait besoin de leur fournir un décodeur. Tout cela existe sans être structuré. Peut-on imaginer obtenir de l’argent public qui fasse émerger un 1er cercle de lieux doté d’exigences artistiques et d’accueil poussé parce que ça hiérarchiserait l’idée du Off ? Ça n’est pas gagné. La hiérarchie ? Elle s’est imposée d’elle-même avec une quinzaine de lieux déployant de 150 à 200 spectacles de grande qualité tirant le festival par le haut, maintenant, qu’il y ait aussi des centaines de spectacles ou plus qui ne soient pas au niveau, c’est un peu la rançon du succès.»

Le danger

«Si l’on veut brider le festival, par exemple en réduisant le nombre de salles, nous nous trouverons dans un système de numerus clausus, avec une augmentation de la valeur des lieux, des ventes à la hausse, des coûts d’amortissements élevés et donc une augmentation du nombre de créneaux loués de plus en plus chers. Le diable se cache dans les bonnes attentions.»

Pas un mais des festivals

«Aujourd’hui nous sommes dans un marché capitaliste qui propose non pas un mais des festivals Off : celui des ‘seul en scène’ ; celui des compagnies qui travaillent beaucoup avec les scènes publiques nationales, les CDN (Centres dramatiques nationaux) qui ont déjà leur public ; celui des grosses productions de sociétés privées parisiennes avec une sorte ‘d’Avignon Paris quartier d’été’, elles viennent montrer leur production où les créent à Avignon parce que c’est moins cher ici qu’à Paris et il y a Avignon des cinq scènes historiques et les cinq autres que nous sommes avec le collectif Fabriqué à Avignon: l’Artéphile, les Carmes (membre aussi des Scènes), la Factory, l’Isle 80 et le Transversal.»

« Aujourd’hui nous sommes dans un marché capitaliste, celui des grosses productions de sociétés privées parisiennes avec une sorte ‘d’Avignon Paris quartier d’été’ »

Le festival l’alpha et l’oméga d’Avignon et après ?

«Le festival, l’alpha et l’oméga d’Avignon et après ? Tout l’enjeu est là. C’est d’ailleurs l’objet de notre collectif qui a vocation à se développer : il y a un gisement sous les pieds de la ville ! L’art vivant devrait être un des piliers à l’année de l’économie de la ville. Ça voudrait dire que l’argent public devrait être réorienté ou être abondé vers cette dynamique. Notre ambition ? Une « scène nationale » originale, structurée par un maillage de 15 salles en ordre de marche à l’année qui permettraient un parcours de formation et de création à toutes les compagnies de France et au-delà. On a des outils qui restent dormants durant tout le reste de l’année, tout comme l’hébergement, la restauration…»

Avignon ? Son ADN est d’être un lieu de création permanent…

«L’ADN d’Avignon est d’être un lieu permanent de création qui ponctuerait l’année de rencontres, de lectures, de recherche de production et de co-production par exemple en décembre avant que le programme du festival ne se fasse. Les 15 lieux pourraient inviter les producteurs et co-producteurs de France et d’Europe et leur dire ‘On a, chacun, soutenu deux spectacles que l’on souhaite vous montrer’. Une trentaine de maquettes seraient ainsi soumises aux producteurs qui y adhéreraient et soutiendraient les compagnies pour le prochain festival… On pourrait créer un maillage tout au long de l’année de théâtre qui soutiendraient l’art vivant et dont le festival ne serait plus la conclusion mais le point d’orgue et pas l’excuse artistique.»

Exploiter le gisement

«La ville d’Avignon possède un potentiel incroyable de salles qui dorment à l’année alors qu’elle reste une des villes les plus pauvres de France plombée par des difficultés économiques endémiques. La Covid-19 va en poser d’autres. Dans le cadre de l’effort touristique avignonnais, notre collectif invite les élus à miser sur l’art vivant à l’année en structurant une quinzaine de lieux dans une dynamique de mutualisation d’accueil, de moyens et d’hébergement des compagnies française et européennes. 

 

Qui est-il* ?

Laurent Rochut, écrivain et metteur en scène, administrateur de AF&C est directeur de la Factory, structure qui comprend le théâtre de l’Oulle et la salle Tomasi, lieu orienté vers le soutien à la création et ouvert toute l’année. «La salle Tomasi, d’une jauge de 110 places, est plutôt dédiée à la création émergente du territoire, pour aider les troupes en cours de professionnalisation. A l’année ? C’est plutôt un lieu de travail, de recherche car elle accueille peu de représentations. Le théâtre de l’Oulle accueille 40 semaines résidences à l’année, des compagnies plutôt affirmées travaillant sur des projets artistiques ambitieux : danse contemporaine, art circassien, théâtre. Nous avons créé, avec quatre autres scènes d’Avignon Théâtre des Carmes, le Transversal, l’Artéphile, l’Isle 80 un collectif ‘Fabriqué à Avignon’, structure qui aura pour vocation de se développer, notamment avec le soutien du ministère de la Culture, notre ambition ? Augmenter nos standards d’accueil, aider à l’hébergement, au déplacement de la compagnie, offrir une bourse sur certains projets lors des résidences que nous accueillons à l’année.» 

 

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