3 juillet 2024 |

Ecrit par le 3 juillet 2024

Richard Gere plutôt que Bernard Pivot

Le 14 mai dernier le journaliste et animateur Bernard Pivot était enterré dans son village de Quincié-en-Beaujolais. Brigitte Macron, l’épouse du Président de la République avait fait le déplacement, mais aucun membre de la direction de France télévision, où Bernard Pivot a fait toute sa carrière, n’a pris la peine de venir lui rendre un dernier hommage. Ils avaient tous trop à faire au festival de Cannes…

Entre le défilé des stars sur le tapis rouge de la Croisette ou la procession mortuaire des obsèques de Bernard Pivot à Quincié-en-Beaujolais, les dirigeants de France Télévision n’ont pas hésité. Ce sera Cannes. Défenseur inlassable des lettres et des livres, Bernard Pivot a fait pour la littérature plus que toute l’histoire de la télévision a pu faire jusqu’alors. Pour le futur, on se gardera de toute prédiction. Le pire dans ce domaine n’étant jamais certain.

Si le service public est aujourd’hui ce qu’il est c’est en très grande partie grâce à des hommes comme Pivot. Les actuels dirigeants auraient eu bonne grâce de le remercier d’avoir l’honneur de présider aux destinées de la télévision publique française. Mais on est peu de chose, une fois la page tournée et surtout si vos obsèques ont lieu au fin fond de la cambrousse et pas en l’église Saint-Sulpice du très chic 6ème arrondissement de Paris. Notre Dame étant fermée pour les raisons que vous connaissez. L’attention portée à l’hommage rendu serait-elle donc inversement proportionnelle à la distance du centre du monde… euh pardon du centre de Paris ?

Ma mauvaise foi naturelle me pousse à dire que si d’avantage d’objectifs de caméras ou d’appareils photos avaient fait le voyage les grands pontes du service publics auraient sans doute fait le crochet par Quincié-en-Beaujolais avant de se rendre sur la Riviera. Après tout c’est sur la route. Mais que voulez-vous les sunlights cannois étaient bien plus attirants et plus glamours. Certes, aujourd’hui France Télévision est le partenaire TV du festival et il était important pour les boss d’y être.

Mais être inhumé le même jour que l’ouverture du festival c’est peut-être au fond une dernière facétie de cet homme malicieux.


Richard Gere plutôt que Bernard Pivot

À l’occasion de la 77ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté le mardi 14 mai et s’achèvera ce samedi 25 mai, 31 élèves du Lycée Alphonse Benoit de l’Isle-sur-la-Sorgue ont pu monter les marches du Palais des Festivals ce samedi 18 mai.

Les lycées l’islois ont pu fouler le tapis rouge du Festival de Cannes ce week-end grâce au dispositif ‘Lycéens et Apprentis au cinéma’ de la Région Sud, piloté par Les Écrans du Sud, opérateur majeur de la Région en termes d’éducation à l’image.

En plus d’avoir pu rencontrer des professionnels du monde du cinéma sur le stand de la Région Sud, les jeunes vauclusiens ont assisté à la projection du film Caught by The Tides, un drame réalisé par Jia Zhangke. Le film est en compétition pour la Palme d’Or et pourrait succéder à Anatomie d’une chute, lauréat en 2023.


Richard Gere plutôt que Bernard Pivot

Comme un air de déjà-vu ? L’une des critiques revenant souvent à propos du Festival de Cannes est qu’il fait souvent la part belle aux mêmes cinéastes, tandis que les réalisatrices sélectionnées, elles, se font plutôt rares. 

L’édition 2024, qui se déroule du 14 au 25 mai, ne fait pas exactement figure d’exception. Sur les vingt-deux longs-métrages en compétition, seuls quatre ont été réalisés par des femmes : « All We Imagine As Light », de l’Indienne Payal Kapadia, « Bird » de la Britannique Andrea Arnold, « Diamant Brut » de la Française Agathe Riedinger, et « The Substance » de Coralie Fargeat, également française. Les films réalisés par des femmes ne représentent ainsi que 18,2 % de la sélection officielle du festival cette année ; c’est moins que l’année dernière, où six des dix-neuf films en compétition avaient été réalisés par des femmes (soit environ un tiers). 

Comme le montre notre graphique, qui revient sur la présence féminine au Festival de Cannes de 1946 à 2024, il a fallu attendre le début des années 2000 pour que les femmes se voient garantir au moins quatre des neuf places au sein du jury. Depuis, la parité est globalement respectée parmi les jurés, mais c’est encore loin d’être le cas concernant les cinéastes sélectionnés. Malgré les progrès récents, la présence de réalisatrices dans la sélection officielle est restée ultra-minoritaire : seuls 12 % des films présentés au festival de 2003 à 2023. 

Le nombre de réalisatrices reparties de Cannes avec une Palme d’or se compte quant à lui toujours sur les doigts d’une main : trois en sept décennies. En 2021, la Française Julia Ducournau a reçu la prestigieuse récompense pour son second long-métrage « Titane », cinq ans après que son premier long-métrage, « Grave », ait reçu le Prix FIPRESCI au Festival de Cannes de 2016, et l’année dernière, c’est une autre Française, Justine Triet, qui a reçu la Palme d’or pour « Anatomie d’une chute ». La Néo-Zélandaise Jane Campion avait quant à elle été la première femme à recevoir la Palme d’or en 1993 pour son film « La Leçon de piano », prix reçu ex æquo avec le réalisateur chinois Chen Kaige pour « Adieu ma concubine ».

De Valentine Fourreau pour Statista


Richard Gere plutôt que Bernard Pivot

Après la Fashion week, le savoir-faire vauclusien est de nouveau mis en lumière lors d’un événement à la renommée internationale. Les lustres de Mathieu Lustrerie ont été aperçus dans le film d’ouverture de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté ce mardi 16 mai.

‘Jeanne du Barry’, c’est le nouveau film de la réalisatrice et actrice franco-algérienne Maïwenn, dans lequel elle joue aux côtes de Johnny Depp. Why Not Productions a choisi l’excellence de la société gargassienne pour le film. On peut y apercevoir de nombreuses créations de la Lustrerie dans plusieurs scènes.

« Faire des décors de Louis XV, du XVIIIᵉ siècle, en France est un pari osé, et nous sommes très heureux de participer à ce pari-là », affirme Régis Mathieu, fondateur de l’entreprise vauclusienne. Ainsi, le film ‘Jeanne du Barry’, qui raconte le coup de foudre entre Louis XV et Jeanne, a été projeté en tant que film d’ouverture de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté le 16 mai et s’achèvera le 27 mai.

Ce n’est pas la première fois que Mathieu Lustrerie se distingue lors d’un événement de renommée internationale. Au mois de février, l’entreprise avait éclairé le défilé ‘Wowen’s winter 23 show’ de la collection de la maison de haute couture Yves Saint Laurent lors de la Fashion week de Paris.


Richard Gere plutôt que Bernard Pivot

Comme un air de déjà vu ? L’une des critiques revenant souvent à propos du Festival de Cannes est qu’il fait souvent la part belle aux mêmes cinéastes, tandis que les réalisatrices sélectionnées, elles, se font plutôt rares.

L’édition 2023, qui se déroule du 16 au 27 mai, semble toutefois amorcer un changement. Cette année, la sélection officielle présente un nombre record de films réalisés par des femmes : six sur dix-neuf en compétition, soit environ le tiers (31,6 %). Les films et cinéastes sélectionnés sont « La Chimère » (Alice Rohrwacher), « Club Zero » (Jessica Hausner), « L’Été dernier » (Catherine Breillat), « Anatomie d’une chute » (Justine Triet), « Banel & Adama » (Ramata-Toulaye Sy), et « Les Filles d’Olfa » (Kaouther Ben Hania).

Comme le montre notre graphique, qui revient sur la présence féminine au Festival de Cannes de 1946 à 2023, il a fallu attendre le début des années 2000 pour que les femmes se voient garantir au moins quatre des neuf places au sein du jury. Depuis, la parité est globalement respectée pour les jurés du festival, mais ce n’est pas encore le cas concernant les films et cinéastes sélectionnés. Malgré les progrès récents, la présence de réalisatrices dans la sélection officielle est restée ultra-minoritaire : seuls 12 % des films sélectionnés de 2003 à 2023.

Le nombre de réalisatrices reparties de Cannes avec une Palme d’or se compte quant à lui toujours sur les doigts d’une main : deux en près de 80 ans. Il s’agit de la Française Julia Ducournau pour « Titane » en 2021 et de la Néo-Zélandaise Jane Campion pour « La Leçon de piano » en 1993.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Richard Gere plutôt que Bernard Pivot

Après son annulation en 2020 à cause de la pandémie, le Festival de Cannes est de retour cette année et regroupera le cinéma mondial sur la Croisette du 6 au 17 juillet. Au total, 24 films en compétition officielle seront projetés aux festivaliers et au jury, dont sept de réalisatrices et réalisateurs français. Plusieurs grands noms sont à l’affiche, comme Nanni Moretti et Jacques Audiard, déjà couronnés respectivement en 2001 et 2015, ou encore Sean Penn, Wes Anderson et Paul Verhoeven.

Comme le montre notre graphique, qui dresse le bilan des Palmes d’Or remportées à Cannes, les productions américaines sont les mieux représentées dans la liste des 59 films récompensés sur le festival depuis 1955. Les États-Unis totalisent 13 distinctions, suivis de la France et de l’Italie, avec respectivement 7 et 5 Palmes d’Or remportées. Du côté des réalisateurs, huit font partie du cercle des « double-palmés », dont Francis Ford Coppola, Shohei Imamura, Ken Loach, Emir Kusturica, ou encore les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/festival-de-cannes/   1/1